J’allais sortir des vestiaires lorsque la démone nous bloque la sortie et me demande de laisser les affaires de Sol ici. Depuis quand je laisse des pièces à convictions sur place ? Elle vient de me donner la preuve de sa culpabilité mais j’aime toujours autant le travail bien fait, et toujours autant passer pour plus conne que ce que je suis donc lui dit :
« Mon alliée se sent mal, je vais lui rapporter ses affaires. » et lui fait signe de me laisser passer, que je vais sortir. Ji’Liam me dit par télépathie :
« Elle est vraiment puissante et se contiens. Laissez tomber.
-Juste le temps de la raisonner, ça ira. » en me demandant pourquoi il a peur à ce point là. Elle ne peut pas nous tuer tous ici, ce serai trop gros.
La démone refuse encore, elle veut faire venir le robot cinglé porté sur l’abus de pouvoir. Je me demande si elle a compris que j’ai compris, ou au mieux que je vais comprendre. J’ai besoin de prendre du recul, d’observer la situation donc observe la petite salle dans laquelle nous sommes tout en répondant à la démone :
« Expliquez moi pourquoi vous avez décidé que je ne devais pas apporter ses affaires à mon alliée. C’est mon alliée, pas la votre donc il n’y a aucune raison...sauf si vous avez un truc à vous reprocher. C’est le cas ? »
A ce moment là Oura’Nos et Erina se jettent sur moi, me forcent à lâcher le sac et m’entraînent en courant dans le couloir. Ok, maintenant j’ai peur, faut partir très vite, très loin donc on court dans le couloir. Je dois me trouver un endroit sécurisé pour prévenir. Le bureau d’Ysondre, dans un premier temps ça fera l’affaire. J’y retourne toujours en courant en entendant à peine Oura’Nos me dire par télépathie :
« Orn, elle ne nous poursuit pas, l’alerte est levée.
-Tu est sûr ? Il nous faut une planque. Vite.
- Il nous faut un endroit pour faire le point. Calme toi. »
J’arrête de courir, j’observe ma petite escouade, ils sont bien plus calme et je ne vois ni Sol ni la démone ni une des nombreuses choses dangereuses et cinglées du lieu arriver. Nous ne sommes, pour l’instant, plus en danger. Ma parano me rappelle que je suis dans un endroit qui, officiellement est un lieu de savoir mais extrêmement hostile dans lequel le bon sens et la logique n’ont pas leur place et tout les coups sont permis tant qu’on ne se fait pas prendre.
Dans ce cas, je ne dois plus perdre de vue que le danger est constant et ne dois pas le déclencher mais juste répondre coup par coup. Je reprends la tête du groupe et avance rapidement jusqu’à la porte d’Ysondre ou je tambourine sans fin jusqu’à ce que ça s’ouvre en lui disant par télépathie sur un ton sec:
« La lieutenant générale Zagreb est un problème. On a un gros problème. Notre alliance à un problème. Peut être l’académie aussi. C’est urgent.»