Mon plan fonctionne mieux que prévu, cela nous fait un allié objectif supplémentaire. Omy'kron à un bon feeling avec les conseillers donc lui confirmerai que tout roule et rigolera lorsque je lui raconterai ça.
Je quitte le conseiller Opsÿanos après lui avoir demandé ou il s'est procuré un aussi bon thé car toute info est bonne à prendre et vérifie l'heure. Il me reste une bonne demie heure avant la réunion donc juste le temps de reposer mon dossier au bureau, envoyer le message adéquat à Omy'kron et Ford et filer. Je cale mieux mon dossier et me repasse l'ordre du jour en marchant dans le couloir d'un pas léger et rapide, sans cacher mon sourire satisfait.
Mes reflexions sont troublées par la douleur provoquée par mes côtes cassées. Elle devient difficilement supportable. Je la chasse de mon esprit. Elle revient. Je la chasse et je commence à manquer de soufle donc ralenti car après tout je ne suis pas en retard et reprends mes réflexions. Elle revient, elle m'énerve, je la chasse à nouveau. Ai je réellement repris mon boulot trop tôt ? Je me rappelle que plus la journée avance plus les douleurs sont pénibles donc que c'est normal. De tout façon je n'ai pas le temps d'y réfléchir car ça va me retarder donc verrai ça demain. Je change mon dossier de bras. La douleur se fait violente donc le fait tomber et tombe avec, le soufle coupé.

Super...le dossier s'est ouvert et il y en à partout. J'ai numéroté les parchemins mais, que ce soit moi ou ma secrétaure, nous avons autre chose à faire . J'ai du mal à me relever car la douleur est trop forte. Je me concentre pour reprendre mon souffle et calcule mes mouvements pour moins souffrir, sinon je vais rester coincé débilement des plombes pour rien. Je suis sur les genoux en me tenant les cotes d'une main et me relevant de l'autre lorsque un soldat court vers moi et s'accroupi en me disant :
« Laissez moi vous aider. » et ramasse uen partie du dossier pendant que je réponds avec un gémissement qu'il n'a pas du tout traduit par ça ira, continuez votre ronde mais par un appel à l'aide car me regarde avec un air inquiet et me demande avec insistance:
« Générale ? Vous vous sentez mal ?
-Ca va...j'ai perdu l'équilibre...mais n'arrive pas à m'expliquer et conclu sur un gémissement et en me serrant les côtes. Il n'est pas rassuré car me dit :
-laissez moi vous amener jusqu'à un salon. Ils ne sont pas loin.
-Non, j'ai réunion...Je vais bien. Il pose le dossier qu'il a rassemblé au sol contre le mur et me dit sur un ton compréhensif :
-Vous revenez de loin. Nous sommes tous au courant vous savez ? Je le regarde perplexe en massant mes côtes douloureuses et il continue :
-En tout cas vous êtes pâle, essouflée et souffrez. Laissez moi vous aider, s'il vous plait.
-Aidez moi à me relever et rendez moi mon dossier. Je vais bien. » j'ai un peu repris mon soufle mais ma voix trahi ma fatigue.

Il m'aide à me relever, je gémi car c'est très douloureux et me cramponne. Il ne me lâche pas et m'accompagne jusqu'au salon le plus proche. Je lui dit :
« C'est bon. Je peut me débrouiller. Vous perdez du temps. Mais il me fait rentrer dans le salon en me disant :
-Nous avons reçu des ordres. Je vais chercher un guérisseur. Il ne me ment pas, je le sentirai de suite mais ça me surprends. Je le lui demande :
-A oui ? De qui ?
-Le général Greënwitch et les guérisseurs. Je comprends mieux son attitude et le laisse m'asseoir dans un grand fauteuil et l'entends s'éloigner donc lui demande :
-Ou allez vous?
-Chercher un guérisseur. Ne bougez pas et ne vous endormez surtout pas. » les conseils classique mais il est sorti avant que je lui donne les clés pour qu'il pose mon dossier dans mon bureau et me ramène ma potion. Le dossier est resté dans le couloir.

C'est toujours lorsqu'on ne fait rien que le froid et la fatigue vous tombent dessus, comme si cette lancinante douleur ne suffisait pas. Je balaye le salon du regard : il est grand, spacieux, propre et lumineux. Il ne manquerai plus que des fruits pour qu'il soit accueillant. Un bruit léger à l'autre bout de la pièce attire mon attention alors que je résistai à une envie de fermer les yeux, de m'économiser ne serai ce que quelque minutes car cette douleur lancinante me coupe le souffle. Je regarde dans la direction et voit la petite princesse jouer avec des bibelots. Je sais sur quoi focaliser mon attention en attendant un guérisseur, en espérant qu'il trouvera ma cousine.
Sauf que savoir le dossier n'importe où me stresse. Je dois le garder prés de moi pour qu'il aille le ranger lorsqu'il reviendra. Je me lève précautioneusement en me tenant les côtes. La douleur augmente malgré ma prudence, me coupe le soufle et je tombe. Mais pourquoi ? La journée s'est bien passée pourtant. Bon, je vais être méthodique donc reprendre mon souffle puis me relever doucement, tout doucement. Je repère la porte puis pose la tête sur le tapis sur lequel je suis car j'ai compris que si je me loupe ce coup ci, je n'aurai plus la force de me relever.

Le ressentiment venant de ma soif de liberté me ronge. Là où je suis née d'une bonne famille pour certains ; un lourd fardeau pèse sur mes épaules. À quoi servent-elles mes ailes si je ne peux m'en servir ? J'ai choisis ma propre voie, que cela vous en déplaise. Un aigle ne restera jamais enfermé dans une cage! Je ne crois pas au bien! Je ne crois pas au mal ; cette soif est la même, je veux m'envoler toujours plus loin, toujours plus haut. Toujours plus rapidement.

Pression sociale, pression familiale, pression personnelle, un titre aussi important était un lourd fardeau pour une jeune fillette, surtout si le titre nobilière ne l'intéressait pas. Ce n'était pas comme certains, mais bon, ça c'était un autre détail. Alyssa voulait toujours aller plus loin que ses yeux lui permettait de voir. C'était normale, sa mère possédait un étrange pouvoir de " voir ". Surement qu'Alyssa aussi voulait voir. Voir quoi ? Voir le monde, voir les différentes personnes qui le peuplaient évidement. Paradoxalement, ses yeux voyaient toujours plus loin là où elle avançait. C'était tout le principe de vouloir toujours avancer plus loin, comme si la liberté se trouvait devant elle. Il ne fallait pas reculer ; seulement avancer. Parfois, il fallait se battre pour cette liberté, rien n'était gratuit. Malheureusement, Alyssa, naïve, ne savait pas que la liberté pouvait avoir un tel prix. Un rêve absurde possédait un coût absurde.
Lors d'une histoire, on avance en tournant la page, un prix moyen pour la liberté  Ce serait trop facile.
Je réécrirai ces pages....

Hopla, oupsii, Alyssa, toujours aussi libre d'esprit, avait trouvé le moyen de  se faufiler... À quelque part. Après avoir vu ce trou qui s'était formé dans l'océan de nuages il y a quelques jours, Alyssa essayait de trouver des réponses. Oui, il y avait un monde qui se trouvait sous cet épaisse couche de nuage. Ok, elle n'y avait pas vu grand chose, cela je constituait pas une preuve, mais elle y croyait dur comme fer! Cherchant pour des objets qui pouvaient provenir d'ailleurs. Elle cherchait avec la même expression d'il y a quelques jours. Obnubilée par l'idée de trouver des objets rares. Est-ce que ces bibelots venaient d'ailleurs ? Si oui, cela pourrait dire qu'il y avait anguille sous roche... De ses petites mains, Alyssa réussit a glisser sa main sur une étagère qui se trouvait bien évidemment plus haut qu'elle. Si près, si près, elle devait s'approcher encore plus, elle devait s'étirer d'avantage. Le bout de ses doigts frôlait la matière dont le bibelot était constitué. Celui-ci fut poussé d'avantage plus loin. Bon sang! Allez, un petit effort, la petite princesse se mit à sautiller sur la chaise.
Un bruit soudain, des gens. Alyssa perdit aussitôt l'équilibre. Une fois au sol, le bibelot la rattrapa en retombant sur sa tête. Ouille*. Une chance qu'elle avait la tête dure à force de désobéir à son père.
La gamine rattrapa le bibelot, mais celui-ci lui glissa entre les doigts. Heeiiin ?? Maladroitement, elle commençait à jongler avec pour finalement le rattraper avec ses deux mains.
Pheew..! Soulagement.
Ses yeux dont profond rubis se tournèrent vers les arrivants.

Elle vit la grand dame se lever, mais ce n'était qu'un moment, hélas. Elle avait du mal à se tenir debout. Avait-elle mal à quelque part ? La petite princesse se le demandait. Une douleur atroce qui ne la faisait pas pleurer ? Étrange. Elle se leva afin d'aller la voir avec le bibelot entre ses mains. L'une d'elle quitta sa trouvaille afin de pointer la dame dont elle ne connaissait pas le nom. Sa main s'emflamma d'une lueure de couleur doré, comme témoignait son héritage du feu sacré ; Alyssa n'était pas offensive malheureusement. Son feu sacré coulait dans ses veines avait des propriétés curatives.
C'était maintenant au tour de la générale de briller par le feu de la gamine. Encore une fois, elle n'écoutait pas son père. Alyssa avait pour interdiction d'utiliser ses pouvoirs afin de faire croire au peuple qu'elle n'avait pas hérité du feu sacré.

- Ça va mieux ? Dit-elle en souriant.

Le bibelot en main avait quitté l'étagère. Il était, à son tour, maintenant libre. Il n'avait plus à vivre derrière cette vitrine à accumuler la poussière. Suite à cela, le Bibelot se présenta à la Générale.

- Je cherchais des objets qui venaient  d'ailleurs, sous cet océan de nuages. Êtes-vous déjà aller sous les nuages!? Dites-dites! Je veux toooouut savoir!

Déjà entré dans le vif du sujet.
Elle s'impatientait déjà de la réponse qu'elle allait lui donner. Ses yeux rouge scintillaient ( Moins que lorsqu'elle aura des éclats de l'arche dans ses yeux ). Elle voulait voir, toujours plus loin, toujours plus haut. Voler Toujours plus rapidement.
L'aigle vole seul.

Je suis sur le tapis, à court de souffle avec cette horrible douleur. Le dossier est dans le couloir et préfèrerai qu'il ne tombe pas dans certaines mains, y compris par accident. Je n'écris jamais quoi que ce soit de confidentiel, comme la discussion que nous avons eu, mais par principe je range toujours chaque chose à sa place.
J'attends de reprendre mon soufle et que la douleur diminue en observant comment me relever le moins douloureusement possible. Plus je stresse et plus ça me prendra du temps car ça fait mal à chaque respiration. Ne plus jamais se faire casser les côtes, ouvrir le ventre ou autre joyeuseté du genre, ça vous complique la vie et mine le moral trop longtemps.

Quelqu'un de discret s'approche puis la douleur disparaît d'un coup. J'en profite pour me relever donc la ravive un court instant, me faisant pousser un gémissement de surprise. Je vois la petite princesse qui me souri donc la remercie, sincèrement soulagée. Elle peut soigner ? C'est rare et précieux comme don. Elle ne doit pas le tenir de son père ou alors il garde bien le secret. Nous aurions une future reine qui soigne, intéressant et suis sure que nos communiquants sauront mettre ça en valeur, c'est leur métier après tout. Elle est bien jeune donc on a tout le temps devant nous. C'est l'occasion de commencer à la mettre dans notre camp et elle est vraiment mignonne.

Elle me pose une question intéressante et me supplie d'y répondre. Je lui fait un geste rassurant de la main et lui réponds sans cacher mon enthousiasme:
« En bas il y a le reste de Valor. Trois autres royaumes sont au même niveau avec des êtres vivants et intelligents et variés et pareil pour les paysages ou la nouriture. En dessous de ses royaumes se trouve notre ennemi, le royaume infernal et là aussi ça vaut le détour. Lorsque vous serez en âge de voyager, vous apprendrez beaucoup de choses à leur contact car chaque royaume à vraiment son histoire, sa façon de fonctionner, ses peuples, ça complétera votre éducation. »

Ses yeux pétillent, faisant pétiller d'avantage les miens et me rends compte que je suis à nouveau assise dans le fauteuil alors que je voulais récupérer mon dossier. Je comprends à son expression qu'au lieu de répondre à sa question j'en ai provoqué d'autres. Comme j'aime beaucoup la curiosité enfantine, je l'encourage à me les poser.

Je rêve à un monde en harmonie à chaque jour. Un monde où la guerre pourrait cesser te ternir la liberté. Si il y avait vraiment un monde sous cette océan de nuages. Alors pourquoi le cacher en nous faisant croire que l'équilibre de ces mondes est si nécessaire. Forcément, sachant qu'il y a ces mondes maintenant, je ne vois plus de liberté, mais des ennemis...

Ses yeux pétillants brillaient comme des étoiles, et ce, bien avant son accident. Alyssa avait donc raison! Il y avait donc un monde en bas de cet océan de nuages. Ce monde avait même un nom. Ok, elle en était pas vraiment fan de ce nom. Un nom comme telle où les extrémistes portait le nom de Valoriste. Meh. Mais bon, ce n'était pas à elle de choisir le nom. S'il y avait vraiment un héro qui avait donné ce nom, il avait sûrement une raison. Sauf que... Alyssa se demandait pourquoi le cacher surtout à elle. Si elle niait qu'il y avait un autre monde à quelqu'un qui connaissait la vérité, elle allait avoir l'air un peu tarte. À contrario, si elle le mentionnait à quelqu'un qui l'ignorait, elle allait passer pour une folle.
De son côté, elle se trémoussait en agitant ses petits ailes qui commençait à pousser depuis quelques années. Elle ne pouvait pas voler, elles étaient bien trop petites pour cela. De toute façon, même si elle le pouvait, elle devait avoir une formation pour avoir ce droit. C'était une autre idée complètement stupide de son père. À quoi servait ses ailes si elle ne pouvait pas s'en servir ? Autant ne pas en avoir finalement.

' Il faut faire quelque chose, pourquoi avoir autant de règle en tant que gardien de l'équilibre '

Alyssa était malheureusement surveillé. Elle n'avait pas se droit de choisir avec qui elle pouvait parler. On pourrait croire l'inverse, mais notre jeune petite princesse avait moins de droit qu'un citoyen normal. Est-ce que vivre dans le luxe et avoir de beau vêtements valait le prix de sa liberté ? Alyssa ne pouvait même pas aller joier avec d'autres enfants, sauf s'il était de la noblesse et encore, ces enfants étaient tous insupportable. Des vrais moutons, ils suivaient sans rien dire. Mon héritage, mon héritage, comme si Alyssa en avait quelque chose à foutre de son héritage. Ce qu'elle voulait voir c'était le monde, pas des murs. Ce qu'elle voulait voir se trouvait sous les nuages et non avoir la tête dans les nuages. Lorsqu'un adulte lui disait qu'il admirait son père, son statut ou n'importe quoi d'autre, cela l'énervait. Son père se préoccupait seulement de son statut, sa personne et d'autre conneries encore plus égoïste les unes des autres. Elle ne connaissait même pas sa mère! Azamaëld lui avait dit qu'elle avait disparue!

' C'est une force titanesque qu'il nous faut. Une révolution digne de nos idéaux '

Mettre ce monde dans les flammes ; son feu sacré le permettait malheureusement pas. Alyssa qui continuait à sautiller en alimentant son enthousiasme et son bonheur à cette nouvelle qu'elle venait d'apprendre. Sauf ce qu'elle ignorait, du à son tout jeune âge, plusieurs peuple égalait aussi plusieurs idéaux, donc plusieurs conflits, finalement plusieurs guerres. Une guerre éternelle qui engendrait la tristesse, la peur, la colère et la haine, un cycld interminables comme un cercle vicieux où tout tournait en rond sans sans cesse. C'était ce qu'elle ignorait, que son idéal allait l'amener dans une voie qui allait faire sombrer dans la tristesse. La paix ne pouvait exister sans grand sacrifice, tout avait un coup. La petite princesse pouvait encore sautiller pendant qu'elle le pouvait encore, son bonheur semblait intangible pour le moment. Pour le moment, seul le royaume Céleste connaissait son nom.

- Donc il y a aussi des fées, des lutins! Euh, aussi des dragons !? Dit-elle comme si sous ces nuages se trouvaient des créatures comme dans les contes de fées. Des gnomes ?

Si elle continuait, elle allait demander s'il y avait des nains et pourquoi pas une princesse endormie.

- Des nains ?

Au moins elle n'avait pas demandé s'il y avait des princesse possédant des cheveux extrêmements longs coincé dans une tour.

- Je veux tout savoir! La Nourriture est comment ? Il y a des animaux, ils sont comment ? Il y a des monstres, ils sont beaux ou laids ? Continua-t-elle de la bombarder de questions comme si elle avait infini de munitions.

... Si ces dernier venaient à disparaître, serais-je vraiment libre au final ?
Un jour, ces cieux seront en feu.
Un peu dépressive comme manière de penser

J'encourage notre princesse à me poser ses questions. Comme je m'y attendais elle m'en pose plein. J'adore la curiosité naïve des jenes enfants car c'est mignon et rassurant. Elle veut connaître les bases de notre monde, à moi d'éveille son intérêt. C'est une bonne chose que cela tombe sur moi car j'apprécie les enfants même si je ne suis pas pressée d'en avoir, de céder au désir de ma famille de me voir accepter leur parti. Sur ce point là, de la même manière que j'ai traîné pour démarrer ma carrière pour accumuler le plus possible de connaissance, je vais continuer à traîner pour le mariage et la famille. Ce systèùme de noblesse est étouffant au possible donc passe pas mal de temps à tenter de m'y soustraire l'air de rien, le plus l'air de rien possible et imaginable. Je trouve ce petit jeu de cache cache drôle mais il paraît que j'ai un sens de l'humour unique.

Je réponds à la princesse Alyssa :
« Il y a plusieurs peuples par royaume. Au royaume des elfes nous trouvons trois types d'elfes donc les hauts elfes, le selfes des bois et les drows mais aussi des dryades, de spixies et des lamias. » je fait une courte pause car je m'essouifle vite donc forc esur ma blessure puis lui décrit rapidement les apparences de ces peuples, d'abord les différents elfes puis les dryades puis les pixies.
J'observe son regard pétillant et lui souri avant de passer au royaume suivant :
« Dans le royaume des humains il y a un emajorité d'humains mais aussi des nains, de staurens, des lycans, des vampires et des reptiliens. ». A nouveau je manque de souffle donc fait une pause avant de lui décrire les principaux traits de cahcun de ces peuples.
Comme elle boit littéralement mes descriptions je cotinue :
« Chez nos ennemis, aux enfenrs, il y a les démons mineurs, les démons du péché, les archidémons, le sorcs infernaux, les trolls et les draconides. Ils vivent sous Valor» puis fait à nouveau une pause et leui décrit leurs principaux traits et conclu cette présentation des royaumes par celu que nous connaissons le moins :
« Le dernier royaume est situé au même niveau que celui des humains et celui des elfes. Il s'agit du royaume runique qui est un rassemblement de fugitifs des autres royaumes auxquels s'ajoutetn d'autres races comme des néphilim qui sont des êtres issus d'unions entre démons et anges et ne sont azcceptés ni chez nous ni aux enfers et des liches. Nosus avons qu'il y a d'autres choses là bas mais nous n'avons peu d'information sur eux Il est difficile d'entrer en contact avec l'un d'entre eux. »

J'arrête d'en parler car mon dernier contact avec eux, c'était dans une bataille entre nous et les démons et une liche isolée à tué nos deux armées, l'ensemble de nos deux armées et suis la seule survivante car le zombi à rater son coup lorsqu'il a tenté de me tuer.

Je suis à nouveau en train de revivre ce qu'il s'est passé, la paralysie surprise dans la glace, le froid, les zombis qui découpent mes anges devant moi, qui vont me faire subir la même chose, l'atroce douleur, fuir n'importe comment, l'extrême faiblesse...
Non mais qu'es ce qu'il m'arrive là ? Pourquoi ça me persécute là ? Faut que je sorte de ça...de suite...là maintenant. La douleur me rappelle à l'ordre donc pousse un cri de surprise et voit à nouveau la petite princesse face à moi qui me fixe intensément. J'arrive à virer ce sale souvenir de ma tête et ne comprends pas pourquoi il m'a attaqué ainsi. C'etait atroce et injuste. Je ne dois plus y penser vu que je m'en suis relativement bien sorti d'après les guérisseurs.
Je reporte mon attention sur la petite princesse en me demandant ou j'en était avant de revivre une énième fois la pire bataille de ma vie.

Un aigle, c'est comment je me décris. Véloce, déterminée et surtout libre, même si je dois voler toute seule. Avec ce feu qui coule dans mes veines, ce feu sacré qui me " donne" un privilège de le cacher m'empêchant de montrer ma vraie nature. J'imagine que je suis plus comme un phénix. Mystérieux, jusqu'à ce que je dois mourir afin de révéler mes secrets.
Seul, seul, je dois voler toute seule, s'il le faut.

Les yeux de notre jeune princesse aux yeux de rubis scintillaient de plus en plus à chacune des révélations. C'était vraiment comme elle l'imaginait, il y avait tellement de peuple, tellement de gens, tellement de coutumes et de moeurs. Tellement de chose à découvrir dans ce vaste monde! Si seulement elle pouvait voyager comme elle souhaitait. Alyssa n'avait qu'une seule envie, voir la chevelure verte de la forêt. Les mers de flammes des infernaux. Elle voulait aussi voir les plages, les montages dans chez les humains. S'il y avait des environnements chez les runiques, elle voulait les voir aussi! Pas de discrimination. Si elle pouvait tous les voir en même temps, elle le ferait. Malheureusement, elle ne pouvait pas se dédoubler, ni voler. Et encore, Alyssa avait plus de chance de pouvoir se dédoubler avant de voler. Un ange pouvait voler à partir de quel âge ? Tard, très tard, 100ans, l'ange en question était considéré assez mature pour revoler de ses propres ailes.


La réaction de notre princesse changea lorsqu'elle vit l'expression de trouble dans le visage de la générale. Elle avait vu le monde pourtant, pourquoi être si troublée ? Alyssa se voyait confuse. Un monde si vaste à explorer et elle trouvait un moyen d'être troublée. C'était-elle déjà perdue ? Cela devait être effrayant! Orn semblait angoissée, étant une simple enfant, Alyssa ne comprenait pas encore toutes les émotions et comment les appréhender. On pouvait la décrire comme naïve et innocente. Pouvait-elle faire quelque chose contre cette angoisse ? Pas grand chose, c'était probablement des problèmes d'adultes auquelle c'était chiant de comprendre, surtout pour son jeune âge.
Ses petites mains se tendirent vers la générale.
- Tiens, dit-elle en lui offrant le bibelot. Je te le donne.

Le bibelot représentait un oiseau, un oiseau qu'on ne pouvait pas apercevoir dans le royaume Céleste. Un aigle. C'était l'une des raisons pourquoi ce petit bibelot avait attiré la curiosité de notre jeune princesse espiègle. Malheureusement, ses ailes étaient cassées à cause de la chute. La tête d'Alyssa était assez dure pour briser ses ailes, laissant des petits morceaux partout. Voulait-elle faire passer ça sur le dos à Orn ? Était-elle assez espiègle pour cela ? Qui sait.
Alyssa se mit à sourire joyeusement, rayonnante de bonheur et bonne humeur.
- Comme ça, tu auras le courage de toujours aller de l'avant!

Elle disait ça, alors qu'elle ne savait pas trop le sens même de ce qu'elle venait de dire. Pourtant, c'était ce que faisait un enfant : Regarder en avant et vivre le moment présent.
- On ne peut pas reculer lorsqu'on vole. Finit-elle en souriant à pleine dent.

Encore une fois, elle ne le savait même pas si on pouvait reculer en volant.

La petite princesse me sort de mon mal être en me donnant le bibelot qu'elle tiens dans sa main depuis le début : un aigle en plein vol sauf que ses ailles sont cassées. Je l'observe, le caresse doucement pour me forcer à me recentrer. On parlait de quoi déjà ? Qu'es ce que je fais là au fait ? J'ai réunion avec les miens, le dossier traîne dans le couloir et je suis plus fatiguée que tout à l'heure, lors de mes chutes. J'aime bien son rire et son dynamisme innocent. J'approuve ce qu'elle me dit d'un signe de tête assorti d'un sourire et lui dit :
«Ca va. J'attends un guérisseur. » puis lui montre le bibelot qu'elle m'a donné et lui explique :
« C'est un aigle, ils vivent chez les humains et les elfes, sur Valor. Ses ailles sont cassées. Ca peut se réparer. Presque tout peut se réparer, sauf la mort bien sûr.» et les cherche du regard en continuant de le caresser. Je me demande si ce n'est pas elle qui l'a cassé car il était en hauteur. Il y a plein de statuettes venant de Valor ici et reconnais bien celles que j'ai ramenée.
Je comprends que nous sommes dans le cabinet des curiosités, c'est le salon le plus propice aux rêves donc mon préféré. La douleur se rappelle violemment à moi lorsque j'essaye de me lever pour lui montrer celles que j'ai ramenées donc plaque à nouveau une main sur la blessure en poussant un petit cri de surprise et cherche à nouveau mon soufle, clouée sur place.

' Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme '

C'était un aigle et ils vivaient sous les étendues de cet océan de nuages. C'était décidé, c'était maintenant son animal fétiche, si seulement elle pouvait être aussi majestueuse que cette petite statuette. Ses yeux brillaient seulement à la vue de ce bibelot qui incarnait un aigle. Avec ces dires : Tout peut se réparer. Oui... OUI! Malgré qu'elle se sentait un peu mal d'avoir cassé la statuette. Elle ne voulait pas faire malfaire, au contraire. C'était seulement une gamine. Sa main s'approcha du bibelot où sa main commençait à s'illuminer d'une lueure dorée. Des petites flammes dorée commençaient à s'échapper. Ce n'était pas comme si elle n'essayait pas. Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme.
Alyssa se vit un peu déçu par cet échec de sa part.

Sa main se deplacèrent près des côtes de la générale blessée. Au moins, ça, ça marchait. Elle en avait la confirmation lorsqu'elle vit que Orn commençait à briller de sa lueure dorée. Cette fois, elle ajoutait un peu plus de sa magie, effectivement, elle ajoutait un petit effet secondaire qui avait pour but de lui donner un peu plus de force. Le feu sacré qui coulait dans ses veines avait des effets curatifs vraiment intéressants. Alyssa avait le potentiel de devenir une guérisseuse hors norme, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait faire. Son rêve de devenir une aventurière persistait de plus en plus chaque jour, derrière son amertume.
Tout à coup, prise sur le fait.
Une dame arriva, en panique, mais en un sentiment de soulagement de l'avoir enfin retrouvé, aussitôt, elle gronda la petite princesse de s'avoir enfuie lorsqu'elle avait eu le dos tourné.

- Princesse Alyssa!  dit la baby-sitter. Vous savez que vous n'avez pas le droit d'utiliser vos pouvoirs!

Pouvait-on la blâmer pour cela ? Elle voulait seulement découvrir de nouvelle chose et aider le monde. Surtout qu'aujourd'hui, on lui avait permit d'aller dans le Hall de Diamant. Il était normal qu'elle veuille aller visiter les lieux, mais aussi voir d'autres personnes.
Mais il y avait une chose qu'elle voulait voir plus que tout, le jardin, pour une fois qu'elle ne voyageait pas avec son père dans les petits villages, elle pouvait enfin y aller! La baby-sitter lui pinça la joue pour la gronder, mais elle se faisait supplier. Celle-ci soupira, en lui donnant 5 minutes. Seulement 5 minutes !? Mais c'était trop peu! mais cela ne l'empêchait pas de sourire en sautillant de joie en agitant ses petites ailes. Elle fit signe à la Générale de la suivre. Elle la traitait déjà comme une amie. Peut-être que cette vue allait guérir ses angoisses.
La porte s'ouvrit en laissant un doux zéphyr entrer dans la pièce. Des pétales volaient, comme c'était beau, c'était magnifique, il n'y avait rien à dire de plus. Une jardin de fleur à perte de vue.

Alyssa marchait, doucement pour ne pas les abîmer. Ce serait dommage de blesser ces petites fleurs. Ses cheveux roux volaient au rythme de la brise. Au centre, ses yeux ne savait pas où s'arrêter afin d'observer. Quelle fleur regarder, quoi regarder ? Ses cheveux bougèrent toujours au rythme du zéphyr, même si elle faisait souvent des petites rotation sur elle-même. L'océan de nuages, c'était ça qu'elle voulait voir à partir du jardin. Une infinité de nuage qui s'étendait jusqu'à l'horizon. Oui, maintenant c'était décidé elle voulait aller au delà de ces nuages, notre jeune princesse était plus déterminée que jamais pour découvrir le monde, quoi qu'il en coûte. Elle ouvra ses bras afin de ressentir pleinement la brise sur le bout de chacun de ses petits doigts.
- Maintenant je sais ce que je veux faire! Je veux aller au delà de cet océan de nuage! Lorsque j'aurai mes ailes, Je veux tout découvrir, les mers de feu, les montagnes enneigées, la chevelure verte de la forêt à perte de vue. Je veux tout voir! hihihi.

- Ok, Alyssa, ça suffit, il faut y aller. Tu dois essayer ta nouvelle robe pour ton prochain voyage avec ton père. Arrête d'opportuner Dame Ornëa'Naé.

Alyssa se retourna en gonflant les joues.
- J'en ai assez de ces voyages ennuyeux! Je veux voir des lieux et des gens!

Ce genre d'ânerie de faire des alliances et de préparer des mariages... Personne ne savait ce qu'elle ressentait...Cette vie était de la merde!
Chevelure verte de la forêt.
Les mers de flammes des infernaux. Elle voulait aussi voir la neige chaude
Les alpes
Le ciel de feu...

' Personne ne sait ce que cache en moi '

La petite princesse prends l'aigle aux ailles cassées dans ses mains et tente de le réparer avec sa mana. Je vois la statuette se dorer un court instant mais pas les ailles se recoller. Face à sa déception je lui adresse un sourire compatissant et lui dit :
« Bien essayé. Je le ferai réparter moi même par un de mes amis.Discrétion garantie.» Dans la foulée, elle pose ses mains sur mes côtes et sent son flux magique m'envahir et me soulager mais aussi me redonner un peu de force, comme si je venais de prendre un bon goûter. Je la remercie en lui disant :
« Votre pouvoir est pratique, il vous rapprochera de notre peuple. Entrainez vous dés que possible.»

Je suis surprise par l'arrivée de sa nourice qui désapprouve immédiatement le chouette coup de main donné à l'instant. Elle affiche un air autoritaire, clairement disproportionné par rapport au fait reproché. J'évite de demander pourquoi Alyssa n'a pas le droit d'utiliser son fluide car cela ne me regarde pas mais prends tout de même sa défense en expliquant :
«Elle n'a rien fait de mal, bien au contraire. Je crois qu'elle m'a presque guéri mes fractures aux côtes.Ce pouvoir lui offrira de grandes opportunités, n'hésitez pas à en parler à son père. » la nourice ne me réponds pas, reste impassible mais je sent une désaprobation. Pourquoi le roi s'opposerai au dévellopement des pouvoirs de ses filles ? C'est contre productif mais vu la tension qui s'est installée ne vais pas m'aventurer sur le sujet. Ce que j'entends me serre le cœur : je la vois supplier d'avoir le droit d'aller dans le jardin. Je suis médusée par ce que je vois et j'entends. Pourquoi ? Pourquoi empêcher cette jeune enfant d'aller se dégourdir dans un des jardins ? Elle a besoin d'un cadre mais aussi d'espaces de jeu et de quoi se dégourdir les jambes. Une fois cette courte permission accordée, elle m'invite à l'accompagner donc dit à sa nourice :
« Un guérisseur va venir à ma rencontre, dites lui que je serai dans le jardin. La princesse sera en sécurité avec moi. »
 
Dans le couloir je récupère le dossier resté au sol sans trop souffrir, bien plus facilement que tout à l'heure et nous arrivons dans le jardin. J'aime beaucoup y flâner entre deux réunions ou rendez vous ou pour finir d'imaginer un plan. Alyssa le découvre donc lui demande :
« Vous appréciez ? Vous n'avez pas encore tout vu. » et lui montre à quel point il est grand d'un large geste du bras. Geste que je ne pouvais plus faire sans m'arracher un gros gémissement. Ce coup ci, la douleur est parfaitement supportable, elle à fait du bon travail. Savoir que je vais guérir en un temps record me fait un bien fou et j'ai hâte de la mettre en contact avec les guérisseurs. On ne sait jamais, une vocation peut naitre.
La petite Alyssa fait attention à ne pas abîmer les fleurs et je la comprends : elles sont belles et bien mises en valeur. Je les lui montre et les nomme par leur nom. Elle m'écoute, émerveillée. Elle m'explique, enthousiasmée qu'elle souhaite découvrir le monde et je lui confirme :
« Il y a tellement de choses à découvrir. A chacun de mes voyages je découvre autre chose. Vous ne vous en lasserez jamais. » c'est dommage toutes ces opportunités que nous perdons à cause de l'autocentrisme du roi. Certes nous sommes en guerre et ce n'est pas prêt de s'arrêter mais cela n'est pas une raison pour se couper toute possibilité de dévelloppement, de partager notre artisanat, notre culture. Cela pourrai même nous apporter des alliés avec du temps et de la patience voire, couplé à des succés militaire, de l'influence.

La nourice veint rapidement gâcher notre plaisir pour lui imposer quelque chose d'ennuyeux, comme si à cet âge on appréciait de rester immobile sur un tabouret pendant presqu'une heure le temps d'ajuster une robe. Je compati au désaroi de la princesse et réponds à sa nourice :
« Elle ne me dérange pas. Nous regardions les fleurs ensemble et elle les appréce autant que moi. » et fait signe à la princesse de rejoindre sa nourice en lui disant :
« C'est le moment d'apprendre à canaliser votre frustration. Cela vous sera bien utile dans ce monde très feutré dans lequel nous évoluons. » et lui fait un sourire compréhensif, trop compréhensif vu le regard que me décoche sa nourice. Pourtant elle ne pourra pas dire que c'est un mauvais conseil car j'ai moi même du rapidement m'entrainer à ça et reconnaît que ça me sert. A cet instant c'est ma compassion que je dois dissimuler et ne suis pas sure de bien y arriver vu à quel point je suis choquée. On dirai qu'elle est emprisonnée dans uen cage dorée, comme un oisillon de compagnie.

A peine sommes nous dans le couloir que j'entends quelqu'un m'appeller. Je reconnais les voix du soldat et de ma cousine. Il a eu la présence d'esprit de chercher la guérisseuse dont je me sent la plus proche, à moins ce que ce soit la seule disponible mais vu le temps que ça à pris, il a du la chercher elle. Ils me cherchent, doivent s'imaginer le pire donc les appellent en leur disant :
« J'arrive. J'étais dans un des jardins car vais beaucoup mieux. » et les vois surgir tous les deux, surpris et leur fait un geste d'apaisement puis un dernier sourire à la princesse lorsqu'elle se retourne vers moi, entrainée de force par sa nourice.
Ma cousine me regarde interloquée. Le soldat aussi et commence à se justifier auprés de la guérisseuse :
« J'ai trouvé la générale Lagos mal en point dans le couloir. Elle m'a inquiété.
Je dit au soldat mal à l'aise:
« Merci pour votre aide. J'étais effectivement en difficultée, n'arrivait ni à reprnedre mon souffle ni le dossier. Je me sent mieux grâce à la princesse. Veuillez poser ça sur mon bureau. » et lui donne le dossier avant d'expliquer à ma cousine dés qu'il est parti:
« Je t'assure que je vais mieux. Il faut que tu forme la princesse car elle m'a presque refermé le reste des fractures. Son pouvoir est génial. Il ressoude et rends des forces. 
- Tu est sérieuse ? Tu n'essaye pas encore de dissimuler ton état?
Je lui fait un non vigoureux de la tête car ce coup ci je suis naturelle. Je me sent presque guérie donc doit réellement l'être. Je commence à m'y connaitre en galère madicale vu le nombre de fois ou j'ai été blessée.
-Non non. Ce coup ci je ne dissimule rien. Crois moi.
-Ce serai génial. Montre moi ça. » et nous nous dirrigeons toutes les deux vers un coin discret du jardin, qu'elle puisse m'ausculter en toute discrétion.

Un ciel rouge, écarlate comme mes yeux.
Mon pouvoir devait rester secret, et ce, pour la simple et bonne raison de la protéger des ennemis de son père qui voudraient s'en prendre à elle. Je suis comme un petit oisillon dans une cage.
Rage incendiaire. Idéaux révolutionnaire —

Alyssa n'était vraiment pas pour cette pression qu'elle vivait. Elle en était même très vulnérable, voire, fragile. Si cela continuait, notre jeune princesse allait finir par craquer, comme ce bibelot qui lui avait tombé sur la tête. Une telle pression sociale pour une si petite fille qui voulait voir le monde. Ses joues étaient gonflées, notre gamine ne se gênait pas pour dire ce qu'elle pensait et n'allait surtout pas se gêner de le dire à sa nounou. Ses yeux rubis fixèrent la baby-sitter.
- Je ne veux pas! Vous croyez que j'aime rester assise à attendant qu'on ajuste une robe à ma taille!

La baby-sitter lâcha un profond soupir. Celle-ci appuya sur la petite joue de la princesse pour y faire sortir l'air qu'elle renfermait dans sa bouche. La gamine ferma aussitôt les yeux en sortant l'air. Ensuite, la baby-sitter présenta sa main pour calmer la princesse avec un sort de somnolence afin de l'endormir.
Tout devenait noir, jusqu'à ce qu'elle tombe endormie dans les bras de sa nounou. La dame se relevant par la suite en s'excusant de l'intrusion de la petite princesse. Elle allait s'assurer que cela ne se reproduise plus.
- Elle a l'interdiction d'utiliser ses pouvoirs. Je vais l'amener auprès du personnel qui doivent s'occuper d'elle pour l'après-midi. Donc si vous voulez, veuillez m'excuser.

Ils s'occupaient d'elle comme si c'était un simple objet à garde partagée. C'était à peine si elle pouvait voir son père, et sa mère, à ne pas mentionner, Alyssa ne l'avait jamais revue depuis. La petite dormait dans les bras de sa baby-sitter qui, elle, quitta la pièce sur la champ après avoir présenté ses derrières excuses. À cette vue, même en dormant, notre petite Alyssa semblait si triste. Elle marmonnait des choses peu compréhensible comme : voir...
- le mon...de... li...bre... Gé...né...rale...
Un petite perle apparue sur le coin de son oeil.


C'est la matin! Alyssa ouvrit les fenêtres de sa chambre. On pouvait voir qu'elle avait un peu grandit. En âge d'ange, elle avait vieillit environ de 2 ans. Elle avait donc maintenant environs 9ans. C'était complètement fou comment un ange vieillissait lentement. Pour qu'elle puisse voler librement... Elle devait attendre environs 45ans. C'était quoi cette logique à la con bon sang! En tout cas. Il ne fallait pas qu'elle se laisse emporter par ce désir. Combien de fois qu'elle se faisait gronder parce qu'elle avait ce désir. Peut-être que son désir n'avait aucun sens au final ? Non! C'était son père qui était bien trop stricte. À cette âge, on commençait de plus en plus à avoir conscience du monde qui nous entourait. C'était pareil pour Alyssa; jamais elle n'avait tourné le dos à son rêve de voir le monde.
Pourtant, elle avait beau chercher dans le hall, dans le jardin elle ne voyait ne croisait pas cette générale qui, elle, semblait avoir un peu ce même désir de liberté qu'Alyssa.

Allez petites ailes, vole! Alyssa retomba au sol. Comment pouvait-elle bien voler si elle ne pouvait pas jamais s'entraîner à utiliser ses ailes !? Au sol, peu en dehors du Hall de diamant, Alyssa goûtait à la gravats. Ses poings se serrèrent amassant les petites roches au passages.
Un flash de ce jour où elle jouait avec d'autre enfant non-noble. Eux étaient tous libre.
" La prochaine fois, c'est toi qui jouera la méchante, d'accord ? "
Ce gamin disait cela sans prendre en considération ce qu'il y avait dans le coeur attristée de notre petite princesse malheureuse. Tout ce qu'elle avait réussi à faire ce jour là, c'était de faire un sourire un naïf en répondant " oui ".
- Oui... Dit-elle en se relévant un peu blessée.

Je jouerai la méchante la prochaine fois, ajouta-t-elle dans sa tête. Elle ne voulait plus ce foutu titre à la con. Ou c'était Alyssa qui était trop consciente pour son jeune âge et cela la rendait malheureuse. Son bras contre sa blessure, Alyssa sortit marcher en ville, même si elle en avait l'interdiction. Voir toujours les même personne. Respirer toujours le même air. Endurer toujours le même quotidien.
Elle s'encourageait de mieux qu'elle le pouvait en se disant qu'un jour —
Je suis la descendante d'Elluminïa, je mérite mieux que cela!
Mon apocalypse approche.