J'observai attentivement la carte déployée sur ma table pour les derniers ajustements tactiques lorsque je senti qu'on s'approchai doucement de moi. J'en déduis aussitôt que ma servante veut me remplir ma tasse à peine vidée donc la lui tends avec un grand sourire car elle fait un très bon thé tout en continuant mes observations. Je failli la faire tomber lorsque j'entendis la voix d'Oura'Nos, enfin plutôt le sergent Lagos, mon cousin et mon ombre m'annoncer :
« Générale ? Le lieutenant Flint'Ren Opsyanos est rentré de mission et désire vous parler. »
Je pose maladroitement ma tasse sur la table en me retournant vivement. Il me sourit et je lui dit :
« Pardon ? Je n'ai pas compris.
-Je vous ai fait peur ? Dois je demander au lieutenant de passer plus tard ?
-Non, je vous ai pris par accident pour Illiyanna car elle est discrète et que je venais de vider ma tasse. Juste une mauvaise déduction Je vais le recevoir, faites le entrer. » et fait un bond pour m'asseoir à mon bureau et y passe aussitôt mon doigt pour vérifier qu'il est propre, bien propre et les parchemins correctement roulés à leur place donc par ordre de niveau d'urgence croisé avec l'ordre alphabétique.

Je finissait cette rapide inspection lorsque le lieutenant Flint'Ren Opsyanos entra puis me salua. Je lui fit signe de s'approcher et mon fond optimiste me disait que ce coup ci soit il avait les infos souhaitées ou des pistes, soit il avait décroché une entrevue officielle ou officieuse avec lui. Après tout, je lui ai demandé d'agréablement surprendre la jeune drow Aleyria, celle qui a un profil suffisamment atypique pour réussir à rentrer puis sortir du royaume runique sans se faire capturer ou tuer. C'était à lui de trouver la bonne tactique. Je l'accueilli avec un grand sourire mais ce qu'il m'annonça ne me convint pas du tout. Es ce que j'ai bien compris qu'il n'a rien compris à mon ordre initial ? Il m'a compliqué la tâche et n'a pas l'air de s'en rendre compte et c'est suffisamment planté pour me conseiller d'abandonner ? Depuis quand je n'obtiens pas ce que je veux ? Toujours adapter sa tactique, ne jamais être pressé mais ne jamais abandonner. Mon sourire se volatilisa et je le fusillai du regard en lui demandant d'un ton poli et curieux :
« Qu'avez vous pas compris ? Visiblement il ne s'attendait pas à cette question ou à mon changement d'attitude. Comme il a raté sa mission, enfin en partie raté, il ne devait pas s'attendre à ce que je sois satisfaite donc en déduit que c'est mon évidente question qui le surprends.
-Pardon ? Je ne comprends pas votre question. C'est bien la seconde supposition qui se vérifie.
-Mes ordres manquaient de clarté ?Je le rends nerveux alors que je veux simplement savoir pourquoi un tel couac, comment à t'il pu penser qu'une arrestation était un bon moyen d'agréablement surprendre quelqu'un.
-Non générale. La résistance à été plus violente que prévue. Elle s'est transformée en ours puis nous a attaqué. Elle a une force colossale pour une jeune ourse. Je sais aussi qu'il faudra apporter de quoi la contenir et le double d'anges la prochaine fois.
-Je voudrais savoir quel est le lien entre surprendre agréablement une cible afin qu'elle finisse par accepter soi de livrer ses infos soit de me rencontrer et une arrestation.
-c]]Le lien entre...surprendre une cible et l'interpeller ? Une arrestation est un acte qui surprend et permet de s'assurer la mainmise sur la cible générale.[/b] C'est bien ce que je me disais...
-Vous avez oublié le mot agréablement. Depuis quand se faire interpeller est agréable ? Là il semble comprendre, enfin, il serai temps car chaque mot à un sens. Il me réponds comme s'il venait de le découvrir :
-Le mot agréablement ? Comment interpeller ou attaquer agréablement quelqu'un ? Elle ne cesse de se dérober à vos approches polies ce qui la rends de plus en plus suspecte donc j'ai changé de méthode. Il le fait exprès ou c'est moi qui ne sait pas m'exprimer ?
-Vous avez sciemment désobéi et compliqué mes plans, m'éloignant ainsi de mon objectif. Je vous faisiez confiance, pensant que vous saurez lui expliquer mes intentions, lui faire comprendre qu'elle ne risquai rien, dédramatiser la situation et soit obtenir les infos soit m'obtenir un rendez vous officiel soit ici soit à l'académie. Il à l'air de subitement comprendre car il me dit :
-Excusez moi générale. Je n'ai pas compris ça. Je pensais que vous vouliez que je la surprenne, lui coupe la possibilité d'agir, d'où ma délicate manœuvre.
-Je n'ai toujours pas compris le lien entre surprendre agréablement une cible donc lui faire voir les anges d'une autre façon, la rassurer, attirer sa sympathie ou sa curiosité afin de s'approcher de notre objectif et une arrestation.  Sans compter que j'ai horreur des vices de procédures. » la conversation s'arrête là et je la conclue en lui lançant un regard dédaigneux et lui dit d'un ton ferme :
« Pour vous donner le temps d'assimiler notre conversation et comprendre que chaque mot à un sens, deux jours de cachot devrait vous être bénéfique. Votre cerveau étriqué aura suffisamment de place pour y déployer l'ensemble de ses capacité car, entre nous, le fait que chaque mot à un sens relève de l'évidence : pourquoi aurions nous un vocabulaire aussi enrichi si ce n'était pas le cas ? Nous reprendrons cette conversation à votre sortie. » puis appelle les gardes par télépathie avant de constater qu'Illyanna à déposé à côté de moi ma tasse de thé et quelques petits gâteaux. Je ressent un profond besoin de méditer car travaille mal lorsque je suis en colère or la j'ai envie de hurler. Pour me réguler je remue mon thé puis le hume afin de m'assurer qu'il n'y ai pas de poison du type cigtüe ou autre dedans, bête réflexe datant d'une tentative d'empoisonnement à base de thé sans quitter le lieutenant des yeux puis en prends une gorgée et croque mon premier gâteaux. Il est toujours debout face à moi, stupéfait alors qu'à sa place je me mettrai à réfléchir. Je remercie les gardes lorsqu'ils viennent récupérer cet incompétent : tel est interpellé celui qui trouvait que c'était une bonne idée.

Je prends mon goûter en essayant de décolérer. Pour me faciliter la tâche j'analyse les quelques infos intéressantes recueillis sur ma cible et réponds par un grognement lorsque le sergent Lagos me conseille de me reposer, me trouvant trop à cran. Il se rattrape en me conseillant de le faire après avoir bu ma potion. Une fois mon goûter terminé, je bondi d'un coup d'aille jusqu'à mon nid douillet, l'endroit idéal pour prendre de la hauteur en toute discrétion donc pour  méditer. Comme d'habitude, Illiyanna en profite pour entamer un discret ménage de mon bureau. Je ne supporte aucune poussière ou tâche ou désordre dans mon bureau. Son savoir faire m'aide beaucoup.
Je ne sais jamais combien de temps cela me prends, parfois quelques minutes, parfois plus mais sait quoi faire une fois que je redescends et me pose sur mon fauteuil de bureau bien propre pour prendre une plume et un parchemin vierge et écrire à la professeure Aleyra :

Chère Professeure,

Je vous présente mes excuses pour le regrettable accident provoqué par le lieutenant Opsyanos. Il apparaît que soit il a saboté l'ordre reçu soit il ne l'a pas compris, l'enquête me le dira dans les jours qui viennent.
Je dois retourner à l'Académie dans trois jours, accepteriez vous de partager mon goûter dans un coin du jardin avec moi afin d'adoucir le préjudice subi et partir sur des bases saines. Vous pourrez en profiter pour m'expliquer ce que vous nous reprochez, histoire de dissiper tout malentendu.



  Dans l'attente de votre réponse, recevez mes ondes positives et prenez soin de vous.

                               Générale Ornëa'Naé Lagos.


Je cachette ma lettre en mordant sauvagement mon doigt manquant car la douleur revient. Oura'Nos me saisi doucement le bras et m'essuie le moignon douloureux pendant que je pousse un grognement réflexe car je n'aime pas avoir mal, cela trouble mes réflexions. Il  me montre ma potion posée sur mon bureau, là ou était posé ma tasse et mon assiette à gâteaux vide avec son sourire compréhensif. Je la vide d'un trait car toujours aussi amère puis lui tends ma lettre pour qu'il la fasse expédier. Une fois cela fait, je fini de préparer mon introduction à la réunion de ce soir.

Une fois la lettre expédiée, je repris le cours de ma journée. Ce n'est pas la première fois qu'une mission est mal remplie et me complique la tâche et ce ne sera pas la dernière donc s'énerver est juste contre productif. La réunion se passa comme prévu. Je prévins tout de même Ford'Djerk de ce couac en me demandant réellement si je n'est pas été aussi claire que ce que je pensais. Je suis plus à l'aise à l'écrit car peut m'assurer que tout est précis, l'oral est plus compliqué car moins contrôlable. Il me demanda simplement :
« Pourquoi te pose tu encore cette question ?
-Parce que rien ne s'est passé comme prévu.
- Non. Pourquoi ce serai toi qui en serai responsable ?
- Parce que c'est moi qui ai donné l'ordre. Tu en pense quoi ?
- Que tu ne te fait toujours pas confiance, rien de plus.
- Pourquoi change tu de sujet ?
- C'est le même sujet. Tu passe ton temps à remettre en cause tout ce que tu fais, dis ou écrit. Depuis le temps tu devrais avoir compris que tu est efficace mais pour une raison que j'ignore ce n'est pas le cas.
- Je ne vois pas le rapport entre mes doutes et cette mauvaise interprétation. Je n'arrive pas à me faire comprendre et ne sais pas pourquoi.
- Tu donne tes ordres, ils exécutent et de temps en temps ça ne donne pas le résultat escompté. Une mauvaise interprétation de la situation peut arriver tout comme une initiative malheureuse. Faire un point ensuite permet d'éviter de refaire la même erreur.
- Sauf que là le résultat et la méthode n'ont rien à voir avec ce que j'avais ordonné. Qu'es ce qu'il n'a pas compris ?
-Tu aura le rapport d'interrogatoire demain et il y sera écrit qu'il a pris une initiative malheureuse et pourquoi il l'a faite. Parfois l'erreur viens de nous et parfois pas. Arrête de douter de toi. Tu te gâche et le royaume n'a pas besoin de ça. 
-Mais comment peut on être sûr que c'est ça ?
-Parce que je commence à bien te connaître, toi, tes forces et faiblesses mais aussi celles de nos troupes.
-Je veux juste que tu m'aide à m'assurer que j'arrive à me faire comprendre, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit.
- La plupart du temps tes ordres sont exécutés correctement, quel que soit le résultat final donc tu sais les transmettre. Fais toi confiance, cela te facilitera la tâche.
- Donc tu pense qu'il a pris une mauvaise initiative ? Dans le genre plantage, il a fait fort.
- Très fortes chances en effet. Pour te rassurer, on peut vérifier la procédure.»Pour moi c'était simple et il n'a posé aucune question. Qu'es ce qu'il n'a pas compris?  J'aurai du le lui écrire ? Comme d'habitude, Ford'Djerck se moque de mes craintes et de mon perfectionnisme mais nous vérifions la procédure, juste au cas où. Garder des doubles de nos ordres est très pratique pour vérifier qu'il n'y ai pas eu modification de l'ordre reçu lorsqu'ils sont donnés en cascade ou vérifier qu'ils ont bien étés suivis. Sauf que pour un truc aussi simple, je les lui ai donné à l'oral.  Ai je réellement la même définition d'un truc simple que mes subordonnés ? Je n'ai pas encore la réponse à cette question. Devrai je constamment donner une version écrite de chacun de mes ordres ?
L'enquête me dira s'il à mal compris ou fait une initiative malheureuse. Je n'ai rien contre les initiatives, faut juste qu'elles soient efficaces mais il sait que je réserve la violence pour les situations réellement bloquées, qu'il s'agit du dernier recours. Il n'a vraiment pas compris mon ordre, je ne vois aucune autre explication. Je dois donc améliorer ma communication.

Je trouvai le lendemain matin sur mon bureau le rapport de l'Inquisition sur l'interrogatoire du lieutenant Opsyanos : initiative malheureuse car il pensait que discuter allait encore une fois se finir en queue de poisson donc il a opté pour l'interpellation, de façon à avancer une bonne fois pour toute. Comment a t'il pu penser qu'interpeller une personne capable de s'infiltrer et ressortir vivante de chez les runiques à quelques uns est suffisant ? Il a du se dire qu'elle est un agent runique quelconque infiltré à la fois à l'académie et chez les elfes. Il n'a pas étudié la possibilité qu'elle puisse bosser pour l'académie, pour un sujet de recherche ou pour les elfes ou autre organisation ésotérique et avoir de grandes capacités.
Ford'Djerck avait raison : comment a t'il pu le deviner ? Si c'était si évident, pourquoi est il persuadé que j'ai son niveau ? C'est un bon général et moi...pas encore sinon j'aurai vite compris. J'ai beau être entourée d'exemples je ne progresse pas tant que ça.
L'après midi même il me demanda mon avis sur un plan d'attaque, ce que je fais volontiers car apprécie la stratégie. Une fois penchée sur la carte je suis dans mon élément, j'arrive à croiser les différentes infos, y compris relativement anciennes. Je lui montre la faille principale de son plan, puis une plus facile à gérer donc qu'il peut transformer en piège. Il me répond une fois que j'ai partagé mes observations :
« Tu confirme ce que je pensai. Reste plus qu'à convaincre les autres et on se lance.
- Soit prudent d'accord ?
-Au fait...l'Inquisition t'a donné son rapport à propos du fiasco dont tu m'a parlé hier ?
-Oui. Tu avais raison. Une mauvaise initiative. Il l'a rapidement reconnu.
- Et alors ?
-Quoi ?
-Tu t'en sent encore responsable ?
-Non mais la thèse n'est jamais à écarter. Nous sommes des anges, rien de plus. Sois prudent une fois sur place.
-Je suis plus prudent que toi. Ne t'en fait pas pour moi. Pourquoi change tu de sujet ?
-Je suis revenue sur le sujet initial. Je n'ai pas compris le lien entre nos observations et le couac d'hier.
-Je voulais te faire remarquer que tu sais aussi bien analyser, prévoir, planifier que transmettre tes ordres. Rien de plus. » je n'ai pas compris où il voulait en venir mais n'eut pas le temps d'y réfléchir car à peine ai je pris mon goûter que l'aide de camp de Naïa'Naé, une autre générale, viens me demander mon avis sur un plan qu'elle prépare. Je la rejoins avec un grand sourire en me demandant si un plan ne pourra pas compléter l'autre, ou envisager une tenaille...

Le lendemain j'allais comme prévu à l'Académie consulter quelques bouquins et fit exactement ce que j'avais initialement prévu vu que je n'ai pas reçu de réponse de la professeure étrange. Elle doit se méfier d'avantage donc ne suis pas surprise par cette longueur. A sa place je me méfierai car m'attendrai à ce qu'un état quelconque se pose des questions et souhaite m'en poser mais visiblement la stratégie n'est pas son fort car ce type d'attitude ne fait qu'augmenter la suspicion. Dois je la relancer en lui rappelant ce fait ? Pas sûr que cela débloque la situation donc je préfère continuer d'observer. Tant que nous n'apprenons pas qu'une attaque est imminente donc que nous devons préparer en urgence la contr'attaque, je peux prendre mon temps. Ainsi, je ne fis aucun effort particulier pour la croiser. J'attendrais quelque semaines avant de revenir toquer à son bureau.

Je reçu une réponse laconique de sa part quelques jours plus tard. Son hostilité saute aux yeux tout comme son manque de savoir vivre, aucune formule de politesse, aucune proposition précise. Ce que je sais d'elle ? Elle est très jeune, puissante, sûre d'elle, intelligente, méfiante et nulle en stratégie et peut être aussi en psychologie. Je dois tout de même me méfier car les drows sont connus pour être instables, orgueilleux, individualistes et aimer le pouvoir et l'argent. Ils passent leurs temps à magouiller en tout sens donc doit m'attendre à ce qu'elle me tende un piège donc doit prendre des précautions. Je ne dois pas leur en tenir rigueur car c'est culturel alors que chez nous seuls certains d'entre nous le sont car cela s'apprend. Même pour une drow elle reste étrange car son jeune âge ne colle pas avec le reste. Le fait qu'elle puisse être un agent runique et qu'elle ne m'a répondu qu'une fois qu'elle à mis au point son piège n'est pas à écarter non plus.
Je prit un plan de l'Académie, le déplie sur la grande table et invita Oura'Nos, mon cousin et Ombre à le regarder attentivement jusqu'à ce qu'il me vienne une idée : si nous déjeunons dans ce bosquet nous serons dans un lieu à peu prés isolé mais pas entièrement ce qui limitera ses moyens d'actions en cas d'attaque et me permet de dissimuler quelques anges de façon à riposter et appeler du renfort aussi bien angélique qu'académicien. Il y a de très fortes chances qu'elle ne m'attaque pas et ne soit pas un agent runique mais il vaut mieux s'attendre à tout. Ensuite je lui écrivit :

Chère professeure,

Je souhaite déjeuner avec vous afin de dissiper je ne sais quel malentendu et l'hostilité que vous me portez et qui n'est nullement réciproque.  Je serai à nouveau à l'Académie dans trois jours. Je peux vous rejoindre en fin de matinée et vous apporterez quelques spécialités de chez nous.

En attendant notre rencontre, prenez soin de vous et recevez mes ondes positives.



                      Générale Ornëa'Naé Lagos.

Deux jours plus tard, j'arrivai à l'Académie avec une escorte d'une vingtaine d'anges que j'envoyai se dissimuler dans les différents bosquets et sur le toit puis monte accompagnée de mon Ombre jusqu'à son bureau. Je m'assurai d'être présentable donc sans tâche ni pli, ni mèches rebelles tout en me rappelant que la cicatrice sur mon œil et la joue gauche ne peut pas se cacher même si elle est moche donc que je devrai faire avec. je dissimule la main avec le doigt en moins dans ma poche et m'assurer que mon autre poignet est bien sous sa manche avant de faire signe à mon Ombre de frapper à la porte de son bureau.

Oura'Nos frappe à la porte mais la professeure ne réponds pas de suite. Je comprends vite qu'elle va se montrer soit arrogante car se sait puissante et que je devrai faire semblant d'être d'accord pour la juguler, soit qu'elle va faire sa victime et devrai me montrer à l'écoute ou un mélange des deux. Les gens qui décident de mettre des temps à répondre sont légion donc si elle s'imagine que je vais en prendre ombrage, elle comprendra vite que cela ne me fait ni chaud ni froid et j'échange un sourire complice avec mon cousin, puis un léger rire moqueur avant d'entendre une voix de jeune elfe me dire de rentrer sauf qu'elle est derrière moi. Oura'Nos ouvre, je fais un pas dans le bureau pour me retourner vers elle et transformer mon sourire moqueur en sourire purement diplomatique et lui demande :
« Bonjour, comment allez vous ? » Comme je m'y attendais elle espère me prendre de haut vu sa façon de se tenir et de me regarder et de ne pas me répondre en traçant directement à son bureau. J'ai un peu l'habitude qu'on se comporte ainsi avec moi, les gens qui ont du pouvoir trouvent toujours un moyen de se sentir important et supérieur : soi disant car ils ont plus d'expérience que moi, soi disant qu'ils ont plus de soutiens que moi, soi disant mes idées vont ruiner ma carrière...Là j'ai affaire à une gamine très puissante et intelligente déjà devenue prof et qui se croit déjà supérieure. Elle apprends vite, y compris les travers les plus communs. Je vais faire comme d'habitude, me couler dans le moule pour avoir ce que je veux et pour tenir, me concentrer sur mon objectif, comme ça non seulement j'aurai mes infos mais elle se sera en partie dévoilée, ce qui m'avantagera pour la suite. Mon cousin me lance un regard outré et je lui lance un regard complice avec mon léger sourire moqueur en lui disant par télépathie « comme prévu non ? » il accentue son regard. Nous reprenons un air professionnel lorsqu'elle à contourné son bureau puis étale devant moi 20 plumes d'anges. Ca fait froid dans le dos. Ce sont celles de mes anges, ceux que j'ai envoyer se planquer partout dans le jardin. Elle doit être vraiment très agile et discrète. Genre vraiment beaucoup. Je reste de marbre, vraiment calme parce que bon, les tentatives d'intimidations, ça aussi je connais donc me doute qu'elle attends que je réagisse donc me contente d'observer les plumes, de les compter comme si c'était un truc qui n'avait rien à voir sans quitter ma posture professionnelle car m'énerver ou m'inquiéter lui ferai plaisir. Je pourrai lui donner satisfaction, ouvrir une brèche volontaire pour vérifier mes hypothèses mais à ce niveau là, la flemme, je préfère me contenter d'être calme et d'observer. Comme je m'en doutais elle n'a pas confiance et me le confirme. Je ne sais pas de quoi elle à peur mais si elle croit que moi j'ai peur : raté. Me menacer, me faire comprendre qu'on sait ou son mes anges...ça aussi je connais.

Elle est avare en politesse et...veut faire un cours de quelque chose devant nous tous. Je reste de marbre et me retiens à la fois de lui poser la question qui me brûle les lèvres mais va la braquer à savoir le fameux « dans quel camp êtes vous ?» ou éclater de rire car j'ai l'impression d'avoir en face de moi une gamine qui joue au prof et veux jouer avec nous. Ca aussi serai contre productif.
Je préfère simplement lui donner le véritable but de la manoeuvre sur le ton d el'évidence car se sécuriser c'est vraiment la base :
« Mes anges avaient pour ordre de s'assurer que personne n'essayerai d'écouter voire nous attaquer durant notre discussion, rien de plus. » J'évite d'essayer de la rassurer ou de lui demander pourquoi elle a peur ni pourquoi elle à besoin d'étaler sa puissance : ego démesuré ? Peur ? Mélange des deux ? Ils sont tellement nombreux, c'est lassant à la fin mais ça aussi je dois toujours le cacher.  
Comme prévu je vais jouer le jeu de ma cible comme ça je la connaîtrai mieux. Le plus compliqué est de me retenir de me moquer lorsque j'ordonne à mes anges par télépathie :
« Changement de plan. Rejoignez moi pour suivre un cours de la part de la cible...une ado attardé à l'ego démesuré donc défense de rire. »  et me rappele en même temps que les adfos ont toujours un égo démesuré car ils ont besoin de s'affirmer. Nous passons tous par là, nous rendant accidentellement insupportables  puis réponds à ma cible :
« Un cours ? Quelle est votre spécialité ? » si je joue le jeu non seulement je la connais mieux, j'ai mes infos mai en plus je l'aiderai dans sa quête personnelle.
Je  prends le bout de papier et le lit sans le commenter et tout en restant de marbre. Je ne veux pas qu'elle devine que je suis intéressée à la fois par son cours mais surtout par ce qu'elle me dévoile sur elle : on dirait une gamine à la fois trop puissante, anormalement puissante avec un égo déjà surdimensionné qui donne envie de la prendre en pitié plus que d'en avoir peur mais dont l'intelligence est gâchée par ses gamineries. A voir si cette impression se confirme.

Lorsque mes anges arrivent, je leur fait signe de prendre place avec un grand sourire et laisse mon regard pétiller en allant discrètement d'eux à ma cible, ce fameux regard « j'ai un plan » rassure automatiquement puis je leur dit télépathiquement:
« Ce qui va suivre risque d'être déroutant ou drôle ou pathétique. Si on veut nos infos, faut jouer le jeu compris ? Nous sommes une classe donc comportez vous comme telle. »
Puis m'assied au milieu du premier rang et lui fait signe de commencer son cours après avoir sorti de quoi prendre des notes. Je ne compte pas en rater une miette. Le plus dur sera de ne pas se moquer. Ce gros défaut va me jouer des tours un de ces quatre. Va falloir qu'ils tiennent le choc car ce ne sera pas agréable.

On me décrit comme un être surnaturel pratiquement impossible à surmonter. Je suis un fort, non, une forteresse où, à elle seule, peut supporter sur ses épaules le poids de la guerre. Contrairement à mon ami et rival, je ne suis pas un conquérant défenseur de la paix telle une flèche de lumière qui monte droit vers les cieux. Je suis un gardien de l'équilibre , ayant avant tout un respect pour la vie en elle-même.
Remettre en doute l'équilibre revient à me cracher au visage.
Rien n'a changé, rien ne changera...


*Clang*
Une lame tournoyait aussi rapidement qu'un hélice pour ensuite s'enfoncer dans le sol. Deux guerriers complètement essoufflés où l'un d'eux se maintenait seul par son épée. L'autre vaillant guerrier était complètement ahuri en voyant que sa lame n'avait pas tenu le dernier échange de coup.
" Encore un match nul, Azriel. "
" Je n'arrive pas à croire... que vous avez briser mon épée, votre majesté "
" Je te l'ai déjà dis, Azriel, je t'ai reconnu en tant que guerrier. Tu as mon respect et ma reconnaissance, tu peux m'appeler Azamaëld."
Ils étaient si proches, comme des frères...

Azamaëld, fils de Nathaaël Duskmane II, et descendant direct d'Elluminïa, régnait sur le trône Céleste du royaume de ce même nom. Bien loin d'être aussi strict et tyrannique que son père, Azamaëld su se démarquer de son partenel par sa puissance. En effet, sa puissance et ses techniques au combat mettait à terre n'importe qui en très peu de temps, souvent moins de 30 secondes. Il faisait parti des rois les plus puissant de sa génération. En effet, il a connu beaucoup de rois durant son règne, au moins qu'il en avait oublié presque leur nom. Les seuls noms des monarques qu'il avait retenus étaient : L'un des anciens roi de la capitale où se trouve l'académie, le roi Ceic, la mornaque infernale folle de l'Avarice, Le bourreau qui avait tué son champion, Bloodish Blutvene et le dernier, Haros.
Du respect pour avoir retenu ces noms ? Pas vraiment. Kaiza était une reine complètement folle qui agissait seulement pour ses intérêts. À elle seule, durant son règne avec Haros ruinnait l'équilibre qui les anges prônaient tant. Des offrandes, des offrandes et toujours plus d'offrandes, elle devenait de plus gourmande au point de se demander si elle n'était la gourmandise. Combien de fois Azamaëld lui avait d'arrêter ? Trop de fois. Haros ne semblait pas s'en soucier, tant qu'elle ne mettait pas en l'air ses plans. Elle ne respectait personne. Ça doit être un trait basique chez les démons. Elle n'était pas surmonter la " Destructrice de milliers de mondes " pour rien et/ou la " Mangeuse d'étoile "
Du côté d'Haros ? Un peu moins de problème, malgré que ce roi était un vrai serpent. À chaque fois qu'il se voyait, il avait ce sourire... comme s'il avait toujours de quoi en arrière de la tête. De plus, comme si ce n'était pas assez. Il avait toujours les yeux bandés, donc il était difficile de connaître ses émotions.
Selon les rumeurs...
" Je vois qu'on est surveillé "
Évidement ? Déjà qu'il ne supportait pas sa femme. Azamaëld n'allait pas rester seul avec ces deux bombes à retardement.
" Je suis déjà dans leur tête "
... oui, selon les rumeurs, ils pouvaient s'introduire dans la tête des gens, et ce, sans même les regarder. Sans ces bandages sur ses yeux qu'arriverait-il ? Il était dit par le peu de témoin qu'il existait encore qu'Haros pouvait détruire l'esprit des gens d'un seul regard. Détruire n'était pas exagéré, il pouvait détruire l'âme d'un personne si facilement qu'il devait mettre un bandeau sur ses yeux en permanence. Dans le milieu, on appelait ce pouvoir le " Mind Crush "
Son visage pouvait s'ouvrir pour y aller voir un oeil de la taille d'un visage. Comment mangeait-il ? Il ne voulait pas y penser. Heureusement qu'il soit mort.

Pas le temps de penser à tout cela, le devoir l'appelait cette fois. Son espion c'était fait prendre. Était-ce volontaire ? C'était l'idée d'un de ses conseillers de surveiller la générale Lagos, et ce, depuis qu'elle s'était approchée de sa fille. En effet, cela le dérangeait un peu qu'elle approche sa fille, Alyssa, car elle ne devait pas être influencé par un autre entourage. Mais aujourd'hui, sa fille fut exilée après sa fugue, donc elle pouvait être influencé par un entourage malveillant. Avait-elle gagné finalement ? Pas totalement, Azamaëld l'avait aussi exilé devant elle pour blesser Ornëa'Naé. Un futur avant goût ? Cela restait à voir. Une autre paire d'ailes dans sa collection ne serait pas de trop. À un point qu'il allait devoir penser à brûler ceux en trop.
Il avait une poigne dorée, notre cher roi n'aimait pas trop lorsqu'on remettait son autorité en question, mais surtout, lorsqu'on remettait en doute l'image de sa descendance.
Personne ne devait tâcher l'image de son père et encore moins celle de Elluminïa.


Accompagné de sa garde personnelle, Azamaëld marchait dans le couloir après avoir reçu le message   de son espion. Sa garde personnelle, ils étaient au nombre de 10. Cette garde royale d'élite était choisis par Azamaëld lui-même. Très bien payé et vivant dans le palais, ces gardes étaient dans la plus haute noblesse. Leur haume possédait une longue crinière flamboyante, le symbole de la famille Duskmane qui, elle, signifiait " Crinière couchant " ou " Crinière crépusculaire ". La même colère de la chevelure de la princesse Duskmane. Aujourd'hui, Azamaëld avait amené seulement l'un d'eux avec lui. Il n'en voyait pas l'utilité d'en amener plus d'un. L'académie était un endroit sécuritaire avec un discipline exemplaire. C'était une autre raison pourquoi il avait exilé sa fille, c'était dans l'espoir qu'elle rejoigne cette académie.
Du coin de l'oeil, il vit justement sa propre fille. Elle s'entraînait avec une rapière.
Cette rapière...
Il n'avait pas le temps de penser à cela.

" Veut-elle toujours m'enlever ma couronne en me coupant la tête ? Alyssa, je suis désolé... Cette histoire est allé trop loin "

Il avait beau être un tout puissant roi, il avait encore du mal à aller présenter ses excuses à sa propre chaire, son sang.
La lance de son garde personnel contre le sol. Il fit signe que c'était ici.
- Hmm ? Devrais-je cogner ou simplement défoncer la porte ?

- Il serait plus courtois de seulement cogner avant de rentrer, majesté.

- Tu peux rester ici, tu peux saluer parler si tu le souhaite, mais tu dois respecter un rayon de 3 mètres. Le point est où tu es placé en ce moment même.

- D'accord, majesté.

Sa longue chevelure dorée virevolta dans l'air lorsqu'il se retourna afin de cogner sur le cadrage de la porte afin de signaler un visiteur.

J'observe le langage non verbal de ma cible : une adolescente au capacités hors normes se prenant pour une adulte en m'attendant à suivre un cours de métamorphose...ou de morale ? Le doute m'étreint vu le ton qu'elle prends et les profs sont connus pour adorer faire la morale or j'ai affaire à une jeune fille qui doit apprendre vite car ne voit aucune autre raison pour qu'elle soit professeur à l'Académie. la Dame Keisseira n'embauche pas n'importe qui. Ma cible est surprenante donc intéressante et doit surement le savoir.
Décidément, le splans ne se déroulent pas sans accroc, vraiment jamais car...le roi vient de taper à la porte et d'entrer. Je crains le gros gros duel d'ego et sans qu'il va falloir que je reporte vite l'attention sur moi pour éviter qu'il fasse capoter la mission car l'un comme l'autre en ont un démesuré. Je reste impassible lorsque je la vois se comporter comme un prof fasse à un élève...devant un des être les plus égocentré que je connaisse donc établi un contact télépathique avec lui pour lui dire rapidement :
« Ma cible commence à se dévoiler Majesté. Contentez vous de vous comporter en élève modèle et nous cueillerons ensemble les infos. » De cette façon j'espère qu'il se contiendra. Il est tellement capable de sortir de ses gonds pour rien que je préfère prendre les devants. Ils sait que j'aime régulièrement changer de stratégie pas seulement pour d'évidentes raisons stratégiques  mais parce que tout ce qui est répétitif m'ennuie et aussi que j'ai horreur des stratégies qui provoquent des lourdes pertes donc il devrait vite comprendre que je me suis encore embarqué dans quelque chose d'original. J'y demanderai une fois l'objectif atteint ce qu'il fait ici, pas avant, cela lui ferai trop plaisir or je ne flatte que mes cibles.

La réponse à la question que je me posai arrive rapidement car elle veut m'apprendre à communiquer. A gérer une armée. Et qu'es ce qu'elle y connaît à ce sujet ? Le savoir me sera utile car il y a des points communs entre les méthodes mais aussi de subtiles différences donc découvrir comment ça se passe chez les drows l'air de rien peut me servir. Je sent tous les regards se poser sur moi donc garde mon impassibilité et écoute son point de vue.
Elle me prends pour une demeurée ? Elle me prends exactement pour ce que je veux lui faire croire : que je suis un général classique. Parfait mais comment je lui explique ça sans la véxer ? Le seul point ou je suis d'accord c'est que je n'aurai pas du nommer le lieutenant, j'aurai du suivre le conseil de ma servante et faire une sieste avant. Pour le reste la lettre à fait mouche vu que nous nous croisons enfin. Les longs échanges de lettres avant les rencontres servent à mieux se connaître et comme nous nous méfions les uns les autres nous nous retranchons derrière ce que l'autre imagine qu'on est et pas ce que nous sommes. Comment n'a t'elle pas pu y avoir pensé ? Pour moi c'est une évidence car la diplomatie, le renseignement, la guerre, les enquêtes sont mon quotidien mais lorsqu'on se prétends très intelligent, on est censé penser à tout non ?
Je constate qu'elle espère me blesser à l'ego. Elle va vite comprendre que je n'en ai pas des masses. J'en ai encore trop mais bien moins que la plupart des généraux. Ca me gêne mais elle va vite s'en rendre compte car je lui réponds :
« La seule erreur que je vois est celle d'avoir nommé le lieutenant. Pour le reste elle à fait mouche car non seulement vous ne pouvez pas prolonger le traditionnel échange en jouant à la victime mais avez accepté de nous recevoir et continuez à me considérer comme un général classique avec possiblement une tendance à la lâcheté, ce qui est une façon courante de concevoir un général. »  je fais une courte pause pour observer sa réaction puis continue :
« Pour légitimer la lenteur de vos réponses, vous invoquez la méfiance légitime. Je la connais très bien et le meilleur moyen de la vaincre et de se conformer à l'image connue des autres espèces lorsqu'on accolle les notions d'ange et de général. L'entrevue officielle n'a lieu qu'une fois que les deux parties sont sûres d'avoir cerné l'autre. Avec cette réponse je voulais au pire continuer nos échanges sur le même ton donc sans vous donner la possibilité de le retarder en jouant à la victime et au mieux vous rencontrer. Il apparaît que j'ai même réussi à rendre utile ce regrettable incident. »
Elle me reproche aussi la présence de mon escorte d'une vingtaine d'ange. Il est évident qu'un lieu soi disant neutre est rempli d'espions en tout genre et que c'est le lieu idéal pour avancer des pions. En quoi es ce surprenant que je souhaite sécuriser avec mes propres moyens nos échanges ? C'est logique qu'un général se promène avec une escorte et celle ci est vraiment mince, signe que je ne me méfie pas des masses. J'y explique :
« A propos de mon escorte que vous considérez comme inconvenante. Je vous ai dit en arrivant qu'elle servait à sécuriser nos échanges, à s'assurer qu'aucune oreille indiscrète ne traîne. De plus, je dois coller avec l'image que tout un chacun se fait d'un général donc doit m'entourer d'un minimum d'escorte lors de déplacements officiels. Je ne vois donc pas en quoi cela serai une erreur. »
Je me retiens de conclure en lui demandant comment cela ce fait qu'elle n'a pas pu penser à une telle manœuvre car ne vois aucun intérêt à blesser un potentiel allié mais préfère conclure en continuant de la mettre en valeur donc en ouvrant le débat puisqu'après tout, nous sommes à l'Académie donc dans un lieu de savoir et de réflexion :
«A propos de cette méfiance légitime, ne pensez vous pas qu'elle porte préjudice à tous et rends service à l'ennemi ? Ne pensez vous pas qu'une fois encore deux alliés potentiels sont encore tombés dans un piège ? » Elle est suffisamment intelligente pour comprendre que malgré son comportement douteux que cette méfiance ne peut pas entièrement couvrir, je la considère comme une alliée. Je prolonge ma question par lien télépathique avec le roi :
« J'inclue dans ma réflexion la méfiance entre institutions au sein d'un même royaume, majesté. J'aimerai avoir votre avis là dessus. » en évitant de me moquer et en restant sur le ton de la pure réflexion. Il n'y a pas à dire, je n'arrive pas à détacher la personne, l'ange de sa fonction. C'est le roi, une simple institution, qu'il le veuille ou non.
Je scrute ma cible car ne suis pas sûre qu'elle s'attendait à cette réponse. Quand au roi...je crains qu'il n'apprenne plus de choses que moi dans l'histoire alors que je suis connue pour ma curiosité et pour rappeler que le savoir c'est le pouvoir. Le considérer d'office comme un allié devrait limiter les dégâts car il y a une chance sur deux pour qu'il fasse des siennes.

La présence du roi dans cet établissement devait en surprendre plus d'un. Lui, Azamaëld Duskmane, ne sortait pratiquement jamais du palais royal de la capitale Céleste. Il sortait seulement s'il y avait à faire de l'autre côté de la porte. Bien entendu, il existait des exceptions pour qu'il sorte du palais. Et ce, fut il y avait quelque centaines d'année auparavant, environs ~ 400ans.
Combien de fois il s'était frotté à Azriel. Maintes et maintes fois, trop de fois même, mais par plaisir. Notre roi avait un rival de choix et il en était heureux comme ça. Il avait un rival puissant capable de l'affronter à un contre un. Avec le temps ;
Azriel avait juré demandé la main de sa futur fille s'il venait à en avoir une.
Le méritait-il ? Évidemment.
C'était un mensonge, Azriel n'avait jamais été exilé... Il était parti pour suivre sa propre voie. C'était pour passer le temps... En attendant.
Azamaëld avait créé cette rumeur, car il ne pouvait pas se résoudre à perdre son seul ami pour une histoire d'égo. Ironique. Il n'avait pas réussi à le tuer.
la Chasse avait eu pour but de le retrouver...
À quel point était-il rendu puissant ?
Une fois que la rumeur qu'il avait réussi à en vaincre un !?
Même pour Azamaëld lui-même n'en vaincre un serait une tâche tendue.
Bref,
Sa mort l'avait attristé énormément.

Le regard sérieux de notre roi Céleste se changea aussi en un regard surpris lorsqu'il vit une gamine lui ouvrir la porte. Elle était petite. En fait, c'était lui qui faisait un peu plus de deux mètres, en plus de son imposante armure. C'était une élève qui lui ouvrait la porte. Ses yeux balayait la pièce, il n'y avait que des anges. Non, c'était bien elle.
Suite à sa bienvenue, Azamaëld reçu un message télépathique de la Générale Lagos. Pour être honnête, il n'avait que faire des informations. tous ce qu'il voulait, c'était de savoir le fin mot de cette histoire. De plus, il voulait savoir si sa fille allait bien avant tout.
Le royaume runique était un problème, oui, mais en temps et lieu, il allait avoir l'occasion d'obtenir des informations. En tout cas, ce n'était pas une nécessité prioritaire.
- Tu as du courage de me tutoyer, malgré ta petite taille. Répondit-il en la regardant de haut ( il n'avait pas trop le choix ) avec un sourire en coin.

Azamaëld posa sa main sur sa tête pour lui faire un headpat. Elle avait du caractère, il l'aimait bien. Ça lui rappelait quelqu'un, étrangement.
En tout cas, il alla s'asseoir. Aucune chaise allait bien pour sa taille et son imposante armure. Aucune chance que le roi enlève cette dernière. Il n'y avait qu'une solution, elle était certes risquée, mais il n'avait pas le choix. Pour cela, il choisit donc de s'asseoir dans l'avant dernière rangée. Azamaëld se mit à briller légèrement.
*Tadam*
On pouvait presque voir les onomatopées tellement que c'était presque irréaliste. Tout le monde savait que la lumière n'est pas solide et qu'elle ne possédait pas de masse. En effet, si celle-ci ce voyait comme étant solide, nous saurions tous coincé dans un mur intemporel impossible à franchir! Sauf que Azamaëld, grâce à sa maîtrise millénaire de sa magie, pouvait concentrer chaque photon qui, eux, formaient plusieurs ondes . Avec un peu de magie auditionné à sa musculature dont des abdominaux et ses pectoralis clairement de type acier, il pouvait tenir en l'air comme de rien n'était!
Pour lui, c'était un exercice extrême pour ses abdominaux afin de connaître la limite de leurs ténacités!

Une question, amusant. L'enseignante demanda à plusieurs personne si quelqu'un connaissait la réponse.
Du côté d'Azamaëld.
- À mon humble avis, je vois quelqu'un trop sûr d'elle et qui n'accepte pas ses tords. Mais bon, Je n'ai rien à ajouter, je suis ici en tant que cancre de la classe. J'écoute et je me tais. Et ça équivaut aussi pour toi aussi, Générale Ornëa'Naé.

C'était pour cela qu'il s'était mis dans le fond de la classe. Il avait pour but d'observer.[/color]