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Le froid n’est qu’absence

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Garyth Hayes


Garyth Hayes

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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Sep - 8:58

Ayame Fuyugata.
Je fais intérieurement écho du nom étranger que la jeune fille m’offre en guise de présentation afin de mieux m’en remémorer. Le fait qu’elle zézaye me confirme, bien à mon désarroi, notre écart en âge. Je ne peut l’imaginer avoir beaucoup plus qu’une dizaine d’années.
Comment cette enfant pourrait-elle bien m’être utile?
Elle ne fait que jouer a cache-cache dans son école, après tout.
Et moi, que fais-je?
L’image d’un homme de vingt ans enfermé dans un placard avec une pré-adolescente me frappe tel un coup de sabots en plein ventre; mon corps tout entier se raidit.
Si on me trouvait dans cette position, je serais vraiment dans de beaux draps.
Un frisson me traverse le dos et, soudain écrasé sous la futilité des attentes que j’ai placées en cet enfant, je conclus que je dois me débrouiller seul.
Inconsciente de mon trouble, une moue pensive naquit sur le visage de la fillette.
Ma main droite fait mine d’attraper la pognée de la porte derrière moi mais je l’en empêche: sous l’épais voile de l’obscurité, une ombre descend sur le visage d’Ayame et  le regard opprimant de la jeune étrangère semble me transpercer. Le battement de mon coeur domine mes senses alors que je m’apprête à poser la main sur la poignée à travers la nappe. Mais soudain, de forts éclats de voix se font entendre dans le couloirs, des rires, des grondements.
La mort de Mère, et seul sort possible pour un être tel que moi, me revient en tête alors que la véritable nature de la situation s’annonce bruyamment et je réalise non-seulement que je n’ai aucune issue mais aussi que, fillette ou non, ma fin demeurerait tout simplement inchangée si on venait à me trouver ici.
Je m’affole. Il doit bien y avoir une autre sortie à quelque part. J’observe subtilement la pièce et, dans la noirceur, je discerne ce qui semble être une ouverture au haut du mur derrière l’étrangère.
Je peux assurément m’enfuir par—
Un infime mouvement dans ma vision périphérique me fait instinctivement baisser les yeux. J’aperçois alors la rune vibrer et se tourner frénétiquement en tous senses. La vue d’un tel spectacle, accompagné par mon émotion, me met en état de choque. Je tente en vain de me distancer de la fillette; je percute de nouveau la porte derrière moi et mon chapeau de paille fait la rencontre du sol ciré. Témoin de réaction, Ayame lance d’un ton neutre “Z’ai un sixième sense. Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux pas ME comprendre pourquoi ze me cache.”
Je reste confus quant à sa dernière remarque.
Elle ne joue pas… elle s’enfuit.
La réalisation m’offre un certain soulagement, quoique suivi de près par une pensée effrayante.
Et si elle n’était pas celle enfermée avec moi dans ce foutu placard, mais bien moi enfermé avec elle? Elle peut être dangereuse. Une fugitive. Une meurtrière. Une chose est certaine, l’étendu de son pouvoir m’est inconnu. Je dois rester sur mes gardes jusqu’à-ce qu’une opportunité de déguerpir se présente.
Ayame bondit brusquement en l’air et atterrit sur une caisse au fond de la pièce. Pris par surprise, je l’observe craintivement alors qu’elle saute agilement de caisse en caisse afin de rejoindre l’ouverture près du plafond. À son arrivée, elle se retourne vers moi.
“Z’est par là!” Elle pointe en direction du néant habitant les profondeurs de la sortie. “Acrosse toi, mon vent va t’aider à monter.” m’assure-t-elle.
Je pèse mes options pendant une fraction de seconde, ce qui est plus qu’assez de temps pour que je comprenne que je n’ai plus beaucoup de choix. Contre mon jugement, je me dirige vers les caisses en grimpe aisément d’une à l’autre. Mon physique rend la tâche plus que possible mais je reste surpris par l’étrange sensation d’une force invisible me poussant vers le haut alors même que mes muscles se contractent. Cette fillette n’a certainement pas finit de m’étonner, ni de m’effrayer.
Arrivé à sa hauteur, je reprends silencieusement mon souffle pendant qu’elle s’engage déjà dans le tunnel. Réticent, je la fixe pour un court instant avant de suivre son example.
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Ayame Fuyugata


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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeDim 5 Sep - 22:45

Le froid n’est qu’absence - Page 2 Bloggi13

Je rampe pour ma survie. Comme lors de ce jour fatidique où tout m'a été arraché. Je rampe vers de nouveaux jours heureux où tout me sera finalement rendu. Des centaines d'yeux me regarde chaque jour. On me traite de folle, de bizarre là où je vois des choses que les autres ne comprennent pas. Il y a des monstres pire que les démons. Je peux le prouver, j'en suis la preuve même. Il n'est pas gentils, il est méchant, villain pas beau.
Ce voile ténèbres qui me sert de rampart, je dois ramper pour le surmonter.
Trois.. Deux.. un..

Un sixième sens, c'est ce qu'elle possédait. En fait, elle n'avait vraiment un sixième sens. Sa rune lui permettait seulement de voir les flux magique, ainsi tout ce que ce que les autres ne voyaient pas. Voyait-elle à travers les dimensions ? Si sa rune serait rechargé, il y avait des possibilités que oui. Sa rune analysait le champ de vision magique de chacune des sentinelles. Certaines étaient même en mouvement, lorsqu'elle en voyait une qui s'approchait, Ayame se figea et faisant signe à Garyth de ne plus bouger. Ce processus devait se faire à plusieurs reprises. Les sentinelles avaient une patrouille... qu'Ayame commençait à connaitre. Les hauts placés de l'académie n'avait jamais pensé qu'une jeune élève pouvait voir ces sentinelles, les réparer, voire même les ressentir. Une telle capacité était vachement pratique. Malheureusement, sa claustrophobie commença à prendre le dessus sur elle-même. Sa respiration commença à s'accélérer à un rythme effréné. L'angoisse commençait à répandre son emprise dans son esprit. Malgré la luminosité, elle sentait que quelqu'un chose voulait lui aggriper la cheville. Plus vite, sale sentinelle! Ouste! Continue ton chemin! Enfin...
La bibliothèque était tout prêt. Son doigt pointa en cette direction.

- Par là, dit-elle avec le même ton que la dernière fois.

Un autre couloir aussi noir que les précédents, mais ils approchaient de leur but. Notre jeune guide scolaire ne savait pas ce qu'il voulait faire à la bibliothèque, mais comme tout bonne fille, elle allait le reconduire à l'endroit souhaité. Peut-être qu'il voulait chercher des contes ? Si seulement elle pouvait encore lire... Pourquoi était-elle aveugle ? L'une de ses raisons de vivre était justement de lire des contes. Personne ne lisait des contes pour elle depuis la mort de sa mère... Sa mère... Son père... Pourquoi était-elle dépossédée de tout ? Pourquoi la vie était-elle aussi injuste! Pourquoi la vie n'était pas comme dans les contes de fées! Sa vie, son histoire!
Je n'écris pas de conte de fée!..
La grille s'ouvrit pour annoncer l'arrivée au terminus.
Sa rune scruta les alentours pour voir si la voie était libre. Rien. Par chance. Après ses dixaines qu'ils avaient dû contourner.

- Terminus! Tout le monde descend! s'écria-t-elle.

C'était une bibliothèque. Comment pouvait-on être aussi bruyant !? Ayame s'accrocha pour ensuite se laisser tomber et ainsi atterir pieds nus sur le tapis de ce labyrinthe qu'était cette bibliothèque. Sa rune ne voyait que les livres magique et non les ordinaires. Un conte... Souvent les contes se trouvaient être un bouquin normal. Il fallait aussi éviter de se perdre dans cet endroit. Sa rune choisit aussitôt un livre magique près du point d'arrivée. Un analyse de l'énergie et de la source se déclencha afin d'enregistrer cette " magie " comme une base de données.

- Mazie enrezistrer. Zela va éviter de nous perdre.

Quelques sentinelles magiques de sécurités étaient camouflés en simple statues ou statuettes. Quatres grosses portions dans les extrémités raz les murs de la bibliothèque, ainsi qu'une vingtaine positionnés dans chacun des recoins des rangées. Leur champ de vision pivotaient tous! Il fallait faire attention.
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Garyth Hayes


Garyth Hayes

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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeMar 7 Sep - 21:55

Un frisson me parcourt le corps au contacte glacé du sol métallique de l’étrange tunnel sous mes mains exposées à l’air libre. Celui-ci est à peine assez large pour mes épaules musclées et n’offre qu’assez d’espace pour que je puisse ramper derrière Ayame. Des têtes de clous parsèment à intervalles réguliers chaque face du conduit. Quelques unes ne sont pas enfoncés correctement et je remarque que ces curieux clous sont striés. Une mou de mépris déforme mon visage.
Cette pompeuse société ne veut pas même de nos foutu clous de paysans; ils doivent absolument réinventer la roue afin de nourrir leur vanité.
La frustration me donne de progresser négligemment. Au bout d’un moment surgit la sensation familière de sang qui forme un minuscule canal dans la paume de main gauche quand une tête de clou percute la profonde entaille sur mon pouce. La douleur me fait jurer dans ma barbe.
Cette satanée blessure refuse tout simplement de guérir.

Le “conduit d’aération”, tel que l’appel mon impromptue compagnonne, est parfaitement éclairé par la seule présence de mes mains et pieds qui ont jaillis de sous la nappe à mon entrée. Malgré ma réticence à révéler mon incandescence corporelle jusqu’à présent, Ayame en déjà été témoin lorsque je je tentai de bannir la noirceur de la salle de rangement. Ma nature ne semble pas la troubler, ce qui n’est pas déraisonnable venant de quelqu’un possédant eux-même une soit-disante “rune magique” en guise d’oeil.
L’enfant rampe quelques mètres devant moi avec toute la dextérité que lui offre son corps menu. Elle me fait signe de m’immobiliser mainte fois au long de notre ardu périple à travers l’insidieux labyrinthe de conduits. Je n’ose m’enquérir de la raison de nos longs et fréquents arrêts car Ayame semble savoir exactement ce qu’elle fait. Je tâche donc d’éviter de la perdre de vu ainsi que de m’écorcher les mains sur les têtes de clous sur le sol.
Soudainement, les parois du tunnel font écho d’un murmure de frustration.
“Je n’écris pas de contes de fées!”
Le monologue intérieur de l’enfant fait occasionnellement surface au long du trajet et je ne peux que m'interroger quant à sa santé; la pauvre est visiblement perturbée et ma méfiance envers elle s'épanouit peu à peu en compassion.

Une éternité passe, peuplée de longs arrêts, de détours et de goutes de sang écarlate jaillissant de mon pouce mutilé. Alors que je ressens l'étau du désespoir se refermer sournoisement autour de mes tripes, j’aperçois une source de lumière autre que la mienne, une chaude lueur déversée dans le conduit à travers une grille au loin. Ayame accélère légèrement la cadence et je m’efforce de faire de même malgré la douleur fulgurante dans mon pouce. Arrivés devant la grille, elle l’ouvre habilement et se glisse hors du tunnel avec un retentissant, “Terminus! Tout le monde descend!”
Le manque flagrant de subtilité de son exclamation envoie une décharge électrique à travers mon corps. J’aurais grandement préféré une approche plus discrète, vu la mort violente m’ayant été promise si on venait à apprendre de mon existence. Je m’extirpe néanmoins de l’ouverture et atterris lourdement sur le tapis cramoisie.

La librairie est immense. Elle est composée d’une seule salle décagonale qui s’étend presque à perte de vue.
Le conduit d’aération débouche à l’étage: une mezzanine qui entoure la salle de l‘extérieur tel une couronne, à mi-chemin entre le rez-de-chaussée et l’apogée du grandiose dôme ornemental. Elle est spacieuse et parsemée de fauteuils. Le mur extérieur n’est qu’une seule bibliothèque en continue faisant face au précipice mortel derrière la rambarde de bois lustré. Je m’appuie sur celle-ci, le souffle coupé, et lève les yeux au plafond:
Dix balcons émergent des voûtes de l’enceinte, sculptés dans le bois de la coupole et assurément accédés par des quartiers privés au dessus de la librairie. Chaque centimètre carré est recouvert de fresques sculptées, certaines plus abstraites que d’autres, mais chacune représentant un événement ou personage que j’interprète comme faisant partie de l’histoire de l‘académie. Le tout offre une scene d’une beauté absolument ineffable.
Mais le rez-de-chaussée reste tout de même, et de loin, l’aspect le plus ébahissant de librairie:
De long rayons de bibliothèques énormes dominent la surface de l’enceinte, toutes jonchées d’échelles sur roulettes et ornées de livres de toutes sortes. Devant chacun des dix murs se tient horizontalement une series de ces bibliothèque, séparées par des corridors partant des coin de la salle, à l’image d’une étoile de mer. Les bibliothèques les plus près des limites de la librairie s’étirent à plus de cinquante mètres et ont environ cinq mètre d’épaisseur. Ces deux facteurs diminue graduellement d’un rang à l’autre en approchant du centre, où les dernière étagères, n’étant que quelques mètres en hauteur, sont courbées afin de donner une forme circulaire à l’aire centrale. En son centre est érigé un pilier muni d’un escalier en colimaçon extérieur sur lequel est perché une sphère de bois d’un diamètre similaire à la pièce circulaire. Sa présence au milieu de la librairie est presque lugubre…
Je détourne le regard, réprimant un frisson, pour de nouveau examiner le centre de la salle: elle fait environs quarante mètres de largeur et est meublé de chaises, fauteuils, divans et tables, beaucoup présentement occupés par des hommes et des femmes de vêtus d’habits criant la richesse.
Je peux même apercevoir plusieurs lecteurs aux sommets des plus large bibliothèque, sur lesquels sont irrégulièrement placés d’avantages de meubles.
De gigantesques colones se dressent à chaque extrémité de la librairie en formes de troncs d’arbres s’entortillants sur eux-même, supportant le majestueux dome. À l’intérieur des colones se trouves les escaliers qui donnent accès à l’étage, leur présence trahit par les larges ouvertures décagonales tout autour des troncs.
Chaque mur, étagère, échelle et meuble est fait de bois lustré et sculpté de somptueux motifs ornementaux. Étrangement, malgré le parfait éclairage ambient, je n’aperçoit pas une seul fenêtre ou lustre. La salle semble simplement s’éclairer d’elle-même, ce qui ne fait qu’ajouter à l’atmosphérique féérique regnant ici.

L’émerveillement me laisse bouche-bée; la majesté de cette librairie est tout simplement incontestable… incomparable.
Un frisson de nervosité m’agite lorsque, reprenant mes esprits, je réalise que ma quête va se démontrer beaucoup plus ardu que prévu, dû à la taille de la librairie et à ses nombreux occupants. Néanmoins, déterminer à trouver un livre sur les sciences atomiques puis de m’évader de cet obscène havre de luxure, je me retourne afin d’inspecter les livres derrière moi, où une deuxième surprise m’attends:
Ayame se tient debout à quelques distance du conduit et scrute le vide. Mais pour la première fois, je la vois en toute clarté et j’en reste estomaqué.
Elle n’est pas beaucoup plus jeune que moi! Elle est même plutôt jolie..
Mais pourquoi communique-t-elle comme une fillette, alors?

Le surplus d’information me fait me fermer les yeux. Le déroulement de mon aventure devient décidément de plus en plus intrigant, même si une opération plus simple m’aurait été d’avantage adéquate.
Je rabat mon épuisement mental d’un geste de la main et commence à déambuler aveuglement dans la titanesque librairie à la recherche de l’objet de mes désires.


Dernière édition par Garyth Hayes le Mer 8 Sep - 19:15, édité 1 fois
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Ayame Fuyugata


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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeMer 8 Sep - 16:22

Le froid n’est qu’absence - Page 2 Bloggi14

De quoi te caches-tu Ayame ? De ton ton passé effrayant ? De ton avenir où ton nom est annonciateur de fatalité et de désastre ? Un oeil aussi rare soit-il qui a le pouvoir de te déposséder de tout. Tu es l'héritière de quoi finalement ? D'un destin maudit ou d'une malédiction ? Tu te poses probablement beaucoup de question. Ta vie n'a sûrement aucun sens en fait. La bibliothèque allait-elle t'aider à trouver une réponse au final. Je n'écris pas de conte de fée. Tu ne vis pas dans un conte de fée. Vis TON conte. Ta rune te fera enlever de ta zone de confort. Tu grandiras et tu vivras le destin funeste que ce cent' yeux ta promis.

Des sentinelles partout, ils étaient surveillés, comme s'ils étaient en prison. C'était pour la " sécurité " n'importe quoi. Après ses traumatismes, ce qu'Ayame détestait le plus c'était bien d'être surveillée de la sorte. Ces sentinelles incarnaient en quelque sorte ces FOUTUS cent' yeux maudits! Plus elle en voyait, plus son angoisse augmentait. Plus elle voyait leur champ de vision approcher, plus elle voyait une image de son frère l'observer. Plus il passait de temps à l'espionner, plus il l'a voulait. Aussi obsédé qu'il était, oui, il était l'incarnation même de l'obsession. Il la connaissait par coeur : ses émotions, sa joie, sa peine, sa personnalité, allant jusqu'à son anatomie. Lors des ses testes où elle était branchée, notre jeune traumatisée avait beau parler de ces cent' yeux, mais personnes ne la croyait. Ce n'était que dans sa tête, ce n'était que des cauchemars. Pourtant, il existait. Où se trouvait-ils ses fameux yeux ? Était-ce vraiment possible de posséder cent yeux ? Si c'était possible de placer une tonnes de sentinelles dans une bibliothèque,  il était possible de posséder cent yeux. Huit au visage, dont quatre sur les joues et une paire sur le front. Il possédait un oeil sur chaque main. Comment le savait-elle ? Il l'avait tripoter tout de même. Deux sur la langue, un étrangement placé sur le bout du gland. Il ne serait même pas surprenant qu'il en possède sous les pieds! Et alors l'académie, cela vous plaisait de surveiller vos élève. C'était un peu malsain, même s'il s'agissait de la " sécurité ".
Une pauvre convalescente détestait être épiée ainsi, et voilà qu'il y avait un important système de surveillance magique.

Une autre vingtaine d'orbes magique volait lentement. Un champ de vision en forme conique. Cela n'allait pas être facile de passer inaperçu. Surtout que la magie d'Ayame allait s'épuiser bientôt dans les conduits. Donc le leurre n'allait plus être placé. Bientôt, le personnel allait bientôt commencer à la chercher aussi. Le temps était compter et il jouait le rôle de leur plus grand adversaire! Malgré le fait qu'elle avait peur des garçons, celui-ci ne semblait pas dangeureux ; au contraire, il dégageait cette tristesse qui faisait en sorte qu'on voulait l'aider. L'aider comme Ayame voudrait être aider. Sa rune analysait maintenant les séquences lors de leur patrouille. Les statuettes pivotaient leur champ de vision, lentement, mais aussibde manière prévisible. La patrouille de la vision durait environs une dizaine de seconde. C'était plus qu'assez pour éviter leur champ de vision et allez dans leur angle mort. Comme à son habitude, sa rune bougea d'elle-même afin de trouver des potentiels zone d'angle mort. Le résultat était aussi ironique que ce système de surveillance. Il y avait plus de zones d'angles morts qu'il y a avait de sentinelles. C'était normal, leur champ de vision était imperceptible, sauf pas sa rune. " Une petite mis à zour s'impose " se dit-elle silencieusement.
Maintenant, Cela allait être super important que Garyth suive Ayame pas à pas, et ce, le plus précis possible. Du côté de notre jeune observatrice, elle allait prendre une seconde d'avance enfin de palier.
Tu vas finalement incarner la vision de ton frère, Ayame. Observe les, comme il t'observait, comme une prédatrice.

Elle fit un signe de main pour lui faire signe de la suivre. Cela allait être une tâche ardue, mais cela allait sûrement l'aider à se comprendre mutuellement, mais non-seulement cela, Ayame commençait à se rouiller aussi. Passer toutes ses journées dans un lit d'hôpital... Urgh. Tout ce qu'elle avait le droit de faire, c'était de marcher, mais dans sa chambre. Le champ de vision arriva, Ayame leva la main, stop, angle mort, c'était ce parti. Qu'est-ce qu'il cherchait ? Si c'était des livres magique, la routine était longue. De sa rune, On pouvait bien voir qu'il était à l'étage, là où se trouvaient les fameuses orbes volant. Cet épreuve allait être bénéfique pour notre chère convalescente. Elle s'en sortait pas trop mal, son instinct de jouer à cache-cache n'avait que du bon finalement. De plus, ça remontait un peu son estime sur elle-même. Cela se voyait un peu et qu'elle avait de l'expérience dans ce genre de situation. Cela se ressentait de manière viscérale, comme si elle avait faite cela toute sa vie. Oui. Peut-être qu'Ayame allait trouver un livre sur les runes, qui sait ? Sa grand-mère n'avait pas divulgué beaucoup de chose à son sujet : seulement le jour où Ayame allait être prête.
Une autre rangée, rien, sa rune voyait quelque livre magique, mais rien qui semblait super important. Notre jeune héritière leva délicatement la tête un air quelque peu ébahi, surprise de l'immensité de la bibliothèque. L'étage n'allait pas être facile à rejoindre, elle voyait quand Même les livres au dessus de sa tête, donc à travers le plancher. Son regard baissa lentement accompagnée par ce silence froid. Ses yeux magenta ( foncés ) dépourvues de lumière se tournèrent vers l'individu. La rune au centre de son iris bougea d'elle-même comme à son habitude.

- Ze vois ta lumière. Qu'est-ze que tu es venu chercher izi au zuste ?

Heureusement, ils se trouvaient dans un angle mort. Il était important pour Ayame de savoir ce qu'il cherchait. Sinon c'était un peu mal partie.
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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeVen 10 Sep - 11:47

J’effleure, émerveillé, le dos des livres au mur de la mezzanine du bout des doigt derrière mon déguisement. Jamais dans ma vie n’aurais-je crus voir autant de livres. L’information collectivement hébergée dans ce sanctuaire doit être d’une valeur incommensurable…

Mon moment d’admiration est coupé court par Ayame alors qu’elle m’attrape le bras à travers la nappe et me guide jusqu’à l’escalier le plus près. Le mouvement me prends par surprise mais je me soumets au jugement de la jeune femme. Elle semble reconnaître une certaine menace dissimulé hors de mon champs de vision.
Ses long cheveux bleutés flotte à sa suite alors que nous esquivons mainte ennemi invisible. Le contact de ses doigts se refermant sur mon avant-bras me fait frissonner d’une manière étrangement agréable, malgré la force derrière son geste.
Bientôt, nous atteignons le rez-de-chaussée. Nous zigzaguons toujours de rayon en rayon mais j’en ai a peine conscience. Mon esprit est assailli de sensations nouvelles, d’une timide joie de vivre jusqu’à lors enfouie sous un monde de misère et de détresse.
La multitude de livres colorés déferle autour de moi alors que je suis trimballé d’une ranger à l’autre par l’étrangère et, pour un instant, l’atmosphère féérique me donne d’oublier la raison de ma présence dans cette immense salle.

“Ze vois ta lumière.” s’exclame subitement Ayame, se postant dos à une bibliothèque après une autre série de détours impromptus. “Qu'est-ze que tu es venu chercher izi au zuste?”

L’affirmation soudaine de la jeune femme me fait m’arrêter subitement. Elle ne souffla mot durant nos déambulations inexpliquées jusqu’aux infinis rayons du rez-de-chaussée et quand les paroles jaillirent finalement de sa bouche, c’était pour confronter directement la source de ma honte; la source de mon malheur.
Je sais qu’elle a vu la lumière dont mon corps dégage: je lui ai pratiquement montré moi-même en tentant d’éclairer la salle de rangement. Mais les mots dont elle fait usage me laissent perplexe.
“Tu… ‘vois’ ma lumière?” je balbutie derrière la nappe.
Sa voix est empreinte d’une gravité étonnante, surtout accompagnée de son zézaiement. Son visage est tourné vers moi mais son regard est fixé bien au-delà de moi. Je reconnais qu’elle mérite bien une explication, elle qui m’a conduit jusqu’ici…
Je soupire longuement puis me force a ouvrir la bouche. “Je suis à la recherche d’un tome qui pourrait m’informer sur le sujet de la science moléculaire.”
Les sourcils de mon interlocutrice s’arquent légèrement et je me sens contraint de préciser, “Je tiens à comprendre la nature de mon existence ainsi que les capacités que celle-ci me confère.”
Je prends un air sombre, trahi seulement par le timbre de ma voix.
“Sais-tu où je peux acquérir un volume de ce genre?”
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Ayame Fuyugata


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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeDim 12 Sep - 12:51

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Si seulement, il était une fois ;
Tout ma vie, je me suis demandé qui j'étais vraiment. Qu'elle était la raison de ma venue dans ce monde aussi fucked up. Ma grand-mère me disait sans cesse que j'étais comme une princesse. J'étais LA venue de la déesse, leur déesse. J'ajouterais même qu'elle me voyait comme sa réincarnation. Mais toutes les horreurs de mon passé, je me rend compte que...
... Toute leur croyance absurde n'existe pas. Sinon pourquoi je me cacherais ? Pourquoi je serais à la recherche de 'Moi ' ?  Dites-le moi, car j'ai passé toute ma vie à me dire '  Toute ma vie, qui suis-je vraiment ? '

Ils avaient de nombreux points en commun. C'était complètement fou à croire, voire complètement irréel. Tout d'eux étaient complètement tourmentés par un passé quasiment commun. Il avait peur lui aussi ? Il était vrai qu'il était difficile de battre le nombre de phobie qu'Ayame possédait. Elle en possédait de nombreuses phobies, même les plus méconnues du grand publique. Avait-il peur des clowns lui aussi ? À voir. Cela serait surprenant, quoi qu'amusant. Avait-il peur des monstres aussi ? Ces affreux pas beau qui se cache sous les lits et les placards ? Plusieurs de questions à son sujet s'enchaînaient dans sa tête. Ce n'était pas se sa faute, c'était rare de rencontre quelqu'un avec qui elle avait des points communs. Lorsqu'il lui dit qu'il cherchait une raison à son existence, dès lors, une image noir remonta à son esprit. Une brume sombre, comme un épais brouillard meurtrier. Un oeil suivit d'un autre et les autres suivirent rapidement. Ces yeux violacés à travers la pénombre de ce souvenir morbide.
Ce monstre, ce regard effroyable lui restait gravé dans ses souvenirs comme d'une pierre noir. Tout ceci rappelait qu'Ayame n'était qu'une brebis face à un loup sanguinaire ayant qu'un seul but : Tuer.

- La nature de ton existenze... Dit-elle en détourna légèrement les yeux. Zi zeulement z'était zi simple... Ze me le demande saque zour...

Quel était l'excuse après tout ça pour l'avoir traumatisée autant ? Quel genre de connerie il allait dire pour se disculper ? " Je ne suis pas fou. Je te veux seulement pour moi seul. " C'était pratiquement sûr. Une haine viscérale brûlait à l'intérieur d'elle, mais en même temps, c'était aussi son sang qu'ils partageait ? Après sa famille lui disait de croire en une divinité ? Après tout ça, vraiment ? Croire en un divinité après un passé aussi troublant était comme pardonner à son ravisseur d'être un fou, car la destiné en avait décidé ainsi. Non! Personne devait accepter cela comme une fatalité. Peu importe le nombre de yeux qui la surveillait, Ayame devait trouver sa propre voie, une voie où elle n'aurait pas besoin de rester cachée. Une voie où elle pourrait recommencer à croire en sa déesse finalement, pour ensuite recontacter ses ancêtres. *Soupir* Mara... Si seulement ils étaient toujours pour l'aider dans ses épreuves. Ce serait un mensonge de dire qu'elle n'angoissait pas et qu'elle n'était anxieuse de tout ça. De cent' yeux dans ce brouillard, comme ces sentinelles qui flottait autour de sa tête
Ils n'étaient pas fous, ils voulaient seulement la retrouver.
Dans les deux cas, Ayame allait se faire punir si l'un ou l'autre venait à la retrouver.
Garyth parlait aussi d'un livre de science moléculaire, mais ce sujet au sujet de l'existence l'avait fait se perdre dans ses pensées.

Si seulement, il était une fois, où tout serait facile. Un monde où toute les réponses tomberait du ciel. Son regard descendit par la ensuite vers plancher. Elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Malgré son appartenance à l'académie, Notre jeune héritière était là depuis peu. Elle était encore nouvelle. Évidemment, elle se sentait inutile et bonne à rien. Peut-être qu'elle méritait ce qu'elle avait vécu finalement ? Cette pensée lui hantait l'esprit comme une poison qui se propageait jusqu'à son petit coeur. Bouche bé, elle ne savait trop quoi répondre. Ce n'était pas un jeu ; mais elle voulait jouer pour oublier ses peurs et ses traumatismes. Comment réaliser ses fantasmes quand on se sent aussi utile qu'un rocher ? Pauvre petite Ayame. Elle essayait de dire quelque chose mais rien sortait de sa bouche. Ses lèvres restait aussi immobile que de la pierre millénaire.
Sa rune allait lui être utile. Si seulement il s'agissait de son histoire à présent. Le conte qu'elle idolâtrait tant.

- Z-ze... ne sais pas... M-ma... Ma rune! Oui! dit-il en relevant la tête en formant son oeil gauche.

De sa rune, elle suivait ses couloirs de courants d'airs du regard, et ce, en esquivant les sentinelles. Si une sentinelles parcourait l'un des courants d'airs, Ayame allait être immédiatement alerté. Non seulement elle les voyait, maintenant elle avait de la portée. Sa rune bougea ensuite d'elle même, elle ne pouvait que lire les écrits magiques. Notre jeune héritière à l'oeil de rune devait trouver une livre magique qui parlait de science. Avec de la chance elle pouvait trouver des livres là bas.
Sa rune se déplaça d'un autre côté. Voir sa rune bouger dans tout les sens devait vraiment être bizarre, comme si elle n'avait aucun contrôle sur elle. Encore une fois, sa rune scruta une autre étrangère.

- Ma rune... Elle est encore " faible ", mais je crois avoir trouvé.

Dit-elle avec une voix un peu plus déterminée
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Garyth Hayes


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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeLun 13 Sep - 14:13

“Tu en as trouvé un?!”

Mon cœur s’emballe. Mon esprit s’éparpille. J’attends d’une fébrilité grandissante que la jeune femme à l’oeil runique reprenne ses esprits, l’effort exercé dans sa recherche l’ayant momentanément épuisé.
Lentement, elle lève le bras et pointe du doigt l’imposante sphère trônant au loin sur son piédestal de bois. Son mouvement est solennel, presque craintif, et je crois comprendre que cette sphère est là où sont entreposés les volume moins communs et, par conséquent, mieux gardés. Mon coeur s’enfonce dans ma poitrine. Le dénouement de ma quête est finalement à portée de main. Bientôt, mes questionnements seront assouvis; ils le doivent.
Mais, même si près du but, je réalise que cette dernière épreuve sera sûrement des plus pénibles. La surface quasi-réfléchissante et dépourvus d’ouvertures de la sphère lui confère un air de d’impénétrabilité. Son piédestal ne présente pas les mêmes aspects mais, enracinés au centre de l’enceinte, l’atteindre sans se faire repérer par d’yeux curieux ou même par la menace invisible perçue par Ayame va se montrer ardu.

À peine ai-je étiré le cou au delà de la bibliothèque pour observer notre ultime destination que mon guide m’attrape par le collet et me brusque de nouveau à l’abris. Son regard trahit l’incrédulité face à mon geste, geste que je regrette immédiatement lorsque des exclamations de surprises résonnent depuis l’air centrale. Mes yeux s’arrondissent alors que la terreur me monte à la gorge. Des bruits de pas se font entendre. Ils se rapprochent. Ils vont me trouver.
La vision de Mère brûlant vive, crucifié à l’arbre devant notre ferme, envahie mon esprit. L’horreur à l’état pure coule dans mes artères. On va me tuer! On va violemment m’executer comme on a fait à Mère!

“Non… pas maintenant..”

De chaudes larmes ruissellent sur mes joues. Mon corps est secoué de sanglots. La peur me poignarde le coeur. Je me plaque maladroitement contre la bibliothèque en un vain effort d’échapper à la mort sanglante annoncée par les bruits de voix grandissants.

“Mère… non!”

Je sanglote à voix haute. Je n’ai aucune issue. Le conduit d’aération est trop loin pour m’y rendre, surtout avec mon encombrant déguisement. Et même si je me dévêtis pour gagner en agilité, la vue de épiderme rayonnant serait assez pour déclencher une chasse aux sorcières qui ne saurait qu’amener ma perte.

“Non!!”

Le regard de Mère me hante! Ses yeux emplies de résilience et de compassion pour moi, alors même que ses voisins enfonce des clous dans ses mains et ses pieds! Son regard m’urgent de m’enfuir, de vivre! De vivre!!
Sa mort est en vain si je meurt ici! Sa mort est en vain!!

Ces villageois!! Ce peuple entier!! Que le diable les emporte!!

“NOOON!!”

Le monde autour de moi s’éteint, remplacé encore une fois par le vide de l’éther et les milliards d’orbes brillants. Les larmes n’obscurcissent plus ma vue.
J’exerce toute ma force mentale et physique afin d’influencer les orbes de la seule manière que je connaisses: en les faisant tous simultanément disparaître.



La noirceur m’enveloppe un instant tel une protection additionnelle contre ma solitude avant de s’effacer pour de bon.
Les voix sont près. Mais elles ne sont plus curieuses ni inquisitrices: elles sont animées de surprise et de terreur.
Je me tourne vers la jeune femme à mes côtés. Son visage semble être étrangement détendu tandis que sa rune s’affole en tous senses avec plus de frénésie que jamais.
J’entends des éclats de toux, des mots étranglés, des cries rauques.
Mon corps est raide. La vulnérabilité se mue insidieusement en une haine incontrôlable. Mes sanglots cèdent place à des hurlements de rage.

J’émerge de derriere la bibliothèque et retire mon pathétique déguisement d’un geste brusque. Mon incandescence inonde le planché lustré, les étagères et même les fresques du plafond.
Les occupants s’éparpille en toutes directions, plusieurs se tenants la gorge.
Je convoque mon incompressible pouvoir et extermine les orbes à nouveau. Puis à nouveau. Chacun de mes pas est bientôt accompagné par le geste mentale alors que je me dirige décidément vers le centre de la librairie.
Je ne resent plus la présence d’Ayame à mes coté mais seul ma rage m’habite à présent. Tout ces gens, ces ignobles monstres: tous sont des meurtriers! Chacun d’entre eux aurait planté les clous dans les mains de Mère! Chacun d’entre eux!!

Ma gorge est déchirée par mes cries de douleur et de rage. Le brasier qui déroba brutalement Mère de sa vie m’habite à présent.
J’atteins le pilier de bois sans obstacle et gravie l’escalier en colimaçon deux marches à la fois. Ma quête demeure inachevée tant et aussi longtemps que je n’ai pas mis la main sur ce que je recherche.
L’intérieur de la sphère m’aurait certainement fasciné en d’autres circonstances. Les livres entreposés dans l’énorme pièce sont peu nombreux et chacun est individuellement exposé derrière sa propre vitrine sur la parois même de la sphère ou sur des piédestaux distribués sur la surface du plancher.
Je me déplace à l’aveuglette entre les différents volumes, lisant furtivement chaque titre. La futilité de mon exercice se définit d’avantage alors que je fais bientôt le tour de la pièce. Mon impatience ne fait qu’attiser les braises de ma colère.

C’est alors que je l’aperçois:


“Au delà de la Magie: les origines de la matière. Un ouvrage dédié aux sciences archaïques des particules.”

Le tome m’observe depuis sa prison de vitre, illuminé de la lumière jaillissant de mon corps.
Je tente d’ouvrir la vitrine mais elle est inexplicablement fixée en place. Un éclair de frustration me fait abattre mon poing fermé sur la vitre. Celle-ci absorbe l’impacte en un bruit sourd mais ne cède pas.
Le deuxième coup redouble de force, suivi de près du troisième. Au quatrième coup, ponctué d’un puissant grognement de frustration, le craque et mon poing s’effondre sur le tome. Je l’extirpe de la vitrine, une douleur fulgurante à la main.
Une détermination nouvelle enflamme mon âme. J’observe avidement mon prix avant de l’enfiler sous mon bras.

“Je l’ai… je l’ai!!”

Maintenant… il ne reste qu’à m’échapper.
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Ayame Fuyugata


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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeLun 13 Sep - 23:22

Le froid n’est qu’absence - Page 2 Bloggi14

Quatre-vingt-dix sept, Quatre-vingt-dix huit, Quatre-vingt-dix neuf... cent. Sommes-nous prêt ? Alors qu'à travers les ténèbres, des dizaines d'yeux s'ouvrent afin de m'observer. Dans mon quotidien, lorsque de je dors, paisiblement... dans sous la douche... Chacun de ces yeux sont fixés sur moi pour surveiller chacun de mes faits et gestes. À travers les ténèbres, ils brillent à travers cette brume noir de leur rayon violacé.
Un bruit sourd, ce n'est pas normal, cela veut dire qu'il me cherche.
Je dois me cacher
Je dois me cacher à tout prix!

D'une poigne rapide, notre jeune héritière avait aggriper Garyth qui, lui, commençait à s'enjouer. Oui, elle avait trouvé ce qu'il cherchait. Elle servait à cela notre petit Ayame, mais cela n'eût pas l'effet escompté. Dès qu'elle avait trouvé le livre et qu'elle l'avait enlevé du chemin afin de le protéger du champ de vision de la sentinelle, des bruits de pas s'approchait. Dès lors, il commença à perdre ses esprits. Qu'est-ce qui lui prenait tout à coup ? Il voulait détruire tout ? Venait-elle d'aider un monstre pas mégarde ? Non.. De sa rune, Ayame voyait bien qu'il était en peine. Sa peine était grande où un vide aussi creux qu'un vide intersidéral était présent. Il cherchait quelque chose pour répondre à ses questions.
Sa magie.. De sa rune, elle vit qu'il commençait à utiliser sa magie. Un magie étrange où notre jeune convalescente commençait à perdre son souffle. Qu'est ce que c'était que ce pouvoir étrange ? Elle essaya de contrôler l'air avec son aérokinésie, mais celle-ci se voyait être complètement annihiler aussitôt. Ayame n'avait pas le choix, elle devait réculer de l'épicentre si elle voulait respirer.
Elle recula bien évidemment.
Notre jeune héritière parvenait à respirer, maintenant. Elle leva la tête où sa rune commençait à rien que les sentinelles venait de changer de parcours. Non... Que faire ? C'était dû sérieux maintenant!
Il rayonnait
Elle était aveugle.

Son regard changea drastiquement. Sa posture aussi. Son sang commençait à bouillonner tout aussi étrangement que cet situation assez atypique. Sa rune se mit à analyser les sphères flottante dans la pièce. Il fallait qu'elle évite à tout prit de se faire voir, mais aussi, elle devait à tout prix arriver avant ces sphère! Ils étaient à la poursuite de Garyth. L'air revenait doucement, par chance, la bibliothèque était assez immense pour que les zones loins de lui redeviennent normales. Trajectoire : validée. Cible : Verrouillée – Garyth. D'un greste de main, Ayame amèna l'air autour d'elle, ensuite, l'air remonta jusqu'à ses poignets afin de les entourer comme des bracelets. Le vent avait une légère teinte de cyan avec quelques scintillement comme de la poussière d'étoile qui signait que ce vent était imprégné de la magie de notre jeune convalescente.
Un autre geste de main, comme si elle lançait le vent. C'était ce qu'elle faisait, littéralement, elle lançait le vent afin de dessiner une piste à peine perceptible à l'oeil nu, mais visible par sa rune. De sa rune, Ayame vit que la piste de courant d'air se rendait jusqu'à sa cible : Garyth. Malheureusement, à cause du pouvoir de celui-ci, la piste s'arrêtait brusquement, elle allait devoir sauter.
Sa rune se tourna vers sa cible, qui, lui venait de trouver ce qu'il cherchait.

- Verrouillage de la cible. Temps estimé : 12 secondes.

En piste, Ayame se mit à l'évitet par ses courants d'airs et embarqua sur la piste à peine perceptible. Les virages allaient être serré, mais elle n'avait pas le choix, ces sentinelles la forçait à changer ses trajectoires même en piste. Rapidement, après avoir ajusté une dernière sa piste, notre jeune héritière parti de manière fulgurante. une, deux... Ayame sauta par dessus l'une des sphères afin de rembarquer sur sa piste. Trois, quatre... Virage à 90°, ce qui la fit débarqué! Ce n'était pas un soucis, notre jeune convalescente avait prévu le coup où une piste passait par dessus quelques étagères. cinq, six... Une statuette, virages encore une fois, assez serré, mais pas assez pour la faire tomber. Sept, huit... Ayame frôla une sphères du bout des doigts. Issh... Sa rune eut un contacte visuel avec celle-ci. Bonjour, chère. Elle reparti de plus belle. neuf, dix... Ils arrivaient, il ne restait plus beaucoup de temps! Onze, douze... Cible, atteinte.  Elle prit une grade respiration, sinon elle ne pourrait pas essayer de le raisonner. Ayame sauta d'un grand bond pour atterir au sommet de l'imposante sphère.

- Que fais-tu, s'écria-t-elle! Tu m'as dis que tu n'étais pas un monstre! Tu veux buter tout le monde !? Ces mages auront ta peau bien avant que tu ouvres ce livre! Nous devons fuir!

Il avait dit qu'il n'était pas un monstre, alors pourquoi agir comme un meurtrier ? Il dégageait pourtant une lumière. La lumière ne devrait las faire de mal, sauf si on la regardait de face. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Lui et Ayame avait beaucoup plus en commun qu'une simple peine. Après l'avoir entendu dire : mère, non! Elle n'était pas psychologue, mais il devait avoir perdu sa mère.
Mais là, il y avait d'autre chat à fouetter. Ces sphères, l'image de ces cent' yeux arrivaient. L'angoisse commençait à la ronger de l'intérieur. Cette sensation d'être surveillée, cette sentation inconfortable d'être épiée, son coeur s'emballait de plus en plus. Ces champs de visions devenaient de plus en plus effroyables. Sa rune commençait à disjoncter en bougeant dans tout les sens — Gud det er nok! Å leke gjemsel. Er ikke livet mitt! Råtne kake, Blomkål! Stinkende sko, Slipp det!
Errr! gå dritt!! Des images revenaient.
Mal, j'ai mal rrrgh! je le hais putain! grrrr rrrgh!

- Dépêsses-toi...

Finit-elle en posant sa main contre son oeil, alors qu'elle voyait ces " mains " s'approcher afin de la saisir.

Les clowns me touchent *Bonk*
Les montres me baisent *Bonk*
Les démons me violent *Bonk*
À moi tu pense :
*Bonk*
Tu parle *Bonk*
Tu ? *Bonk*
Vous ? *Bonk*
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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeLun 13 Sep - 23:29

Réinitialisation du système. Magie inconnue détecté. Lancement de la  Procédure de défense.

- Que se passe-t-il ? dit le chef du bureau.

- Une magie inconnue à été détecté à la bibliothèque à 12:46. Une sentinelle a été touché par une magie d'affinité vent. Cette magie fait partie de la base de données, elle correspond à celle d'Ayame.

- Elle s'est encore échappée. Que les mage sensorielles disent au personnel qui la cherche d'arrêter immédiatement les recherches!  Elle est peut-être en danger... Je vais activer dès maintenant les statues.
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Le chef de bureau activa aussitôt l'orbe pour activer les statues, qui, eux dans la bibliothèque commencèrent à se réveiller. Leur yeux s'ouvrirent d'une lumière rouge.  Une magie de silence ( Magie qui annule les sorts et la magie dans un rayon donné ) s'activa dans toute la bibliothèque à partir de chacune des sphères.

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Garyth Hayes


Garyth Hayes

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MessageSujet: Re: Le froid n’est qu’absence Le froid n’est qu’absence - Page 2 I_icon_minitimeMar 14 Sep - 12:54

Les mots d’Ayame traverse la parois de la sphère et me transperce l’esprit.
Un monstre? Moi?!
“UN MONSTRE?!”
Ma rage, momentanément supplantée par la satisfaction du succès de ma quête, bouillonne jusqu’à la surface de ma conscience une fois de plus.
“Les vrais monstres sont ceux qui ont crucifié ma mère devant mes yeux!!”
L’emotion me déchire toujours les trip mais mes larmes ne coulent plus. Je sers le tome de la main droite, celui-ci toujours enfouit dans le creux de mon aisselle gauche.
“Les vrai monstres doivent—“ ma voix s’étrangle dans ma gorge, “doivent être exterminés!!”
Je m’effondre sur le plancher de la pièce. Mes dents grincent les unes contre les autres. Ayame ne comprends décidément pas la nature des hommes mais elle a raison sur un point: je ne peux rester ici. Non… ‘nous’ ne pouvons rester ici. J’ignore toujours sont rôle dans cette académie mais son aide à mon égard lui accordera assurément un titre de traîtresse, surtout après mon élan de fureur.
La raison se fraie une place à travers le chaos qui domine mon esprit. Mes membres titillent. Ma vision se trouble.
Comme dans un rêve, j’entends Ayame insiste sur l’urgence de la situation depuis son perchoir au dessus de ma tête. Étourdi, je me mets sur pieds. Je dois m’enfuir. Mon pouvoir est moindre, je le sais. Je le sens.
Mon coeur menace d’exploser dans ma poitrine.
Je dois acquérir plus de force. Je dois…

L’image de mon père, un homme dépourvu de visage, un parfait inconnu, se manifeste depuis les tréfonds de mon esprit tourmenté. Il étant la main dans ma direction, une main démunit de lumière, parfaitement humaine.
J’imite son geste mais, alors même que je perçois la compassion projeté par l’apparition mental, je déchaîne silencieusement sur elle la pleine étendue de ma haine.

Comme depuis ma vision périphérique, j’apperçois les orbes s’amasser follement sur l’objet de ma colère. Ils se bousculent et se compacte, leur densité grandissant exponentiellement avec leur nombre. L’image de mon père se fracture, déchiré de l’intérieur, et des centaines d’éclats de verre jaillissent violemment de son corps alors que la teinte familière ponctuant mon existence éclot brièvement sur la main étendue avant qu’elle ne disparaisse.

Je reviens à la réalité à temps pour voir la parois de la sphère imploser. Je protège mon visage de ma main droite alors que je suis assailli de bois et verre volant en toutes directions. Les éclats me frappent de plein fouet et j’échappes un gémissement de douleur. J’attends le chaud contacte du sang qui doit ruisseler de mes nombreuses plaies mais, à ma surprise, rien de tel ne se produit. Je risque finalement un coup d’oeil et vois une ouverture d’environs deux mètres carré donnant sur l’océan de bibliothèque. Mes bras, mes mains, mon corps… aucun ne porte de marques de mutilation. Seul mon pouce gauche vomi le chaud liquide cramoisie contrastant contre le cyan de mon corps. La surprise me fige pour un instant mais l’état de la parois m’intrigues d’avantage que ma condition physique. Je m’approche de l’ouverture accompagné du craquement du verre sous mes pieds. L’ouverture est délimitée de brillants cristaux de verre s’étirent tel des plantes grimpantes depuis le centre de l’implosion.
Du verre? Non…
Les cristaux sont impossiblement froid au touché.
“De la glace?”

La voix d’Ayame, plus claire à présent, me rejoin de l’extérieur de la sphère. L’urgence de la situation s’annonce de nouveau, portée par le ton affolé de la jeune femme.
“Mais comment s’est elle rendu au somment de la sphère?” Mon questionnement est subitement obscurci par la vue d’une menaçante statue au loin. Celle-ci n’a rien de bien remarquable, sinon les fascinants détails de sa complexion. Non, ce qui attire mon attention est bien le fait qu’elle se tourne lentement sur son socle pour ultimement faire face à la sphère, face à… moi!
“Ayame!!” je lance d’une voix tremblante d’appréhension, “Ayame, tu as raison!! Nous devons sortir d’ici au plus vite!!”
Le voile de colère se lève doucement, cédant place à la peur.
Qu’ai-je fais? Quel malheur ai-je attiré sur ma tête et celle de cette pauvre jeune femme? Et ces gens… ils n’ont rien à voir avec le meurtre de ma mère. Ils ne méritent aucunement mon animosité ni mon aggression.
Ma vision est de nouveau obstrué par les larmes mais, cette fois, seul le regret m’habite. J’espère n’avoir blessé aucun de ces pauvres gens.
Secoué et trainant toujours le volume sous mon bras, je jette un coup d’oeil par-dessus le bord de l’ouverture et vois qu’une bibliothèque s’élève à peine à quelques mètres de la sphère, son sommet presque à la même hauteur que mon perchoir. Je peux assurément m’y rendre sans problèmes.
Trop perturbé pour considerer les dangers potentiels de la tâche, je m’élance depuis la sphère et atterri maladroitement sur la surface plate de la bibliothèque. Mon momentum me déséquilibre pendant un instant mais je parviens à me stabiliser sur l’immense structure. Je me retourne pour voir Ayame debout sur la sphère, la peur déformant son jeune visage.
“Écoute… “ Elle se tourne vers moi au son de ma voix mais ses paupières se referme violemment devant mon éblouissante incandescence. “Je suis endetté envers toi. Qui que tu sois, quelle que soit ton histoire, je te dois tout.” Son regard demeure inchangé mais je continue tout de même, baissant la tête,
“Je te demande pardon pour mon élan d’émotion et j’espère ne pas t’avoir blessé… Mais Ayame,” je me redresse, “si nous parvenons à nous échapper et si tu le veux bien, je te suivrai jusqu’aux extrémités de la terre afin de repayer ma dette.”
Ma déclaration est sincère. Je n’ai pas même ouvert le livre dessous mon bras mais j’ai la certitude qu’il contient les réponses à mes questions. Et l’acquérir, le dérober de cette forteresse seul ne m’aurait jamais été possible sans l’aide d’Ayame. Je désire ardemment lui rendre la pareil. D’autant plus que je regrette amèrement d’avoir causé tant de chaos dans l’académie et j’espère pouvoir me faire pardonner, au moins par ma compagnonne.
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