le soldat coincé

Ce soldat en avait pleinement profité. Il avait voulu me faire le plus d'ennuis possible avec l'histoire du test injuste. Sauf que, je testais pas seulement ses conaissance, mais ses réactions face a un problème. Ma vision de ce soldat? Je ne voudrais, dans aucun monde travailler avec ou pour lui. Pour le faire monter en grade, c'est plus que mort. J'ai besoin, avant de donner une promotion, de voir si je peux lui faire confiance. Malheureusement, non. Aucune confiance possible. C'est le genre de gars qui se décrit comme un requin. Prêt a tout pour passé en avant des autres. Orn m'avait dit que j'avais abusé de mon pouvoir. Oui, cependant, c'était intentionnel, surtout pour une demande de passation de grade aussi rapide. Il demandait un traitement a part. Il ne pouvait pas se faire testé comme les autres. Je ne lui avait pas encore dit. J'ai mes raisons pour le moment. Il partait déja mal en essayant de passé par dessus un refus via un autre gradé. Il ne va clairement pas s'en sortir de la sorte. Je le fis convoquer dans mon bureau, le vrai test de lieutenant sur la place en avant de moi.

Il entra en regardant la feuille. Sortant une plume pour essayer de remplir les question, comprenant ce que je voulais sans que je lui demande.

Le jeune homme remplis au mieux les questions, C'est en me redonnant cette feuille que je sourie. Il n'était pas prêt. Je mis la feuille dans un dossier a son nom puis le renga une foi l'ancre sèche. Je le fusilla du regard, il ne soutenait même pas mon regard. Il me dit simplement d'un air victorieux:

-Alors, j'imagine que tu as eu quelques souci a cause de ton attitude déplacé envers moi? C'est pour quand la promotion?

Je soupira avant de simplement lui dire:

-Je m'excuses pour les question trop compliqué, je n'aurais pas du. Pour ce qui est du test physique, je voulais simplement savoir d'ou t'es venu l'idée de partir fanre ce genre de test dans la précipitation.

-La précipitation? Pardon?

-Bah oui, tu sais que je suis une mage de guerre. Pourquoi n'as tu pas trainé des armes a distance pour prévoir ce genre de chose? Partir rapidement est une chose, mais partir sans ton équipement en est une autre. Tu aurais du, avant de venir me voir, pour prouvé ton intelligence, apporter une arme a distance pour essayer quelque chose. Là, dans ce cas de figure, j'ai pu évaluer plusieurs chose, dont, ta faculté a concevoir des plans et étudier un adversaire. Malheureusement, forcé de constaté que le seul test que tu a réussit est l'humilité. Tu as simplement été assez intelligent pour clamé la pitié pour éviter une blessure. C'est bien, mais un véritable officier serait venu prêt a m'affronté

-Mais... c'est injuste de m'évaluer comme ca hors période.

Je lui répondit:

-Une demande différente exige un traitement différent. Rien dans le protocole ne décrit comment traité un soldat qui veut sauté toutes les étapes. Alors, non, ce n'est pas injuste. Tu aurais, avec la réussite de toutes les épreuves, prouvé que cette exception aurait été mérité et largement. Je connait peu de soldats qui pourrait venir demandé le même traitement et sortir de ce bureau avec un galon de lieutenant.

-Je vais me pleindre au général Lagos.

Je lui souria a pleine dent

-J'ai quand même accepté de te faire remplir le test de conaissance réel des lieutenants, sache que j'ai remplis mon devoir envers toi. En plus de ça, tu vas sortir avec des explications nets sur tout ce qui ne va pas et sur les point a travailler .De plus, tu as eu mes excuses sur ce qui est de l'abus de pouvoir. De plus, sache que lorsque je donnes une promotion a un homme, c'est que je lui fais pleinement confiance, a l'image de Fordring, prêt a tout pour la nations et ses hommes.

-Ornéa'nae va en entendre parlé

-Mais, va lui parler, je t'en pris. Je vais lui répété tout ce que je t'ai dis et crois moi, elle est assez humble pour s'excuser. Quand elle va entendre toute les justification de ce refus, tes prochaines demande de procédure exceptionnel je seront juste pas écouté. J'ai ainsi su prouvé ton manque net de fiabilité. Ainsi, je peux justifié pourquoi je ne donnerais jamais le commandement a un homme tel que vous. Cependant, je ne serais pas la fiancée du lieutenant sans l'une des qualité qu'il représentait: La miséricorde et la bienveillance. Je ne suis pas là pour te couler, ni présente pour t'humilier. Il y a des sections pour les mages dans cette armée et le commandement sur les lignes de front c'est compliqué. Je suis bien placé, certe. Cependant, je peux te donner une dernière chance. Je vais te former moi-même. Tu agiras un peu comme un disciple. Quand je te jugerais prêt, tu pourras refaire les test de passation de grade. Je t'offre ceci a quelques condition: Premièrement, fini les entourloupe, les surnoiserie ou la manipulation. Deuxièmement, je me suis excusé, je te demanderais d'en faire de même a moi, mais aussi au général Lagos qui a servie d'outil a la fourberie de vos plans.

Il semblait surpris. Surtout, coincé. J'avais retourné la situation a la perfection. J'avais même offert quelque chose de bien. Une place particulière avec un haut gradé. Il pourrait avoir l'occasion de se démarquer. Il sourit avant de demander:

-On ne peu pas convoquer le général tout de suite question de lui en parler?

J'envoya une colombe vers Orn avec une demande de convocation pour qu'elle puisse venir.

La générale Phaä'Linéa Dubaï doit me faire espionner : elle s'invite dans mon bureau avec un sourire intriguant pile à l'heure ou j'allais prendre ma pause. Son sourire s'agrandi lorsque je regarde ma montre en reposant le parchemin que je finnissai de lire. Elle me force à ne pas prendre de retard tout en me grillant ma pause. Ou alors mon thé lui a manqué. Je lui fait signe de s'asseoir et demande mon thé avec deux tasses. Elle approuve d'un léger signe de tête puis me dit avec un grand sourire :
« Comment va tu Orn ?
-Bien et toi ? Je peux faire quelque chose pour toi ?
- Tu ne perds pas ton temps. Vraiment pas. Tu nous a manqué mine de rien et tu frappe fort.
-A bon ? De quoi parle tu ? Quoi que j'ai ma petite idée, je pense qu'elle fait allusion au lieutenant Fordring collé à la couronne runique et planqué chez nos alliés. Elle me réponds en se retenant de rire:
-Tu as déjà mis Azamaëld en pétard en montrant ta défiance.
-Parce qu'à ma place tu aurai fait comment ? Nous avons une alliance militaire et médicale avec des ennemis en commun donc c'était l'occasion de la dévellopper. De plus le roi à trop d'idée fixes pour que je le trouve digne de confiance.
-C'est ce que tu nous as expliqué hier et tu as vu que nous comprenons ton choix et le soutiendront. Le roi n'est pas entièrement digne de confiance et tu as vu la réaction des membres du SLA.
-Sur le plan idéologique je la comprends, sur le plan sécurité aussi mais je pensais que le fait qu'il soit planqué chez les elfes les satisferai sur ce point. Visiblement non. A ce niveau là ils rejoignent le roi. Elle me dit en posant sa main sur la mienne :
- On s'ennuyait presque sans toi cette dernière année. Azamaëld aurai préféré que tu y passe et à peine tu reprends tes fonctions, tu arrive à attirer toute l'attention. Aucun d'entre nous avons cette capacité.
- Ce n'est pas volontaire tu sais ? Je pense que c'est parce que je n'hésite pas à innover, à sortir des sentiers battus de nos traditions si j'estime que c'est dans notre intérêt.
- C'est ça que Roll'Ntroll et moi apprécions chez toi. Attends toi à une visite ou une convocation désagréable. N'hésite pas à nous appeler discrètement à l'aide si tu sent que tu va t'ennerver. Tu dois encore te préserver.
- Tu pense à Ford et toi ? C'est un soutien officiel ?
- De la part des Patriotes ? Oui. Nous aurions hésité à l'étudier chez nous car nous n'avons aucune idée de ça dangerosité mais comme ce sont nos alliés qui prennent les risques, cela nous convient. Partager la connaissance est la moindre des choses vu que nous sommes alliés et avons des ennemis communs.
- Je te garanti que si le roi était digne de confiance, j'aurai tout mené chez nous, dans nos labos et ensuite on aurai pu partager nos trouvailles, juste au cas où il y aurait eu moyen de leur tendre un piège. Je rêve de déssouder les runiques dans la forêt elfique. Leur imortalité sera un atout précieux pour faciliter notre victoire.
- C'est vrai. Sauf que si tu veux y participer prends soin de toi. Tu devrai penser à te remplumer or tu as déjà repris ton ancien rythme de travail. Parfois se retirer un peu plus longtemps ou déléguer est d'ordre stratégique. Pense y de temps en temps. »

Qu'es ce qu'elle me dit ? Je viens à peine de reprendre et on me conseille déjà de ralentir ? De la part des guérisseurs c'est logique. De la part des collègues, c'est intriguant. Qu'es ce qui peut leur faire croire ça ? La nuit blanche passée à rattraper mon retard causé par mon allé retour imprévu chez les elfes avec Fordring et la couronne ou celle ou j'ai épluché les premières hypothèses car pensais que ça n'avait pas encore filtré donc suis rentrée comme prévu pour éplucher ça chez moi ? Remarque, avoir déjà ajouté deux nuits blanches en une semaine alors que j'ai encore besoin de sommeil ça fait beaucoup. J'inquiète souvent mes collègues...entre deux moments ou ils n'essayent pas de nous tuer, Ford ou moi, lorsqu'ils estiment que cela les arrangerai. A ce niveau la nous sommes tous pareil : nous rêvons tous d'avoir les avantages de nos collègues et que leurs défauts disparaissent. Conserver ce qui nous arrange et détruire le reste. Dommage que ce soit impossible, sinon nous aurions l'état major le plus compétent et le plus uni donc le plus fort du monde et nous aurions déjà le pouvoir car serions sur les mêmes bases.

J'allais lui répondre lorsqu'une colombe se pose sur mon bureau avec un message. Je lui fait une caresse avant de le prendre et Phaä'Linéa l'invite à monter sur sa main pour jouer avec pendant que je le déroule. Je reconnaît l'écriture d'Ysondre, ma disciple qui demande à ce que je la rejoigne car elle reçoit l'autre soldat casse pied, celui qui espère obtenir une promotion éclair. Je roule le parchemin et dit à Phaä'Linéa :
« Je dois raccourcir ma pause car une affaire avance plus vite que prévue. Prends le temps de finir ton thé et merci pour votre soutien.
-L'intérêt du pays passe avant les égos des uns et les peurs des autres non ? Mais pense vraiment à ajuster ton temps de travail à ton état, cela lui rendrait aussi service.
-Au pays ?...Possible...A tout à l'heure.» puis file en buvant d'un trait mon fond de thé.

Je pique un sprint jusqu'au bureau d'Ysondre, frappe discrètement puis entre. J'y trouve sans surprise ce jeune soldat aux dents longues qui me salut d'un air professionnel et Ysondre à qui j'adresse un petit sourire. Je m'avance vers le bureau après avoir rendu son salut au soldat en demandant :
« Tout va bien ? Que puis je faire pour vous ? » et note que le soldat est plus calme qu'hier mais pas serein pour autant. Je m'attends à ce qu'il me prenne la tête : qu'oserai t'il dire en présence de nous deux ?

J'entendis toquer a la porte. Je souria a ne pas avoir besoin de l'inviter. J'offrit un thé a Orn, mon amie de longue date, puis y invita a prendre place, juste a coté de ce soldat prétentieux. Je pris mon temps de lui servir aussi un thé puis de m'en servir un également. Il n'était pas serin, mais beaucoup plus calme. Je venais de le coincé, comme un idiot. Il semblait croire que nous ne nous parlions pas. Limite une insulte.

Je finis par saluer le général Lagos.

-Bien le bonjours général. Tout va pour le mieux, mais, j'ai fais ce que vous m'avez demander et même plus. Il m'eccuse d'abus de pouvoir pour ce qui est du test physique, car j'y ai caché un test de méthode de préparation. Le réel reproche de ce test, général, est qu'il n'ai pas apporté d'équipement adéquat pour affronter un mage, pourtant, le fait d'être mage n'a jamais été un secret d'état. Mes dons pour les arts magique ont fait ma renommée. Je ne comprends pas pourquoi je devrais donner un grade a un homme qui n'a pas eu la désance d'apporter une arme a distance pour rendre les coups. J'espère que vous comprenez maintenant la raison de l'échec de ce domaine.

Je sorties ensuite la copie de l'évaluation des lieutenant qu'il avait remplis, bourré de faute. Pour la lui remettre.

-Pour ce qui est de la phase de question. J'ai visé plus haut pour plusieurs raisons. Dont celle qu'il n'a aucunement la confiance des haut placé. Je me suis dis qu'il pourrait prouvé son mérite via des questions plus difficile, mais c'était une erreur. Dans tout les cas, voici la preuve qu'il n'a pas les compétence minimum d'un bon lieutenant. Je pourrais concevoir une mise en situation avec des vrais hommes dont il aurait le commandement et voir si il pourrait réussir a une mise en situation plus réaliste, mais, je n'en vois pas la nécessité.

Je marqua une pause pour boire une gorgé de thé et continua.

-Bon, je lui ai fais une proposition. c'est une proposition a double tranchant. Je lui ai offert une place de disciple a mes cotés. Il aura la chance de brillé et aura la chance d'apprendre avec moi. Cependant, il aura tout les yeux rivé sur lui. J'ai aussi posé des conditions. Puisque nous savons tous qu'il a agis en serpent, je lui ai demandé premièrement de ne plus jamais recommencé, mais ensuite, de nous faires ses plus sincères excuses. Je fais confiance pour ce qui est de la sincérité puisqu'il a accepté de devenir mon apprentis. Il devra se comporté comme tel en publique et aussi en privé. Ca ne sera pas facile, mais ca pourra l'aider pour la suite de sa carrière. Vous en pensez quoi?

Le Soldat baissa la tête. Comprenant a quel point il c'était foutu dans la merde la plus total. Il avala a la foi sa fierté mais aussis sa salive qui devenait pâteuse. Il n'avait pas trop bu. Il décida maintenant de s'excusé et ce, avec la plus grande sincérité. Appréciant la chance que Ysondre lui avait donné avec cette proposition.

-Général, veuillez m'excuser d'avoir essayer d'abusé des règlements affin de me hisser au dessus de mes collègues. Surtout, excusez-moi de vous avoir forcer a vous impliqué dans mon ambition. Je ne recommencerais plus. Dame Ysondre, je m'excuse également d'avoir essayer de vous monter contre votre collègues et surement amie. Sa ne se fera plus. Je m'excuse aussi d'avoir remis vos tests en question. j'aurais du simplement accepté de suivre la voies standard. J'accepte avec joie votre enseignement et vous en remercie. Même si le fait de vous appeler ainsi en publique fera mal a mon égo au vue de ce que je vous ai fait.

Je lui répondis avec un sourire.

-Les blessures a l'égo se soignent vite. A mon humble avis, il vaut mieux blessé l'égo et avoir une belle carrière avec des collègue qui l'on peu apprécier et qui nous apprécie que de gravir les échelon en serpent et de terminer entre quatre planches. Si tu veux savoir, mon père était l'archimage Nakade. Certains ne le savent pas. Cependant, malgré tout le respect que la nation avait pour lui, il a du sacrifier sa vie pour plus important. Son sacrifice a fait couler les larmes des gens important. Avec un manque de respect, vous n'auriez pas été a l'abris d'une mutation suicidaire sur un front déjà perdu. Je vous ai, en plus de vous donner une chance, possiblement sauvé la vie. Tachez de ne pas oublier cette histoire.

Il semblait surpris par cette révélation. Il regarda le bâton que m'avait léguer mon père en soupirant de tristesse.

-L'ermite Nakada était donc votre père? Je me suis demandé pourquoi son bâton était entre vos mains. Pas que vous ne le méritiez pas, mais je trouvais le fait de donner l'objet qui l'a fais connaitre a quelqu'un d'autre un peu déplacé. Mais, si vous êtes sa fille... ceci explique cela, Tout mes condoléance pour votre père. Sachez que si vous avez besoin de moi chez les elfes pour aider le lieutenant Fordring. je ferais ce que vous attendez de moi. Sincères excuses Lieutenant-Général. Si vous n'avez rien contre, j'aimerais examiner ce baton de plus près. Il m'intrigue tellement.

Je lui passa le bâton. Il lanca un sort de lumière faible sans lui dans ses mains puis un autre avec. Il souria sans toute foi abusé. Je me tenais prête a dissiper son sort et le neutralisé au cas ou, mais il ne fit rien, simplement quelques test innofanssif .

-Ce baton est génial. Il vous va bien. Je comprends la provenance d'une partie de sa force, même si cet artéfacte ne fait pas tout. Je vais vous posé une question, ne le prenez pas mal. Cependant, quel était le nom de famille de l'ermite?

Ce mystère. Notre nom de famille, Il était conne que de quelques instance haut placé a la demande de mon père. Même le général Lagos ne l'avait pas entendu. Il voulait éviter des problèmes a tout ceux qui portait le même nom, nos cousins et cousines. Mais, cette volonté n'avait plus de raison d'être.

--Nakada avait demandé au roi lors de sa nomination de ne pas prononcer son nom de famille. Nakada, mon père, voulait protéger la famille de tout les souci de sa vie. Mais, cette volonté n'a, aujourd'hui, plus de raison d'être. Son nom de famille était Akama, tout comme le mien.

Je m'assied en face de ma disciple et accepte sa tasse de thé. Le soldat est à côté de moi et en étant aussi proche je le sent à la fois calme, gêné et bouillonnant. Il réfléchi à tout allure. Je n'apprécie pas les anges de ce genre. Je n'arrive pas à leur faire confiance car leur ambition les dévore et les rends d'office dangereux pour autrui. Si seulement Ysondre avait pu éviter cet abus de pouvoir, on aurait vite réglé l'affaire et serai en train de continuer à discuter avec Phaä'Linéa qui était en train de me féliciter l'air de rien.

Je la trouve bien sévère à propos du test physique. Elle oublie qu'il ne pouvait pas s'y attendre car est en présence d'une sœur d'arme et n'est pas suffisamment haut placé, aussi bien dans l'armée que dans une organisation politique, pour risquer de se faire assassiner à tout bout de champ. Je me retrouve à devoir nuancer son propos même si je n'ai aucune envie de le défendre. Je dois être juste et lui réponds :
« Vous venez de me confirmer qu'il est urgent d'instaurer une obligation pour la plupart des soldats de savoir manier à la fois une arme de corps à corps et une arme à distance. Ils peuvent se retrouver isoler face à n'importe quel type d'ennemi donc doivent être en permanence capable de riposter. Ceci dit ce que vous avez fait correspond à une attaque surprise car il ne pouvait pas s'attendre à effectuer un test physique ou théorique et encore moins les deux. Par conséquent il n'a pas pu penser à prendre un arc ou autre arme à distance. Comme je lui ai dit, nous savons qu'il sait à quel moment abandonner un combat donc limitera ces chances de mourir bêtement et il sait que les mages constituent une de ses faiblesses. » suite à ma réponse, je fait un petit sourire compréhensif au soldat. Il est inutile que je me montre trop dure de suite. Je sent que ce qui suit me le permettra.

Ysondre me tends sa copie. Ce coup ci il s'agit des questions au bon niveau. Je prends le temps de la lire tout en buvant une gorgée de thé. Je le sent appréhender ma réaction donc reste de marbre puis la rends à Ysondre avant de lui dire :
« Je n'ai toujours pas compris pourquoi vous lui avez posé des questions d'un niveau bien supérieur. Comme je m'y attendais il à échoué à celles correspondant à son niveau. Il n'a aucun cursus universitaire ni assez d'expérience pour pouvoir répondre correctement donc son échec était prévisible. Il sait maintenant qu'il devra beaucoup travailler pour atteindre le niveau requis pour devenir lieutenant et bien plus encore pour devenir général mais s'il s'y colle il pourra y parvenir. » s'il est intelligent, il sait pourquoi il s'est lamentablement planté sur le premier test.
Le soldat ne se détends pas, reste droit comme un "I" même si je lui adresse un sourire bienveillant. Il n'est pas plus bête qu'un autre et son ambition peut être un bon moteur. Son regard passe sans cesse d'Ysondre à moi et je fini de répondre à Ysondre :
« Une mise en situation réelle n'aurai servi qu'à le discréditer d'office auprés des anges qui y auraient participés. Cela l'aurai plus handicapé à terme qu'aidé donc autant éviter. »

Ysondre veut mon avis sur le fait de le prendre comme disciple. Si elle le sent, pourquoi pas ? S'il est d'accord ça me va. Personnellement je n'arrive pas à lui faire confiance vu que c'est un serpent et que je suis mal à l'aise avec ce type de personne. Si elle le sent je n'ai rien contre donc lui réponds :
« Vous êtes sûre que c'est une bonne idée ? Pas que je mette en doute ses capacités mais son côté serpent m'empêche de lui faire confiance. Etre le disciple de quelqu'un implique de suivre ses conseils, travailler avec lui, avoir une très bonne opinion de son maître en toutes circonstances. Un tel choix ne se fait pas à la légère. Le pensez vous réellement capable d'y arriver ? »
Mon avis stresse violemment le soldat. Pourtant j'ai été gentille, n'ai pas développé le propos car là j'aurai été acerbe et peut être fait changé d'avis à Ysondre. Comment s'assurer qu'il ne va pas nous trahir pour se rapprocher d'un autre général. Ysondre est souvent prés de moi vu que c'est ma disciple donc parfois des infos peuvent fuiter. Il me faudra me montrer prudente lorsqu'il sera là et surveiller le moindre signe avant coureur. Je conclu mon avis :
« Si tu pense qu'il arrivera à saisir cette chance, fait le sans hésiter mais attends toi à tout car le naturel revient au galop. J'espère qu'il cessera d'être un serpent en ayant obtenu cette chance. »

Le soldat s'excuse aussitôt. Sur le coup j'ai l'impression qu'il cherche à réajuster son coup, veut que j'abaisse mes défenses car le message à du passer. J'ai essayé de me retenir mais à un moment il vaut mieux que les choses soit dites. Ses excuses sont tout de même sincères donc allait les accepter mais la scène qui suivi me stressa.
Il demanda à examiner le bâton et Ysondre, qui doit lui faire confiance car il a accepté son enseignement, le lui donne. Je continue à boire mon thé en me tenant prête à lui envoyer un coup de poing s'il se met à faire quelque chose de suspect mais il se contente d'examiner et sonder l'artefact donc me dit que je m'inquiète trop.
En fait il n'a aucune raison de vouloir faire quoi que ce soit de dangereux car nous sommes deux et lui seul donc me détends...seulement quelques secondes car il se permet une question impertinente. Je le fusille du regard mais Ysondre lui réponds et lui révèle son nom de famille. Je ne lui ai jamais posé la question car sait que si un nom est tue c'est qu'il doit y avoir une raison donc pour éviter de la mettre en danger n'ai jamais osé. Je considérait qu'étant responsable de son apprentissage j'étais aussi responsable de sa sécurité donc n'avais pas besoin de m'encombrer d'une information qui n'aurai rien changé à la situation mais pourrai la mettre en danger.

Ce soldat s'est permis de risquer de mettre quelqu'un en danger. Il est débile ou quoi ? Je lui dit :
« Vous venez d'obtenir votre première marque de confiance soldat. N'envisagez pas de propager cette information où vous serez condamné pour mise en danger de la vie d'autrui. L'archimage Nakada n'est plus mais rien ne garanti que ses détracteurs ne souhaitent pas un jour se venger sur sa descendance et Ysondre à un très bon niveau. Si qui que ce soit tente de l'assassiner vous aurez intérêt à mourir à sa place au risque de vous faire accuser. Ai je été claire ? »
Je crois que c'est le moment de lui faire sa première leçon, son ambition devrait l'aider à comprendre ou je veux en venir :
« Un bon officier doit protéger à la fois son peuple et ses subordonnés. Vous venez de commettre votre première erreur en obtenant une information qui mettrai en danger une sœur d'arme voire vous mettre vous même en danger si un ennemi sait que vous la détenez. Il se trouve que cacher son nom de famille ne se fait que si celui ci peut attirer des ennuis donc il vous appartiens de vous assurer que la lieutenant générale ne se retrouvera pas en danger suite à cette première marque de confiance. Savez vous résister à la torture ? Il est pétrifié et il balbutie un vague :
-Mais non je...Je ne trahirai pas sa confiance...Je comprends générale...Résister à la torture ? Je n sais pas.
-J'espère que nous pouvons vous faire confiance. Je ne veux pas vous effrayer mais juste pointer vos premières maladresses afin que vous deveniez un bon officier. Savoir résister à la torture aussi est important et le sera tant que nous serons en guerre ou si vous progressez suffisamment soit dans l'armée soit dans une organisation politique. Il faudra aussi vous y préparer. Il a toujours peur. J'ai du mal formuler mon propos mais vu sa teneur, c'est difficile à faire. Il balbutie :
-Euh...Oui générale. J'y penserai. Merci pour ce coup de main. Je conclu beaucoup plus posément :
-Je ne veux vraiment pas vous faire peur mais il faut savoir que détenir des informations nous met en danger et si nous fuitons nous mettons aussi bien notre interlocuteur que la chose, l'evenement ou la personne que nous voulions protéger en danger. Vous comprenez ?
-Oui générale. Je comprends. Vous voulez m'aider ?
-Vous aider à progresser ? Bien sûr car nous avons besoin d'officier de valeur et que nous allons souvent nous croiser. Finissez tranquillement votre thé et j'espère ne pas avoir été trop brusque. Etre un bon officier demande beaucoup de prudence et personne n'est jamais assez prudent. »
Logiquement il vient de recevoir sa première leçon. Je pense qu'il l'a comprise et espère vraiment qu'il cessera d'être un serpent. C'est difficile de faire confiance à ce type de personne. Ce moment de stress évacué, je sent la fatigue et le froid qui va avec me tomber dessus donc plaque mes mains sur la tasse chaude et sirote doucement mon thé. Une fois que j'ai fini ma tasse, je prends congés ne leur disant :
« Je dois vous laisser. Je déteste avoir du retard. A tout à l'heure. » et retourne dans mon bureau car d'autres rapports m'attendent et que j'aimerai les avoir tous lus avant le déjeuner. Encore une preuve que l'adage selon lequel la confiance n'exclu pas le contrôle est vrai.

» Entraînement de soldat (Métier)
» Le soldat ambitieux (RP métier)

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