Bon, sa débute très bien, je savais que mon amie était encore en vie, la reine a bien expliquée sa manœuvre et il s'agit, ici, de se faire respecter un minimum. Pas plus et heureusement. Sur la route, j'embarque a coté d'Azamaeld et des gardes dans ce fameux panier a salade. Je comprends que mon rôle sera celui d'avocate dans la situation présente et je ne parles donc pas pour le moment. Ce n'est pas très utile. Sauf lui faire comprendre mon rôle, chose qu'elle a surement déjà compris, mais elle ne sait pas a quel point je suis qualifiée pour le faire. Dans le panier a Salade, j'envoya un message télépathique au roi.

-Majesté, ne demandez pas d'avocat local, certains pourrait avoir la couronne elfique dans leurs grâce et essayer de ne pas trop vous aider. De plus, veuillez garder le silence en toute circonstance. Il ne faut pas dire ou demander n'importe quoi. Je vais me charger des demande juridique, veuillez parler seulement en cas de demande vital tel que de l'eau ou de la nourriture. En passant, n'oubliez pas de me notifier les heures des demandes que je noterais moi-même dans mes propres notes a ce sujet. Le partis politique des généraux n'est pas important, ils doivent quand même démontrer devant les étranger que ce genre de faille n'est pas si évidente j'espère qu'ils ne feront rien pour trop nuire a vos conditions, dans le pire des cas, je vais leurs rappeler.

Oui, c'est drôle de voir le roi se faire traiter ainsi. Je n'aime pas sa politique plus qu'il faut, mais il y a des priorité. Je sors une plume et commence a noter les dires de la misandre. Déjà une insulte ouverte envers Azamaeld. Il me regarde la noter dans un vieux dialecte Céleste, il me demanda alors par télépathie:

-Pourquoi ce langage plus que la langue commune d'usage?

Je lui sourit et lui répond simplement:

-Si elle venait a fouiller mes notes pour se préparer a argumenté, elle n'y comprendrait pas grand chose, tout simplement. Je ne fais pas confiance aux elfes noir. La reine sait comment traité avec eux et avoir leurs loyauté, mais rien ne garantie leurs fairplay avec nous, bien qu'elle soit l'un des précieux atout de la reine.

Une foi arrivé en prison, la drow oui fait la lecture de ses droits. Assez bancale de mon point de vue, surtout envers un roi. Je regarde l'elfe noir et lui rétorque d'une voix neutre mais qui va quand même lui en dire plus sur moi. je n'ai pas acquis mon grade en faisant de la lèche et que nous sommes au même niveau.

-Je vais me présenter plus en détail, autre que mon grade et mon nom. Vous savez que je suis lieutenant-général de l'armée céleste et que mon nom est Ysondre, cependant, sachez que je détiens plusieurs diplôme de l'académie, dont deux doctorat, ici pratique. l'anthropologie ainsi que la juridiction international. Je ne suis pas sans savoir que le détenue, ici présent a droit a un interprète parlant sa langue natal pour ce qui est de la lecture de ses droits. De plus, il m'a certifier par télépathie qu'il me voulait pour avocate. Ce qui règle l'une des questions standard de l'arrestation. Sans vouloir être trop pesante, nous avons aussi droit aux copie du dossier. Une de la langue d'usage local: la langue elfique, mais aussi celle écrite et offerte dans la langue commune, celle des humains. Il va de sois que nous feront nous-même la traduction de ses dits documents dans notre propre langue.

Je regardais l'elfe noir qui devait bien pester sur mes demandes. c'est pas déraisonnable, mais très chian et surtout trop long pour aucune raison valide. Cela va rallonger la procédure, un cadeau empoisonné a Azamaeld sur le respect de ses droits, mais qui va en assurer la droiture absolue en même temps de faire chier cette elfe noir qui va finir par regretter son travail de geôlière du roi en triplant voir en quadruplant son travail administratif. Surtout qu'elle va comprendre qu'elle ne peu pas bâcler cette partie du travail que je vais réviser à la loupe. Je commença a écrire, de mon coté, mon propre rapport d'événement en langue commune pendant son travail administratif qu'elle devait bien trouver soporifique, j'y cita tout dans les moindres détail, sans oublier l'insulte qu'elle avait dit au roi. En suite, je lui demanda de signer le dit rapport, comme quoi, elle attesta de la véracité de tout ce qui y était écrit. De toute façon, elle n'avait pas trop le choix pour le moment. Certain geolier se moqua un peu de Sol, appréciant ce moment ou elle se faisait un peu trainer dans la boue et surprendre due a ses mauvaises habitude. Je regarda l'elfe noir avec un sourire gentil et tout a fait neutre, comprenant aussi que j'étais plus qu'une épine dans son pied. Malheureusement, ce n'était pas volontaire, mais obligatoire, si j'oubliais ce genre de chose, on me le rappellerais. L'un des Geolier ricanna en disant a voix haute:

-Une chance que vous n'offrez pas vos services d'avocate a tout le monde ici, car la lieutenant-général pèterais son crâne contre les murs...

Ma proie à le comportement prévisible du noble durant tout le trajet : alterner entre menaces et plaintes, comme s'il était victime d'une injustice entrecoupés de silences. Rien de vraiment surprenant de sa part.

Ysondre, la lieutenant générale qui s'est directement montrée hostile envers moi n'est pas surprenante non plus. Elle essaye de s'imposer, espère m'intimider par son hyper procéduriarité. Fallait que je m'y attende étant donné que le sanges ont tous des balais dans le fondement. Chacun avec son style mais ils en ont tous un ce qui les rends insupportable. Je dois arriver à faire ce que je veux mais avec un avocat plus influent que d'habitude. Je vais devoir lui expliquer comment ça fonctionne, ce sera plus simple :
« Vous pensez que je ne sais pas faire mon travail ? Vous aurez l'interprète et les documents souhaités et il n'arrivera rien à votre roi. Pour obtenir sa libération, soit vous arrivez à lui expliquer qu'il doit se soumettre, soit je le fais. A deux ce sera plus efficace. Connaissez vous la méthode du gentil flic et du méchant flic ? Quel rôle préférez vous ? » ça devrait lui faire comprendre que diplômes ou pas, elle ne connaît pas ce milieu. Si elle est si intelligente que ça, elle devrait m'aider.
Après tout, elle préfèrerai être auprès de son amie la générale donc si je lui tends une perche, elle devrait la saisir.

Je monta dans mon bureau rédiger mon rapport. Etant donné la vbacuité du dossier, s'y trouve consigné dans le détail le comportement du prisonnier et les premiers actes de procédure, comme d'habitude. Ysondre montre son ignorance ne me demandant de signer celui qu'elle à rédigé dans lequel apparaît des insultes. Qu'appelle t'elle des insultes ? Visiblement elle ne connaît pas le milieu ni ses pratiques donc rigole doucement et poliment avant de lui expliquer :
« Ce que vous appelez des insultes n'est rien d'autre qu'une mise en bouche, une aide à l'adaptation du prisonnier à son nouveau milieu. Plus tôt elle commence plus vite il comprends ou est son intérêt et quoi faire pour limiter les dégâts. Malgré les apparences, je lui rends un grand service en lui permettant au mieux de comprendre en réfléchissant et de faire semblant de craquer ou en le faisant rapidement craquer. La balle est dans votre camp. » et refusa de signer sa version d'un geste de la main lui signifiant mon dédain.

Lorsque j'entendis le geolier faire sa réflexion alors que je partai à la recherche d'un interprète, je lui demanda de me suivre sur le champ de tir, sa remarque tombe à pic car j'ai besoin de me défouler. Comme il rechigna, je l'attrappa moi même par l'épaule pour qu'on y aille et lui expliqua simplement :
« Soit tu me sert de partenaire d'entraînement, de cible mouvante soit je te règle ton compte en cellule. A toi de voir. La cible mouvante sera plus drôle, tu pourra espérer moins souffrir et aura plus d'espace. Qu'en pense tu ?
-Pardon...Je n'ai pas pu me retenir, c'était trop drôle...lâchez moi, je m'excuse.
-Faut réfléchir avant de parler donc vais te rendre utile. Tu veux que je fasse durer le plaisir en y rajoutant insubordination vermisseau débile ?  Mais ne le lâche surtout pas tout en accélérant le pas.
-Non...Non Lieutenant générale. Je m'excuse ! Je ne le referai plus !
-Trop tard. Tu retiendra mieux la leçon aprés avoir été transformé en porc épic. Les membres du sexe grotesque ne comprennent que la coercition donc tu ne me laisse pas le choix. »
Je le traîne jusqu'au champ de tir et lui ordonne de courir pendant que je crée ma première flèche puis lui dit :
-Tu préfère quoi ? Courir ou que je m'exerce à bout portant ? » il se met à courir pendant que je bande mon arc et lui décoche ma première flèche dans le dos. Il tombe en hurlant, je ricane et le laisse se relever pendant que j'invoque ma flèche suivante, vise et la lui plante entre les omoplates...Il n'y a pas à dire, c'est surtout comme ça qu'ils sont le plus utile. Ca fait toujours un bien fou.

Je ne comprends pas comment tout ça est possible. Comment, Moi, le grand Azamaëld, le plus puissant roi céleste et descendant direct d'Ellumina peut me retrouver à croupir en prison comme un simple criminel ? Comment es ce arrivé ?
Je suis choqué, déboussolé et me sent très mal. Comment es ce possible ? Qu'es ce que ces barbares de bouffeurs de salade n'ont pas compris ? Ils n'ont aucune éducation ? Possible car ce sont des elfes donc à part la vie en forêt et leur propre culture ils ne doivent rien connaître.
Non mais ils sont sérieux en plus ? La reine débloque à mort et utilise sa dröw misandre pour débloquer tranquillement. Ysondre et Ford'Jerck m'ont certifié qu'ils me sortiraient de là mais j'ai du mal à m'en convaincre. Ils font partis du RAC et là risquent de perdre une des leurs. Faut que j'arrive à sortir de ma sidération et rationalise car sait que je ne peux faire confiance à personne, y compris mes proches mais eux au moins me sortiraient de ce piège, les autres ? Ils ne m'aideraient que si ça concorde avec leur intérêt. D'après Ysondre ce serai le cas, pourtant son supérieur m'a clairement traité comme si j'étais un enfant qui devait cesser ses conneries et assumer ses actes. Il s'est permis ça devant la reine toquée durant son coup de folie. Va t'il vraiment m'aider ?

Il me faut de l'aide sur ce coup là. J'ai honte mais pas vraiment le choix sinon je vais mourir ici. J'ai très peur car ne peut strictement rien faire et ne sait pas si je sortirai un jour ni quand. En gros, je sent que je vais mourir ici donc faut que je trouve le moyen de m'évader et filer dans mon royaume, déclencher un gros scandale car je sais très bien faire ça.
Quels sont les moyens à ma disposition ? Aucun. Genre vraiment aucun. Ysondre passe son temps soit avec la dröw misandre soit devant ma cellule et je préfère rester en boule, ne plus bouger et rationaliser. Aucun moyen ? Un seul : contacter les miens par télépathie. Je contacte sans ménagement Phil'Blöw, mon maréchal et il me réponds rapidement et professionnellement :
« Calmez vous majesté. Ai je compris que vous êtes en prison ? Pour quel motif ?
- Au début on m'a dit parce que j'ai franchi la frontière en volant à toute allure sans me laisser contrôler. Une fois dans la cariole, la dröw misandre m'a dit que je devais me soumettre, que j'avais manqué de respect à la reine. ca n'a aucun sens!
- Vous avez manqué de respect à la reine elfique ? Comment ça ?
- Nous n'avons pas été d'accord sur le fait que je voulais des explications sur le fiasco complet qu'à été le don du prisonnier, une pure boucherie surtout dans nos rang et rien en échange. Nous n'avons pas été d'accord non plus sur le fait que je souhaite un dédommagement conséquent par rapport aux pertes subies. La discussion à été froide et tendue puis elle m'a fait interpellé et jeté ici. Sort moi de la!
- Etes vous sûr de ne pas avoir pris par accident des airs supérieurs, du style de ceux qui vous viennent naturellement en présence d'autres dignitaires ?
- Non, je n'ai fait que demander le respect auquel j'ai droit de par mon rang et ma noble origine. Rien de plus.
- Etes vous sûr de ne pas avoir été, toujours à votre insu, hautain, condescendant ou dédaigneux ?
- Non ! Pourquoi ces questions ? J'ai été naturel. Tu va faire quoi ?
- Tout simplement pour vérifier s'il n'y a pas eu un gros quiproquo entre vous, vérifier qu'il ne s'agisse que de grosses différences culturelles et voir comment vous excuser pour vous faire libérer.
- Faites ce qu'il faut mais je dois sortir d'ici !
- Je vais prendre contact avec Ford'Jerck et la reine et voir comment vous sortir d'ici au plus vite. En attendant, restez calme, discret et ne parlez de rien à personne. Je vous recontacte tout à l'heure. Essayez de vous détendre.»

Il est marrant lui. Comment veut il que je me détente ? Je suis plus que menacé ici, entouré de personnes qui me sont hostiles. Il va falloir qu'il leur mette la pression sinon je vais tout simplement mourir ici, ça saute aux yeux. Je reste immobile en boule, j'étouffe de l'intérieur, vais hurler de l'intérieur tellement ce qu'il se passe est insensé, injuste, incompréhensible bref particulièrement anormal. Le RAC est dérrière ça ? Y aurai il eu un conseil envoyé télépathiquement du général Ford'Jerck à la reine ? Possible mais à quoi cela lui servirai t'il ? M'écarter des discussions qui commenceront bientôt ? Possible mais ensuite ? Le scandale sera rapidement connu et il sait que j'aurai prévenu donc quel serai son intérêt ? Je n'en vois pas d'autre car si je meurt ici la déstabilisation engendrée n'ira pas dans son sens. Donc logiquement ils ne vont pas me laisser mourir ici, ils seront obligés de me faire sortir. Reste plus qu'à le faire faire vite, leur mettre la pression. Mon maréchal devrait être en mesure de faire ça, il s'y connaît même si les généraux du RAC sont les plus indisciplinés, il devrait y arriver.

J'étais plongé dans mes reflexions, coupant tout contact avec l'extérieur lorsque je reçoit un coup sur le crâne et me fait insulter en elfe. Je me lève d'un bond et envoie un coup de poing reflexe dans mon agresseur. Je ne l'avais pas remarqué mais j'ai un co détenu qui à envie de me tabasser. Il a bien choisi sa cible car vais passer mes nerfs dessus puis trouverai un moyen de sortir de là pour rentrer chez moi. Je lui envoie une série de coups de poing, ça me fait du bien. J'en reçois quelques uns mais lui se retrouve trop vite au sol à mon goût.
Deux gardes elfiques entrent dans la cellule et ils veulent..;ils veulent quoi ? Pas compris mais comme ils essayent de me ceinturer j'en profite pour les fracasser à leur tour. Sauf que là ils sont deux donc pousse mon cri de geurre et fait apparaître mon marteau pour m'en débarrasser plus vite et m'approche de la sortie. Deux autres me tombent dessus, imaginent que je vais rester sagement ici. Ils ne savent pas encore qu'ils ne sont pas de taille face à Moi, le grand Azamaëld et ils vont le regretter...

Je m'entrainais sur mon génie en herbe en les trouvant bien plus utile ainsi lorsque je reçu un appel télépathique :
« Lieutenant générale ! Le prisonnier s'échappe !
-Lequel ?
-L'ange !
-Attrapez le. J'arrive. »
Il a décidé de remplacer mon défouloir actuel ? Pourquoi pas. Le seul soucis c'est son avocate et la procédure : je ne pourrai pas m'amuser de suite car devrait d'abord le placer en isolement puis attendre un moment où son avocate va voir son amie générale pour m'amuser un peu.
Je reçois un second appel sur le même sujet :
«Lieutenant générale ! Il est vraiment puissant !
-Neutralisez le.
-Mais...c'est un roi.
-Un accident peut arriver non ? 
-Reçu commandante.» Bon, faudra expliquer la chose au général Grëenwitch sous l'angle le plus logique possible et ensuite l'aider à faire avaler la chose à son peuple mais au moins ils nous respecterons. De plus ce roi n'est pas vraiment soutenu donc ça devrait leur rendre service.

D'habitude nous ratrappons bien plus rapidement nos fuyards. Ils ne font que quelques pas dans le couloir avant de se retrouver en isolement. Cet oisillon est bien plus résistant qu'il n'en à l'air donc envoie ma chouette lunaire pour préparer le terrain sur mes dix derniers mètres.. Ma chouette me rapporte des images inquiétantes, carrément flippantes. Il avance dans le couloir petit à petit en assommant rapidement les gardes avec un marteau magique. Il n'est pas blessé. Ma chouette me montre la gravité des dégats : son co détenu violent et les deux premiers gardes qui sont entrés dans sa cellule puis les deux autres au niveau de la sortie et il s'attaque au suivant.
Je cesse mon observation pour entrer à mon tour au Terrier en disant télépathiquement à mes gardes :
« Contenez le. Evitez les mouvements brusques. » puis descends d'Ash, lui fait un gros câlin. et sort mon arc tout en avançant lentement dans le couloir, me guidant au bruit du combat. Dans le couloir il ne pourra pas les esquiver donc prends le temps de viser puis les décoche les trois premières flèches dont une assommante. Ca le ralenti un peu mais il a à nouveau passé sur deux gardes.

Je le crible à nouveau de flèches. Il cesse d'avancer après avoir fini ces deux gardes. Je vois une sorte de feu jaillir puis son marteau devient une épée puis il disparaît. Littéralement il disparaît devant moi. Je laisse passer quatre autres gardes et ordonne :
« Détéctez le bande de molusques !
-Notre mage est assommé.
-Trouvez moi en un autre ! »
Un oiseau aussi gros ne peut pas disparaître aussi facilement. Il doit être camouflé quelque part, au pire collé au plafond donc en écoutant bien je devrai le localiser car il tente de s'évader. Je fait signe de ne plus faire de bruits et à ce moment là reçoit deux violents coups. Il apparaît face à moi pour m'en envoyer d'autres. Je fais un bond en arrière et appelle des renforts par télépathie. Il m'en recolle deux autres. Je dois le distancer pour le cribler à nouveau donc sprinte puis décoche à nouveau mes trois flèches. Il en à profiter pour changer d'arme et reprendre son marteau et me charge pendant qu'il encaisse mes trois flèches. Il me recolle deux coups encore plus violents que les précédents. La douleur est insoutenable. J'essaye de prendre encore du recul en lançant un second appel à l'aide puis...

J'eentends le chaos généralisé de la prison. Deux gardes en pause ne bougent pas. Ils prétexte être assez et me servent un thé. Je soupire de désespoir, je sens que je vais devoir intervenir. Ils ne connaissent pas les pouvoir du roi et dans une configuration pareil, il va faire mal, très mal. Je propose quand même qux duo d'abrutis:

-Si vous voulez, je peux vous aider.

Le garde face a moi soupire. Il ne semble pas apprécier cet offre des plus altruiste. Je propose d'aller seule, calmer ce roi qui pourrait s'échapper. Le roi n'est certe pas le guerrier le plus puissant, ni même le mage le plus puissant, mais les combinaison possible font de lui un adversaire a ne pas sous-estimer. Justement, ils font la connerie de ne pas l'esstimer a sa valeur et a reffuser mon aide.

-Écoute, on est garde et tu es avocate, alors tu restes la et on s'ent occuppent.

Je soupire, continuant de boire jusqu'a voir les gardes détaler comme des lapins a la dernière minutes. Il semblerait que le lieutenant général elle-même décide d'affronter un homme du calibre d'Azamaeld dans une configuration si catastrophique. Je sais qu'ils ont perdu. Je dépose mon thé puis me lève, faisant apparaitre mes ailes et sort de la salle de pause des gardes pour le dirriger vers le lieux du conflit lentement question de laisser mon roi les mettre KO. Je ne voudrais pas intervenir dans leurs séance de raclé annuelle, sa serait bien grossier de ma part.

Un silence pesant c'est finalement installé. Je me dirige vers la sortis, sur le chemin, je trouves tout le monde assommé. Je n'avais pas proposé un coup de main? Bref. j'enjambe les corps elfique et voit, a deux pas de la liberté Azamaeld avec un otage. Au vue du caractère de la reine, si jamais elle apprend ca, elle va venir le tabasser elle-même. J'enchaina le bras du roi, pour l'empêcher de s'en prendre a l'orage. J'ouvre le bras du roi avec la télékinésie pour laisser l'orage se libérer. Il fini par retourner derrière moi, comprenant que je suis venu arrêter le carnage. Je fini d'ainsi le ligotter avec ses chaines indestructible. Il jure, mais j'en ai rien a faire. Je ne peux pas le laisser gacher la diplomathie d'un peuple qui essaye de sortir de son isolement en offrant un cadeau,. certe raté, mais la tentative est belle et le roi devrait essayer de se mettre a leurs place au lieux de crée du trouble ainsi. J'apporte le roi dans une cellule ou il sera seule et l'y dépose malgré mon envie de le fracasser contre les quatre mur. Je regarde Azamaeld pour lui dire:

-Je savais que la drow abuserait, mais tu es maintenant coupable de multiple agression contre leurs force de l'ordre. Maintenant, tu te tiens tranquille ou sinon je reviendrais et je ne serais pas si douce, j'espère m'être bien fait comprendre. Laisse nous négocier pour toi et surtout, faites attention. Si jamais la Drow venait a vouloir se venger, n'hésite pas a m'appeler. Ah et appel moi si ils veulent te poser un colier que tu ne connais pas. Cette mesure pourrait te sauver la vie. Ca pourrait couper ta magie. J'ai autre chose a faire, genre, m'occuper de tout ceux que tu as assommé. Je ne les laisserait pas abusé de toi, mais te laissera pas leurs gacher la vie non plus.

Je ferma la porte et la verrouilla avec les clef que j'ai pris sur le corps de la drow. Je pris le temps de localiser l'infirmerie et y ouvrit deux portail avant d'apporter les corps par téléportation. Je savais que ce genre de transport n'était pas recommandé, mais les elfes, sa ne crève pas dans leurs forêt. Puis, je n'ai pas beaucoup d'empathie pour la lieutenant général qui n'a aucun respect de ses hommes. La jeune infirmière sembla surprise, mais ne posa pas de question. Elle me pointa des tapis et quelques lits. Je déposa la lieutenant général et ses hommes aux endroits indiqué et j'envoya finalement un rapport au général Greenwitch.

-Général, avant que je ne vous annonce ceci, je vais vous prévenir de ne pas paniquer. ici, c'Est gérer. Le roi a essayer de s'évader et a tabasser la moitier des garde y compris la Drow. Au début, deux des gardes m'ont dit de les laisser faire leurs travail, mais j'ai quand même empêcher Azamaeld de sortir. Ah et il avait un otage. Depuis, il me suis, je vais le laisser a l'hopital, je n'ai pas le temps de m'occuper de lui, j'ai une prison a calmer, car la, c'Est le bordel dans toutes les cellule.

J'entends alors les renfort de l'armée rentrer et commencer a calmer tout le monde. Je me place devant la celule du roi, voyant le maréchal et 60 de ses hommes venir devant moi. Il me fait signe de m'écarter. je ne bouge pas.

-Lieutenbant général Ysondre, veuillez vous écarter. Ce prisonnier est dangereux et un dispositif pour lui retirer sa magie doit lui être placé.

Je ne bouge toujours pas.

-Monsieur, enchanté de vous rencontrer. Cependant, vous me voyez dans l'impossibilité de vous laisser placé ce dispositif sur le roi céleste. Bien que cela puisse sembler justifier, votre lieutenant-général a placé le roi dans une cellule ou il n'était pas seul, ce qui est un peu abusé au vue de son status politique. ENsuite, je l'ai entendu insulté ses hommes et même mon propre roi. Je ne veux pas agir comme ennemie, mais sachez que je n'hésiterais pas non plus a protéger les intérêt de ma nation. Ensuite, sachez que pendant votre arrivé, j'ai déplacé avec le plus grand respect les corps des gardes et de votre lieutenant général a l'infirmerie a l'abris. Laissez-nous nous occuper du roi et allez soigner vos hommes. L'infirmière de la prison est suele et ne reffusera surement pas votre aide.

Il soupire avant de me regarder avec une certaine rivalité avant de partir avec ses hommes. Bon, ce n'est pas tout ca, mais je vais finir par avoir besoin d'aide. Mon seule allier me cause plus de problème que mes ennemie habituel. Toujours par télépathie:

-Général? J'ai empêché le Maréchal elfique de poser un colier anti-magie au roi. De plus, j'ai prévenue l'autre génie de me prévenir si jamais la drow ou un autre type du genre était pour essayer de lui en mettre un ou en cas de représailles sur lui.

Deux gardes sont entrés dans ma cellule pour se jeter sur moi en hurlant un truc en elfique. La porte est ouverte. Parfait. Je les fracasse et en entends d'autres arriver. J'invoque mon marteau de feu et assomme bien rapidement les suivants. J'ai envie de les achever mais cela me ferait perdre du temps donc avance dans le couloir et assomme les suivants. J'essaye de ne pas faire de bruit pour augmenter mes chances de m'enfuir. Les cris de peur et des os qui se brisent sous mes coups me font un bien fou : fallait pas s'en prendre au grand Azamaëld ! Qu'ils le payent de leur vie ! Je savoure déjà l'ampleur du scandale et l'éxécution de ces trois traîtres mais chaque chose en son temps donc je fracasse encore deux gardes lorsque je vois apparaître leur supérieure, cette saleté de dröw misandre.

Elle est armée d'un arc et me décoche une série de flèches. Je marque une pause devant les deux derniers corps pour désinvoquer mon marteau et invoquer mon épée tout en devenant invisible. J'encaisse une seconde série de trois flèches. Une fois cela fait, je m'envole et rase le plafond pour m'approcher sans bruit d'elle qui me cherche et commence à reculer doucement. Elle regarde dans ma direction sans me voir et lui saute dessus. Je lui colle une série de coup d'épée en la plaquant au mur jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Elle fera un otage parfait donc la prends sur mon épaule et court sur les derniers mètres qui me séparent de la sortie.

Sauf que, comme le disent souvent les généraux : un plan ne se déroule jamais sans accrocs. J'allais ouvrir cette porte lorsque je sent quelque chose s'accrocher fermement à mon bras, s'y serrer rapidement et commencer à me tirer en arrière. Je me retourne violement pour arracher ce qui se trouve être les chaines de la lieutenant général Ysondre. Elle me trahi ! Encore ! Comment peut elle me faire ça ! Je suis son roi pourtant ! Je lui ordonne de me lâcher. La menace de subir pire que tous les autres traîtres en continuant de tirer sur les chaînes qui s'enroulent de plus en plus loin sur mon corps. Je commence à briser le crâne de l'otage en la fusillant du regard et l'insultant de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables mais elle me la retire par télékinésie. Je me retrouve ligoté, ne peut plus faire de mouvement et elle me pose dans une cellule. Je vais mourir ici, trahi par les miens, c'est sûr et certain.

La sbire des généraux raciens se permet de jouer avec mes nerfs, de souffler le chaud et le froid. Elle se permet de me nuire et me le rappelle mais soit disant elle ferait en sorte de me sortir de la et de me sauver la vie. Elle croit que je suis dupe ? Je vois venir la chose gros comme une maison : je vais croupir ici jusqu'à ma mort car ces trois là veulent leur alliance avec ses sauvages pour leurs propres intérêts et pourront faire croire au peuple qu'ils n'ont pas réussi à sauver ma peau donc que je suis mort ici.
Je ne vois donc pas l'intérêt de lui répondre ni de lui parler de quoi que ce soit : je vais mourir donc autant que cela arrive vite. Il va falloir précipiter la fin de cette souffrance et déclencher un gros scandale au passage. Comment réussir à emporter leurs carrières avec moi ?
J'entends une discussion tendue devant ma cellule. J'ai envie de provoquer suffisamment le maréchal et ses elfes pour qu'ils me tuent. Sauf que je ne veux pas que l'autre traîtresse intervienne donc ce n'est pas le moment. Je reprends mes réflexions.

Je reçois plusieurs appels télépathique du général Grënwitch. Je ne vois pas l'intérêt de lui répondre. Il insiste donc au bout du vingtième lui hurle :
« Laissez moi tranquille sale traître !
-Inutile de vous demander si vous allez bien, vous avez déjà répondu à ma question. J'ai un plan.
- Profitez bien de vos derniers mois de vie car moi aussi j'en ai un.
- Avons nous le même ?
- J'aurai votre mort. Votre mort à tous.
- Pour réparer vos erreurs j'ai un truc tout simple à vous demander.
- Comptez pas sur moi !
- Nos intérêts concordent de façon très temporaire et accidentelle donc vous devriez m'écouter. Grâce à vous, j'ai une expertise dans ce domaine.
- Je ne peux pas vous faire confiance. Allez mourir !
- On est d'accord que dans le cadre d'une négociation chaque camp doit avoir quelque chose à offrir ou un moyen de pression direct ou indirect. Je comptais négocier votre libération en jouant à la fois sur notre culture et votre personnalité. J'espérais lui faire comprendre que vous restez un bon roi malgré vos gros défauts et que ce comportement était à la fois lié à une déformation professionnelle et à votre caractère.
- Pourquoi ne l'avez vous pas fait ? Traitre !
- Parce que si je lui en parlai dans les heures qui suivent votre arrestation elle ne serait pas réceptive, donc je comptais m'y mettre dés le lendemain. Vous, vous avez fait ce que font beaucoup de prisonniers, essayer de vous évader. Vous savez à quel point je comprends votre geste et le trouve rassurant : c'est ce que font tous les prisonniers qui tiennent à réaliser leurs projets.
- Faites moi sortir de là !
- J'y viens. Maintenant que vous savez que je vous comprends, je peux mettre mon expertise à votre service...temporairement. Etant donné que vous n'avez pas de complice parmi les gardes ni d'armée qui viendra sécuriser votre sortie ni les moyens de déclencher une grève voir un poil de chaos dans le pays, il nous reste une autre option qui va vous demander beaucoup beaucoup beaucoup de patience. Je sais que ce n'est pas votre fort, ce sera le moment de vous y entraîner.
- Dites toujours.
- Il vous suffit d'arrêter purement et simplement de vous nourrir. Ne communiquez plus avec personne, restez dans votre coin, continuez pour l'instant à boire mais ne vous nourissez plus. Dans quelque jours je ferai part de mon inquiétude pour votre santé à la reine et négocierai une date de sortie le plus proche possible.
- Juste arrêter de manger ?
- C'est ça. N'oubliez pas de signaler à la lieutenant générale si quelqu'un vous menace, veut vous poser un collier ou autre objet, essaye de vous frapper ou vous pose des questions. Ne communiquez avec personne à part la lieutenant générale et moi et cessez de manger. Je la tiendrai au courant du plan.
- Et qu'es ce qu'il me dit que vous allez négocier ma libération ?
- Parce qu'avoir un roi qui reste longtemps enfermé nuit à notre réputation, tout simplement.
- Dites plutôt que vous craignez de vous faire tuer si vous rentrez au pays sans moi.
- Franchement ? Nous pourrions nous installer ici tout en continuant de loin à faire avancer nos plans. Nous aurions surement le mal du pays mais comparé à ce que vos proches nous reserveriez ce serai gérable. En fait nous avons besoin de montrer que notre pays est digne de confiance donc nous n'avons pas le choix que de vous aider.
- Il me suffit juste d'arrêter de manger ? Je sort dans combien de temps ?
- Pour que le plan fonctionne, je vais devoir entamer les discussion comme je l'avais prévu puis attendre d'être prévenu par Ysondre que vous ne mangez plus, allez mal et de faire vérifier l'info par un responsable de la prison pour en parler avec la reine, signaler mon inquiétude et obtenir soit votre libération immédiate soit une date de libération. Ensuite à voir s'il faudra pas que vous cessiez aussi de boire ou s'il ne faudra pas que vous fassiez semblant d'aller mieux pour rechuter plus tard. Au choix selon ce que j'aurai obtenu.
- Vous ne pouvez pas être plus précis ?
- Non mais je dois vous prévenir que pour que le plan se déroule le plus normalement possible, Ysondre mais aussi des geoliers esaieront de vous convaincre de vous nourrir. Ils pourront utiliser la compassion, l'écoute, la menace, l'intimidation voire la torture s'ils l'estiment nécssaire. Nous sommes dans une prison donc il faut s'attendre à tout mais vous devez, au mieux leur faire croire que vous allez manger et au pire tenir bon. Vous allez vous affaiblir donc il faudra bien dormir.
- D'accord, je vois l'idée.
- Je voudrais savoir tout ce qu'il se passe aussi car ça pourra me servir d'argument pour vous faire libérer plus vite. Décrivez moi votre situation actuelle.
- Je suis seul dans une petite cellule avec juste un coin toilette pas dissimulé et un lit.
- Parfait. Montrez discrètement votre mal être, ça paraîtra logique et entamez le plan. De mon côté j'ai prévenu le maréchal, il m'aidera à vous aider, notament à discuter de maréchal à maréchal et vais le tenir informé de notre plan.
- Ah bon ? Vous l'avez tenu informé ? Vous voulez réellement m'aider ?
- Nous avons eu deux courtes discussions dont la seconde suite à votre tentative d'évasion. Je vous tiendrai au courant de la teneur des discussions. Concentrez vous sur le plan. On se tiens mutuellement au courant. »
Il met fin à la discussion. Ils vont réellement m'aider, ils ont réellement mis de côté nos différents. Ils vont se servir de moi pour redorer notre blason chez les elfes et pour se faire encore plus apprécier du peuple donc m'ont temporairement coincé politiquement parlant. Bon, au moins je sais que je m'en sortirai vivant, c'est le principal et verrai comment les remettre à leur place plus tard.
Je me roule en boule et éclate en sanglots : le niveau de galère dans lequel je suis est un vrai puit sans fond.

Le Maréchal de l'armée elfique s'en va. Il n'ose pas directement se frotter a moi ou imposer son collier sur le roi. Après, tuer l'avocate du roi, ca le fait moyen. Je continue de chasser les garde elfiques qui vont et vienne jusqu'a ce qu'ils arrêtent pour finalement prendre soin des leurs blessé puis je me retourne vers Azamaeld. Si il croit que je suis une traitresse c'est qu'il me connait mal. Dans tout les cas, la guerre la plus attendue de ce monde est celle qui nous opposeront a l'ancien monde et nous auront besoin de tout le monde lorsque leurs cor de guerre raisonneront. J'ai lu des ouvrages de gens qui ont vue ce qu'il s'y passait via des voyages astral. Des gens que l'on a prit pour des fous. Comment une nation, aussi puissante était elle a leurs apogé peu faire réduire quatres nation au silence? La réponse est simple: Le chaos de la politique du monde actuel est trop conflictuel pour vaincre dans son état actuel.

Bien que Bermude ai refusé de donner des informations concrète. il m'a certifier que le monde aurait besoin de l'aide des dieux pour s'en sortir dans cette guerre. A l'image de Zero qui est venu les remettre a leurs place. Chose effrayante, Un dieu aussi puissant que Zero a été vaincus dans une guerre contre les runiques et les champions de l'ancien monde sont selon les dires de la liche beaucoup plus puissant qu'a l'apogée de cette civilisation. L'avenir s'annonce bien sombre. Une question demeure selon moi: Les civilisations actuel ont-elles la puissance qui leurs permettrais d'égaliser la puissance d'un dieu? Sanguinium n'en est que la volonté et le monde ne tien pas le cap pendant la tempête. Le seul héros qui pourrait aider les mortels? Joey, mais celui-ci se bat pour les Runiques au coté de l'entité qui a vaincus cette civilisation d'une incroyable puissance. Pour moi, la guerre que les Runiques veut apporté est la priorité. Les Wild hunts, passent au second plan, car dans tout les cas, le monde va s'éteindre. Je finis par dire au roi:

-Je vais vous faire sortir et donner l'alerte en dénonçant l'archimage de la cours royal. Cependant, je vais vous exiger de revenir dans le but de négocier avec les elfes et cette foi, respectez donc leurs lois et leurs règlement, comme ils le feraient chez vous. Ca va vous ouvrir bien des portes. Car sachez que pour le moment, ils sont plus qu'aimable avec nous.

J'ouvrit un portail pour laisser le roi s'échapper avant de dire au Maréchal que l'archimage céleste venait de réaliser ce tour de force.

Décidément je ne suis jamais tranquille. La prison à ce côté très étrange ou nous sommes à la fois isolés, vulnérables, inexistants et en même temps jamais tranquille, n'avez jamais la moindre intimité, le moindre moment à vous. J'ai besoin de savoir comment créer un bon scandale car j'ai la confirmation que je vais m'en sortir vivant si je suis à la lettre le plan du général Grëenwitch. Je trouverai bien le moment idéal, sûrement dés mon retour et aussi lors du retour des généraux, s'ils rentrent ensemble, ou du retour de la générale Lagos, responsable de ce merdier. Elle elle à le chic pour se lancer dans des plans compliqués, tortueux voire hasardeux. Se rapprocher des autres races, superbe idée. Ils sont déjà en train de vouloir nous soumettre, ça saute aux yeux. Qu'ils viennent, l'un ou l'autre, me parler de respect des cultures, que les choses ne s'expriment pas de la même façon ou autre élucubration du genre et je les fait tomber pour trahison. Ford'Jerck est retors, se couvre en me proposant un plan viable et logique mais je suis loin d'être dupe. Les faits sont contre eux. Ils ont acceptés de venir ici, ont perdus la moitié des anges qui les accompagnaient et Orn elle même à failli y passer et dans la foulée je me retrouve ici. Dans le genre manœuvre désastreuse on ne fait pas mieux. Faut vraiment qu'ils le sentent passer, perdent leur poste voire leurs vies.

Ysondre revient vers moi pour faire enfin un truc génial : elle m'ouvre un portail et va se couvrir en disant que ça vient de mon archimage. Bonne idée ça, comment à t'elle pu y penser ? Pourquoi ne l'a t'elle pas fait plus tôt ? J'en discuterai plus tard car elle continue à me hérisser les plumes à vouloir m'imposer sa volonté. Même pas en rêve et qu'elle ne s'imagine pas que je la prenne pour une alliée, elle fait ça pour se couvrir, espérer sauver sa carrière.
Le plus prudent est de faire croire que je lui fait confiance et passe par le portail en lui disant un bref :
« Merci. Je vais en discuter avec mes conseillers. » et me retrouve aussitôt dans la salle du trône.

Enfin à l'abri. Je m'y assois le temps de faire un point sur la situation, le calme de cette salle est apaisant et propice à la réflexion. Je me suis fait coincé par la générale Lagos qui a réussi ces derniers temps à obtenir le contrôle de l'Inquisition et de la diplomatie et ne ménage pas ses efforts car elle a convaincu l'état major de la laisser faire. En rediscuter avec le maréchal est inutile, ; il est lui même d'accord avec eux. Une partie de mes conseillers partagent aussi le point de vue et ce qui est fait est fait : ils m'ont coincé dans ce qui se révèle un gros fiasco complexe. Je dois m'assurer que les elfes n'essayeront pas de nous contrôler. Je les vois mal ne pas remarquer la manœuvre, elle saute aux yeux. Ils devront m'aider sur ce point.

A moi de retourner la situation sans avoir à m'humilier d'avantage et sans parraître soumis. Comment faire passer le message ? Comment faire comprendre à la reine que je ne peux accepter ses délires et en rester là ? Je pourrai me contenter d'une brève visite, m'assurer simplement que les généraux ne négocieront pas n'importe quoi, me contenter de centrer la discussion sur les négociations et vite rentrer car ils contrôlent la situation et détourner la conversation dés que la reine essayera de me demander quoi que ce soit. Après tout, c'est moi la victime dans l'histoire. Ils se sont tous ligués contre moi, comme d'habitude. Je sorti de la salle du trône pour aller dans mon bureau et demanda au Maréchal mais aussi à mon plus proche conseiller de m'y rejoindre. Dans le couloir, les gardes furent surpris et soulagés de me croiser. Je fit comme d'habitude, bomber le torse en arrivant à leur niveau pour leur rendre leur salut, ce coup ci assorti d'un petit sourire satisfait. J'aime créer la surprise et la lire dans l'attitude de mon interlocuteur.

Une fois que nous fumes tous les trois dans la partie salon de mon bureau, j'ordonna qu'on nous serve du thé puis expliqua la situation. Le maréchal et mon conseiller s'échangèrent un regard puis le maréchal me dit :
« Vous vous êtes évadé de prison donc comis un troisième délit. Ne me regardez pas comme ça, c'est ce qu'il penseront, c'est ce que le général et la lieutenant général vont devoir temporiser. Pour les elfes, vous avez passé illégalement la frontière, manqué de respect à leur reine puis avez tenté de vous évader une première fois avant d'y parvenir la seconde. Ils risquent de demander des justifications. Je répondi vivement :
-Qu'ils aillent au diable et demandons aux généraux de rentrer. Ils ne comprennent rien, me traitent comme un vulgaire paysan voire carrément un criminel. De plus ils n'ont de cesse de montrer leur volonté de nous soumettre. Nous avons perdu assez de temps et d'anges comme ça.  Phil'Blöw me fit signe de me calmer et repris :
-Je n'ai pas fini majesté. Je crains aussi une volonté de nous soumettre mais nos généraux sont du genre prudent. Ils ont toujours affectionné les stratégies préservant nos forces et en ayant enfin ce contact globalement positif avec les elfes, nous pourrons plus facilement vaincre les runiques. Comme vous le savez, ils vont nous attaquer les uns après les autres donc si nous pouvons soit les attaquer à deux avant, soit les recevoir à deux soit chez nous soit chez les elfes, nous pourrons vaincre. Nos généraux sur place ont un plan de négociation et celui ci à été approuvé par nous, l'état major et le conseil.
- Notre armée est puissante, elle saura gérer à elle seule les runiques, surtout si nous l'entraînons en ce sens. Nous perdons du temps avec vos lubies. Mon conseiller prends alors le relais ;
- Ce qui est fait est fait majesté, les généraux instigateurs maîtrisent suffisamment leur sujet pour remettre petit à petit les choses en place. Votre retour rapide parmi nous en est la première preuve. Ils arriveront à couvrir votre évasion, faire excuser l'archimage et si ça se trouve excuser votre comportement. Ils sont malins et tenaces.
- J'ai eu un comportement classique. Je ne comprends toujours pas en quoi mes demandes posaient problème ni ma façon de les formuler. Il faut toujours prendre l'ascendant sur son interlocuteur, vous me l'avez toujours dit.
- Je maintien ce conseil mais il n'est valable qu'envers vos sujets et vos subordonnés, pas envers un égal or la reine est votre égale. Elle s'est sentie insultée chez elle par l'ensemble de votre comportement. Elle doit se sentir encore plus insultée avec votre évasion.
- Ca c'est son problème. Le mien c'est qu'elle veut nous soumettre à sa sauvagerie. Je me demande même si nos généraux ne sont pas en danger en restant là bas, si à un moment elle ne va pas les emprisonner à leur tour ou faire stopper les soins. Phil'Blöw reprends la parole :
- Il y a très peu de chances étant donné la façon dont Ornëa'Naé à été reçu puis le fait qu'ils ont tenté de gérer l'évasion du prisonnier de guerre. Tant qu'aucun désaccord profond n'apparaît il ne leur arrivera rien. Nous devrons rester vigilants à toute tentative de prise d'ascendant en revanche. Le risque n'est pas à écarter.
- Je pense qu'au vu de la situation, nous pouvons tirer profit de cette situation, faire malgré tout sortir notre nation par le haut à la fois sur le terrain diplomatique et militaire. Les généraux vous feront excuser mais vous pouvez les aider en vous montrant bon prince donc en soutenant leurs efforts et en passant l'éponge sur ce regrettable incident. Il pense ce qu'il dit là ? J'explose :
- Regrettable incident ?! Vous êtes sérieux là ? J'ai failli mourir en prison ! J'ai été traité comme un misérable criminel ! Il reprends :
- Calmez vous voyons, laissez moi finir. Ce qui est fait est fait. Vous n'avez pas réussi à impressionner la reine elfique et elle vous l'a bien fait comprendre. A vous de lui montrer votre magnanimité en acceptant de clore l'incident et de vous concentrer sur le contenu des négociations. Parlez lui posément et seulement des négociations. N'abordez aucun autre sujet et si vous sentez une tentative de prise de contrôle, expliquez lui sans aucune forme d'agressivité que vous n'êtes pas dupe. Les deux généraux se sentiront enfin soutenu et feront facilement bloc avec vous car vous savez travailler ensemble et nos divisions internes parraîtrons ainsi moins graves.
- N'oubliez pas que vous avez toujours eu de bons rapports avec l'ensemble de l'état major, y compris Ford et Orn tant que vous n'abordez pas les questions de fond politique. Il n'y a aucune raison que ce coup ci ce soit différent. Je vous rappelle aussi que Ford à essayé de vous conseiller, à essayé de temporiser puis vous a fourni un plan logique et cohérent et qu'ensuite la lieutenant générale à eu son trait de génie et je sent que celui ci va grandement nous aider car il nous replace sur le même pied d'égalité.
- De façon pratico pratique, vous allez négocier avec Ford ou Ysondre voire parfois l'un parfois l'autre car Orn est en accident du travail et nous ne savons pas si elle s'en sortira. Si à un moment vous ne supportez plus la reine ou un de ses proches vous pourrez toujours prétexter aller prendre des nouvelles de votre générale pour vous éclipser une petite heure. Il m'est avis que les deux autres le feront. Si vous ne le faîtes pas, cela paraîtra suspect et, pour vous, cela vous permettra de mieux gérer votre rancoeur tenace. Pas bête du tout ça donc je conclu :
- Je vois ou vous voulez en venir et c'est la meilleure chose à faire. Je vais écrire à la reine pour lui dire que je participerai aux négociations avec un de mes conseillers et ne mentionnerai pas ce que vous appellez un regrettable incident, ni le fait que j'ai compris qu'elle voulait nous soumettre mais resterai discrètement vigilant. Une fois sur place je ne réponds à aucune question en dehors des négociations, change de sujet si elle viens m'attaquer d'une façon ou d'une autre et n'hésite pas à prendre une pause en allant prendre des nouvelle d'Orn. Merci pour vos conseils. » puis les congédia afin d'écrire la lettre suivante :


Votre majesté,

Je vous remercie pour les soins que vous apportez à nos blessés. Je prends contact avec vous sur des bases plus saines afin de tracer l'avenir de nos natiosn ensemble, principalement sur le terrain militaire car vous avez montré plusieurs fois votre courage et si cela s'avère bénéfique, sur d'autres terrains.
Pour faciliter les choses, je reprends la route dés demain et souhaiterai que vous me confirmiez votre accueil avec une réponse écrite permettant de ne pas trop perdre de temps vu les nombreux sujets que nous avons à aborder.


          Dans l'attente de votre réponse, recevez ma noble lumière inspirante.


         
                    Sa majesté le roi Azamaëld Duskmane.


Je scella avec ma bague magique le parchemin et le fit envoyer en urgence puis alla prendre un bon bain afin de me détendre et reprendre le cours de ma journée le plus normalement du monde. Finalement, même ces généraux indisciplinés peuvent rendre de grands services au royaume, je ne devrait pas le perdre de vue.