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[RP métier: Un saut au Purgatoire

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Ornëa'Naé Lagos


Ornëa'Naé Lagos

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MessageSujet: [RP métier: Un saut au Purgatoire [RP métier: Un saut au Purgatoire I_icon_minitimeJeu 26 Mai - 15:09

J'ai à peine fini mes fruits qu'arrivent Jul'Neck et Hell'Naé, deux frères d'armes de confiance avec le brancard est un sourire complice. Je le leur rends et leur demande :
« Tout est prêt ? Le chariot est en bas ?
-Comme d'habitude. Oura'Nos guette et Mars'Ella couvre. » me confirme Jul'Neck et Hell'Naé me demande :
-Tu te sent mieux ? Nous avons eu très peur tu sais ?
-Etant donné que je devrai être morte ? Oui, beaucoup mieux. » nous nous échangeons des sourires. Ils sont tous les quatre fiers de moi puis nos sourires deviennent complices.

Je me couche sur le brancard, replie mes bras sur ma poitrine pour faire illusion et ils m'enveloppent bien sous une couverture car j'ai très froid et un drap. Lorsque je sent qu'on a quitté la chambre, je ralenti le plus possible ma respiration afin d'être un parfait cadavre. Nous sommes suffisamment entraîné pour que cela passe inaperçu. J'entends Oura'Nos confirmer à voix basse que la voie est libre à chaque couloir, puis sent qu'on descends les escaliers, puis sent que c'est bon, on est dans le chariot. Je sais que je fais parfaitement illusion lorsque je sent les picotements dans les doigts, les orteils, une partie des mains et des pieds et autour de la bouche.
Dés qu'ils me découvrent la tête je reprends mon air et nous éclatons de rire. Les vertiges et nausées déclenchées par ce déplacement sans repère me rappellent que je ne suis pas tant rétablie que ça. Malgré leur aide, j'ai du mal à m'asseoir dans le chariot qui roule à vive allure en direction du Purgatoire, la prison politique et militaire. Je passe ce voyage appuyée contre l'épaule d'Oura'Nos à me marrer car ce petit moment d'action volé à la barbe de tous me procure toujours un bien fou.
A deux rues du Purgatoire, nous bifurquons pour nous arrêter sur une place et nous passons à ce moment là du chariot au carrosse. Il me reste quelques minutes pour reprendre une attitude professionnelle et ajuster mon uniforme et ma cape.

A l'entrée du Purgatoire, deux sentinelles s'approchent du carrosse et me reconnaissent donc se mettent au garde à vous et nous laissent entrer dans la cour intérieure. Je leur rends leur salut avec un grand sourire et nous sommes accueilli par quelques gardes et leur capitaine. L'un d'entre eux m'ouvre la porte puis explique après un échange de saluts :
« Je viens interroger le soldat Phil'Nos Venzia. Vous voyez de quoi je parle...et laisse planer le sous entendu habituel. Ils savent que j'aime beaucoup discuter avec les suspects car ça aiguille l'enquête dans le bon sens, y compris ceux qui ont tenté de me tuer. Le capitaine fait un signe aux deux autres puis me dit :
-Suivez moi, je vous y amène. » Je prends le bras d'Oura'Nos et les deux autres ferment la marche pendant que les gardes amènent le carrosse à l'écurie. Nous descendons dans les sous sols, là ou sont enfermés les suspects afin de les désorienter, de leur mettre la pression entre deux interrogatoires. Sans fenêtre ils perdent rapidement toute notion du temps ce qui les rends plus malléables. Les cellules des condamnés sont au dessus du sol car nous n'avons plus besoin de leur mettre la pression. J'ai du mal à suivre le rythme du capitaine même en m'accrochant à la fois à mon cousin et au mur et comme d'habitude il met du temps à le remarquer puis revient à mon niveau en s'excusant. Les couloirs sont long donc j'ai besoin de faire deux pauses sur la route puis une dernière devant la cellule.

Le capitaine regarde dans la cellule puis tape avec son bâton contre les barreaux, ce qui réveille tous les prisonniers du couloir. Comme d'habitude je reste stoïque puis il ouvre la porte. Je reste une seconde sur le pas, le temps de jauger ma cible qui s'est roulée en boule dans un coin puis entre suivie par Oura'Nos et fait signe au capitaine de fermer derrière nous. Le prisonnier à peur, il est livide, a les larmes aux yeux et de petits tremblements. Rien d'inhabituel car il vient de voir quelqu'un qui devrait être mort rentrer dans sa cellule et le fixer en silence.
Je m'assied sur la chaise et mon cousin reste debout à côté de moi. Après un rapide échange de regard je plante le mien dans celui de ma cible et lui dit sur un ton impassible :
« Comme vous pouvez le constater je vais beaucoup mieux. Vous allez m'expliquer votre geste dans les moindre détails. Je le vois trembler et il me bafoue :
-Ce n'est pas moi ! Je secoue lentement la tête avec un regard compréhensif. Enfin si mais pas vraiment.
-Continuez, je vous écoute.
-J'ai été attaqué lorsque j'étais aux cuisines. Il m'a mis le couteau sous la gorge et m'a ordonné de glisser ce poison dans votre thé sinon je mourrai et il le ferai quand même. Il ne me ment pas donc me radouci :
- Je comprends, et ensuite ?
- J'ai essayé de savoir qui il était, il a failli me couper la gorge. Il a fait pareil lorsque j'ai failli crier. J'avais très peur, vraiment peur donc j'ai accepté. Je n'avais pas le choix général.
- Pas le choix ? Expliquez vous.
- Si je ne le faisais pas j'étais mort, si je le faisait aussi. Peut être que si je ne mettait pas tout le contenu mais seulement la moitié ou les trois quart vous survivriez. Comment va le général Greënwitch ? Il s'inquiète sincèrement pour mon frère d'arme mais sûrement pour sa survie aussi. Comme c'est aussi mon cas je laisse transparaître mon inquiétude malgré un léger mensonge :
- Je n'ai pas eu de ses nouvelles. J'espère qu'il va aussi bien que moi. Décrivez moi comment vous avez fait.
- Je l'ai baratiné en lui expliquant que le goût allait transparaître car il se marierai mal dans votre thé préféré, je crois que les tremblements de ma voix ont joué en ma faveur et au moins à la votre car j'ai soupoudré la théillère fumante avec la moitié du contenu et lui ai expliqué que la chaleur allait décuplé l'effet alors qu'au contraire, c'était trop bouillant donc ça allait l'amoindrir. J'approuve d'un signe de tête puis demande, toujours compréhensive :
-Pourquoi n'avez vous pas averti  le général Ford'Djerck ou moi même ?
-J'avais trop peur et il m'a collé un sort pour me suivre. Bon, je vais le faire culpabiliser un peu quand même, nous avons failli mourir et ce n'est jamais agréable de se faire empoisonner.
-Dommage. Nous aurions pu faire semblant et vider le contenu de la théillère tout en en laissant un peu dans les tasses, histoire de faire illusion. Effet garanti car il me réponds :
-Mais général..j'ai eu trop peur, j'ai fait ce que j'ai pu. Comprenez moi. Je n'ai pas eu le choix.
-Vous confirmez que vous avez limité les dégâts ?
- Oui...je suis déjà mort de toute façon. Si je ne le faisais pas il me tuait et il ne vous aurez pas loupé. Si je le faisait, entièrement ou pas, j'étais mort aussi. Il n'a malheureusement pas tort. Même si nous le pardonnons à l'audience l'acte à été commis donc il y a de fortes chances que les juges le fassent exécuter. Il était au mauvais endroit au mauvais moment et je comprends mieux pourquoi nous sommes en vie. Je me lève en lui disant :
- Ca suffira pour l'instant. Je vais voir ce que je pourrai faire pour limiter la casse mais ne peut rien vous promettre. Vous pouvez éviter de passer à la question si vous donnez ces réponses et plus de détails à l'interrogateur. Essayez de vous rappeler quelques détails physiques, son accent, le timbre de sa voix pour faciliter les recherches.
- Je ne peux pas faire ça ! S'il le sait il me fera tuer !
- Vous êtes probablement mort non ? Mourir pour de bon maintenant ou dans quelques jours, quelle différence ? Si vous nous aider ils vous accompagnerons dans la mort l'un après l'autre. Vous me connaissez non ?
- Mais..général...
- Je vous laisse y réfléchir, je vous enverrai une avocate et vous en discuterez avec elle. C'est tout ce que je peux faire pour vous. »
Je me lève, nous toquons à la porte et le capitaine nous ouvre.

Une fois dans le couloir, le choc me tombe dessus, je me sent brutalement faible et mes jambes se dérobent au lieu de marcher. Oura'Nos me prends dans ses bras et nous remontons à toute allure les couloirs puis il me pose sur le banc dans la cour intérieure. Tout s'emboîte, je vois comment ça c'est passé puis revis cette horrible soirée. L'air frais me fait du bien et le capitaine demande un verre d'ambroisie avant de me demander :
« Vous vous sentez mal ? Ca va aller ?
-Ca va...juste de la fatigue.
-La générale à failli mourir capitaine...
-Je vois. Ne bougez pas, ça va aller. 
Des soldats ramènent le carrosse et un autre un verre d'ambroisie que je refuse en plaquant une main sur mon, estomac qui se noue rien qu'en voyant le verre et en tentant de réprimer une grosse nausée.
Le capitaine me dit :
- A oui...Vous avez été empoisonnée il y a deux jours. Vous avez eu ce que vous vouliez ?
- Oui. L'enquête avancera plus vite. Il devrait donner plus de détails lors de son interrogatoire. »

Oura'Nos me pose dans le carrosse et monte à mes côté et nous quittons la prison. Nous retrouvons le chariot sur la place et y rentrons. Comme d'habitude, repasser à l'action m'aide à me ressaisir car je revis en boucle cette horrible soirée où j'ai failli mourir tout en imaginant le modus operandi que je viens d'apprendre. Oura'Nos m'aide à changer de veste d'uniforme et à dissimuler ma cicatrice pour me faire passer pour un nouveau blessé, comme d'habitude, puis me recouche sur le brancard avec un sourire satisfait. Il me couvre le plus chaudement possible et je m'arrange pour que la partie poudrée soit la moins visible. Nous arrivons à nouveau à l'hôpital et feigne l'inconscience. J'entends la voix de Mars'Ella qui demande à ce qu'on amène le blessé, sent qu'on parcourt le couloir, la sent doucement vérifier que je suis vivante sur la route puis comprends que j'arrive dans ma chambre au moment ou Oura'Nos me le confirme.
Je suis épuisée, vidée mais contente donc leur fait un grand sourire et les laissent me déshabiller, me démaquiller, me coucher et ranger mon uniforme. Exactement comme lorsqu'un nouveau arrive à l'hôpital. Mars'Ella récupère l'autre veste et je lui dit d'une voix faible :
« J'ai mes infos.[/b]
-On en parle demain ? Tu dois dormir. Vu ton état je ne suis pas sûre de garantir ta sortie.
-Mais...je me reposerai mieux chez moi. Couvre moi.
- Tu veux m'aider ? Dort, ce sera plus simple. Je m'occupe du reste mais tu est prévenue.
- Oui, comme d'habitude. A demain. 
- Repose toi Orn, tu as pris des risques. » conclu Jul'Neck.
Je m'endort comme une masse dés qu'ils quittent ma chambre.
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