Mon disciple n'aurait jamais du voir ca. Je n'écoutais plus ce que disait Ford, Le visage de Orn a changé. Quelque chose ne va pas. Comme a chaque foi ou elle pense a cette bataille avec Bermude. La foi ou il a retiré deux armée a leurs patrie pour protéger la sienne. Malgré mon grade, je n'avait que dirriger très peu de bataille. Assez pour dire que c'Est flippant d'avoir la vie de miliers d'hommes qui dépendront de la vue que nous avons des batailles. J'aurais surement pu changer le cours de cette histoire. J'aurais tu venir le sort et l'armée aurait pu se défendre. À l'époque, j'étais encore en train de pleurer la mort de mon père et de compléter mes études. Ce n'Est donc pas un vécus que je peux comprendre. Jamais dans ma vie, je n'ai connu une telle échec. J'ai connue bien des paines, mais jamais ce genre de chose. Elle doit surtout culpabilisé les familles qui ont perdu l'un des leurs. Surtout, le fait de ne pas récupérer les corps pour des rites funéraire déscent. Je pourrais essayer de parler a la liche. C'est stupide, mais nos intérêt pour le savoir en commun fait que nous avons tissé un lien positif, bien que je n'approuve pas qu'il ai fait ca.

Orn dit qu'elle ne sait que tuée des armées. C'Est malheureusement les risques du métier. Sa ne sera pas la seule bataille perdue, même si ce monstre est maintenant sous le contôle de l'académie. Cette créature est d'une puissance hors norme. Il ne devrait pas se mêler ainsi de nos conflits. Il est tellement au dessus de ca avec son savoir et sa grande magie.

J'arrives a savoir ce qui va arrivé. Je ne ferma pas le portail puis je prend le temps de ligoter Orn avec les chaines de lumière. Je ne veux pas la laisser partir seule ainsi dans cette état. Elle n'a certes aucun orgueil, mais un rival mal placé pourrait faire un vote d'Expulssion pour ce genre de séquelle démontrer en publique. je regarde Ford et lui ordonne de prendre Orn sur son épaule et d'entrer dans le portail a nouveau. Il ne riposte pas, bien qu'il soit mon supérieur. Je fais entrer mon disciple dans le portail puis m'y engouffre a mon tour, le refermant tout de suite après. Si Orn reviens a elle suffisamment, on fera l'épuration dans mon appartements, sa ne changera pas grand chose, ormis le fais de ne pas pouvoir se faire épier. Je change les draps, couverture du lit puis y installe Orn. Elle semble encore en larme. Peu importe ce que je vais dire, je mentirais. Je ne comprend pas l'effet que ca fait, bien que les douleurs de ma vie ne soit pas moins pire que les siennes.

-Excuse-moi Ford, mais tu sais que certaine personne ne doivent pas la voir ainsi. Ils en proffiteront malgré le fait que la cause de ce mal soit compréhenssible. Pour l'entraînement, on va écarter les meuble et faire ca dans le salon

Je commence a préparer un thé a l'orange pour Orn. Je me fiche de savoir si elle va salir le lit. Je me servirait de mon argent pour en acheter un autre. Les riches N'ont pas les mêmes souci que les pauvres. Au pire, je donnerais celui-là a un soldat qui a plus de difficulté finencière. les déchets des uns sont les trésort des autres.
Je vins lui porter le Thé. Je sait qu'elle adore ca. Sans tout faire, sa lui remontera un peu le morale pendant que les hommes déplace les meuble du salon pour préparer le terrain d'entraînement. FOrd Ordonne a l'un de ses hommes dans le couloir de faire apporter des cibles ici. Les soldats entrent puis les installe. se posant de nombreuses question, sans osé les posé a vois haute.

J'essaye de fuir. Pas le temps. Je suis bloquée. J'hurle. Parralysés...froid...coups mais en même temps un mouvement rapide et la voix de Ford qui me dit :
« C'est fini Orn. Calme toi. Respire. Tu est en sécurité. Arrête. Orn ? Tu m'écoute ?
La silhouette lointaine...la glace qui nous envahi tous...la paralysie glaçante...le froid et la peur...les morts qui tappent...les cris...la douleur...fuir dans la douleur...très beaucoup de morts...
-Ecoute moi. Regarde moi. Concentre toi sur ma voix. Orn ? Respire. Tout va bien. C'est fini. Cesse de t'agiter. Cesse de crier. Réponds moi sans crier d'accord ?
La voix rassurante de Ford se teléscope étrangement avec ce que je vis. Je me concentre dessus car comprends que je suis en pleine réminiscence. Je me fige net puis le vois et vois aussi que je suis dans une chmabre que je ne connais pas. J'ai peur : qu'es ce qu'il s'est passé ? Ford me serre doucement contre lui et me demande :
-Tu est avec moi ? Je projette mon regard partout. J'ai peur et froid et tremble. Ford me serre contre lui et je lui réponds d'une voix tremblante.
-Oui. Les réminiscences s'estompent enfin pour laisser place à un puissant sentiment de honte absolue doublée d'une intense culpabilité qui m'étouffe. Je cherche mon air en pleurant.
-Tu...dis quelque chose. Tu est en sécurité ici. Je bloque mes pleurs mais me sent toujours mal. Je dois comprendre ce qu'il s'est passé.
-Ok. Ou sommes nous ? J'ai peur.
-De retour chez Ysondre. Tu est dans sa chambre. Comment te sens tu ?
- J'ai fait quoi ? Je suis nulle. J'ai peur. Fais quelque chose.
- Rien de grave. Tu as revécu ta plus violente défaite. Que ressent tu maintenant ?
- Que je suis dangereuse et nulle. Il n'est pas surpris par ma réponse donc il va enfin comprendre que je dois changer de métier. J'y explique en sanglotant :
- Je suis un très mauvais général Ford. Je blesse gravement voire tue mes anges. Pas juste quelques uns en plein combat. Je les tue tous ou une bonne moitié et brise la vie des survivants.
- D'accord. Tu tue des anges c'est bien ça ?
- Oui. Beaucoup beaucoup. Vraiment beaucoup trop. Il va se décider à comprendre ?
- Dans ce cas tu devrait...avoir été exécutée comme génocidaire non ? Qu'es ce qu'il me dit là ?
- Comment ? Quelque part c'est vrai ça. Tuer autant est plus que criminel. Je suis suffisamment nulle pour être très dangereuse.
- Et pourtant cela fait un bon siècle que tu continue à tuer tout ou partie de tes anges sur champ de bataille.
- Oui. Je ne veux pas les tuer mais je les tue. Je ne sais pas pourquoi je survit mais je les tue tous. Je suis plus qu'incompétente en fait Ford. Il relâche son étreinte et me regarde dans les yeux.
- Vraiment ? Tu en est sûre ? Je n'arrive pas à m'assumer donc fuit son regard. J'y réponds en criant
- Evidemment que j'en suis sûre ! Il y a eu ça, il y a eu celle avec la dragonne, il y en a eu d'autres aussi! Beaucoup trop d'autres défaites et quelques victoires au prix du sang aussi! Trop en tout cas ! Il me tends une tasse de thé. J'essuie mes larmes puis la prends. Il à l'air de comprendre, je vais enfin arrêter de massacrer les miens.
- Tu te sent responsable de quoi ? D'erreurs d'appréciation des situations ? De ne pas avoir eu de chance ? Tu est générale depuis combien de temps déjà ? Je hume mon thé bien chaud et lui réponds :
- La malchance n'a rien à voir avec de l'incompétence. Je fait ce boulot depuis un peu plus d'un siècle et j'enchaîne les erreurs tactiques à un niveau criminel. Il est temps que j'arrête le massacre et démissionne.
- Je vois ou tu veux en venir. Il est chaud donc bois le lentement. Ecoute moi en même temps...Il m'énumère toute une série de nom de lieux ou j'ai mené des batailles. Certaines sont des victoires, d'autres des défaites plus ou moins cuisantes. D'autres de grandes victoires, d'autres des revirements décisifs. Je veux lui expliquer que les victoires, c'est juste un coup de chance, que ça n'efface pas tous mes crimes involontaires. Il continue en en ajoutant d'autres. A l'entendre j'ai trois fois plus de victoires que de défaites et pas beaucoup de défaites du type de celle avec la liche ou ma dernière bataille, celle avec la dragonne chez les elfes. Il fini par me demander :
- A ton avis, un général avec un tel ratio de victoire/défaites est il un bon général ? Ou veut il en venir ? Pourquoi me ressort il mon CV comme ça ?
- Tu est sûr de ne pas en avoir oublié ?
- Tu connais mieux ton parcours donc complète. Je réfléchi quelques minutes et y ajoute quatre petites victoires et deux petites défaites. Il me sourit et me demande à nouveau :
- Es ce qu'on a cité le parcours d'un bon ou d'un mauvais général ?
- Pour un début de carrière ? C'est correct. Classique.
- Je voudrais aussi que tu me dise comment réagit le reste de l'état major lorsque tu as trouvé un nouveau plan ou bâti dans ton coin une nouvelle campagne.
- Compliqué ça. Au début je les ai souvent surpris. Maintenant ils se montrent curieux ou jaloux. Mais la stratégie c'est le seul truc que je fait correctement.
- Tu pense que tu occuperai encore tes fonctions si tu ne faisais que susciter de la jalousie ?
- Je te rappelle qu'une partie d'entre eux considère les anges comme des entités négligeables et sacrifiable, que toi et moi avons souvent des prises de becs lors de l'élaboration de certains plans à cause de ça donc que c'est pour ça que j'occupe encore mes fonctions.
- En effet. Sauf que tu sais que certains sont jaloux de tes capacités et d'autres ne supportent pas les plans sacrifices de masses ou d'accumuler les plans massacres. Dans ce cas, pourquoi occupe tu toujours tes fonctions ?
Sa logique est implacable. Nos places sont convoitées donc tous les coups sont permis pour en libérer une. Il y a eu plein de tentatives de me faire bouger de là : monter en épingle mon psychotrauma, monter en épingle mes séquelles physiques de plus en plus nombreuses, essayer régulièrement de me faire accuser de trahison ou de terrorisme ou de complot, tenter de m'assassiner par différents moyens, intercepter mes ordres et les modifier de façon à me tendre un piège...Je serai un bon général ? Faut pas exagérer non plus mais j'occupe toujours cette fonction depuis un bon siècle. Je l'entends me dire :
-Tu ne réponds pas ? Tu sèche ? Tes pairs te considèrent juste comme un bon général, c'est tout. Le peuple aussi vu que nous arrivons à perturber le fonctionnement de l'armée et l'économie dés qu'ils essaient de te nuire.
-Le peuple m'apprécie ?
-Tu as la confiance de la plupart des officiers, surtout sur le plan stratégique ou tactique. Une bonne partie du peuple t'apprécie et une fraction va cesser le travail si elle apprends que tu est en prison et c'est pire si tu risque l'exécution. Il y a aussi de gros soucis de fonctionnement au sein des troupes lorsqu'ils apprennent que tu as failli te faire assassiner et nous n'avons aucune difficultés à trouver des volontaires pour te faire évader. Et toi...tu veux démissionner ? Je le regarde, perplexe. Il ne dépeint pas le monstre que je vois. Tout ce qu'il dit est vrai, mon sens me le confirme. Comment c'est possible ? J'y demande timidement et naïvement :
-Je ne suis pas un horrible monstre sanguinaire d'incompétence ?
-Je te laisse y réfléchir. Je reviens. »

Je suis seule dans le lit d'Ysondre. Je veux comprendre ce qu'il s'est passé. Il me manque quelque chose donc retrace le cours de la soirée. Le duel, la discussion, l'interrogatoire de demain, la discussion sur le terrain d'entraînement, ça et maintenant je suis ici, fatiguée, perdue et vulnérable. Pourquoi c'est revenu ? Je déteste ça. Pourquoi je ne guéri pas ? C'est trop violent à chaque fois. J'en ai marre.
J'entends du bruit à côté. Une attaque ? Non. Les ordres sont donnés sur un ton posé. Je ne comprends rien. Tout ça n'a aucun sens. J'en ai marre de souffrir et d'être nulle. Je me roule en boule sous les couvertures pour pleurer.
J'entends Ford'Jerck qui me parle :
« Orn ? Tu va mieux ? Je cesse de pleurer et lui réponds d'une voix tremblante.
-Oui.
-Tu viens t'entraîner ? C'est une bonne idée ça. Me concentrer sur des gestes techniques me fera du bien. Ce coup ci ma voix est plus ferme.
-Oui.
-Tu sort de là ? Tu est en sécurité maintenant. il commence à relever les couvertures. par réflexe je me blotti d'avantage.
-J'ai honte. Pourquoi j'ai ça ?
-Personne ne le sait ça. Les guérisseurs savent juste que tu est celle qui le gère le mieux. Tu est la seule à continuer sa carrière en affrontant les crises.
-A oui. Mais moi je veux guérir, être comme les autres.
-Tu est comme nous. Chaque être est unique, avec ces forces et faiblesses. Ce sont la somme de ces particularités qui fait la force de notre peuple, notre orga et notre armée.
-Ca me rends vulnérable.
-Oui. C'est une de tes faiblesses. Tu dois encore travailler dessus. Viens. »

Je sort du lit, m'approche du miroir mais mon reflet me fait peur. Je suis décoiffée, plus que décoiffée et mon uniforme plus que froissé. C'est vraiment moche. Ford rigole. Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle puis me dit :
« Tu as seulement l'apparence de quelqu'un qui rentre d'un combat. Ce n'est pas ce que tu fais ?
-Ah ?  Ah oui. C'est très fatiguant, comme un gros duel avec un ennemi bien violent.
-Et tu as gagné, comme d'habitude. Allons y. 
-Je ne serai plus là si j'avais perdu.»
Je me brosse les cheveux puis il m'aide à enlever une partie des plis de mon uniforme. Il n'y a plus de bruits. J'ouvre la porte et vois le salon qui a été transformé en mini terrain d'entraînement.

J'allais sortir lorsque je suis surprise par une tête inconnue qui me regarde. Ce soldat me demande comment je vais. Je reconnais Oura'Nos un peu plus loin qui me fait signe de venir. J'essaye de lui répondre mais n'y arrive pas. Je referme et retourne me cacher dans le lit. J'ai peur et honte. J'entends Ford lui dire :
« Ce n'est rien. Vous lui avez fait peur. Puis me dire : C'est le nouveau disciple d'Ysondre. Il va devoir s'y habituer . Viens.
-A oui, c'est lui. Pardon. Mon épée ? Ford me la donne, je m'assure qu'elle est aiguisée et bien propre puis il me dit :
- A propos du disciple. On fait comme d'habitude. Tu lui parlera de ce type de risque lorsque tu sera prête. Tu est celle qui est le mieux placée pour aborder ce sujet. Permet toi de le replacer sans ménagement s'il se permet quoi que ce soit. Je serai derrière toi et tu connais ton cousin. »

Je prends la main de mon mentor et l'amène au centre du salon puis demande d'une voix plus tremblante que prévue :
« Ysondre, peut tu te mettre à incanter n'importe quoi n'importe quand pendant qu'on révise notre escrime ? » puis nous nous mettons en garde et j'attaque Ford qui m'attends de pieds ferme avec un grand sourire fier.

MOn disciple ne m'écoute pas. Il reste face a moi pendant que je prépare d'autre bouffe pour la suite de l'entraînement. Il veut en savoir plus sur les histoires du général. Le problème est que je connais je mage qui a fait ca. Il est bien loin d'être le seul coupable de ce préjudice. Mais comment lui dire? Comment lui expliqué que ce préjudice, bien que gratuit est justifié? J'ai une idée. Il me demande:

-Pourriez-vous m'expliquer la cause de ce traumatisme? Ca m'inquiète et pas qu'un peu...

Je soupire. Je ne vais pas lui racconter l'histoire du général, mais de son adverssaire. Je ne veux pas dépeindre Bermude comme un assassin. Son histoire est beaucoup plus compliqué que ca. Je lui sourit d'un aire désolé avant de lui dire:

-Bien que l'histoire du général soient tragique et que son traumatisme est gratuit, il faut comprendre qu'il y a une justification a tout ceci. Je ne vais pas te racconter la bataille qui a causé ce préjudice, mais l'histoire de son ennemie, celui qui a causé ce mal, car j'ai pu lui parler.

Il semble choqué, mais ne passe aucun commentaire face a cette révélatioon

-À l'époque des première civilisation, l'une d'entre elle était quasiment l'égale des dieux eux-même. Leurs savoir et leurs recherches étaient innégallé. Au point de nécésitter l'intervention de l'un d'entre eux. Bien que la civilisation runique ai été détruite, le dieux qui les a affronter a aussi trouver la mort, signe de leurs grande puissance. Les vivants ont prit posséssion des artéfacte qui se les ont approprié. Causant la fureur d'une nation, aujourd'hui, morte Cependant, certain mage n'étaient pas du tout du genre a ce battre. Ce mage était spécialisé dans la fructification des récoltes et du contrôle de la météo. Rien a voir avec le monstre de puissance qu'il est aujourd'hui.

Il me coupa.

-Il c'est passé quoi pour que ce mage dévient autant de la bonne voie?

-Il n'a pas voulu me le dire, il m'a simplement dit que c'est du domaine privé. J'ai respecté son désire de silence. Pour tout résumé, il a du, dans sa vie découvrir des secrets interdits. Dont celui de devenir une liche, une entité entre la vie et la mort. Le problème de ses entité est la peur qu'elle provoque. Il a été exilé puis persécuter par les siens. La nation runique a vue en ses renégats une puissance a exploité et les a accueilli et protéger de la puissance des nations. Les protégeant dans leurs assenssion vers le sommet du monde en terme de puissance. Depuis, il se sert de sa magie pour protéger ceux qui leurs ont tout donné. Je ne te dis pas que le général Lagos les a attaquer, mais nous sommes ennemie. Il est la le problème. En faite, je te raconte ceci pour que tu puisse les combattre sans les déshumanisé. Je ne veux pas faire de toi un homme qui va simplement tuer pour tuer. Tu veut bien plus que ca.

Il alla ensuite aider Ford a placé le salon puis Ysondre revint. Le général sembla plus calme. Elle me demanda d'utiliser ma magie pour savoir quand j'utiliserait un sort. Je lui sourit et lui refit une démonstration. Ma magie fluctua un peu, mais rien a première vue d'alarmant.

-Plus la consommation est lente, moins j'attire l'attention et plus c'est simple de me concentré. C'est donc comme ca que je peux vous parler et faire apparaitre des portail ou des chaines pour vous neutralisé. Si je veux un effet rapide, il faudra une grosse consommation soudaine, une gestuel ainsi qu'un incantation.

Le portail apparut puis Ysondre le fit disparaitre pour terminer la démonstration.

Ysondre m'explique ce qu'elle fait pendant qu'elle incante un portail. Elle arrive à incanter lentement un truc aussi puissant qu'un portail en quelques minutes sans que ça se voit. Comme je me concentrai, j'ai senti de légères variations dans l'air qui m'ont un peu stressée, ou alors c'était ma parano car elle se déclenche pour un rien.

Je lui demande de recommencer encore plus lentement avec un grand sourire admiratif car c'est franchement génial et Ford appuie ma demande. Je veux être sûre de bien reconnaître ce que ça produit dans l'air. Ma parano se met à trotter, un truc me dérange. Il n'y a strictement personne à part nous quatre puis je comprends : c'est la présence du nouveau qui me stresse. J'ai surement du lui envoyer des regards méfiants sans m'en rendre compte car il évite mon regard dés que je croise le sien. Il me stresse. Déjà que j'ai super honte d'être aussi nulle, ça me gêne si quelqu'un le sait. C'est moi qui aide les gens et là j'ai montré ma nullité. Il ne me fera plus jamais confiance, pensera que n'importe quand je peux faire n'importe quoi. J'ai beau me concentrer, ça ne va pas. Ford me demande :
« De quoi as tu besoin ? J'y ment par réflexe :
-Rien. Il me prends les mains et je sent qu'elles tremblent. J'arrive pas à me sentir bien pourtant je fais des efforts. J'y répète :
-Ca va. Juste m'entraîner. » En fuyant son regard.  Il ordonne au disciple d'aller monter la garde devant la porte puis m'amène jusqu'au canapé et me dit :
« Allez, exprime toi. On est entre nous.
-J'arrive pas. Je fais beaucoup d'efforts, j'affronte mais j'arrive pas.
-Mais si. Tu remonte plus vite de tes crises. Donne toi plus de temps.
-J'ai honte, je suis trop nulle. Je veux guérir mais n'y arrive pas. Je le regarde dans le syeux et ajoute:
-Il n'aurait jamais du voir ça. Ca ne faisait pas parti du plan. sachant qu'en plus je en sais pas bien ce que j'ai fait, comment je suis arrivée là, ce qu'il a vu exactement.
-Je sais. J'irai lui faire comprendre que s'il en parle il le sentira passer. Il me tends un verre d'eau que je bois.
-Pourquoi ?
-Pourquoi ? Pourquoi quoi ?
-Ca. Pourquoi je subi ça? Pourquoi ça m'attaque sans prévenir?
-Parce que c'était atroce, tout simplement. Il n'y a rien d'autre à comprendre. Toi, tu as choisi de l'affronter et tu remonte de plus en plus vite. » J'ai une grosse envie de fracasser quelque chose et aussi de pleurer. Deux envies bien puissantes et atroces.

Je vois un manequin, jauge rapidement la distance puis lui saute dessus sans prévenir et sans bruits pour lui décocher une première série de coups de poings et de pieds. Je lâche mes larmes en même temps, j'entends vaguement Ford me dire de mettre mon bouclier mais continue de plus belle, Je recule, reprends mon souffle et lance la seconde série, toujours en pleurant de rage. Ce coup ci j'ai tellement envie de détruire que je touche plus efficacement les points les plus sensibles. J'entends vaguement Ford me dire que je vais me blesser. Je ne vois pas comment, c'est juste un manequin et ça me fait du bien de le rouer de coups.
Je lui envoie une troisième série avant de m'écrouler, à bout de force. Déjà ? Seulement trois séries ? D'habitude il s'en mange neuf il me semble. Je me recroqueville pour reprendre mon souffle en continuant de pleurer. Pourquoi ?

Je charge une quatrième fois le mannequin, en étant très en colère contre moi même mais sent qu'on me maintien télékinésiquement puis me fait reculer. Qui m'attaque ? Je me retourne et stoppe mon coup de poing lorsque je reconnais Ysondre qui me donne un bon conseil. Je vais rapidement m'épuiser ce qui me rendra plus vulnérable à l'interrogatoire de demain puis elle reprends ses explications. Il faut utiliser la magie opposée à celle dont est constitué le sort à épurer, c'est logique. Je dois donc apprendre à analyser la composition du flux magique et à très vite envoyer le flux contraire. Je pourrai m'y entraîner avec n'importe quel mage de combat de mon orga, ça nous fera travailler notre vitesse et nos réflexes.
Je lui demande :
« Je dois apprendre à reconnaître très rapidement la composition d'un sort pour lui envoyer très rapidement l'énergie inverse ? Il va m'en falloir des heures de travail sachant que je suis plus à l'aise avec la lumière ou l'énergie positive que les éléments. » Passer des heures à m'entraîner à quelque chose est toujours utile donc ne m'effraye pas malgré la lenteur de mes progrès. Mon beosin de m'améliorer et l'envie de relever des défis sont de bons guides. J'ai aussi une idée de partenaires potentiels. Mais Ford fait encore son gâche ambiance car il dit :
« Je te vois venir Orn. Pas ce soir. Ce soir tu reste sur la théorie car tu dois penser stratégie. J'y réponds sur un ton agressif.
-Laisse moi tranquille. Je vais bien. Il me fait un sourire compréhensif et me réponds :
-Je vois ça. Tu va tomber dans ton autre faiblesse, celle que tu peux canaliser en te concentrant sur la stratégie.Par prudence et pour ne pas ralentir ton rétablissement, tu va te contenter de poser des questions et lire les documents. Ensuite tu rentre dormir et demain tu prépare ta défense avec Maal'Caé puis l'applique durant l'interrogatoire.
-Ma seconde faiblesse ? A oui, tu as raison. » je me dirige vers le canapé pour faire une courte méditation, le temps de rassembler le peu de force qu'il me reste car me suis vidée plus vite que ce que je pensais mais aussi chasser le reste du psychotrauma qui ne cesse de vouloir s'imposer, suivi de cet horrible sentiment de honte, de vulnérabilité et de colère contre moi même.


Pendant ma courte méditation qui a du durer une dizaine de minutes grand max, j'entends vaguement que ça bouge et discute et essuie les dernières larmes qui ont coulés avant de saisir le verre de fortifiant que Ford a posé devant moi. Je le vide puis lit les documents. Il reprends les bases du fonctionnement de la magie puis explique ce qu'est l'épuration et comment ça se pratique. Je fait régulièrement des pauses pour ressentir ce qu'il décrit, prends le temps de focaliser sur les différents type de flux...ça me fait du bien donc m'y applique et passe sans fin des explications au ressenti.
Je met du temps avant de comprendre que Ford me parle :
« Orn. Il est tard. Range ça et rentre dormir. Ysondre peut t'ouvrir un portail si tu veux. J'y réponds distraitement.
-Quoi ? Bonne idée, ça me laissera plus de temps.
-Non. Rentre dormir maintenant, tu aura besoin de tes forces tout à l'heure. Il le fait exprès ou quoi ? Je lui réponds sèchement :
-Laisse moi bosser fainéasse.
-Orn ? » il me fatigue, je préfère réserver mon énergie pour étudier tranquillement donc l'ignore.

Orn ne veut pas aller dormir. Que dire, t'en pis? Je n'ai clairement pas l'envie de la forcer, c'est épuisant et trop long. De toute manière, interrogatoire ou pas, il n'a rien sur elle pour prouver quoi que ce soit sur une trahison. Même si il le veut, il ne peu pas vraiment l'arrêter et il le sait. Tout au plus, elle va passer 2 jours en prison a des fins d'enquête… diriger par l'inquisition, groupe qu'elle dirige. Ca c'est si ils ont un motif valable pour 2 jours de prison, car avec témoignage sur sa fatigue et ses insomnie due au travail, on peu faire sauter la prison pour d'évidente raison d'ordre stratégique. Le plus beau, si il ne nous écoutes pas, sur un échec volontaire, nous pouvons faire un peu de bruit et faire sauter son grade pour négligence. Or, selon moi, de se présenter n'est même pas obligatoire t'en son dossier est bancale. Je répète l'information, juste au cas ou les autres ne le savent pas.

-Vous savez que due a ses heures de travail, son stress et sa fatigue, il est justifiable qu'elle ne se présente même pas a cet interrogatoire bancale. De plus, mettre une tête dirigeante de l'état-major en prison nous prive d'un général et lui cause du stress pour l'exercice de ses fonctions. On peu faire sauter son grade lors d'un vote en publiant les faits aux grandes famille noble pour que le roi ne puisse pas le couvrir et en suite profiter des charognard qui voudront son poste de maréchal de l'armée. Ainsi, si il ose enferme Orn, on en profite pour faire chier le roi et ses potes de façon légitime et Orn peu continuer d'étudier, chose qui est profitable pour le moment et lui remonte le morale. Je vois mal les nobles accepté de garder un maréchal qui néglige la sécurité d'un pays en guerre via une erreur stratégique. Si Orn dort demain matin, je m'occuperais du Maréchal et lui demanderais un délait de surci au sujet de la prison. En gros, il devra prouver sa culpabilité pour avoir le droit d'appliqué la prison. Si il refuse, j'appliquerais la menace cité plus haut et il devra se calmer dans tout les cas.

Je finis de sortir quelques livres afin de les déposer a coté d'Orn. Mon petit lieux de vie devenait un peu petit pour mes effets personnel. Je devrais songer a en acheter une autre et surement louer ou donner cette maison a un collègue en besoin.

Je me plonge dans les livres et entends vaguement la discussion qui se lance entre Ysondre et Ford. Elle a au moins le mérite de me permettre d'étudier tranquillement. Ford me dérange une dernière fois pour me dire :
« Orn ? Je rentre dormir, ma femme va me tuer. Pense à faire de même et ne t'inquiète pas pour demain.
-Demain ? L'interrogatoire ? Juste un mauvais moment à passer non ? Il éclate de rire avant de me dire :
-Tu est trop absorbée. tu n'aura pas besoin de t'y rendre. Maäl'Caé et moi imposerons au roi, source de cette débile et pitoyable manœuvre politique, l'annulation de cette ordre et ces poursuites. Nous allons bien nous amuser. Peut être obtiendrons nous et léger dédommagement.
- A bon ? Tu crois ?
- Maäl'Caé pense que c'est possible. Je prendrai le petit déj avec elle demain pour finaliser ça. Concentre toi sur ton apprentissage et repose toi avant l'épuisement.
- Vous allez passer par l'importance de mes fonctions et le fait que el dossier est vide et que vous pouvez démontrer qu'il ne s'agit que d'un caprice royal ? Je vous rejoins demain au petit déj.
- Oui et nous n'avons pas besoin de toi pour ça. En laissant tout de même les troubles prévus avoir lieu notre argumentaire sera plus efficace donc nous devrions pouvoir t'offrir des dommages et intérêts au passage. Cela les humiliera un peu plus.
- Oui. Rien ne m'empêchera de les attaquer tous les deux pour diffamation car prouver les bienfaits de notre alliance et le caprice du roi sera facile. Cela montrera une fois de plus notre indépendance vis à vis de ses lubies.
- Laisse ton cousin en dehors de ça.. S'il s'est drapé dans son proffessionnalisme et n'a pas ordonné une arrestation classique c'est qu'il s'est contenté de ménager la chèvre et le chou ainsi que sa carrière. Je pense qu'il canalisera Azamaëld.
- Tu as raison. Phil'Blöw est carriériste donc continuera à ménager la chèvre et le chou. »

J'entends Ford échanger quelques mots avec Oura'Nos puis il nous laisse. Ce que j'apprends est captivant, j'essaye de ressentir les différentes energies, de me mettre mentalement en situation à travers différents petits scénarios tout en m'imprégnant de la théorie. Cela me fait réviser mes bases mais aussi approfondir un des pans que je n'avais pas eu le temps d'étudier car ma famille et mon orga souhaitaient que je fasse mon dernier doctorat sur les matières militaires puis prennent mes fonctions de général. A deux contre un, je n'avais plus le rapport de force.
La présence d'Ysondre me facilite la tâche car je peux lui poser mes questions et elle prends le temps d'y répondre et m'apporter d'autres livres, c'est vraiment pratique d'étudier avec elle. De plus, le fait que ce soit intéressant et me servira me permet de repousser les assauts de la fatigue tout en me sentant mieux.
Enfin ça marche, jusqu'à ce que le froid, la fatigue, le tiraillement des blessures se font trop forts et m'empêchent de me concentrer. Je remarque qu'il fait à nouveau jour mais veut finir cette partie donc m'y replonge... jusqu'à m'effondrer sans m'en rendre compte de fatigue.

Je me fait réveiller par un violent appel télépathique de mon cousin qui me dit :
« Orn ! Cesse de m'ignorer. Tu n'est pas venu et tu m'inquiète. Réponds ou j'envoie des secours. Il est inquiet: pourquoi? Il ne voulait pas me nuire? J'y lance, mal réveillée:
-Hein ? Quoi ?
-Ton interrogatoire. Fait pas celle qui ne comprends pas de quoi je parle. Il me faut quelques secondes pour saisir :
-A oui, votre manœuvre politique idiote ? Désolée, je ne me suis pas réveillée.
-Très drôle Orn. La prochaine fois réponds dés mon premier appel, j'ai cru que tu avais un problème. Qu'es ce qu'il me dit ? Mon dernier souvenir c'est le livre sur les rapports entre les différentes energies. Je ne sais même pas comment j'ai pu me retrouver dans un lit.
-C'est ce que je viens de faire. Excuse moi, j'ai dormi. Il est quelle heure ?
-Pas du tout, c'est le cinquième. Il est un peu plus de 10h. Tu m'écoute ? Pour finir de canaliser le roi j'ai besoin que tu ordonne à tes frères d'armes d'arrêter de vouloir attaquer le Purgatoire et aux autres de reprendre le travail. Il faut que j'arrive à me repérer dans l'espace temps puis sache comment le dossier à évoluer donc lui réponds un vague :
-[b]Tout à l'heure. Bonne nuit.[/b]» puis me rendort aussi vite car n'ayant pas compris ce qu'il veut ni pourquoi, je préfère qu'il passe par Ford ou Maäl'Caé.

Orn est partie dormir suite a la lecture. J'avais raison. Le travail intellectuel l'a calmé et elle c'est effondrée de fatigue. Le maréchal et sa lubie d'interroger Orn ne vaut rien, surtout vue que chez les elfes, tout c'est bien passé. Il est sortie vite de prison, a reçu de bon conseil du général Greenwitch et n'a pas été mal reçu a son retour au pays des forêts. Franchement, son dossier c'est de la poubelle. Il ne fera rien au vue du manque de preuve, surtout qu'on lui a ouvert la porte et qu'il a agressé mon jeune apprentie avec ses hommes de main. J'ouvrit la porte de la chambre des invité a Ford et prêta mon sofa au soldat. Il me regarda, se demandant ou je dormirais. Je lui fis un sourire avant de sortir un Hamac  et alla l'installé entre deux branche solide de l'un des arbre dehors puis j'alla dormir a mon tour dehors.

La nuit fut courte. Le hamac est bien mais c'est pas super pour passer toute une nuit puis des gens observe la cours arrière de ma maison, curieux de me voir dormir ainsi. Me voyant bouger, les citoyens plus nocturne continuèrent leurs route.  Bon. Je rentra dans la cuisine, ne faisant aucun bruit. J'ai fais apparaitre mes ailes pour voler au dessus du plancher et commença a préparer divers pâtisserie pour le déjeunée du lendemain. Toujours faisant le moins de bruit possible. Le soldat dormait comme une buche. Limite, impossible a réveiller. Je ne fue pas surprise de voir Ford se réveiller et venir ouvrir la boite enchanté pour y prendre un truc a boire. Observant avec insistance cette boite plus que pratique. J'offrit un muffin a ce général matinal avant de lui sourire légèrement.

-Non, la formule magique n'est pas écrite dessus. Tu regardais quoi sinon?

Ford'Jerck Grënwitch :

Je me réveille à l'aube, comme d'habitude et pris quelques secondes pour me rappeller ou je suis : dans la chambre d'amis d'Ysondre. Lorsque je suis allé me coucher, Orn avait coupé toute communication pour s'absorber entièrement dans ses lectures. J'admire cette capacité à passer des heures dans les livres, la trouve pratique mais sait aussi que lorsqu'elle coupe de cette façon le contact avec l'extérieur c'est qu'elle est en grande souffrance. D'habitude elle me réponds posément puis s'absorbe petit à petit, répondant de façon de plus en plus évasive et distraite. Logiquement elle doit dormir, elle a surement du se coucher il y a peu donc doit éviter de la réveiller.

Je sort sans faire de bruit, j'apperçois Ysondre qui dresse la table et entends son disciple ronfler. Une sueur froide me parcours l'échine : qui monte la garde ? Oura'Nos ? Hier soir j'avais envoyé ce soldat goujat s'en charger et Oura'Nos restait prés d'Orn, somnolant par moments à côté d'elle. Je suis allé dormir après avoir promis à ma femme que je ne passerai pas une nouvelle nuit blanche à travailler avec Orn et d'autres officiers. Je sais que ce soir elle me passera en revue sans ménagement afin de vérifier que je ne sois pas trop fatigué à son goût.

Récapitulons la situation: Oura'Nos n'a pas l'habitude de quitter Orn vu que c'est son garde du corps. J'entends le disciple d'Ysondre ronfler trop fort, alertant de son incapacité de se défendre ainsi que de sa position tout ennemi potentiel. Je dois m'assurer que tout est sous contrôle, au cas où le maréchal pète un plomb et procède à une arrestation sous pression du roi, au cas où un assassin se glisserai...ou s'est glissé. Possible vu que ces deux là ne sont pas du tout vigilants. J'ai beau savoir que ces deux hypothèses restent mince, nosu e sommes jamasi trop prudent.

Pour vérifier j'ouvre doucement la porte de la chambre dans laquelle Orn est censée dormir, du moins en théorie, disons que logiquement elle dort mais attendons nous à trouver un ou deux cadavres. Oura'Nos y est présent et le temps que je l'ouvre, à pris son épée à la main puis me souri avant de me dire en chuchotant:
« C'est toi ? Ca va ? Tu m'a fait peur.
-Oui. Et vous ?
-Elle s'est endormi il y a environ une heure, guère plus.
-Tu est sûr qu'elle dort ? Il est surpris par ma question puis me chuchote :
-Oui, elle s'est endormi en pleine lecture, nous l'avons couché et elle ne s'en est pas rendu compte. Rien d'autre à signaler.
-Personne ne monte la garde ? Tu est sûr qu'elle est vivante ?
-Evidemment. Qu'es ce qu'il t'arrive ? L'autre ne monte plus la garde ? Elle va bien, elle dort profondément.
- Tout le monde va bien, c'est le principal. Je sécurise la salle à manger et intercepterai toute visite.
- Tu est sûr que ça va ? Tu me stresse.
- Visiblement aucun ennemi ne s'est engouffré dans la faille donc tout va bien. Reprends ton poste et je prends le mien. » puis referme doucement la porte.

Je rentre dans la salle à manger et salut Ysondre, toujours à voix basse puis observe sa curieuse boîte en métal avant de l'ouvrir et observer longuement l'intérieur. C'est extrêmement froid et il y a quelques étagères et une grande assiette de muffins sur uen des étagères. J'observe attentivement car désire savoir comment elle à pu créer ça en sachant que'il faudra que je lui demande d'ou lui est venue cette chouette idée car ça sent le marché juteux à plein nez. Y penser me donne faim et soif donc sort un jus de fruit bien frais et la grande assiette de muffins, complétant la table au passage et reprends mon observation.
Ysondre me demande ce que je cherche donc j'y réponds :
« Tu as raison de protéger ton invention. Sent tu la même chose que moi ?
Elle me lance un regard surpris puis complète :
-Ca sent le marché juteux à plein nez. Il nous suffira d'expliquer qu'avec cette boîte nous pouvons conserver les plats que nous s'avons pas fini, que nous pouvons prendre de l'avance sur nos patisseries et nos boissons, que nous pouvons manger plusieurs fois la même viande ou fruits sans devoir en modifier le goût avec la conservation au sel ou au sucre ou fumé. Bref, je pense réellement que ton invention à du potentiel, qu'elle peut rendre de grands services et nous rendre riches au passage. »

La conversation s'arrête brutalement car son disciple s'est brutalement réveillé et est directement venu engloutir goulument un gros muffin comme une bête sauvage, me passant l'envie de manger et me mettant mal à l'aise. Je regarde Ysondre, puis le fusille du regard en lui demandant sur un ton sarcastique:
« Bonjour soldat, vous allez bien ? Au lieu de répondre il avale un second muffin tout aussi goulument donc insiste :
-Vous avez bien dormi ? Je ne vous dérange pas ? Là il me remarque puis me réponds après avoir avalé :
-Bonjour général. Qu'es ce qu'il se passe ? Il le fait exprès ou quoi ? J'y réponds sèchement :
-Cessez de vous goinfrez ainsi et apprenez la politesse. Vous croyez que je n'ai rien vu soldat ?
- De quoi parlez vous ? Me demande t'il en prenant un troisième muffin. Il le fait exprès ?
- J'ai tout vu. Vous dormiez sur le canapé en communiquant votre position à tout ennemi potentiel par vos horribles ronflements puis vous êtes brutalement réveillé lorsque j'ai posé cette assiette de muffins pour fondre sur eux comme la misère sur le monde sans nous remarquer, la lieutenant générale et moi même. Vous ne trouvez pas qu'il y a un problème ?
- Non général. Je prends juste mon petit déjeuner. » Et là il croque tout aussi sauvagement son troisième muffin. Je le fusille du regard, ne le quitte pas des yeux. Il n'a pas du tout l'air de comprendre ou est le problème. Il envoie sa main vers l'assiètte donc attrappe son poignet et le serre. Il est surpris donc me demande :
« Mais général. Laissez moi manger voyons.
- Vous en avez assez mangé comme ça. Laissez nous en. Vous devez à la fois apprendre la politesse et le partage.
- Mais je partage général. Vous pouvez vous servir, n'hésitez pas.
- Cessez de me contredire et comportez vous correctement. Qui vous a élevé à la fin ? Des bêtes sauvages ?
- Je ne comprends pas. Avez vous peur de manquer de nourriture ? Vous m'inquiétez général.
- Non. Je veux que vous appreniez à vous contrôler car nous sommes 5 et avez presqu'englouti en un temps record le tiers de la grosse assiette. Laissez nous en et allez faire votre travail. » je le vois regarder Ysondre l'air surpris pendant que je lui montre la porte d'entrée afin qu'il fasse ce qu'il n'aurait jamais du cesser de faire : monter la garde.