Cela faisait une semaine qu'elle portait ce collier qui servait à bloquer toutes magies. Effectivement, ces derniers fonctionnait. L'académie était toujours aussi remarquable, autant en terme de magie ou anti-magie. Quoi qu'elle ne serait pas surprise que cet objet fut développé par un département d'anti-magie. En tout cas, il fonctionnait bel et bien. Notre jeune sorcière fut dans l'incapacité de lancer la moindre flammèche durant cette semaine. Est-ce que cela avait changé son quotidien ? Oui bien sûr, Akiza fut surprise à quel point elle pouvait être dépendante de ses pouvoirs! C'était chiant d'être une humaine normale.
Quoi que maintenant elle pouvait comprendre ses congénères, les " sans-pouvoirs ", comme elle aimait bien les appeler.
Néanmoins tout cela, notre jeune étudiante dormait mal, des cauchemars par la même ocassion, voire, parfois elle semblait même faire un saut dans le temps. Comme dans son habitude, Akiza vivait encore des moments d'absence. Donc tout ces troubles n'étaient pas de cause magique. C'était bon à savoir, mais c'était donc quoi ?
Son dernier moment d'asbence remontait aucun peu de temps lorsqu'elle avait demandé d'aller voir l'épée afin de savoir comment elle se comportait la nuit et lors de son scellement.
Qu'est-ce qui se passait dans ma tête!  se demanda-t-elle en agrippant sa tête nue dans son bain.
Depuis sa jeunesse elle vivait ça. Elle ne voulait pas le faire paraître, mais tout ceci l'inquiétait beaucoup.
Sa mère avait disparu comme ça et elle l'implorait de revenir chaque jour, mais elle était morte...
Pourquoi voulait-elle en savoir autant sur la magie et les artéfacts ? Il y avait sûrement un moyen de la ramener à la vie.
La connaissance était infini, aucune langue ne lui était étrangère.
Langue des elfes, des anges, des démons, runique, golem, nain, tous... Akiza les connaissait tous.
Bref, avec toute ces pensées, on pouvait maintenant comprendre pourquoi notre jeune sorcière se trouvait souvent dans sa tête.
Avec tout ceci, elle était fin propre.

Une autre journée où elle devait faire la modèle hors du Royaume auquel elle appartenait. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas les elfes, mais elle ne se sentait tout à fait à l'aise. Notre jeune modèle se sentait un peu plus sombre, neutre aujourd'hui. Décocher un sourire semblait être une tâche ardue pour notre jeune sorcière. Sa soif de connaissance prenait beaucoup de place dans sa tête, mais aussi, tout ce qu'elle vivait à présent prenait beaucoup de place dans sa petite caboche. On pouvait appeler cela de l'anxiété peut-être.
Voilà qu'Akiza était prête à voir l'artiste en question. C'était le même. Contrairement à elle, lui, il était inspiré. Ce n'était pas la première fois qu'elle donnait de l'inspiration à un artiste. C'était l'un de ses talents cachés. Notre jeune impatiente dicta qu'elle voulait en finir et passer rapidement à autre chose. Sur ses dires, l'elf comprit, mais la trouvait vraiment à fleur de peau comparé à la dernière fois.
Oui, Akiza n'était pas dans son assiette. Finissons-en.

Sa première pose n'avait rien à voir avec ses autres poses " aguicheuse " où elle était dans sa tête. Sa longue cheveux près de son visage, sa tête légèrement dressé vers l'avant, les yeux qui fixait celui qui la prenait pour modèle. Étrangement, ses pupilles prirent une forme comme celle d'un serpent. Ses iris magenta commencerent même à devenir de plus en plus vif. Très inquiétant, l'artiste se demanda se qu'il arrivait à notre jeune modèle. La dernière fois, elle était dans son rôle ; cette fois, sombre comme si elle voulait lui arracher chacun des ongles de ses doigts. Est-ce-que ça avait un rapport avec la dernière fois où, lorsqu'elle s'était penchée, il a avait vu son petit jardin secret et qu'il l'avait reluquée par la suite ? Probablement. Cette fille était vraiment étrange. Mais il continua tout de même à dessiner ce qu'il voyait : une jeune sorcière aux cheveux roses et aux yeux roses aux pupilles reptiliennes.
Finalement, il termina la sombre pose de notre sorcière impatiente de remettre sa tête dans un livre. Une fois qu'Akiza et l'artiste se quittèrent, ce dernier alla comparer ses deux toiles.

Quelques instants plus tard, notre jeune sorcière continua à étudier dans ses livres.
Alors qu'à l'opposé, l'artiste qui venait de la peindre plutôt s'interrogea en voyant les yeux d'Akiza sur les deux portrait.
L'un, normal
L'autre, menaçant.