Garyth est calme et réservé. Il n'est pas prompt à la bagarre et il pèse ses mots. Sa passion pour la littérature lui confère un lexique soutenu, bien qu'il soit un homme de peu de mots. Le meurtre de sa mère l'as profondément traumatisé; il en éprouve beaucoup de regret et de culpabilité.

Garyth est un grand jeune homme. Le travail de ferme a sculpté son physique et lui a accordé un excellent cardio. Sa forme corporel, transformé par sa nature angélique, rayonne d'un intense bleu éthéré. Il porte une épaisse armure noir afin de masquer l'incandescence. Seuls ses yeux brillants sont visibles à travers son casque.

Garyth Hayes est un jeune homme de 19 ans, aux cheveux foncés et aux regard aussi lourd que remplit d’intelligence. Il a vécu toute son enfance avec sa mère sur une fermette derrière un village de campagne, loin des grandes routes. Il n’a jamais connu son père, celui-ci ayant laissé sa femme peu avant sa naissance.
Garyth fut élevé en homme bon et responsable. Lorsqu’il fut d’âge, il assuma les devoirs de fermier que sa mère portait jusqu’alors. Il se rendait au village quelques fois par années pour vendre ses récoltes. Il profitait de ces escapades pour se procurer des livres sur divers sujets; il avait une soif insatiable d’apprendre.
Sa mère, dépourvue de ses épuisantes activités de fermière, sombra dans une tristesse sans fond, engendrée par le départ de son mari. Chaque saison ne faisait qu’ajouter au poids qu’y l’opprimait.
Garyth, n’ayant jamais connu son géniteur, ne partageait pas le désespoir de sa mère; cependant, après avoir pu observer, lorsqu’il se rendait au village, le rôle qu’un père doit jouer dans la vie de son fils, un manque jusqu’alors inconnu se fit ressentir chez lui.
Ce manque ne su pourtant affaiblir le jeune homme, qui redoubla d’efforts afin de pourvoir pour sa mère. Il travaillait d’arrache-pied dans son humble champs de blé, prenait grand soin de son unique vache laitière et soutenait sa mère à travers son épreuve.

Un soir d’automne, la femme approcha Garyth avec une lettre qu’elle décrit comme étant de la part de son père, Erwin Hayes. La notion de recevoir quelque mot de son père bouleversa le jeune homme, qui entama néanmoins la lecture de la première et, évidemment, dernière interaction entre lui et son père.
Dans cette lettre, ce dernier se présente et demande amèrement pardon à son enfant d’avoir dû le laisser. Il lui affirme que cela n’était pas son souhait mais que son départ était nécessaire à la survie de Garyth et sa mère. En effet, Erwin soutient que, en épousant sa mère, il attira sur lui et sa famille la colère de ceux qu’il qualifia de son peuple, car par cet acte, il viola supposément une loi des plus anciennes, écrites par les premiers rois de la création.
Erwin confis à son fils qu’il n’est en effet pas de ce monde, et que, pour cause du sang qui coule dans ses veines, Garyth n’y a pas plus sa place. Cependant, par l’entremise de ce qu’il appel un “sort d’isolation”, Erwin a confiné son fils, à ce moment toujours dans les entrailles de sa mère, à ce qu’il dit être son “étoffe humaine”. Il souhaitait ainsi faire échapper Garyth à une vie de persécution.
Mais Erwin désirait accorder la chance à son fils de choisir son propre destin et inclut donc à sa lettre un moyen d’annuler le sort, sous la forme d’un diagramme composé de plusieurs symboles menaçants.
Il conclut sa lettre en lui confessant son amour ainsi que les regrets qu’il éprouvait face à son départ.

Garyth fut troublé par sa lecture. Elle ne fut que soulever une collection de questions sans réponses. Son père assumait certainement qu’il allait être mit au courant quant à sa race, à son peuple; il n’en était cependant pas le cas. Sa mère ne lui souffla jamais mot sur l’identité de son père, ne serait-ce qu’un seul détail: qu’il les avait quitté avant sa naissance.
Piqué de curiosité, il scruta longuement le diagramme pourvu par son géniteur. Le dessin était chevauché par une phrase: « Relinquo mortalis compedibus » Il savait qu’il s’agissait d’une incantation, mais ne reconnaissait cependant pas le language.
Les symboles mystérieux semblaient vouloir s’égarer aux tréfonds de sa mémoire, mais revinrent plutôt vers lui accompagnés de souvenirs lointains; il vit apparaître dans son esprit image sur image de formes similaires à celles qui l’observaient depuis la page dans ses mains.

Il mit la main sur un de ses vieux livres portant sur les arts mystiques et trouva rapidement une section détaillant des rituels tels que celui dont son père avait fait mention. Poussé par l’étrange désire d’accepter le cadeau de l’inconnu qu’il appelait son père, il répliqua le diagramme sur le plancher de sa chambre et prononça l’incantation.
La chambre fut subitement illuminée d’une incandescence d’un bleu éthéré. Il se vit transpercé par la lumière et, au même instant, un nuage de fumé noir et épaisse s’échappa hors de sa poitrine.
Sa mère pénétra la chambre en coup de vent et se précipita à la fenêtre afin de fermer le rideau; les villageois, alerté par le faisceau de couleur anormal projeté depuis la maison, s’était rassemblée devant son portique, muni de torche et d’armes diverses.
La mère de Garyth, percevant le danger que posaient les villageois, le fit se couvrir d’un drap afin de masquer l’incandescence qui émanait toujours de son corps tout entier. Elle lui dit de se réfugier dans les bois et de ne surtout pas faire demi-tour. Laissé seul derrière la maison, le jeune homme ne sut s’enfuir. Il craignait pour sa mère. Il marcha, tout tremblant, le long de sa demeure et jeta un coup d’oeil furtif à la foule. Il les vit s’emparer de sa mère, la battre et l’attacher à un arbre, prêts à la brûler vive.
Garyth eu un haut-le-coeur. Il voulut s’interposer mais, croisant le regard résilient de sa mère, réalisa qu’elle lui donnait délibérément l’opportunité de sauver sa propre vie. Le coeur pleins de regret, il s’enfuit. La lumière bleutée qui s’échappait d’entre les plies du drap éclairaient son chemin alors que les cries d’agonie de sa pauvre mère se marquaient au fer rouge dans son esprit.

Il se perd dans la forêt au-delà des montagnes, un univers lui étant jusqu’a lors inconnu. Il succombe à la culpabilité d’avoir laissé sa mère se faire assassiner devant lui; à la haine contre son père de les avoir tout deux laissés à ce sombre destin. La détresse s’empare de lui et, tombant sur un lac au plus profond des bois, il place son réconfort dans la mort. Ne sachant pas nager, il n’aurait qu’à se diriger au point le plus creux du lac et Hadès saurait faire le reste.
Alors que l’eau lui lèche les hanches, qu’il se tient à quelques pas de l’au-delà, il est de nouveau secoué par un violent élan de douleur. C’est à ce moment que se manifeste ses nouveaux pouvoir:

Le lac, les arbres, le ciel: tout autour de lui disparaît soudainement alors qu’il se voit engloutît par un immense nuage. Au même moment, une douleur intense s’empare de son corps tout entier. Il a l’impression de brûler vivant. La douleur est tel qu’il perd l’équilibre et tombe sur le dos sur le sol dur. L’air qu’il respire désespérément lui ébouillante la gorge. Ses muscles le trahisse et il ne peux à peine produire un son.
En un instant, aussi subitement qu’elle ne soit arrivée, la douleur le quitte. Il est couché sur le sol, les yeux larmoyants mais du moins rivés sur le nuage qu’y quitte pour les cieux.
Garyth se relève violemment et cherche quelques blessure sur son corps;  cependant, il n’en trouve point, si ce n’est de l’entaille sur son pouce. Une fois sa condition physique évaluée, il s’attarde finalement sur la scène qui se trouve devant lui, et il n’en croit pas ses yeux:

Le lac se creuse toujours vers les entrailles de la terre, mais il est à présent vide. Garyth peut observer chaque tronc en décomposition, chaque pierre, chaque algue aillant établie domicile au lit du lac. Le sol devant lui dégringole en une pente raide quelque pas devant lui.
Il porte son regard vers les arbres: leurs branches s’étirent et s’entremêlent tous les unes dans les autres, comme si elles avaient été brutalement forcé à croître; leurs troncs ont anormalement doublé de volume, l’écorce à présent déchirée un peu partout sur leurs longueurs: ils semblent se torde de douleur.
L’énorme nuage entreprend toujours son ascension vers le précipice de l’atmosphère. Garyth se tient toujours au coeur de son ombre gigantesque, mystifié. La nature déformée autour de lui le laisse ébahi, et il se demande si tout cela est un produit de sa nouvelle condition d’être.
Une pensée l’envahit doucement:
Si tel est son propre pouvoir, lui qui n’est qu’un homme, combien tel doit être celui de son père, qui affirmait ne pas être de ce monde? Un être si puissant pourrait assurément...

Ramener sa mère à la vie.

Ici

Capacité: State-Shift

Light State-Shift:


Nom: Photonic Convergence
Description: Converge les rayons ultraviolets du soleil en une rafale sur une cible. S’affaiblie durant la nuit.
Dégâts: 20 (jour) / 10 (nuit)
Coût: 10
Effets: —
Bonus/Malus: —

Nom : Photonic Blade
Description : À partir d’une crystal de lumière inerte qu’il a fabriqué puis fait incruster dans un manche d’épée dépourvue de lame, Garyth force un nombre incalculable de photons à s’attacher les uns aux autres afin de créer une “lame” de lumière de 4 pieds, droite et fine. Les photons “s’immobilisent” en entrant en contact avec le crystal mais gardent leur momentum en vibrant à la vitesse de la lumière. La lame photonique ne peut transpercer; au contact de matière solide, celle-ci absorbe la violente énergie UV des particules, qui disparaissent, ce qui provoque de graves brûlures. Les particules se superposent de nouveau afin de redonner forme à la “lame” dès que l’espace le leur permet. S’affaiblie durant la nuit.
Dégâts : —
Coût : 20
Effet : Ajout de dégâts de base:
+ 30 (jour) / + 15(nuit)
Boost/Malus : —


Water State-Shift:

Nom: Crystal Cluster
Description: Crystalise les molécules d’eau dans l’air en un amoncèlement désorganisé devant lui afin de bloquer les attaques physiques. Cette abilité a aussi pour effet de totalement assécher l’air jusqu’à 50 mètres cubiques, ce que déshydrate tout être vivant et les affaiblie jusqu’à ce que l’air s’humidifie à nouveau. La performance de cet abilité dépend du climat et de l’environnement.
Dégâts: —
Coût: 35
Effet: Bloque 20 dégâts
Bonus/Malus: -15 stamina à l’adversaire