Comment décrire ce que je vit en ce moment ? Je sent que cette originale mais difficile période sera riche en enseignement et opportunité. Cela satisfait ma curiosité naturelle mais je n'ai jamais autant stressé en faisant ce que j'aime le plus : soigner autrui.
Gérer un hôpital plus que complet m'est déjà arrivé une fois, lors de la première attaque de ce roi démoniaque. Nous nous sommes vite répartis les blessés les plus sérieux et des voisins nous ont aidés à atténuer les souffrances des moins graves, le temps de pouvoir les prendre en charge quelques heures plus tard. Sur le coup j'ai été surprise et rassurée par la vitesse avec laquelle nous nous étions organisés et avons réussi à rapidement cesser de stresser.
Là c'est bien différent. Certes nous avons repris la même organisation que lors de l'attaque précédente et à nouveau la source du massacre est ce même roi démoniaque, Bloodish Blutverne mais ce coup ci nous avons une dizaine d'ange à soigner et maintenir en vie. Contrairement à nous les anges peuvent mourir si les blessures sont trop importantes ou pas assez vite soignées. Il ne s'agit donc pas de se contenter de les apaiser le temps d'avoir le temps de soigner mais d'empêcher leur mort. Heureusement que nous avons vite retrouvé notre organisation précédente et qu'à nouveau quelques voisins sont venus prêter main forte mais nous en avons perdus quelques uns.

Les deux premières journées ont étés les plus stressantes. Il a fallut maintenir en vie les 8 anges survivants, commencer à les soigner, apaiser puis commencer à soigner nos cas les plus graves, apaiser les moins atteints mais aussi faire comprendre à la reine qu'elle est un peu plus blessée que prévue donc doit tout de même se reposer même si ce n'est pas urgent donc envoyer une de nos apprenties la ramener, rassurer tous les blessés graves, aussi bien anges qu'elfes, accueillir une délégation surprise de guérisseurs angéliques accompagnés d'une dizaine de soldats et aussi un exercice inédit auquel je n'ai jamais été préparée : rassurer sans donner de faux espoirs les proches d'un des patients les plus gravement atteints survivant : la générale Ornëa'Naé Lagos.
J'admire aussi le calme professionnalisme des renforts angéliques, ça se voit qu'ils côtoient la mort régulièrement et aimerai prendre un temps pour en discuter avec eux car même si je les pense tous hors de danger ou presque, la perspective qu'un autre puisse mourir m'angoisse. Je ne suis pas sujette aux angoisses car suis naturellement optimiste et curieuse mais en ce moment si. Les cinq guérisseurs angéliques l'ont compris et tentent de m'aider. Me faire aider sur le terrain psychologique est étrange car d'habitude c'est moi qui le fait.

Je retourne voir comment se rétabli la générale angélique, celle qui soit disant ne devrait surtout pas mourir sinon nous aurions des problèmes. C'est idiot mais devoir prioriser un patient sur les autres m'est impossible. Qui sommes nous pour favoriser la survie de l'un ou de l'autre ? Pourquoi devrait on considérer la vie d'un général comme plus importante que celle d'un soldat ? Objectivement les deux ont la même importance donc ne voit pas pourquoi je me permettrai de lui en accorder une. Qui suis je pour décider de ça ? Au nom de quoi ? De qui ? Ce raisonnement asséné régulièrement par la commandante Zagreb est bien trop malsain pour que je le suive donc me contente de le lui faire croire histoire qu'elle soit rassurée. Cette drow arrive à me mettre mal à l'aise mais met ça sur le compte de notre grande différence culturelle car n'ai pas trouvé d'autres explications logiques.
La générale dort sous étroite surveillance. A nouveau son cousin est à son chevet malgré ses fractures aux cotes, à l'aille et aubras qui le font visiblement souffrir et la présence d'Erina, une de leur guérisseuses.
Je lui conseille à nouveau :
« Allez vous reposer monsieur Lagos. Votre cousine est entre de bonnes main et en sécurité.
-Je dois la protéger.
-Elle est protégée par les renforts que le général Grëenwitch à amené. Contentez vous de nous demander de ses nouvelles d'accord?
-Je ne peux pas.
-Pourquoi ? » je le vois commencer à me répondre mais aucun son ne sort. Son langage non verbal m'indique qu'il souffre et à peur. J'échange un sourire avec Erina qui se lève en disant à Oura'Nos, le cousin de la générale qu'elle va chercher sa potion et que l'état de la générale s'est stabilisé. Il ne bouge toujours pas et pose à nouveau son regard sur sa cousine.
Faire mon travail est la meilleure façon de le rassurer donc je n'insiste pas et ausculte la générale. Erina reviens et lui donne sa potion puis nous enlevons les bandages autour de la poitrine de la générale et je me concentre pour refermer un peu les fractures. Je dois y aller progressivement vu l'état de faiblesse et Erina surveille la respiration et le pouls. La générale pousse quelques gémissements dans son inconscience et je sent son cousin s'angoisser. Je cesse lorsqu'Erina me dit :
« Tout s'accélère...Stop. Je lâche et partage aussitôt mon impression pendant qu'Erina lui insuffle de l'air.
-Elle a tenu un peu plus longtemps que prévu. Nous sommes sur la bonne voie. Je prends le relais. »
Je m'assied à la place d'Erina et prends à mon tour le poignet de la générale dans ma main en lui adressant un sourire bienveillant. Je le lui serre doucement et elle me réponds un peu plus vite qu'hier. D'après mes calculs, elle devrait s'en tirer. Reste plus qu'à rassurer ses proches, surtout son cousin et l'autre général qui reste distant, ne parle principalement qu'à la docteure Lagos mais est très angoissé.
Sans lâcher le poignet de la générale, je pose mon autre main sur celle du cousin et lui insufle de quoi se détendre un peu en le rassurant :
« Elle est sur la voie de la guérison. Cela va prendre beaucoup de temps car c'est notre cas le plus grave, c'est tout. Ne compliquez pas la votre et allez vous reposer.
-D'accord. Prévenez moi quoi qu'il arrive.
-Vous serez prévenu à son prochain réveil. Si elle vous voit dans cet état elle va s'inquiéter.
-Orn s'inquiète très facilement. Il essaye de se lever mais n'y arrive pas donc lui dit :
-Ne bougez pas, j'appelle quelqu'un. » et contacte Arwën par télépathie pour qu'elle l'aide puis reporte toute mon attention sur les signes vitaux de ma patiente. La seule raison pour laquelle je m'en occupe autant est la gravité de son état et ne voit pas pourquoi j'en aurai une autre.

Qui l'aurait cru que cette crise allait aller aussi loin ? Qui aurait cru qu'une immense, non, une colossale tempête de mana allait frapper au point de les appeler. Appeler n'était pas le bon mot, attirer serait plus approprié. Qui aurait cru qu'ils seraient si fort ? C'était le rôle du roi de protéger son peuple, son royaume, druide noir ou non. Draigh voulait chasser ces chasseurs.
Puis...
Après quelque échange de coups. Draigh avait réussi à le toucher quelques fois. Coup de boule. Il était sonné et il se fit aggriper aussitôt pour être jeté dans un portail.
Il n'avait pas retombé lamentablement au sol comme un vulgaire sac à poubelle. Draigh avait réussi à contrôler son atterrissage. Un genoux à terre, une main au sol, le roi leva la tête et vit... des étendus de neige à perte de vue. Tout était enseveli sous d'épaisses couches de neiges. Où était-il ?

- C'est un royaume blanc comme nous les appelons, entend-il derrière lui.

Il était là, derrière lui. Draigh se releva pour lui faire face.
Donc c'était un " royaume blanc " où le blizzard couvrait toute trace de vie, et ce, pour toujours. Cela semblait bien logique, car ce blizzard ne semblait vraiment pas vouloir se calmer. Même, s'il n'était plus druide à proprement parlé, il essaya de calmer la tempête l'un de ses sorts druidique. Rien. Le sort était en quelque sorte défaillant. À peine y eût le temps de regarder sa main noire que son assaillant lui dit :

- C'est inutile. Ici, plus rien n'a de sens. Autrement dit : aucune loi ne régit ce monde.

- Plus... aucune loi...

- Parfaitement, maintenant, au sommet de cette montagne, nous allons nous battre sans retenue.

- Ksst!

C'était une vision effroyable. Draigh n'était même plus capable de le toucher. Il déboula le sol à plusieurs reprise, lancer contre les parois. Pourquoi le chef de guerre ne s'était pas battu ainsi depuis le début ? Coup de poing au visage, coup de genou dans les côtes au point qu'on pouvait les attendre se briser les autres après les autres. Cette fois, Draigh ne pouvait pas tomber au sol, car ce chevalier fantôme le retenait en continuant de le frapper. C'était sûrement pour éviter qu'il se fasse mal en tombant par terre.
C'était pathétique, Draigh se trouvait pathétique, vraiment. Pourquoi il n'était pas capable de le toucher ? C'était comme si, dès qu'il avait une chance, il pouvait se rendre intangible. Sa puissance dépassait largement tout ce qu'il avait déjà vu depuis sa naissance. Même maitre Beowulf en mode " colère " il se serait fait traiter comme s'il était un vulgaire jouer.
Qui était-il ? Comment un homme, si s'en était un, pouvait-il être aussi puissant ? À lui seul, il pourrait conquérir une forteresse.
Un autre coup, puis Draigh s'effondra au sol, semi conscient.
Il ne bougeait plus. Il y avait du sang partout. Le sang rouge provenant de son corps. Le sang verdâtre provenant de son bras noir presque détaché de son corps.
La neige le recouvrait lentement.

- Il n'y a rien à faire, dit-il à travers son masque. Nous, chasse sauvage, sommes une calamité. Lorsque nous arrivons, les lois qui régissent un monde ne s'appliquent plus. Autrement dit, nous sommes une force de la nature.

Draigh ne répondit même pas, en fait, il ne pouvait même plus parler. À peine qu'il avait du mal à garder conscience, il se voyait partir lentement. Tant bien que mal, il s'accrochait à un seul souvenir : celui où il était accroché par plusieurs ligaments au dessus de Saeline la fois où l'épée avait pris le contrôle de ses ambitions. Le jour où sa vie avait changé, autant bien que mal. Il devait rester accroché par ce souvenir où il se montrait désolé par ce qu'il avait fait.
Le jour où il avait tenté de détruire le royaume et où il s'en avait voulu terriblement.
Et lui, cette " calamité " comment pouvait-il être si calme alors qu'il détruisait des mondes ?

- Adieu, roi des elfes, dit-il en rouvrant le portail.

- Attend! S'écria Draigh.

- Hmm ? ajouta le chef de guerre en se retourna vers Draigh.

Notre druide noir était parvenu à se relever et aggripa son bras noir où, plusieurs éclaboussures de sang jaillirent. Peut-être qu'il n'avait pas plus sa magie, mais Draigh avait encore quelque chose que la corruption lui avait offert : une force plus haute de la moyenne. Une pulsion de violence causé par cette même corruption. Encore, encore, encore, pourquoi n'était-il pas capable de jamais protéger ce qu'il avait à protéger !? Cela le rendit complètement fou au point qu'il aggripa son bras corrompu. Il se mit à tirer, tirer si fort que son bras commençait à se détacher. D'autres éclaboussures de sang sur le sol enneigé, Draigh essoufflé pendant que la blessure se refermait d'elle-même, car la corruption n'allait pas laisser son " hôte " mourir pour si peu. Sa pulsion de violence l'avait poussé à se défaire de son propre bras et s'en servir comme arme.
Aussitôt, la main du membre démembré vola dans les airs pour retomber plus loin.

- Hein ? Fit-il immédiatement.

- Tu es à des années lumières de mon niveau, Roi elfique. Dit le chasseur en rangeant son épée.

Il ne l'avait même pas vu bouger, comme si cette espace du temps avait été effacé. Ses yeux horrifiés regardèrent la partie sectionné. Elle se régénérait d'elle-même, la corruption était quelque chose de vraiment fascinant. Ksst, fit-il en se retournant vers le chef de guerre. Il n'avait pas le choix, il devait atteindre le portail, car il comptait bien le coincer ici. Avec sa violence enfin déchaînée, Draigh fonça vers son adversaire. Le combat continua de plus bel, ce qui surpris le chef de guerre, bien évidemment. Des gens, il en avait affronter des milliers, mais c'était la première fois qu'il voyait une telle ténacité. Après quelques échanges, un puissant coup sur le visage, il posa sa main sur ce dernier. Draigh se reprit pour le plaquer dans le portail qui, lui, disparu pour laisser cette endroit tacheté de sang désert.

Revenue, il n'y avait plus personne dans le champ de bataille. Draigh s'écroula pendant que le chef de guerre maintenant encore son visage où des morceau de son masque tombaient près de Draigh. Tout ce qu'il pouvait discerner, c'était très vague, il était blond. C'était tout ce qu'il pouvait voir. Ses yeux commençait à l'abandonner lentement, encore, il perdait conscience. Le chef de guerre avait de la chance, par vraiment, les éclats du masque se mirent à léviter pour rejoindre celui-ci. Comme s'il pouvait remonter le temps pour les objets.
C'était la dernière hypothèse de Draigh, le chef de guerre pouvait " effacer " le temps.

- Je te laisse en vie, dit-il. Nous n'étions pas venus pour toi, c'était une fausse alerte. Tu as survécu à mon " Time Freeze ", tu mérites un peu de notre respect. Reposes toi bien, druide noir.

Encore très flou et vague, il vit le chevalier fantôme poser un pied dans le vide et monta dans les airs comme s'il montait des escalier pour rejoindre son cheval qui, lui aussi, était surplace dans les airs. Comment était-ce possible ? Ce n'était pas une simple lévitation.
Noir. Il n'y avait plus rien.

Plus tard, bien plus tard, Draigh se réveilla dans une chambre d'hôpital.

La catastrophe venait de prendre fin avec la chute du démon le plus puissant du monde connu. Le roi Blutvene venait de s'éteindre et sa championne avait pris la fuite devais les renforts des gardiennes. Bien que je n'ai pas pu voir leurs visages, elles ont oublié quelque chose de relativement basique: Mon odorat. Je me souviens maintenant de leurs odeurs et je pourrais les traquer moi-même plus tard. Pour le moment, elles ont rendu un service à l'alliance entre les anges et les elfes. Peu importe, j'ai fort à faire et mon amie m'attend à l'hôpital pour y soigner mes quelques blessures. Je viens de terminer mon courrier pour le Général Ford'jerck. Je sais que le roi a de gros ennuis. J'envoie donc une unité de 20 hommes de la garde royal le récupéré.

Je prends ensuite route vers l'hôpital avec d'autre membre de la garde royal qui commence à sécuriser l'hôpital pour empêcher les intrusions indésirables. Je me rends dans la même chambre que mon invitée, j'avais bien fait, car il y avait deux lits un avec la général endormie et l'autre vide. L'employée de mon amie de longue date me fis signe que le lit était bien pour moi. Un gros soupire de lassitude, j'étais reine, mais je pouvais clairement passée après les autres qui étaient en train de perdre la vie.

-c'est bon, je me couche. Cependant, essayez de ne pas m'endormir. J'ai fort à faire et Draigh aussi sera indisponible, je devrais donc travailler un peu à partir d'ici...

Le calme est rapidement revenu après la fin de la bataille. Cela me permet de pousser la suite de mon plan : obtenir la confiance et l'estime des anges car, même s'ils sont étranges, rentrer dans le cercle de deux généraux est toujours une bonne idée. Cette bataille aura eu du bon : les gardiennes ont du apparaître au grand jour (ou presque), chose qu'elles ne font jamais et nous avons débarrassé le monde d'une puissante ordure. Une de moins c'est déjà ça de pris. A cela s'ajoute que la délégation angélique va rester ici plus longtemps que prévue donc je pourrai mieux comprendre comment ces drôles d'oiseaux fonctionnent pour en tirer parti. A chaque chose malheur et bon en somme.

Pour d'évidentes mais discrètes raisons stratégiques, je rends visite à la générale mais aussi au couple royal tous les jours. Je m'assure au passage que les proches de la générale se sentent bien et serai prés d'eux si finalement elle ne tenait pas le coup car il s'agit d'éviter que sa mort emporte avec elle notre alliance. Je fait ralentir Ash, mon tigre d'amour, lorsque j'arrive à proximité de l'hôpital et observe le balai de la patrouille angélique qui vole au dessus de l'hôpital puis fait comprendre par signes aux gardes de notre armée postées devant l'entrée de me laisser passer.
Je fais une caresse à Ash et le confie à l'un d'entre eux pour qu'il s'en occupe puis entre. L'hôpital est en effervescence mais l'ambiance est bien moins électrique. Je me dirige vers la chambre de la reine et la générale en espérant ne pas avoir de mauvaise nouvelles. Apprendre que la reine aurai foutu le camp avant d'être suffisamment rétablie ne me surprendrai pas et craindrai d'apprendre le décès de la générale car même si je sais dissimuler mes intentions, sa mort me compliquerai la tâche.

Je vois sortir d'une autre chambre le général Grënwitch, un ange du sexe arrogant et pitoyable et le salut poliment en lui demandant :
« Bonjour général, comment allez vous ?
-Trés bien. Et vous ?
-Trés bien également. Je voudrais vous rappeler que si vous avez besoin de quoi que ce soit vous pouvez m'en parler, ou à la guérisseuse Areva Lima.
-La guérisseuse à l'air très compétente. Elle rassure rapidement nos anges. Puis je savoir qui vous êtes ? 
-A pardon, nous n'avons pas été présenté, excusez moi. Je suis la commandante Solrassya Zagreb.
-La situation est compliquée, ce n'est pas grave. Peut être qu'on m'a parlé de vous mais que je n'y est pas fait attention. Je veille à la sécurité et au bien être de nos blessés, anges et elfes.
-Vous êtes l'homologue de la générale mais j'ai l'impression que vous êtes bien plus que cela. Je me trompe.
-Orn est, je veux dire la générale et moi même nous battons pour la même cause. Nous affrontons ensemble les difficultés diverses et variées, nous faisons mutuellement confiance. C'est bien plus une sœur d'arme qu'une homologue.
-Cela se voit. Elle et ses anges n'ont pas hésité à prendre de gros risques en affrontant en sous nombre et mal équipés la dragonne Elassaria pour nous permettre de régler son compte au roi Bloodish Blutverne. Il va sans dire que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle s'en sorte. Elle a un courage effrayant et exemplaire. »
Le regard du général part dans le vague puis il blèmi. Les anges sont naturellement très blanc mais là il a viré au gris. Au moment où j'allais lui demander s'il se sentai mal il court en direction de la chambre de la générale et la reine puis hésite à entrer. Je le rejoins rapidement et lui demande :
« Que se passe t'il ?
-Orn à peur. Elle ne me réponds plus mais elle m'a fait comprendre qu'elle a peur.
- Par télépathie ?
- Oui, elle communique comme ça en cas d'urgence. » je le vois prendre sa respiration et rentrer en posant sa main sur son épée dés que le garde lui ouvre doucement la porte avec un sourire poli et compréhensif.  Il ignore la présence de la reine pour s'approcher du lit de la générale qui dort. Enfin soit elle dort vraiment profondément soit elle est inconsciente.

Pour ma part je le laisse s'asseoir à côté d'elle, entre les deux lits, lui caresser le front et lui murmurer quelque chose pour me tourner vers la reine et lui demander :
« Comment allez vous Majesté ? Veuillez excuser le général mais il m'a dit que la générale lui a dit par télépathie qu'elle à peur. Je suis venue voir comment vous alliez toutes les deux. Vous ne vous ennuyez pas trop ?  »

J'ai dais démonstration de la grande puissance de l'organisation. J'e me suis exposé a une tempête de mana d'une taille historique. Je n'avais jamais entendu parler de quelque chose de si gros avant aujourd'hui. Nous étions un petit groupe. L'énergie de la tempête a été donné à l'arbre de vie, le renforçant. Je me suis réveillée dans ma chambre. Une sensation de brulure dans tout mon corps.

Ma mère est venue me voir. Inquiète. Elle a écrit un message a Keisera pour lui annoncer une absence prolonger. Je ne pourrais pas enseigner avant un petit bout de temps. L'énergie titanesque des cellules de confinement des créatures me donne envie de hurler. Je ne peux pas supporter un tel endroit. La douleur est atroce, difficile à supporter. Je pris les deux plumes du roi céleste avant de partir vers l'hôpital. Je savais qu'il serait bondé.

Je commençai ma transformation en félin. J'arriva au bout du sort dans un hurlement glacial avant d'être totalement invisible, caché dans l'ombre. Le long respire de l'épuisement brise le silence de la forêt. Cependant, cette face de félin n'a aucun prédateur. Heureusement pour moi d'ailleurs.

Je reprends mon souffle, je prends mon temps pour reprendre ma discrétion habituelle. Les deux plume d'Azamaeld sur le collier, j'avance dans l'hôpital, sans me faire remarquer jusqu'a la chambre ou je profite de voir la reine entrée pour me glisser dans la chambre juste derrière elle. Elle se retourne mais je m'éloigne en longeant les murs. Le général Lagos semble quasiment morte. L'affrontement a été dévastateur. La reine est blessée puis... Il y a beaucoup d'ange. Je regarde le Général Greenwich entrer. J'utilise un sort pour faire glissé sa bague de mariage et l'atrappe dans ma gueule. HOP. Sa fera un beau cadeau pour Lagos a son réveil. Je déposa les plumes de son roi sur la table de nuit juste a coté d'elle avant de commencer a hurler d'une souffrance horrible, alertant le personnel hospitalier. Je les rassures après avoir prit ma forme elfique:

-Excusez-moi. Je ne suis pas malade. Comment vous dire que de epurger une tempête de mana plus qu'historique a 10 laisse des traces. Rien de ce que vous pourrez faire ne m'aidera.

Je me présenta en cachant sa bague au Général Greenwitch et sa collègue Ysondre d'une révérence poli avant de leurs donné la deuxième plumes:

-Prenez-la en guise de cadeau. J'en ai offert une au général Lagos, mais elle ne l'a pas encore vue. Il faut dire que le Dragon avait les crocs...

Je me retourna vers Sol avec un sourire assez... arrogant. Je me savais pas le bienvenue, mais que pouvait-elle faire? PAs grand chose en faite. puis, je me mêlait superbement bien aux invités, pas vrai?

Je ne sais vraiment pas quoi faire de ce duo de généraux. Je viens d'apprendre avec quelques heures de retard sur le général Grëenwitch que l'intrépide tête brulée de générale Lagos est entre la vie et la mort au royaume elfique. Je réprima un petit rire hautain et moqueur car celui qui venait de me l'apprendre n'est autre que mon maréchal, Phil'Blöw Lagos qui est un des ses cousins. Même s'il lui voue une haine incommensurée, il respecte la seule chose qui est respectable chez elle, son sens de la stratégie et sa motivation sans borne. Dommage qu'elle soit hantée par de telles idées fixes qui la rendent aussi dangereuse. Quel gâchis car sans cet énorme défaut ce serai un très bon élément. Je souhaite au fond de moi même qu'elle y passe mais évite d'aborder le sujet car mon maréchal semble affecté et j'ai besoin qu'il reste opérationnel. Il m'a annoncé ça en terme très professionnel :
« Ma tante, Ney'Laän Lagos, vient de m'annoncer que les deux membres de ma famille présents chez les elfes sont blessés. La générale serai entre la vie et la mort et son fils sérieusement touché mais hors de danger. Elle part à leur chevet avec le général Grënwitch et sa fille, la lieutenant générale Mars'Ella Lagos avec un groupe de soldats et de soigneurs...»
Comment ça se fait que je ne l'apprenne que maintenant moi ? Pourquoi la reine elfique ne m'a elle pas directement contacté ? Elle se croit suffisamment puissante pour me faire ombrage ? Qu'es ce qu'Orn a bien pu lui mettre dans la tête à mon sujet ? J'aurai du le sentir venir le mauvais coup avec ce projet de voyage diplomatique. J'aurai du réellement m'inquiéter lorsque j'ai appris qu'elle était partie contre ma volonté. Néamoins cela va me permettre de rectifier le tir. Phil'Blöw continue de m'expliquer, toujours professionnel :
«...Qu'elle s'en remette ou pas. Je note que l'information n'a pas suivi les cannaux officiels. Gardez ça en tête pendant que vous organisez votre déplacement. Il ne sera pas nécessaire que vous vous précipitiez mais il va falloir que vous en profitiez pour imposer notre puissance et rappeller à ce duo d'éléments perturbateurs que c'est vous le roi. »
Il a raison, je dois m'y rendre, me comporter en souverain protecteur et soucieux et rafler tout ce que la générale aura réussi à planter. La méthode ne sera pas la même si elle s'en sort ou y reste mais je peux affermir mon pouvoir. Après tout, cette reine est jeune et inexpérimenté donc pourrai la guider ou l'envoyer dans des pièges si cela me semble nécessaire. Le duo de généraux dissidents se sera fait coupé l'herbe sous le pied, ça les remettra à leur place.

Je fut rapidement prêt à partir. Ma garde rapprochée entourant mon carrosse, nous décollames en direction du point de passage entre nos deux royaumes. Etant le grand Azamaëld, nous ne primes pas le temps de sacrifier aux formalités débilitantes de passage à la frontière donc passons en force à toute allure. De toute façon les elfes ont oubliés qu'ils me devaient le respect donc qu'ils aient aussi oublier que mon statut de descendant d'Elluminia me donne plus de droit que la plèbe est logique. Je ne fut donc pas surpris de constater que les quelques gardes frontières aient tentés de nous arrêter.
Quelques heures plus tard j'arrive devant leur hôpital. Je le reconnais de suite car est bien gardé, vraiment bien gardé. Les soldats céleste me saluent pendant que je rentre. Le lieu est effervescent. Il y a beaucoup de monde, les soigneurs elfiques et anges vont et viennent. Un soldat elfe me guide rapidement vers la chambre en me disant que la générale ne s'est pas encore réveillée. Je le gratifie d'un sourire et entre dans la chambre en demandant à deux de mes gardes du corps de me suivre.

La pièce est bondée. J'y trouve le duo de généraux prévu ainsi que la lieutenant générale mais aussi la reine elfique et deux femmes dröws dont la jeune fille qui m'a humilié lorsque j'ai voulu mettre la pression et tenter de saboter l'approche d'Orn auprès d'elle. Cette jeune dröw discute avec Ford et Ysondre. Ford'Jerck qui tiens une de mes plumes et pose de fréquents regards inquiets sur sa sœur d'arme. Orn est inconsciente et respire à peine. Elle paraît très faible et une soigneuse elfe lui prends le pouls et vérifie qu'elle respire. J'en conclu que son état ne s'est pas améliorer. Je préfère ignorer cette détestable gamine et présenter mes salutations à la reine elfique. Se serai elle battu et blessée? Vu son profil, probablement. Il va falloir qu'elle réponde à mes questions :
« Salutations Reine Saéline. Comment allez vous ? Puis je savoir ce qu'il s'est passé pour qu'un élément aussi prometteur de mon armée soit dans un tel état ? »
Je sent que la femme dröw réprime une moue de dégoût et constate que Ford'Jerck et Ysondre sont stressés, très tendus. Dommage que ce ne soit pas ma présence qui les angoisse ainsi. Ford'Jerck s'est penché sur Orn pour lui parler à voix basse tout en lui caressant le visage. Je ne sais pas s'il m'a vu mais a du m'entendre. Eux aussi auraient besoin d'apprendre le respect.

Je vois le roi entrer, avec ses généraux, ses gardes royaux. L'aire hautain de ce type est répugnante. Je flaire quelque chose de mauvais en lui. Je finis de prendre les informations données par leurs lieutenant-général, une jeune ange sans aile? Bon. Je n'aime pas sa manière de me regarder ou même de me parler. Je ne me retournes pas vers lui immédiatement, question de lui montrer que le respect devra être réciproque. Elle lui sourira et la remercia. Le peuple céleste n'était pas totalement à l'image de leurs roi véreux. Elle Se retourna vers le Général Greenwich, son invité pour s'occuper du Général Lagos, le saluant d'une aire souriante, clémente et accueillante. Celui-ci rendit simplement la salutation, regardant le roi d'une aire inquiet de cette réponse très passive agressive. Il voyait bien que la reine avait une réserve au sujet de l'attitude déplaisante du roi qui tentait de s'imposé en demandant des contes d'entrer de jeu.

Je me retourna finalement vers le roi céleste, lui répondant poliment et simplement:

-Le chef de la mafia local a fait sortir le roi Blutvene de prison avant que vos hommes puissent l'amener pour son procès qui aurait eu lieux chez vous, a la base c'était un cadeau diplomatique pour votre peuple. Lors de l'affrontement, il y avait un dragon, la fille de Neltharion, un très ancien dragon noir. Comment dire qu'on a vaincus le roi Blutvene, mais qu'il y a eu un prix. J'ai été blessé en me battant sur la ligne de front contre ce roi avec votre général. C'est tout ce que j'ai à dire à ce sujet.

Je vis les gardes de la frontière entrer dans la chambre, pointer Azamaeld avec leurs armes puis l'accusé d'avoir passé de force, évitant le contrôle. Je vais devoir me faire respecter. Son attitude me pose clairement problème. Cependant, j'ai une idée. J'appelle le maréchal de l'armée par télépathie pour lui demander de déplacer une légion d'environs 100 personnes devant l'hôpital et de faire sonner un cor de guerre une foi qu'ils seraient en place. Je dû attendre une heure avant d'entendre le cor de guerre puis je m'avançai vers Azamaeld avec une paire de menotte sous le regard inquiet des autres dans la pièce. Confirmant à Ford qu'il y avait bien un problème entre les deux chefs d'état.

-Avant que je vous explique ce qui se passe, laissez-moi vous dire qu'une centaine de soldats immortel sont prêt à entrer de force au moindre signe de résistance de la part de vos gardes du corps. Oui, le cor de guerre, c'était un signale.

Je marquai une pause pendant que Ford conseillait à son roi de ne pas résister, question de ne pas mettre tout le monde en danger. Il baissa son arme, ordonnant à ses hommes d'en faire autant, comprenant qu'il allait simplement se faire tuer dans cette configuration.

Je fini par lui mettre les menottes dans le dos puis Sol s'approcha avec un sourire.

-Vous êtes en état d'arrestation pour entrer illégal en terre elfique, aillant éviter le contrôle de la frontière et pour délit de fuite.

Je me retournai vers sol

-Je te laisse lui dire ses droits puis t'occuper de notre invité? Je crois que je vais devoir m'expliqué au général Greenwitch au sujet de cette manœuvre.

Elle attendit que le roi et Sol ai quitté avec le roi pour lui expliquer:

-Premièrement, il entre ici, vue la situation, ça ne me choque pas spécialement, cependant, le fait de s'imposé, de limite manquer de respect, non seulement envers moi, mais envers me soldats. Sachez que je suis une jeune reine, je dois me faire respecter de mes congénères. Ne le voyez pas comme un manque de respect, mais je ne vais pas laisser Azamaeld venir imposer son caractère ici, surtout, qu'a la base, j'ai pris un risque en emprisonnant le roi infernal pour vous l'offrir. Ce n'est pas ma guerre. Je ne demandais même pas un merci, simplement une attitude positive.

La reine à une réaction déplaisante à mon égard : elle se permet de finir de discuter avec la lieutenant générale, puis pose un regard sur le général Greënwitch qui lui m'ignore royalement, ne cessant pas de scruter du regard son homologue et de lui parler doucement, dans l'espoir qu'elle se réveille. Elle se décide à me répondre mais de façon laconique. Elle n'a visiblement aucune éducation, son père à été un bon roi mais à oublié d'être un père.
Pour sa défense, je suis moi même un bon roi mais un mauvais père et ne sais pas du tout comment rectifier le tir. Ma position ne me permet pas d'avoir confiance en qui que ce soit. Je ne peux donc pas être aidé et soutenu sur un problème d'ordre privé. Finalement, aurai il mieux réussi que moi ? Si je meurt, qui prendra ma place ? Logiquement je suis immortel, donc en restant prudent le problème ne se posera pas et dans ce contexte je suis le roi le plus puissant de l'univers. Cela signifie que tous me doivent le respect, y compris cette reine inexpérimentée et mal éduquée. Décidément, être père est bien plus difficile que d'être roi et doit en assumer les conséquences.

Sa réponse est froide. Elle ne me satisfait qu'à moitié car elle confirme ce que j'ai compris : elle est bien meilleure combattante que reine. Je lui réponds en bombant le torse :
« Vous avez fait votre devoir majesté. Vous avez défendu votre peuple face à un imprévu. Comme convenu nous acceptons le cadeau diplomatique et votre aide dans ce conflit éternel. Quelles suites comptez vous donner à cette situation ? Comptez vous nous dédommager pour l'incapacité temporaire voire permanente dont est frappée la générale ? Je voudrais comprendre comment à eux deux ils ont pu causés de si grandes pertes : nous avons perdu la moitié des anges en espérant ne pas en perdre plus. »
Je jette un coup d'oeil à Ford'Jerck. Lui aussi devrait apprendre le respect car il ne m'a pas remarqué, comme si la seule chose qui existe ici est Ornëane. Il ne prends aucunement en considération la présence de la reine et la mienne. Le connaissant je suis sûr qu'il ne lui a pas encore adressé la parole. C'est un ange de terrain donc méthodique et concentré sur ses objectifs. Il néglige l'aspect diplomatique ? Ca m'arrange.
La reine reste froide, vraiment froide. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle apprécie ce que j'ai à lui dire. Elle ne pouvais pas prévoir une telle demande. Pouvait elle prévoir uen telle attaque ? En fait oui car elle détenait un chef d'état prisonnier docn elle doit nous dédomager. Es ce qu'Orn aurait du mieux se protéger donc amener une bien plsu grande escorte et bien mieux équipée : aussi mais elle a pris le risque de la confiance et j'espère qu'elle le payera de sa vie. Il ne faut jamais avoir confiance. La reine continue à vouloir me faire croire qu'elle a fait ce qu'il fallait dans cette situation et je continue à trouver ça inacceptable. Ils sont censés avoir une puissante armée défensive donc les deux attaquants auraient du être rapidement neutralisés. Je ne comprends pas en quoi m'obéir pose un tel problème donc vais devoir lui rappeler les bases.

Au moment ou j'allais lui répondre, je vois arriver plusieurs gardes elfiques dans la chambre. Ils expliquent qu'Ysondre puis moi même avons passés la frontière sans passer les contrôles. Je ne vois pas du tout où est le problème. Nosu sommes des anges après tout donc volons. De plus une de nos générales est entre la vie et la mort donc ne devons pas perdre de temps. Pour conclure ils oublient qui je suis. Pourquoi un roi devrait il rendre des comptes à un peuple ? C'est à mon peuple de m'obéir et aux autres peuples de me laisser agir. Pas l'inverse. Ils se prennent pour qui ceux là ?
Le peuple elfique est il composé de mangeurs de salade gambadant dans la forêt sans la moindre connaissance des peuples civilisés ? Dois je tout leur apprendre ? Visiblement donc explique :
« Je ne vois pas du tout où est le problème majesté. Ces sulbaternes n'ont aucun droit sur ma personne ni celle de la lieutenant générale. Nous avons du venir ici sans prévenir et à toute allure car la situation est grave. Vous devriez rappeler à vos troupes qui je suis et le respect qui nous est dûe à mon illustre personne et celles placées à mon service. »
Elle se permettait déjà de discuter ma demande légitime de dommage et intérêt en mettant en avant le fait que mes anges bénéficiaient de soins, en omettant que nous avons délégués des renforts médicaux et espérait me faire croire qu'ainsi ils réparaient. Elle montrait déjà un mélange d'irrespect et d'incompétence crasse réellement déstabilisant et pitoyable. Là, elle enfonce le clou en laissant la femme dröw lui dire, devant moi et à mon propos :
« Majesté. Ne laissez pas cet oiseau issu du sexe arrogant, débile et pitoyable nous manquer de respect à ce point là. Non seulement il dénigre nos efforts mais en plus il piétine le travail de nos gardes frontière. »
Alors là c'est le pompom. C'est qui celle là ? La reine n'a aucune autorité sur ses propres éléments ? Un oiseau du sexe arrogant et pitoyable ? Elle est toquée ou quoi ? Ce coup ci Ford'Jerck daigne faire attention à ce qu'il se passe, un premier progrès.
« Je ne voudrais pas vous manquer de respect majesté mais contrairement à vous j'ai l'habitude de respecter les formes et reconnaître mes torts et de tenir d'une main de fer mes subordonnés. Autrement dit je ne comprends aucune de vos réactions à mon égard depuis mon arrivée et vous demande d'éclaircir la situation. »

S'ensuit une discussion tendue qui n'abouti à rien entre la reine qui ne comprends rien à rien, sa lieutenant générale Sol comme elle l'appele qui est d'une agressivité sans borne, mon propre général qui veut apaiser la situation en expliquant que soit disant nous avons un ennemi commun voire deux voire plus si on inclus les autres menaces donc devons dépasser nos différents et moi, toujours droit, sûrs de mes droits et prérogatives et entendant bien me faire comprendre.
De cette discussion insensée je retiens juste que la dröw est profondément raciste et mysandre, la reine pas éduquée et Ford'Jerck fait passer ses objectifs avant les miens. Il ne manquerai plus qu'Ornëane se réveille et ajoute son propre son de cloche. Pour cela calmer la tension Ford me demande même d'être soit disant exemplaire en présentant mes excuses aux gardes frontière car ils ne faisaient que leur travail et qu'après tout, j'apprécie lorsque les notres le font bien. Je vois dans ce conseil bien plus de soumission que d'exemplarité mais lui en parlerai plus tard car me doute qu'il a un plan dans le plan et n'est pas envie de lui faciliter la tâche. C'est de sa faute et celle d'Ornëane que je perds mon temps ici.

Un cor retenti : que se passe t'il ? Une nouvelle attaque ? Nous nous tenons tous prêts à nous battre mais à ce moment là la reine se jette sur moi sans prévenir pour me passer les menottes, comme si j'étais un vulgaire criminel. C'est quoi se délire? Mes gardes sont sur le point d'attaquer et Ford'Jerck demande des explications, continue d'expliquer ce que nous aurions à gagner à cesser ce conflit puéril et sans intérêt et s'échanger des excuses.
La reine me précise que l'hôpital est cerné par son armée. Mon général s'approche lentement de la fenêtre avant de me dire :
« Si vos gardes attaquent nous sommes tous morts. C'est à vous de voir si vous préférez nous tuer tous, vous y compris ou nous laisser vous sortir de là. Il bluffe la. Je me fait traiter comme un criminel juste pour un franchissement de frontière irrégulier ? Il reagarde à nouveau par la fenêtre et me confirme :
-C'est vous qui pouvez décider de prendre le risque. Je peux appeler des renforts mais ils mettront plusieurs heures à arriver vu la distance. Les leurs sont autour du batîment. Laissez nous vous sortir de là, c'est plus prudent. »
La dröw misandre me fait un mauvais sourire et m'emmène en prison. Je ne comprends vraiment plus ce qu'il se passe. J'entends le général ordonner à je ne sais pas qui de me suivre pour s'assurer qu'il ne m'arrive rien. Je me retrouve rapidement fouillé et enfermé sans aucun moyen de me défendre dans une vulgaire cellule de prison. Par précaution je me roule en boule dans un coin et ne prononce plus un mot. N'en prononcerai plus jusqu'à ce qu'ils me tirent de là...en ayant rapidement la certitude que je vais mourir ici.

La reine à une réaction déplaisante à mon égard : elle se permet de finir de discuter avec la lieutenant générale, puis pose un regard sur le général Greënwitch qui m'ignore royalement, ne cessant pas de scruter du regard son homologue et lui parler doucement, comme s'il espérait qu'elle allait se réveiller maintenant. La reine se décide enfin à me répondre mais de façon laconique. Elle n'a visiblement aucune éducation, son père à été un bon roi mais à oublié d'être un père.
Pour sa défense, je suis moi même un bon roi mais un mauvais père et ne sais pas du tout comment rectifier le tir. Ma position ne me permet pas d'avoir confiance en qui que ce soit. Je ne peux donc pas être aidé et soutenu sur un problème d'ordre privé. Finalement, aurai il mieux réussi que moi ? Si je meurt, qui prendra ma place ? Logiquement je suis immortel, donc en restant prudent le problème ne se posera pas et dans ce contexte je suis le roi le plus puissant de l'univers. Cela signifie que tous me doivent le respect, y compris cette reine inexpérimentée et mal éduquée. Décidément, être père est bien plus difficile que d'être roi et doit en assumer les conséquences.

Sa réponse est froide. Elle ne me satisfait qu'à moitié car elle confirme ce que j'ai compris : elle est bien meilleure combattante que reine. Je lui réponds en bombant le torse :
« Vous avez fait votre devoir majesté. Vous avez défendu votre peuple face à un imprévu. Comme convenu nous acceptons le cadeau diplomatique et votre aide dans ce conflit éternel. Quelles suites comptez vous donner à cette situation ? Comptez vous nous dédommager pour l'incapacité temporaire voire permanente dont est frappée la générale ? Je voudrais comprendre comment à eux deux ils ont pu causés de si grandes pertes : nous avons perdu la moitié des anges en espérant ne pas en perdre plus. »
Je jette un coup d'oeil à Ford'Jerck. Lui aussi devrait apprendre le respect car il ne m'a pas remarqué, comme si la seule chose qui existe ici est Ornëane. Il ne prends aucunement en considération la présence de la reine ni la mienne. Le connaissant je suis sûr qu'il ne lui a pas encore adressé la parole. C'est un ange de terrain donc méthodique et concentré sur ses objectifs. Il néglige l'aspect diplomatique ? Ca m'arrange.
La reine reste froide, vraiment froide. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle apprécie ce que j'ai à lui dire. Elle ne pouvais pas prévoir une telle demande. Pouvait elle prévoir uen telle attaque ? En fait oui car elle détenait un chef d'état prisonnier docn elle doit nous dédomager. Es ce qu'Orn aurait du mieux se protéger donc amener une bien plsu grande escorte et bien mieux équipée : aussi mais elle a pris le risque de la confiance et j'espère qu'elle le payera de sa vie. Il ne faut jamais avoir confiance. La reine continue à vouloir me faire croire qu'elle a fait ce qu'il fallait dans cette situation et je continue à trouver ça inacceptable. Ils sont censés avoir une puissante armée défensive donc les deux attaquants auraient du être rapidement neutralisés. Je ne comprends pas en quoi m'obéir pose un tel problème donc vais devoir lui rappeler les bases .

Au moment ou j'allais lui répondre, je vois arriver plusieurs gardes elfiques dans la chambre. Ils expliquent qu'Ysondre puis moi même avons passés la frontière sans passer les contrôles. Je ne vois pas du tout où est le problème. Nosu sommes des anges après tout donc volons. De plus une de nos générales est entre la vie et la mort donc ne devons pas perdre de temps. Pour conclure ils oublient qui je suis. Pourquoi un roi devrait il rendre des comptes à un peuple ? C'est à mon peuple de m'obéir et aux autres peuples de me laisser agir. Pas l'inverse. Ils se prennent pour qui ceux là ?
Le peuple elfique est il composé de mangeurs de salade gambadant dans la forêt sans la moindre connaissance des peuples civilisés ? Dois je tout leur apprendre ? Visiblement donc explique :
« Je ne vois pas du tout où est le problème majesté. Ces sulbaternes n'ont aucun droit sur ma personne ni celle de la lieutenant générale. Nous avons du venir ici sans prévenir et à toute allure car la situation est grave. Vous devriez rappeler à vos troupes qui je suis et le respect qui nous est dû à mon illustre personne et celles placées à mon service. »
Elle se permettait déjà de discuter ma demande légitime de dommages et intérêts en mettant en avant le fait que mes anges bénéficiaient de soins, en omettant que nous avons délégués des renforts médicaux et espérait me faire croire qu'ainsi ils réparaient. Elle montrait déjà un mélange d'irrespect et d'incompétence crasse réellement déstabilisant et pitoyable. Là, elle enfonce le clou en laissant la femme dröw lui dire, devant moi et à mon propos :
« Majesté. Ne laissez pas cet oiseau issu du sexe arrogant, débile et pitoyable nous manquer de respect à ce point là. Non seulement il dénigre nos efforts mais en plus il piétine le savoir faire de nos gardes frontière. »
Alors là c'est le pompom. C'est qui celle là ? La reine n'a aucune autorité sur ses propres éléments ? Un oiseau du sexe arrogant et pitoyable ? Elle est toquée ou quoi ? Ce coup ci Ford'Jerck daigne faire attention à ce qu'il se passe, un premier progrès.
« Je ne voudrais pas vous manquer de respect majesté mais contrairement à vous j'ai l'habitude de respecter les formes et reconnaître mes torts et de tenir d'une main de fer mes subordonnés. Autrement dit je ne comprends aucune de vos réactions à mon éguard depuis mon arrivée et vous demande d'éclaircir la situation. »

S'ensuit une discussion tendue qui n'abouti à rien entre la reine qui ne comprends rien à rien, sa lieutenant générale, Sol comme elle l'appelle, qui est d'une agressivité sans borne, mon propre général qui veut apaiser la situation en expliquant que soit disant nous avons un ennemi commun voire deux voire plus si on inclus les autres menaces donc devons dépasser nos différents et moi, toujours droit, sûrs de mes droits et prérogatives et entendant bien me faire comprendre.
De cette discussion insensée je retiens juste que la dröw est profondément raciste et mysandre, la reine pas éduquée et Ford'Jerck fait passer ses objectifs avant les miens. Pour cela il me demande même d'être soit disant exemplaire en présentant mes excuses aux gardes frontière car ils ne faisaient que leur travail car, après tout, j'apprécie lorsque les notres le font bien. Je vois dans ce conseil bien plus de soumission que d'exemplarité mais lui en parlerai plus tard car me doute qu'il a un plan dans le plan et n'est pas envie de lui faciliter la tâche. C'est de sa faute et celle d'Ornëane que je perds mon temps ici.

Un cor retenti : que se passe t'il ? Une nouvelle attaque ? Nous nous tenons tous prêts à nous battre mais à ce moment là la reine se jette sur moi sans prévenir pour me passer les menottes, comme si j'étais un vulgaire criminel. C'est quoi se délire. Mes gardes sont sur le point d'attaquer et Ford'Jerck demande des explications, continue d'expliquer ce que nous aurions à gagner à cesser et s'échanger des excuses.
La reine me précise que l'hôpital est cerné par son armée. Mon général s'approche lentement de la fenêtre avant de me dire :
« Si vos gardes attaquent nous sommes tous morts. C'est à vous de voir si vous préférez nous tuer tous, vous y compris ou nous laisser vous sortir de là. Il bluffe la. Je me fait traiter comme un criminel juste pour un franchissement de frontière irrégulier ? Il reagarde à nouveau par la fenêtre et me confirme :
-C'est vous qui pouvez décider de prendre le risque. Je peux appeler des renforts mais ils mettront plusieurs heures à arriver vu la distance. Les leurs sont autour du batîment. Laissez nous vous sortir de là, c'est plus prudent. »
La dröw misandre me fait un mauvais sourire et m'emmène en prison. Je ne comprends vraiment plus ce qu'il se passe. J'entends le général ordonner à je ne sais pas qui de me suivre pour s'assurer qu'il ne m'arrive rien. Je me retrouve rapidment fouillé et enfermé sans aucun moyen de me défendre dans uen vulgaire cellulle de prison. Par précaution je me roule en boule et ne prononce plus un mot. N'en prononcerai plus jusqu'à ce qu'ils me tirent de là...en ayant rapidement la certitude que je vais mourir ici, que Ford'Jerck et Ysondre vont m'oublier...