Deux petites sphères de lumière. L'une était de couleur rose, l'autre rouge, elles tournaient en orbites l'une autour de l'autre. Elles dansaient dans l'obscurité en libérerant un léger faisceau de lumière derrière elles.

L'atmosphère était lourde, notre jeune  studieuse le sentait vraiment mal, un mauvais pressentiment. Inquiète, main avec son grimoire contre sa poitrine, elle surveillait les sentinelles. Akiza n'était pas dupe, elle savait que ces sentinelles n'étaient pas là par hasard. C'était pour cela qu'elle était aussi bizarre. Que faire. Akiza n'avait aucune idée. Un mouvement brusque et sa magie allait voler en éclats. Mais si elle restait... Peut-être qu'elle pouvait le raisonner. Un pas vers l'arrière en retenant sa jupe. Le problème c'était qu'elle ne savait pas comment le raisonner.
De plus en plus nerveuse.

- É-écoutez... Monsieur Von Della. J-je serai vôtre d'ici la fin d'année... Ne me faites pas de mal...

Akiza continuait à reculer alors qu'il avançait au même rythme. Il lui répondit bien évidemment qu'il le voulait pas attendre. Il ne pouvait pas, pour lui, les signes qu'elle lui envoyait étaient bien trop évident. Notre jeune sorcière finit sa course dos au mur alors qu'il se trouvait maintenant devant elle. Sa main caressa ses cheveux passant ensuite le long de sa joue pour ensuite poursuivre sa route en caressant son sein du bout de ses doigts, agrippant son bustier pour libérersa poitrine laissant sa chemise blanche au passage. Heureusement. Sur le coup, Akiza couvrit son sein avec sa main libre. C'était tellement malaisant. Jamais elle aurait cru vivre cela un jour, surtout dans l'académie où elle avait grandit. L'académie dont sa mère avait été directrice.
Elle était où... Elle était sensée la protéger de ce genre de chose.
Non. Akiza sentit la main son professeur se glisser sous sa jupe.

- Je ne peux pas attendre. Tu ne porte pas de culotte en rêvant de ce moment.

 - N-non... arrêtez... je porterai vos enfah..   dit-elle en sentant un doigt s'insérer entre ses jambes. promis  

Son grimoire tomba au sol. Elle n'osait pas regarder et mit sa main contre sa bouche. Petit air ambiant. Le professeur venait de relever sa jupe, dévoilant sa petite fente glabre. Aussitôt, elle mit sa main gauche pour la couvrir, mais se fit facilement maîtriser par un sort d'entrave. Essayant de se libérer en se débattant, cela ne faisait que d'attisser l'hostilité du professeur en insérant un deuxième doigt dans sa féminité.

- S'il... oh... vous plait... arrêtez.

Un mystérieux liquide orangeâtre sortit, couvrant les doigts de Von Della. Vu liquide étrange se voyait avoir les même effet que de l'acide. Les yeux d'Aki venait de changer de Magenta à un profond rouge écarlate.
Tssk! Je ne peux pas me permettre qu'elle soit traumatisée! Déjà qu'elle est pathétique. En prenant le contrôle, je vole ce souvenir de cet instant.
Mes yeux écarlate se tournèrent vers le professeur qui venait de retirer ses doigts.
- Je suis chaude, n'est-ce pas ?

Comment me défaire de cette magie! Maudit corps faible! Au moins ses deux doigts étaient en train de fondre. J'aurais dû l'avertir que ma cyprine avait ce genre de propriété lorsque j'étais éner — non, c'est plus drôle comme ça.
- Hey. Tu vas me détacher de ce sort ou c'est pour demain ?

Il grognait.

- Tsk! Espèce de salope! dit-il en ce jettant sur moi.

Bam! La porte de la classe s'ouvrit bruyamment. Quant à mon regard écarlate...Une autre ange, combien y avait-il de ves raclure dans cet académie ? Bon bah, Aki, ton tour. Ses yeux redevinrent normaux, tout comme ses crocs — ni son bustier ni sa jupe et toujours sous le sort d'entrave. Eek! Elle se débattait pour refaire descendre sa jupe, au moins cela. Quelle galère.

- Hey! sifla-t-elle. Avant de le mettre " en état d'arrestation " libérez-moi pour que j'aie l'air au moins présentable. Aargh!

La liche regardait la général céleste entrer dans la classe avec un imposant bouclier de mana. Il souria a la voir aller. Il était dans la merde même avec elle. Pourquoi pas la laisser essayer? Quoi que cet enseignant avait la priorité sur lui avec les sentinelles.  Cependant, l'entité surnaturelle n'avait pas perdu son temps depuis son entré dans cette école. Leurs système de protection est a la limite de la perfection et je pèse mes mots. Seule un génie pourrait faire quelque chose de notable, cependant, pas sans y laisser la vie.

Il regarda dans la classe l'interpellation. Comme prévu, rien ne se passa comme prévu. Von Della en hurlant sortis une lame sacrificiel. L'une des sentinelle réduisit Akiza au silence. Il connaissait que trop bien la suite. Il eu a Paine le temps de dire au gardien d'activé sa faculté pour protéger l'élève qui servait d'otage puis finalement il lui trancha la gorge d'un mouvement sec et fluide. La liche savait que Aki ne succomberais pas, mais la symbolique du geste était là. L'autre statue dissipa le bouclier de mana de Lagos. Prévisible, une protection, aussi imposante soit-elle, n'était pas immuable. Bon, Le grand mage en avait vue d'autre. Il entra dans la classe, sous le regard surpris de Von Della qui lui lâcha.

-Tu ne peux pas me tuer dans cet établissement liche. Va t'en et ne t'interpose pas toi aussi, il en va de ta vie.

Il souria a cette provocation. Il n'était pas simple de compromettre la sécurité de cette école et sa ne serait que temporaire, cependant ce n'était pas impossible. Avec les bonnes formules ainsi que les bonnes énergies, c'est possible. Il se mis a l'oeuvre jusqu'a ce qu'une énergie se dissipe de l'académie. Il regarda Von Della qui semblait plus que surpris:

-Maintenant, sache, angelot que je peux t'enlever la vie.

Il prit les devant avec ses invocations entre Orn et Von Della qui lança de multiple projectile arcanique  en direction de Orn. Non, elle pouvait mourir a cause de ma connerie. Bien jouer, mais tu es stupide. Pendant qu'une blessure se créa sur le gardien pour absorber la blessures létal de l'élève, la liche invoqua un immance mur de glace pour isoler Orn. La mort attendait maintenant ce jeune importun. Les statue s'activa, regardant la liche puis des mots sortirent de la bouche de l'une des statue:

-Action hostile détecté, sécurité de l'académie compromise, érradication du danger fortement recommander.

Comme prévue, ses balourd vont protéger l'école et cet imbécile

Tout se passe très vite. Je fait ma somation, l'agresseur, comme je pouvais m'y attendre car c'est le cas une fois sur deux, résiste, refuse de se rendre. Il sort un couteau sacrificiel pour tuer sa victime. Il est complètement affolé donc va le faire donc je charge. Il tranche la gorge de sa vctime et à ce moment là une des statues dissipe mon bouclier. Je comprends que ça va être plus dangereux que prévu, enfin prévu...rien de tout ça n'était prévu en fait et me retrouve à esquiver un tir de météore puis suis stoppée par un mur de glace.

Je m'écrase presque dessus. Je cherche à le contourner en écoutant vaguement ce que l'agresseur et la liche se disent : ils se menacent, rien d'étonnant et ils se connaissent donc cette liche travaille aussi ici. Je veux contourner ce mur car sent que cette liche va purement et simplement tuer le coupable alors que seule la justice à le monopole de la violence légitime, y compris donner la mort et je sait que je ne pourai pas interpeller deux personnes en même temps vu que je suis seule et pas équipée. Pour rappel, j'étais venu faire une recherche et suis en retard. J'ai un excellent motif de retard et me rends compte que finalement ce mur me protège. Nous sommes à deux contre quatre donc clairement en sous nombre. Il nous faut des renforts. Je cesse de chercher à contourner cette protection pour contacter télépathiquement mon homologue Ford'jerk mais aussi Oura'Nos, mon cousin et Mars'Ella, ma cousine guérisseuse car sent venir la charpie.
Je leur dit :
«Je suis à l'Académie, j'essaye d'interpeller un violeur qui se défend. Je suis en infériorité numérique et pas équipée. Envoyez moi des renforts et quelques guérisseurs car la victime est blessée et ça va saigner. Les défenses ont étés piratés et défendent le criminel. »

Je vois les deux invocations de la liche, le gros mur et l'autre monstre qui se placent prêts à attaquer. Le mieux que j'ai à faire est d'attendre les renforts. Mais...une liche...de la glace...et si ? Es ce ELLE ? J'écarte cette idée saugrenue de la tête. Ca n'a pas de sens vu que cette liche travaille ici et l'autre est un agent runique. Je dois me concentrer sur l'objectif et récupérer ce violeur dés que le srenforts arriveront. Je ne sais pas à quel niveau le sdéfenses ont étés piratés mais logiquement ni lui ni sa victime ne mourront. Logiquement...

L'une des petites sphères clignotait de son éclat magenta, l'autre lui répondit avec une fréquence plus ou moins similaire de son éclat rouge écarlate.
Un drôle de spectacle

Un drôle de spectacle, comme ce qu'il se passait dans cette maudite classe infernale. Notre jeune élève parfaite se demandait ce qu'il se passait. Le professeur était devenu complètement fou. Une ange sortait de nulle part pour le mettre en " état d'arrestation ". Déjà pour ça, il faudrait qu'il se rende. Et pour couronner le tout, la Liche était arrivée. Y avait-il d'autre invité surprise ? Akiza commençait à se dire qu'elle devrait être au courante. Commen ça, elle pourrait se mettre présentable! Il ne fallait pas oublié qu'elle avait presque passé la nuit à la bibliothèque. Elle n'avait qu'une envie en ce moment, c'était d'aller se coucher dans son lit! La cerise sur le gâteau, et ça, c'était s'il y avait un gâteau encore présentable, sa jupe était relevé à cause de se pervers et comme elle était entravée, elle ne pouvait pas la rabaisser. C'était... humiliant, j'imagine.
Montrer son minou à une liche et une ange sorti de nulle part.

Le professeur fou l'avait prise en otage par la panique. Intéressant. Intéressant. Intéressant! Les iris de notre jeune sorcière redevinrent rouge écarlate. Quelque chose avait changé, Akiza possédait maintenant deux paire de crocs supplémentaires. Elle souriait, étrangement, à ce qu'il lui arrivait. Qui aurait l'audace de sourire une fois prise en otage. Une étrange chaleur émanait son corps. Qu'est-ce qui lui prenait ? Non, qu'est-ce qui lui arrivait ? Une vapeur se dégageait de sa bouche en parlant. Elle l'encourageait à faire l'irréparable.

- Intéressant. Donc tu te décides à me dominer finalement. Vas-y, fais-le. Dis-je avec une voix chaude et enjoleuse.

Il en était pas capable, mais elle voulait le pousser à bout. Il ne fallait pas oublié qu'il était par-dessus tout obsédée par Akiza. La tuer ne ferait qu'envenimer la situation auquelle il faisait face. Sauf que, le professeur n'avait pas calculé cette éventualité. Ce n'était pas Akiza qu'il avait dans ses bras. C'était son corps, mais pas son esprit en quelque sorte. Cette... chose... savait comment lui donner envie, mais aussi le pousser à bout, car elle savait qu'elle ne pouvait pas mourir de toute façon. Une bonne façon pour cette chose de s'amuser, en plus de l'avoir pousser à une tentative de meutre. Son regard se tourna vers l'homme devenu complètement fou.

- Allez ~ Ça ne va saigner qu'un peu. Non, ce que tu veux vraiment, c'est encore de me toucher huhu... Alors ose, fais-le!

Devant ces témoins.
Où suis-je ? Que fais-je ici ? Je ne vois plus rien. J'avance dans la noirceure la plus totale où ne voit quelque petite sphère lumineuse. Elles sont tous de couleur magenta. C'est beau, vraiment, mais où suis-je au final ? J'étais dans une salle de classe avant d'arriver ici. Mais... Oui. Mr. Von Della n'avait prise en otage, dague à ma gorge. Je regarde ma main qui se retire de mon oeil gauche. En me levant la tête, je vois une silhouette s'approcher de moi. Qui est-ce ? Elle a la même silhouette que moi, sauf sa démarche... elle est très... envoûtante, voire, digne d'une mornaque.

- Tu pourras te vanter d'avoir toucher une monarque, dis-je au professeur.

Elle s'arrête devant moi entourée de plusieurs petite sphère rouge écarlate. Elle porte une longue robe rouge aussi écarlate que ses cheveux. Une ouverte qui permettait à l'une de ses jambes avoir libre mouvement. Sa poitrine, comme la mienne. Ses épaules, comme les miennes. La forme de son visage que je ne voyais pas. Comme la mienne. Ses cheveux, long comme les miens. Ses jambes, son corps, tout comme moi...
Qu'est-ce ce qui se passe ? Qu - Qu...
Qui es-tu ?
Disons que tu es moi et que je suis toi, me dit-elle.
Toi, moi qu'est-ce ce que ça veut dire ?
Ça veut dire que nous sommes qu'une.
Nous ? Je ne comprends rien à cette histoire. Je ne comprends rien à tout cela. Pourquoi pensé-je à cela ?
Parce que je suis celle qui t'y fait penser. C'est tout huhu.
J-je vais devenir folle
Nous sommes déjà folles huhu.
Menteuse! Tu as la seule sour —
Je ne suis source de rien.
Comment a-t-elle enlever ce mot de ma bouche.
Nous partageons tous, ma petite Akiza.
Alors pourquoi tout ces black-out ?
Car j'ai le droit à mes petits secrets.
Laisse moi tranquille!
Elle me gifle sentant une goutte de mon liquide de vie sortir de mon nez...

Le silence des sentinelles.
Akiza, toujours prise en otage, commença dès lors à saigner du nez.  Tout ce passait si rapidement. C'était si soudain, c'était difficile à savoir le pourquoi de comment elle avait commencé à saigner du nez si soudainement. L'un de ses yeux reprit sa couleur normal. D'un geste rapidement, sa main aggripa sa jupe pour la redescendre pour couvrir son petit minou. *Slick* Ses yeux perdit rapidement leur lumière voyant avec difficulté la traîné de sang. Notre jeune première de classe s'écroula au sol dans son propre bain de sang. Rapidement, elle se voyait partir. Pourquoi avait-il fait cela. Déjà, notre jeune sorcière avait peine à réfléchir. Ses forces s'évaporaient à une vitesse hallucinante. Elle ne pouvait plus respirer. C'était donc cela la noyade. Akiza croyait mourir autrement toute toute fois.
Je ne peux pas...la laisser être traumatisée... ça va à l'encontre... de mon plan!
Ses yeux, encore une fois devinrent rouge... avant qu'ils perdirent leur couleur.
Elle ne voyait plus rien...

Je savais ce que je risquais a défier le responsable des sentinelles. Certe, j'allais passé un salle quart d'heure, mais il va connaître la signification du mot souffrance! Je commenca une incantation dans la langue Runique, un parlé très fluide malgré la complexité de la prononciation des mots puis j'envoya un rayon d'une magie inconnu de tous sur l'enseignant. Une magie destiné a plusieurs chose:  Premièrement, diminué ses réflexe, deuxièmement, causer une douleur éternel jusqu'a la mort de la victime et finalement, lui donné d'intense hallucination. Celui-ci aura l'impression que son corps se décompose lentement sous ses yeux. La souffrance de Von Della sera l'hymne a ma puissance.

Le guerrier fonca sur Von Della suite a d'intense cris de souffrance et commenca a littéralement le massacrer sans aucune forme de pitier. Lui exploser les os un par un avec le coté contendant de sa hache. Les statue se réveilla: J'étais allé trop loin avec mon sort de malédiction.

-Éradication de la menace en cours: Désintégration de la cible.

D'énorme rayon de magie arcanique s'abattirent sur moi. Un. Je résista, je sentais mon invocation vaciller. Je dissipa l'ombre qui avait renforcer la malédiction, elle ne me servait plus a rien et je ne pouvais pas le laisser aux célestes. Une deuxième salve puis elle disparu. Von Della était quasiment déja mort. Une dernière s'abattit partiellement sur moi, me laissant dans une agonie... sans douleur, car je ne ressent pas les sensation physique. J'eu le temps de dire a Lagos une dernière chose avant de perdre.. cette vie.

-Ce n'était pas mon idée, sache-le.

Une magie ancienne et très puissante se fit maintenant ressentir dans le bureau de la directrice, la liche commença a réinvoquer son propre corps.

J'attends l'arrivée des renforts mais tout se passe vite. Une des invocations de la liche fracasse le violeur et la liche reçoit un rayon arcanique. Fracasse...lui brise méthodiquement les os plutôt. J'ai horreur de ce type de bruit et encore plus de la douleur qui va avec. Je cherche comment briser le mur mais aussi espère que les sentinelles ne sont pas piratées au point que tuer devienne possible mais je dois toujours imaginer le pire, c'est plus prudent.
Comme si ce n'était pas assez compliqué comme ça, je vois la victime perdre connaissance et vu son état, la question que je me pose aura bientôt une réponse. Faut que je brise ce mur de glace mais ne suis pas équipée pour : les joies de l'improvisation quoi. J'étais venu faire des recherches, pas interpeller un violeur.
Une des sentinelles envoie un rayon dans ce mur ce qui le brise avant de se recentrer sur la liche. J'en profite pour foncer sur les deux blessés inconscients et les tirer dans le couloir.
Un second rayon arcanique touche la liche qui se coup ci ne résiste pas donc meurt, si on peut dire ça comme ça vu que je parle d'une liche. Elle " meurt " en disant un truc que je ne comprends pas : ce n'était pas son idée. De quoi ? Violer une élève ? J'espère que ce n'est pas son idée mais ça n'a pas de sens car elle est venue tuer l'agresseur donc ce n'est pas ça. Pas le temps d'y réfléchir, je dois stabiliser l'état des deux blessés. Les renforts arrivent.

Je cherche leur pouls à l'un comme à l'autre, en commençant par celui de la victime donc la jeune fille. Elle est encore en vie. Je vérifie qu'elle respire encore et c'est le cas. Pareil pour son violeur. Pour m'assurer leur survie en attendant ces fichus renforts, je leur donne un peu de mon énergie vitale, c'est plus prudent. J'entends un bruit de course dans le couloir et vois apparaître devant moi Ford'Jerck avec un jeune guérisseur et quelques soldats. Ilsont leur arme à la main, prêts à se battre et mon frère d'arme me demande ce qu'il s'est passé. Je le lui explique pendant que le guérisseur ausculte les deux blessés. Je vois rapidement que mon homologue est contrarié car il me dit lentement et posément:
« Si j'ai bien compris tu passait devant cette salle de classe et tu as vu cet ange agresser sexuellement cette élève et tu est intervenue toute seule ? Je lui réponds innocemment:
-Oui. Ca avait l'air gérable, j'ai appliqué la procédure. Il désapprouve et continue sur le même ton:
-Ca avait l'air gérable ? Il y avait ces sentinelles qui laissaient faire. Tu n'a pas trouvé ça étrange ?
-Oui mais je les pensais désactivées, j'ai vite compris que non. La liche m'a protégé d'une seconde attaque en créant un mur de glace mais au lieu de procéder à l'arrestation à invoquer ce truc là qui a commencé à fracasser le violeur. Je le sent bouilloner tout en me lançant un sale regard.
-Et tu n'a pas compris à ce moment là que tu aurai pu y rester ? Il n'y a pas que son ton qui me glace : j'aurai vraiment pu y passer.
-Je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir. Comme je te l'ai dit ça avait l'air gérable. Il se retiens de hurler. Je jette un coup d'oeil au guérisseur qui ausculte les blessés mais Ford'Jerck continue
-Tu le fais exprès ?
-De quoi parle tu ? Je ne vois pas ou tu veux en venir. Mais me demande si je n'ai pas fait une grosse connerie.
-Depuis quand on intervient seule et pas équipée ? Tu est une générale, tu l'a oublié ? Notre peuple à besoin de nous. Compte sur nous. En effet, la grosse grosse boulette. Certains sont morts pour moins que ça. Je bredouille:
-J'ai seulement fait une erreur d'appréciation. Je vais bien.
-Une erreur d'appréciation qui aurai pu te coûter la vie. Tu aurai pris quelques secondes de plus et tu te contentais de ressortir les blessés, ou les cadavres, c'était bien moins dangereux. son ton est froid, incisif, histoire que je comprenne bien que j'ai pris un risque. je me justifie quand même:
-Mais Ford'jerck, un viol doit être puni et valait mieux éviter que cela ne devienne un ou des meurtres. Il a raison en fait mais faut qu'il me comprenne. Je le sent pas du tout réceptif, un peu comme un formateur qui surprends un élève qui a fait une erreur monumentale.
-Dois je comprendre que si je veux t'assassiner l'air de rien je paye quelqu'un pour agresser une jeune fille, ou un enfant ou truc du genre puis je t'égorge pendant que tu te prends pour un héros ?
-Ah...peut être...ca se pourrai...Il me flanque la trouille. Il a raison, ce serai le piège idéal. Je pose mon regard sur le sol puis sur les soldats qui aident le guérisseur à poser les blessés sur les brancards.
-Si on est prudent, méthodique et qu'on a des procédures ce n'est pas pour rien. On rentre.
-Excuse moi, je n'ai pas vu les choses sous cet angle. J'aurai du vous appeler et n'intervenir qu'une fois que vous m'auriez rejoins, pas l'inverse. »
Il a totalement raison. J'ai manqué de professionnalisme et j'aurai pu y rester. Faudra que j'y réfléchisse une fois dans mon bureau. Je préfère fermer ma grande gueule et nous rentrons le plus rapidement possible. Les blessés ont besoin de soins urgents et je ne voudrais pas avoir fait tout ça pour rien. Je dois encore travailler sur moi et mes émotions.