Une humble brise se faufile sous la nappe me recouvrant le corps et me caresse les chevilles d’un geste qui a perdu de sa familiarité. Alors que je laisse furieusement la bibliothèque derrière moi, mon regard balaye frénétiquement la rue à travers le tissue effiloché qui me fait office de judas. Je perçois le jugement des passants, dérangés par mon accoutrement étrange: un vieux chapeau de paille enfoncé sur une tête recouverte d’une ample nappe de table de couleurs ternes qui traine la poussière. Je ressent leur animosité envers moi mais je doute qu’il ne réalise que le sentiment est réciproque. Chaque furtif coup d’oeil emplit de préjugé déclenche une réaction de révolte dans mon estomac et je m’efforce de contenir mon indignation. Ces gens; ces meurtriers; ces immondes créatures de malheur.
« Que la terre s’ouvre sous vos pieds, pauvres fous. »
Bien malgré moi, les mots se glisses entre mes lèvres en un chuchotement venimeux mais la cadence de mes pas n’ose ralentir. Mon trajet n’est point dépourvu de destination; cette école de prétendue sorcellerie ne saurait m’échapper pour longtemps.

« Tu cherches à t’instruire, p’tit vagabond? » me demanda l’homme à l’entrée de la bibliothèque alors même que le bibliothécaire me claquait la porte au nez. « Tu ne trouvera rien pour assouvir ta soif de connaissances ici. » enchaînât-il, « La sagesse ne peut que flétrir et disparaître dans ce cul-de-sac que les locaux appellent une “bibliothèque”. Les bouquins ayant le malheur de s’accumuler ici n’ont pour auteurs que de vieux énergumènes noyés de désillusion et, par conséquent, pour seuls amis la poussière et la solitude. » Ses vêtements était particulièrement ordinaires mais le personnage possédait toutefois une allure étrangement captivante. Tout comme si il perçut mon regard inquisiteur derriere mon déguisement, il ajouta: « Si tu veux réellement apprendre, rends visite à l’Académie du Monastère. Tu y trouvera l’information que tu recherche. » N’ayant su placer ne serait-ce qu’un seul mot durant l’entièreté de l’échange, je me laissai diriger par cet étranger imbus de curieuse générosité. Il m’indiquât la route a suivre d’un ton jovial, presque rieur. Une fois convaincu de m’avoir bien éduqué, il s’assît sur les marche de l’édifice et me fixa d’un air qui me signala qu’il était temps pour nos chemins de se séparer. « Garde ta soif, mon vagabond! » me lança-t-il alors que je m’engageai déjà sur la voie qu’il m’avait lui-même tracé.

Le sommeille promit par la noirceur de la nuit précédente ayant été usurpé par mes vaines tentative de contrôler les pouvoirs conféré par ma transformation, chaque nouveau pas vers l’inconnu se trouve plus incertain que le dernier. Ma silhouette déambulante invoque certainement l’image d’un spectre vengeur à la quête de sa prochaine victime. Mais malgré les regards xénophobes qui percent des trous dans ma nappe, je place un pied devant l’autre, déterminé de maîtriser mes nouvelles capacités pour les déchaîner sur ceux qui ont volé la vie de ma mère.

Prêt, pas prêt ~ prêt pas prêt ~ Es-tu là, es-tu là ? Beauté à l'oeil de rune, à l'oeil de rune. Es -tu là, es-tu là.
Un, deux... Tu es affreux
Trois, quatre... Sale prêtre
Cinq, six...Toujours pour le sex!.. sExE!!. SEEEXE!!!
Sept, huit... Pourquoi tu me suis ?
Mon monde tombe, tout doucement, tout doucement. Mon monde tombe, tout doucement, tout doucement, ma chère souffrance ~
On me disait chaque jour qu'un ange gardien me protégeait rrmh mhn arhum! *sob* *sob*
Il ne me trouvera jamais, Mara...
Libère moi de mes cauchemars...
Il ne me trouvera jamais, argh.. Mara...
Libère moi de mes cauchemars... *sob*
Il ne me trouvera jamais! iirgh... Mara
Libère moi de mes cauchemars!
Où est cet ange dont on me parle.
Où est-il finalement ? ( Il est meilleur que moi )...

Après mûre réflexion, sortir de l'académie pour suivre un petit singe bizarre n'était pas l'idée du siècle. Mais c'était lui qui l'avait forcé. Cet espèce de chaussure mouillée qui puait. Dans quoi c'était-elle embarquée finalement. Ce n'était pas comme si elle avait contribué d'avoir sauvé un royaume entier. Lors de son voyage, Ayame avait compris de les ténèbres ne la suivait pas seulement elle, mais ils étaient partout. Cela faisait plus peur, évidemment. Cela voulait donc dire que peu importe où elle se trouvait, les ténèbres pouvait la retrouver n'importe où. Les parties de cache-cache allait s'intensifier. Non-seulement cela, notre jeune héritière allait devoir s'entraîner afin d'être championne mondiale. Oui! Personne n'allait jamais la trouver. Adieu les clowns, adieu les monstres, adieu aux foutu pédophiles, seul les tonnerres pourront la trouver et encore là, Ayame pouvait trouver boucher ses oreilles. Ces cent' yeux pouvaient bien aller se faire voir!  Avaient-ils compris ? Car on pouvait répéter. Ces cent' yeux pouvaient aller se faire voir! Dans le noir, personne ne voyait. Sa rune, oui.


Vous vous me trouchez ? Venez me trouver sales monstres!

tic tac, un deux, tic tac, trois quatre, elle se cache, ils partent. Tic tac, cinq six, tic tac, sept et huit, elle ferme les yeux, ils n'existent plus.
Il fallait aussi fuir les punitions. Ayame avait aussi enfreint les consignes de ses supérieurs qui étaient : ne pas sortir de l'académie. Jouer à cache-cache pouvait mener à une punition ? Non, mais elle était privé de sortie. Par conséquent, notre jeune héritière devait rester à l'infirmerie jusqu'à nouvelle ordre afin de poursuivre ses soins autant physique que psychologique. Sauf que la solitude la terrifiait. Le seul fait qu'elle puisse entendre le silence entre chaque teste faisait en sorte qu'elle angoissait.
Surtout ces testes, quelle plaie!
Elle passait presque 24/7 sur un lit, branchée par des tubes magiques afin d'analyser son état psychologique.
Bandages au yeux.
Une semaine c'était long putain!
Ce n'était pas pour rien qu'elle s'était enfui. Qui ne le ferais pas.

J'ai toujours été une championne à cache-cache. Ces monstres n'aggriperont plus mes chevilles !

Qu'ils essaie de la retrouver. Elle se trouvait là où il y avait les portes. Un endroit étroitement surveillée afin de protéger les futurs fouteurs de troubles. Personne n'allait penser qu'elle irait se cacher là, Ayame oui. Comment avait-elle fait pour se faufiler dans un tel endroit ? En fait, Notre jeune héritière ne se trouvait pas là où se trouvait les portails, mais au dessus. Elle se trouvait en robe de nuit dans les conduit d'aération qui, eux, se trouvait à côté des conduits de magies. Ces conduits avaient pour but de maintenir les portails afin qu'ils ne se referment pas subitement. Tout ce petit stratagème afin de ces conduits écrase sa présence magique. Autrement dit, son aura et sa magie semblait imperceptible. Chose qu'elle ne savait pas. Une exposition aussi important dans son état pouvait la rendre malade. Notre jeune convalescente avait beau se montrer forte! comme une guerrière, mais elle ne restait que des plus fragile. Le personnel de l'académie voulait seulement la protéger. Pourquoi Ayame ne voulait pas se faire aider ? Voulait-t-elle s'aider du moins ?
Non, avait-elle confiance aux autres avant tout ?

- Ils ne me retrouveront jamais, jamais, jamais.

Dit-il à voix basse alors que sa rune se mit à briller à travers ses bandages.

La rage silencieuse qui m’habite revigore mes membres douloureux alors que je me dirige d’un pas de plus en plus précipité vers ma destination. La foule qui m’entour s’épaissit sur le pavé unis tel des nuages d’été assiégeant un ciel dégagé. Bientôt, je me vois forcé de contenir ma hâte et prends finalement conscience de mon pas de course. Je me fraie un chemin à travers la masse, orienté vers le grandiose bâtiment émergeant de l’horizon. Un sentiment de soulagement adoucie légèrement le brasier dans ma cage thoracique. Je m’enfonce de la foule malgré sa densité toujours grandissante.
« Eh, du calme! »
« Mais bon sang, qu’est-ce que- »
J’ignore les commentaires naquits de la brutalité de mon passage et pousse toujours plus fort. Mes efforts sont enfin récompensés alors que j’atteins la plaza servant de vestibule à l’Académie.
Le pavé centenaire est ici orné des craques et bris que seul le temps peut offrir. Chaque brique offre un unique aspect de l’histoire dont regorge cet endroit. L’académie elle-même semble aussi vieille que le monde, bien qu’on ai clairement tenté à mainte reprises de restorer sa gloire antique. Plusieurs échafaudages s’agrippes a un coté de l’édifice, montés par de diligents travailleurs se démenants à la reconstruction d’un mur qui semble avoir été défoncé de l’intérieur.
Les lettres dorées posté sur la face du bâtiment ne laisse aucun doute quant à son identité:

“Académie du Monastère”

Je me dirige vers les portes massives de l’Académie, ma confiance soudainement désagrégée devant l’imposante présence de ma destination. Le feu qui me possédait jusqu’à lors perd son intensité et je m’arme d’une douceur qui se veut humble, mais mes pensées sont toujours animées par la violence.
Prudent de ne pas trébucher sur mon déguisement, je gravis les marches. Chacune d’entre elles est ponctuée par un lourd battement de mon coeur alors que l’ombre de l’Académie m’enveloppe sinistrement.
Les portes se dresses bientôt devant moi et je puis à présent déceler les complexes ornements gravés à même le fer. Je porte ma main droite à l’énorme poignée mais mon geste est brusquement interrompu par un violente sensation à l’arrière de mon crâne. On me fixe. On m’observe. Mon esprit est subjugué par un orbe de couleur éthérée émergeant des profondeurs de mon subconscient, mes senses dominés par l’apesanteur apportée par le néant qui s’empare de moi. Je ne resent plus qu’effrois alors que je plonge mon regard dans le globe et qu’une série de traits se traces lentement sur l’iris, l’obscurcissant complètement au bout du dernier trait.
« Une… rune? »
Comme par réflexe, diverses images et mots-clefs issues de mes anciens tomes surgissent dans mon esprit et confère à la terrifiante vision un aspect familier. Je la fixe toujours mais cette fois avec plus de curiosité que de peur. Au moment où je cherche à me remémorer la signification de cette rune particulière, la lueur bleutée qui émane de ma peau perce l’obscurité. Elle m’enveloppe de nouveau et caresse l’oeil runique qui, à son touché, rompt le contacte visuel est relâche son emprise. Je me retrouve devant les énormes battants décorés, la main toujours dressée devant moi avec intention. Je secoue la tête vigoureusement afin de reprendre mes esprits, perturber par l’événement.
Le détenteur de cet oeil se trouve ici. Il attendait mon arrivée.
L’idée me fait frissonner malgré la chaude température sous la nappe mais je ne peux m’empêcher de succomber à ma curiosité. Le brasier dans ma poitrine me tenaillant toujours, je pousse les portes avec toute la force de mes muscles et entre dans l’Académie.

Compte, conte, compte, conte, compte! neuf, dix, onze, la vérité est figé dans le bronze. Le conte de la fille de la forêt qui, elle, appelle mon nom... Compte le fait d'être impartiale . Douze, treize, quatorze, la louve héritière face au cent' yeux chimérique tel un manticore! Conte la nouvelle histoire de celle qui a tout perdu. Oeil de rune, cheveux de saphir ; celle qui compte — à l'infini.
Je vois à travers, je vois la vérité tel que le mensonge. Quinze, seize, dix-sept, sa date d'anniversaire,
mon âge.

De sa rune, elle voyait. De sa rune, elle scrutait. Personne n'allait la trouver. Un comportement suspect et notre jeune héritière allait changer d'endroit. Elle ne voulait pas se faire punir à nouveau. Oh non. Ces testes ? Elle ne voulait rien savoir des résultats! Déjà que certains lui faisait mal ou elle faisait une crise de panique. C'était pour son bien. Bah oui, c'était la raison pourquoi le personnel la droguaient au calmants! Eux aussi ils sont des monstres! Eux aussi ce sont des clowns! Après ils se demandaient pourquoi elle faisait encore des cauchemars. Cette bande de minable se prenait pour qui ? Sa rune se déplaçait d'elle-même, comme si elle était en patrouille dans le but de débusquer les infiltrés. Ils pouvaient toujours chercher! ils pouvaient toujours chercher! Jamais ils allaient la trouver. Sa rune discernera une aura qu'elle n'avait jamais vue. La personne qui possédait cette aura semblait troublée. Une immense tristesse s'en dégageait. Gling, sa rune semblait avoir verrouillée la dites personne. Notre jeune héritière, avec son aérokinésie, retourna les courants d'airs afin de faire croire qu'ils s'agissaient d'une salle de ventilation.
Ses poumons se gonflèrent dans sa poitrine.

Son souffle poudreux baissa la température de la pièce. Cela allait les retenir un peu  retenir un peu. Le personnel était peut-être un peu con. Il était l'heure de quitter la chambre des portails. Où pouvait-elle bien aller  se cacher ? Ayame ne semblait pas s'en douter, mais elle aggravait son cas. Déjà que le personnel était à leur troisième fois cette semaine. Notre jeune convalescente possédait cette faculté de voir les flux magiques. Une capacité qui était d'une utilité hors du commun. Cela lui permettait entre autre d'esquiver les " sentinelles " magique qui ressentait la magie d'autrui. Cela semblait peu probable, mais l'académie possédait plusieurs faille dans leur système de surveillance, sur dans les conduits. Sa rune observa l'aura inconnue, celle-ci venait d'entrer dans l'académie. Était-ce un élève ? Il était nouveau, s'en était sûr. Ayame, à l'aide de sa rune, semblait être en mode caméra de surveillance.

Le conduits passa au dessus de la tête de cet étranger. Elle en avait fait du chemin. C'était presque surprenant de savoir qu'elle était aveugle. Par chance, elle pouvait se fier à l'aura de ce nouveau venu comme un radar. Un itinéraire parfait pour se rendre dans une salle de rangement. Personne n'allait penser à regarder dans les boîtes si l'inventaire  avait été fait récemment. Il restait seulement à espérer que l'inventaire soit fait. Gling, sa rune scruta de nouveau cette personne. Cela commençait malheureusement à la fatiguer. Comme cité plus haut, Ayame aggravait inconsciemment son cas. Autant dans sa futur punition que physique et psychologiquement. Elle voulait échapper aux monstres et aux ténèbres au prix de sa précieuse santé.

- Allez mes petits, ezayer de me retrouver. Ze suis la meilleure à cache-cache.

Sa poudreux commença par plusieurs conduits d'aération afin de brouiller ses pistes. Un léger froid commençait à se faire ressentir dans plusieurs zone de l'académie. Cela signifiait maintenant qu'elle pouvait être partout dans les conduits, alors qu'elle venait tout justement d'en sortir.
Assez Ingénieux, par son aérokinésie, notre jeune convalescente pouvait souffler d'autres salve afin de " recharger " ses " pistes " afin de brouiller ses pistes.

- Et toi ? Est-ze que tu peux avoir froid ?

Que Venait-il faire dans cette académie ?

Le hall d’entrée de l’Académie reflète en tout point l’ostentation des portes principales. Les murs sont décorés de tapisseries de couleurs tap-à-l’oeil et de plaques commémoratives. Gravés à même les murs sont les silhouettes de grands guerriers et magiciens, les profonds sillons définissant chacun de leurs innombrables détails conférant une allure légère aux personages qui marquèrent l’histoire de l’établissement. Le sol est uniforme et reluisant, polis bien au-delà de la raison, et je note avec horreur qu’elle offre à mon incandescence corporelle une malencontreuse issue à l’emprise de mon maladroit déguisement. Mon étrange allure se vois ponctuée d’un bleu éthéré qui semble surgir de sous mes pieds, intensifié par la surface immaculée de ce damné plancher.
J’absorbe chacun de ces détail en un seul instant et un fort sentiment de mépris vient se mêler à la tempête qui fait rage en mon être. L’orgueil qui exsude de ce simple hall d’entrée me lève le coeur et me fait frémir d’indignation à l’idée de voir ce que me réserve le reste de ce pompeux bâtiment.
Je relâche ma prise sur l’immense battant qui se referme sans cérémonie derrière moi en un claquement sourd. L’impacte fait vibrer l’air autour de moi et je me fige sur place. Parfaitement immobile, je m’attends à ce que, d’une seconde à l’autre, des gardes armés jusqu’aux dents surgissent des corridors qui s’étirent au-delà de ma vu pour s’emparer de moi. Le silence a toutefois tôt fait de reprendre sa place, ce qui n’a pour effet que d’accentuer mon malaise.
Je place un pied devant l’autre, tâchant de ne pas sursauter au son de ma chaussure claquant doucement sur le sol polis. Encouragé par l’apparente absence de vie dans les corridors, je m’engage dans le long hall. Les ornements et décorations ne réduisent point en nombre sur la mesure du couloir mais je fixe le plancher plutôt que de leur offrir l’attention à laquelle ils sont certainement habitués. Mon objectif reste inchangé: trouver la bibliothèque de cette foutu école et mettre la main sur un livre qui porte sur la composition moléculaire des éléments. Je désire ardemment comprendre la nature de mes pouvoirs et ceux-ci semblent être étroitement liés avec l’état des molécules qui m’entoures. J’ai passé la nuit dernière à tenter d’obtenir un résultat constant à leur usage, sans véritable succès.
Dans la solitude de ma chambre à l’étage de l’auberge, de minuscules globes flottaient autour de moi. Ils étaient apparus lorsque j’invoquai mes pouvoir pour la première fois depuis avoir fait disparaître un lac entier. Les globes étaient innombrables et d’une couleur indescriptible. Ils se déplaçaient légèrement dans la pièce mais ne semblaient pas pouvoir s’en échapper. Lorsque je tentai d’interagir avec eux, un grand nombre disparurent en un instant et malgré mes efforts, je ne pu obtenir aucun autre résultat.
De lointains bruits de voix m’extirpe de mes pensées alors que je déambule toujours dans les corridors infinis de l’Académie. Pris de panique à l’idée de me faire brusquement expulser de l’édifice tel qu’à la bibliothèque à peine une heure plus tôt, je me précipite dans le premier couloir perpendiculaire sur mon chemin dans le but d’échapper aux propriétaires des voix. Mais alors que je prends ainsi fuite, une porte s’ouvre quelques mètres devant moi. Mon coeur s’arrête et le temps semble ralentir d’une manière quasi-imperceptible. D’un seul mouvement réactionnelle, j’attrape la pognée de porte la plus proche et me faufile à l’intérieur de la petite pièce. Refermant la porte derrière moi, l’incandescence s’échappant de sous ma nappe devient de nouveau ma seule source de lumière. Mon coeur menace d’exploser. J’entends des bruits de pas devant ma porte mais, à mon soulagement, l’inconnu ne s’attarde pas devant mon refuge.
Je m’assis lourdement par terre, éprouvé et épuisé, et enfouis mon visage masqué dans mes mains. Réprimant d’imminents sanglots, je maudit pour l’énième fois mon père et mon village. Qu’ai-je fais pour mériter cette vie? Quel crime ai-je commis pour mériter ce supplice?!
« J’en ai assez!! C’est assez!! »
L’émotion me monte aux yeux à la suite des mots qui m’échappes en chuchotements bruyants. La détresse me fait oublier ce que je faisais ici. Elle me fait tout oublier. Je me sens piégé; seul et piégé. Les larmes coulent à présent librement sur mes joues et font vite la rencontre de la nappe. Je résiste à une soudaine envie de me défaire de mon déguisement, la raison ne m’ayant pas complètement délaissé: et si quelqu’un ouvrait la porte et me voyait ainsi? Et si quelqu’un était déjà dans la pièce avec moi…
Un frisson me secoue. La pièce n’est pas très grande mais l’obscurité y est épaisse. Mon accoutrement bloque une grande partie de la lumière qui illuminerait autrement chaque meuble et mur et les trous qui me servent de judas ne me permettent pas de discerner quoi que ce soit dans la noirceur. Non… dans le coin de la pièce… on dirait que je vois…
« Y-y’a quelqu’un? »
Le son de ma voix, faible soit-il, me semble étranger. Les yeux rivé sur la forme humanoïde au fond de la pièce, je m’apprête à condamner ma propre paranoïa. C’est alors que, du profond de la noirceur retentit:

« BOUH! »

Un silence des plus troublant. Dès lors où je n'entend plus la personne qui compte. Combien de temps me reste-t-il pour me cacher. Dix-huit, J'ai peur de la nuit. Dix-neuf, je suis sûre que tu bluffe. Vingt, souvenir lointain. Combien de temps me reste-t-il ? Frère Jacques, frère jacques, combien de temps me reste-t-il ? Mon monde tombe tout doucement, tout doucement. Mon monde tout doucement, tout doucement, mes chers cauchemars..
Les monstres dorment, les cent' yeux m'observent au loin. Tu as triché, tu m'as touché.
Là où il ne faut pas.
Pourquoi suis-je si innocente ?

Prêt, pas prêt, s'approchait-il ? Prêt, pas prêt, allait-il la trouver ? Il semblait bien curieux ce nouveau venu. Ayame se prenait pour une petite sentinelle grace à sa rune. Il semblait si agité, si angoissé. Une Tête pensante, une tête en l'air, Ayame l'observait de la même manière qu'il observait en détail le hall de l'académie. S'amusait-elle ? Évidemment. Malheureusement elle avait perdu le compte. N'importe qui pouvait la trouver et la punir. Heureusement, sa poudreuse faisait office de leurre. Cela allait permettre à notre jeune convalescente de gagner du temps le temps qu'il fallait. Sa rune analysait en détail l'étrange magie qui émanait de son aura. Cet individu devenait de plus en plus intéressant. C'était des informations riches et intéressantes à prendre en compte. Cette magie était très " liquide " de l'eau ? Sa rune enregistra l'information. Elle se déplaça de son propre chef à travers le globe oculaire de notre jeune héritière. Cet eau était si fine, plus fine que de la bruine. Beaucoup d'informations, beaucoup d'informations, comme si sa rune voulait tout enregistrer. Elle s'affolait en bougeant dans tout les sens. Ayame dû l'arrêter en posant sa main sur son oeil droit.

Un événement attira ensuite l'attention de notre jeune sentinelle. Des gens s'approchait, mais pas de elle. Étaient-ils à sa recherche ? Forcément. Les chances que ces gens du personnel la cherchaient — encore... Quelle perte de temps pour eux. ; un terrain de jeu pour notre jeune convalescente vengeresse. Droit vers ce nouveau venu, comment allait-il réagir maintenant. Elle observa chacun de ses faits et gestes, à lui et aussi à ceux du personnel qui se trouvait devant lui.
Elle écarquilla les yeux lorsqu'il changea de direction. Cela lui rappela elle-même. Comme si ce personnel incarnait les monstres, ses peurs. Il avait peur aussi ? Il avait peur des monstres ? Des monstres ce n'est pas beau de toute façon. Et ils puent aussi, comme des chaussettes. Toujours derrière une pile de caisses, sa rune le scrutait en train de s'approcher, comme si il cherchait quelque chose. Ayame comprenait le fait de les fuir. Ils n'étaient bon que pour donner des punitions ses sales gens! grrr! Elle voulait seulement jouer, comme une fille de son âge — euh quoi ?
Selon le résultat de ses testes psychologique, Ayame était atteinte d'un blocage psychologique et possédait l'âge mentale d'une enfant entre 8 à 10ans
C'était ce qui préoccupait le plus le personnel hospitalier qui était en charge de la surveiller. Ayame était un danger pour elle-même.

Je suis la meilleure pour me cacher de mes peurs.  Comrpis ? Sale clown!

Un porte se ferma, alors qu'elle restait cacher derrière les caisses. Un silence froid et mordant planait dans la pièce. Quelqu'un Venait-il de la trouver ? Allait-elle se faire punir ? Ayame se voyait angoissée au point de sentir son coeur lui sortir de la poitrine. Qu'allait-elle aussi dire pour sa défense ? Qu'elle s'ennuyait ? Cela semblait plausible, maintenant elle avait son excuse. Un, deux, trois, non! elle n'était pas prête. Un, deux, trois, non! bon sang! Un peu de courage! Ah oui, c'est vrai, je suis une peureuse. Du nerf! Un, deux, trois!.. un, deux, trois! Peut-être qu'à cinq ça allait fonctionner ? Le silence était total. C'était le moment où jamais de prendre par surprise, Ayame! Son coeur battait à la chamade. Son petit coeur aussi était effrayé. Elle posa sa main contre sa poitrine en prenant une profonde respiration. Une autre respiration suivit, comme une sorte de méditation, puis vont le fameux un, deux, trois.

- BOUH! s'exclama-t-elle en levant les bras

Un crie de peur m’échappe. Toujours assis, je tente instinctivement de reculer mais ne fais qu’heurter la porte derrière moi en un bruit sourd. La noirceur semble être sur le point de m’étrangler mais le sentiment primitif de danger mortel que l’auteur de la bruyante exclamation provoke en moi est déjà à son comble. Je reste immobile pour un instant qui semble être plus long qu’une vie, les yeux désespérément fixés sur la forme humaine qui se trouve dans le coin de la pièce obscure puis, contre toute raison, je glisse la main sous la nappe et m’étire le bras en sa direction.
La chair de ma main, maintenant exposée, inonde la petite pièce de lumière éclatante et je peux enfin constater que la personne enfermée avec moi et une jeune fille au long cheveux bleutés. Son visage apeuré est tourné vers moi et ses yeux me contemplent d’une remarquable intensité. Ses yeux… son… oeil!
“Ton.. toi..? Mais je…”
La peur cède brusquement place à la confusion alors que je reconnais la rune m’ayant accueillie aux portes de l’Académie.
“Tu.. tu étais dans ma tête!!”
Mon accusation résonne, accentuée par la petite taille de ce qui se trouve à être une salle de rangement. Je me retourne vers la porte, conscient que mon exclamation aura plus que sûrement attirer l’attention. N’entendant aucun sons venant de l’autre côté de la porte, je me retourne de nouveau vers mon interlocutrice. Une partie de moi veut m’en prendre à elle pour m’avoir délibérément fait sursauter mais une question plus lourde encore me taille les côtes:
“Que faisais-tu dans ma tête? Comment… comment t’en ai-tu pris?! Et que me veux tu?!”

Je joue principalement à cache-cache pour : Fuir mes peurs, fuir la réalité, MA réalité, ainsi que fuir mon passé.
Je compte pour m'enfuir, alors qui me suit. Il me touche, alors que je me sens salie. Il compte! pour me retrouver. Il me souille! pour me démontrer son appartenance...
Ta propre soeur, ton propre sang! Dis moi pourquoi !?
Tu voulais jouer pour que je te suive.
Tu savais que j'étais la meilleure pour me cacher.
Tu voulais commencer à compter afin de mieux me retrouver. Tu voulais que je trouve la meilleure cachette afin de mieux me violer pour ensuite me laisser pour morte! *Arph, arph, arph..* Tu m'as touchée! pour me salir! Tu m'as violer! pour me souiller! Dis moi pourquoi, ta propre soeur!
Je ne veux plus jamais de " Papa "

Jeu de gamine, jeu pour gamine, elle se cachait, non par envie, mais par nécessité. Le compte dans sa tête c'était arrêté, Ayame pouvait se faire réparer à tout moment. Ce personnel était plutôt persévérant. Pouvait-elle réellement fuir les conséquences ? Ee n'y était pas parvenue la dernière fois. Pourquoi aujourd'hui cela allait être différent ? On ne pouvait pas toujours rester cacher pour fuir. Chaque action  avait des conséquences, et ce, autant positives que négatives. Est-ce que c'était parce qu'elle se cachait sans cesse qu'elle vivait tout cela ? Non, c'était à cause de son traumatisme. Toute jeune, elle avait quand même été abusée lors de son anniversaire. Déjà là, sa confiance envers les autres, surtout les adultes, a été gravement abîmée. Ensuite vint le tour de son frère qui, lui, détruisit le restante de confiance pour les autres, mais aussi pour elle-même. Son blocage psychologique était le résultat de tout ces événements enfin de la garder heureuse artificiellement et psychologiquement. L'âge estimé n'était pas anodin, c'était l'âge où elle était heureuse lors de sa jeunesse.

Je cri ; personne ne m'entend!

- Eeeek!

Avait-il entendu son cri ? Le sursaut de l'individu l'avait fait sursauter à son tour. Ce qui avait eu pour effet de la faire crier à son tour malencontreusement. Notre jeune héritière posa sa main contre sa bouche par réflexe de s'avoir échappée à se point. Sa rune scruta l'aura de l'intrus dans la pièce. Allait-il... Non, il avait l'air bon, mais lui aussi dégageait une immense tristesse. Celui-ci remarqua l'oeil qui illuminait de notre jeune convalescente. Malgré les bandes, Ayame cacha immédiatement son oeil. Personne ne devait savoir qu'elle possédait un tel oeil. Plusieurs pouvait convoiter ce pouvoir qu'elle possédait. Cet oeil maudit lui occasionnait seulement des problèmes en plus.

- Z-ze ne vois pas de quoi tu parles. Je ne veux rien! dit-elle en détournant le regard.

Il faisait noir, mais son rune brillait tout de même légèrement à travers sa main. Par la suite, il lui demanda ce qu'elle lui voulait. En vrai, pas grand chose. Il ne faisait que s'amuser comme un fille de son " âge " En fait, elle fuiait et c'était tout. Ensuite, elle l'avait simplement vue entrer dans l'académie. Ayame ne faisait rien de mal, sauf se cacher de ses problèmes quotidiens. Elle se fuiait elle-même, même. Avec la mentalité de : Ils ne me retrouveront jamais! Quelqu'un avait finalement réussi à la trouver. Son Regard se retourna légèrement vers le nouveau venu. Sa main se retira doucement où ses bandages glissèrent légèrement.

- T-tu n'es pas un vilain monstre ?

Il n'était donc pas un monstre qui voulait la manger. Était-il perdu ? Quoi qu'un monstre perdu serait drôle. Comment allait-il raconter cette histoire à ses frangins vilain et pas beau ? La brillance de sa rune se réduisit lentement par le fait que les bandages ne couvraient plus grand chose. Maintenant, la question avec se poser, était-ce le tour à Ayame de compter pour qu'il aille se cacher ?

Tu veux jouer ; sans coup fourré ?

“Un… un monstre?”
Les mots de la jeune fille évoque en moi une grande tristesse. Mon apparence ayant été altéré d’une manière si étrange, la notion que cette enfant puisse me considérer comme un monstre n’a rien de surprenant; toutefois, un vide se creusa une demeure dans ma cage thoracique à la vue de son expression craintive, à demi cachée derrière ses mains.
“Non!!” je m’exclame, retirant violemment la main sous la sécurité de mon déguisement, “Euh… c’est à dire: je ne suis un monstre. Je ne suis qu’une personne… comme toi.”
J’éprouve soudainement une certaine pitié pour cette enfant. La pauvre semble perturbée. L’étincelle derrière ses yeux est d’une nature étrange, comme déconnecté de sa condition corporelle. Elle semble noyée dans ses propres pensées alors même que ses lèvres forment ses répliques enfantines.
“Je suis Garyth.” j’affirme doucement, tâchant de ne pas l’effrayer d’avantage, “Et toi? Comment t’appel-tu?”
La jeune fille me fixe toujours, quoique moins nerveuse, il semble. Je discerne quelque chose dans son regard… une faim, un désire… celui-là même qui devait habiter le mon propre regard alors que je pourchassais le jeune sanglier au fond de la foret, il n’y a que quelques jours… je ne peux réprimer un frisson. Ayant cessé de cacher son étrange globe oculaire, j’y jette quelques furtifs coups d’oeil, obnubilé par les traits distincts de la rune en son centre. Le sujet des runes ne m’est pas bien familier mais je peux toutefois reconnaître celle-ci comme était archaïque, une relique imbue d’un pouvoir très ancien. Je me demande si sa présence joue un rôle quant à l’état psychologique de la jeune fille. A-t-on forcé ce pouvoir sur elle? Ou l’accompagne-t-il plutôt depuis sa naissance?
Des bruits de pas et de conversations animées interrompent mes questionnements, suivies de prêt par le lointain tintement d’un clocher. Je suis pris de panique. Je ne peux rester enfermé dans ce placard; pas si je veux pouvoir regagner la sécurité des bois isolés; pas si je veux rester en vie. Chaque seconde passée dans un endroit aussi achalandé, chaque personne sur mon passage peux m’être fatale.
Une idée germe soudainement dans mon esprit, certainement alimentée par la terreur qui me possède subitement:
“Je, hum.. je cherche la librairie. Ou « une » librairie.” je m’exclame en fixant de nouveau les yeux sur la jeune fille, “Peux-tu m’aider?”
Dans l’obscurité, seule trahie par la subtile luminescence de son oeil runique, l’enfant me donne un air inquisiteur. “Elle est assurément familière avec les environs.” je me dis intérieurement, “Son aide pourrait m’éviter d’errer inutilement. Et si tôt ma quête achevée, je vais pouvoir quitter cet endroit de malheur. Et puis… être accompagné pourrait réduire mon air de non-appartenance.”
Mon coeur s’affole sous la nappe alors que j’attends avec impatience la réponse de ce particulier enfant.

Trouvée, j'ai trouvé une voie où lequelle je peux m'enfuir ; comme il m'a trouvé sur une seule voie. Suis-je vraiment la meilleure pour me cacher si quelqu'un d'aussi troublé que moi peut me trouver. Roh, mon titre de meilleure à la cachette! Il est méchant, je le boude! Ma mère me disait toujours que j'étais forte. Mon père me disait toujours que j'étais unique. Mon frère me disait que j'étais bonne. bonne... Bonne !? BONNE!? UNE BONNE FILLE C'EST ÇA !?
Merde, je meurs.. je meurs..
M'enfuir a toujours été une solution et je compte bien trouver une autre cachette!
Vous n'avez aucune idée de quo je suis! Au jour ce monde connaîtra la vérité.

Il voulait savoir son nom ? Pourquoi ? En quoi cela le regardait ? Il ne la connaissait même pas ! À quoi cette information allait lui être utile ? Notre jeune héritière était confuse et troublée par cette situation. Devrait-elle inventer un nom ? En quoi cela allait être utile pour ces deux là ? On dit que la politesse demande toujours de se présenter en premier. Garyth venait de le faire. C'était à ton tour, Ayame. Timidité, timidité, en fait elle avait peur des autres. Approcher quelqu'un l'angoissait de manière assez effrayante. Les autres l'effrayaient autant que les monstres. Seule contre le monde, c'était comme ça qu'elle se voyait. C'était de ça qu'elle se cachait aussi. Au lieu d'être un oiseau libre comme l'air, Ayame n'était qu'un petit oiseau aux ailes brisées qui se cachait de ses prédateurs. Faible comme elle était, notre jeune convalescente incarnait la cible parfaite, une proie de choix.

- Ze m'appelle Ayame Fuyugata. Mon nom signifie Iris Hivernale.

Le jeune homme semblait devenir de plus en plus angoissé, voire agité. On pouvait comprendre, depuis ce qu'il s'était passé dans le royaume elfique, la surveillance avait été augmenté. Une attaque pouvait être lancé à l'académie à n'importe quel moment. Si ce jeune homme se faisait prendre, il y avait des grandes chances qu'il se fasse emprisonner et ensuite interrogé. Notre jeune héritière devait trouver une idée. Ils ne pouvait pas sortir par la porte, ils allaient se faire prendre à coup sûr. Ayame allait encore porter cet étrange garrot de force et ce jeune homme, le pire était avenir. De sa rune, elle vit ses propres courant d'air créé par son aérokinésie. Il menait vers un conduit. Bah oui! Les conduits étaient parfait, surtout qu'elle allait pouvoir faire des fausses pistes pendant un moment. C'était une chance que sa rune puisse voir les failles de sécurités. Un pouvoir que plusieurs voudraient effectivement convoiter, finalement. Voir les failles d'un système de surveillance créé par la magie était vachement pratique. L'ombre qui la suivait ne pouvait la suivre là bas. L'ombre qui la suivait je supportait la voir prendre confiance en elle. L'ombre qui la suivait n'aimait donc pas son histoire. Pourquoi ne restait donc pas la petite victime tant apprécié pat son fragin ?
Sa rune bougea d'elle-même afin d'analyser toute les possibles. Elle analysait où la magie se faisait le moins ressentir.

- Z'ai un sixième sens. Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux pas ME comprendre pourquoi ze me cache.

Un chemin s'offrait jusqu'à la librairie. Il avait de la chance, c'était le cas de le dire. Ayame ne voulait pas non plus  se faire prendre. Il avait encore plus de chance. Si Garyth avait tombé sur quelqu'un d'autre, peut-être que son voyage se serait arrêté aussi subitement que son arrivée aussi soudaine. De son index, Ayame pointa le conduits. Et oui, Garyth allait devoir se retrouver dans les conduits. Espérons qu'il ne soit pas claustrophobe. Ayame l'était, c'était pour cela qu'elle ne restait pas sur place. Son pire cauchemars serait de malheureusement rester coincée.
Elle en n'avait pas l'air, mais elle était agile. Notre jeune acrobate était parvenue de s'accrocher au conduits en sautant de caisse en caisse.
Elle se débrouillait bien pour une aveugle
Ce qu'elle ne disait pas
Elle s'orientait grace à ses courants airs. Ses courants d'airs créés par sa aérokinésie étaient en quelque sorte ses yeux.

- Z'est par là! dit-elle en pointant le sombre tunnel qui semblait sans fond Accrosse toi, mon vent va t'aider à monter.

Ceci n'est pas le conte d'une princesse écarlate. Ceci est mon histoire, mon conte, ma nouvelle religion. Le conte de la demoiselle d'azur.