Le général Greënwitch n'a d'yeux que pour sa sœur d'arme, c'est troublant et intéressant. Il a foncé vers son lit sans la moindre politesse et passe son temps à lui chuchoter des choses encourageantes, lui serrer la main, lui caresser le front. Ce n'est pas du tout comme ça que j'imaginais un général. J'ai envie de lui envoyer quelques piques mais ce n'est même pas sûr qu'il m'entende car il a à peine réagi à l'arrivée de cette enfant surpuissante mais doté d'un bon sens de l'humour et encore moins à l'arrivée de son propre roi. Il caresse distraitement la plume doré de son propre roi tout en se focalisant sur sa sœur d'arme. Il doit vraiment y tenir donc elle doit avoir pas mal d'influence. Plus que lui ? Possible mais ne peut pas le vérifier de suite. Pour le mettre dans ma poche je n'aurai qu'à me soucier de l'état de santé de mon autre cible et de son propre confort donc cela ne sera pas compliqué.

Son roi en revanche est insupportable. Dés qu'il entre ici sans même avoir ouvert l'éolienne à merde qui lui sert de bouche j'ai envie de le cribler de flèches. Son arrogance luit comme un astre malsain tellement elle transparait. Il n'est que posture, il n'est personne. La tension monte dés qu'il parle car il demande immédiatement des comptes sans passer par les formalités d'usage du type demander des nouvelles de l'état de la reine et de la générale. Pas étonnant. La réaction de Saéline est logique et prévisible et comme je pouvais m'y attendre il le prends mal. S'ensuit rapidement une discussion sur un ton sec et poli à propos de dédommagement au point que je me demande s'il ne souhaite pas perdre sa générale. Ayant envie de mieux comprendre les relations  entre eux je m'approche du général et lui demande :
« Es ce que votre roi est toujours ainsi ? Décidément il est vraiment angoissé donc je dois répéter ma question en lui touchant doucement l'épaule pour qu'il se retourne en sursaut vers moi et me demande :
-Pardon ? Vous disez ?
-Je voulais savoir si votre roi est toujours ainsi. Il observe la prise de bec entre les deux chefs d'état quelques secondes avant de répondre :
-Oui, c'est son mode de communication favori. Cela ne nous impressionne pas et cela devient supportable si nous nous focalisons sur le message à transmettre ou l'info à récupérer. L'instant d'après il reporte à nouveau toute son attention sur sa sœur d'arme. Ce roi demande un respect formel qu'il ne reçois pas vraiment de la part de ses généraux. J'adresse un sourire moqueur au duo de chef d'état en prise de bec avant de continuer ma manœuvre en lui disant :
-Vous allez vous rendre malade général. Allez prendre l'air, ça vous fera du bien. Ce coup ci je n'ai qu'à répéter une seule fois ma phrase pour qu'il se tourne vers moi et me réponde :
-Je dois l'aider à se réveiller. Elle réagi un peu lorsque je lui presse la main ou caresse le front. Regardez. » Il lui serre la main. Elle bouge légèrement les doigts, comme si elle essayait de serrer à son tour. J'adresse un sourire encourageant au général même si je n'ai aucune idée de ce que je dois comprendre, n'étant pas médecin. Areva essaye de le rassurer et me fait comprendre qu'il faudrait que la tension redescende mais comme elle parle doucement, personne d'autre que ce général fragile et moi ne l'entendons. J'ai une furieuse envie d'écharper cet oisillon qui se prends pour un aigle qui leur sert de roi. J'ai envie de m'amuser mais sait que je dois attendre mon tour, histoire que cela soit jouissif.

Le cor de guerre retenti, l'échange de pique polie cesse et la reine explique ce qu'il se passe. Le général à mis la main sur son arme par réflexe puis s'est lentement et posément dirigé vers la fenêtre. Sa lieutenant générale est restée tout aussi calme et observe tout. Ce coup de corne à l'air de lui avoir rendu une prestance professionnelle car il prends le temps d'évaluer la situation et donner le conseil le plsu approprié voire même se permet de placer son roi devant ses responsabilités. Ce cacathoès en impose plus qu'au premier abord. Il se permet un léger affront à son propre supérieur, ça me donne presque envie de le respecter. Presque. Son roi n'apprécie pas, vraiment pas. D'un coup, il maîtrise la situation aussi bien que moi, il ressemble enfin à un général et du genre plutôt compétent et sûr de lui. Très intéressant. J'adore la tête que tire petit à petit le paon qui leur sert de roi lorsqu'il se rends compte qu'il est tombé dans un piège et ne retiens pas un sourire moqueur malsain, jubilatoire. Ca va être à mon tour de m'amuser.
Ce sont les gardes du corps de cet aiglon pitoyable qui vont poser problème sauf que le général leur ordonne de ne pas bouger mais deux d'entre eux le font quand même. La lieutenant générale en entrave un rapidement, l'autre se ravise en protestant. J'enmène ma proie vers les cachots en ignorant complètement la pique de la lieutenant générale car sa présence ne m'empêchera pas de dérouler correctement mon plan, au contraire, cela pourra m'aider. Elle répondra plus facilement à mes question que son supérieur.

Sur le chemin, et surtout dans le panier à salade, ma proie se met à faire sa victime, à alterner entre menaces et plaintes. Beaucoup de nobles ont cette attitude donc reste de marbre ou ricane doucement lorsque je peux croiser son regard. Ce séjour en prison lui fera du bien et contrairement à ce qu'il dit, je ne suis pas sûre qu'il soit beaucoup soutenu. Quoique peut être que c'est le cas et dans ce cas le soutien sera fait de façon intelligente et professionnelle. Je ne me gêne pas pour lui faire remarquer une chose dont je suis sûre :
« Vos soutiens feront tout leur possible mais ils vont faire passer la vie de la générale Lagos avant. Ca saute aux yeux. A votre place je serai patient ou me soumettrai, comme n'importe quel être débilement pitoyable devrait le faire. » Il reste de marbre sur la première partie de ma remarque mais se met à faire son noble outragé de plus belle sur ma conclusion. Je ricane à nouveau.

Une fois arrivé au Terrier, je m'occupai des formalités administratives le temps que mes subalternes procèdent à la fouille, sous le contrôle de la lieutenant générale angélique. Je trouvai vite dans quelle cellule le placer et la signala au capitaine qui me rapella :
« Ce prisonnier est prompt à la violence. Les anges sont visiblement des êtres fragiles donc allez le mettre en danger.
- En effet. Je voudrais surtout vérifier s'il a seulement une grande bouche ou sait aussi se battre. Surveiller d'avantage cette cellule pour rapidement les séparer fera l'affaire.
- Comme vous le voulez lieutenant générale.
- J'y compte bien vermisseau. » puis descendis rejoindre notre prisonnier de marque dans la salle d'interrogatoire. Je sent que je vais m'amuser.

Ma proie est visiblement sous le choc. Il regarde partout avec l'air perdu et inquiet. Parfait car n'ai pas envie de le mettre à l'aise, préfère qu'il est peur. Je me glisse doucement en face de lui et attends qu'il pose son regard sur moi avant de lui dire ses droits. Je le vois reprends contenance puis reprendre son attitude bravache. Je lui énnonce ses droits sur un ton strict, histoire de le mettre au parfum, juste au cas où:
« Vous êtes ici pour franchissement irrégulier de la frontière, délit de fuite et outrage à Sa Majesté la reine. Vous avez le droit de contacter un menbre de votre famille ou un ami. Vous avez le droit de vous faire assister ou représenter par un avocat. Si vous n'en avez pas, on pourra trouver un commis d'office. Vous avez aussi le droit de garder le silence car tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. » puis fait une pause. Il me regarde droit dans les yeux. Je les lui redits ce coup ci sur un ton posé, serein, plus respectueux.

Il pose son regard sur la lieutenante générale qui l'accompagne, un regard long et appuyé mais reste silencieux.
Il est impassible donc ne sait pas s'il a peur, s'il veut provoquer ou s'il commence à se défendre. Je lui demande :
« Avez vous compris ? Vous voulez que votre aide vous traduise ? » J'ai presqu'envie de lui offrir quelque chose à boire, un café ou un truc qui le détendrai. Presque. Je quitte la salle sans retenir un petit ricanement moqueur pour lui laisser le temps de traduire et aller nous chercher des cafés dans nos bureaux mais en me faisant remplacé par un garde, faut quand même pas se montrer débile.

Je me fait servir et jubile intérieurement car l'info fait déjà jazzer. Ce roi aura pas mal de visite moqueuse, ça lui fera du bien. Je redescends au moment ou ils le mettent en cellule. Ma proie fonce se mettre en boule dans un coin sombre dés qu'on lui a enlevé les menottes. Il n'a pas remarqué le regard surpris qui devient mauvais de son co détenu. J'ai envie d'ouvrir les paris mais me contente d'offrir le café à son accompagnante en lui disant :
« Prenez, la procédure prendra du temps. Puis à ma proie : j'espère que vous appréciez notre sens de l'hospitalité majesté. Profitez en bien. » et savoure mon café en jubilant intérieurement mais n'affiche qu'un sourire professionnel et satisfait.

Arwën raccompagne le sergent Oura'Nos Lagos, ange gardien et cousin de la générale, jusqu'à son lit situé dans la chambre à côté. J'espère que ce coup ci il dormira plus longtemps. La générale est inconsciente mais sans qu'elle vient d'émettre quelque chose de magique. Si elle émet c'est qu'elle doit soit ressentir soit penser, soit les deux. Elle est proche du réveil. Je lui serre une main, elle réagi un peu, essaye de serrer la mienne et sent que son pouls à un rythme proche de la normale. Je lui souri et à ce moment là vois revenir en trombe le général Greënwitch qui s'assied rapidement à côté d'elle pour lui dire doucement:
« C'est fini. Il faut juste que tu te réveille, qu'on en discute. Tu m'entends ? Je comprends qu'elle à émis un appel télépathique. Je lui demande :
-Qu'à t'elle émis ?
-Elle a peur. Elle ne me réponds plus. Pourquoi ?
-Elle est très faible. Elle est proche de la conscience, ce premier contact est bon signe. » Il se met à alterner paroles douces et contacts télépathiques. Il ne l'aura pas quitté longtemps, une heure tout au plus. Je continue à surveiller son pouls et sa respiration et la scrute attentivement histoire de faciliter son réveil.

Un hurlement de douleur attire mon attention. Il s'agit de ma collègue dröw Aleyra. Une adolescente espiègle dotée de très grandes capacités intellectuelles et magiques. Une collègue très intéressante. Elle à rencontré la générale Lagos à l'Académie il y a quelques temps et à participer au combat.
Elle m'explique qu'elle à engloutie une partie de la tempête de mana donc qu'elle souffre atrocement lorsqu'elle utilise de la magie. Dans ce cas là pourquoi est elle venue sous forme féline ? Qu'es ce qui lui est passé par la tête ? Je lui dit :
« Dans ce cas n'utilisez la magie qu'en dernier recours. Il va falloir modifier vos habitudes le temps que ça passe. Je vous recevrai plus tard en consultation.»Elle à apporté les deux plumes qu'elle à prise à Azamaëld, le roi angélique lorsque celui ci s'est invité durant sa rencontre avec la générale Lagos. Le fait que ces deux sont sur des lignes politiques bien différentes est connu. Aleyra à gardé son sens de l'humour et des jeux de mots. Ils sont bien pris par l'entourage de la générale car les vois tous lui sourire. Le général prends la plume qu'elle lui donne et se met à la caresser distraitement tout en se remettant à parler doucement à sa sœur d'arme.

Le calme de la chambre est définitivement troublé par l'arrivée du roi céleste, Azamaëld Duskmane qui tente immédiatement de s'imposer à notre reine en demandant des comptes puis un dédommagement substanciel. Je demande à plusieurs reprises à voix basse :
« Faites moins de bruit, calmez vous, ma patiente. À besoin de repos.» pour ne pas perturber d'avantage la générale qui commence un peu à bouger les paupières, serrer faiblement ma main, gémir doucement. Elle devrait se réveiller dans les heures qui viennent et je préfèrerai qu'il soit le plus calme possible.
Le ton redescends un peu, la prise de bec dure une bonne heure sur un ton posé et poli et je note que le général ne s'occupe pas de son roi, il focalise sur sa souer d'arme alors qu'il est évident que la situation va dégénérer. Ca ne loupe pas car un cor de guerre résonne et Saéline interpelle le roi.

Le général Greënwitch et la lieutenant générale sont très calme et posés : s'y attendaient ils ? Le général va vérifier les dires de Saéline, constate la gravité de la situation et se permet de mettre son propre roi devant ses responsabilités. Le roi le prends mal, ce qui est logique. Son général maintien ses conseils et ne s'excuse aucunement de ce léger affront. Il reste sur le même ton mi rassurant mi responsabilisant, Il a un ton quasiment paternel avec son roi, ça vaut le détour.
Ces deux anges sont à la fois méthodiques et rigoureux. Je suis soulagée lorsque je vois la lieutenant générale suivre le prisonnier emmenné par Sol car ça lui arrive de commettre des abus sur les prisonniers ou le ssulbaternes de sexe masculin. Ca misandrie est plus que connue. Ce trait culturel est fréquent chez le sdröw mais très dévelloppé chez elle, sûrement à cause de son frère qui est le chef de la mafia, responsable de l'évasion du roi Bloodish donc permis ce massacre.

Saéline s'explique au général Greënwitch qui lui réponds :
« Excusez nous pour la gêne occasionné. La visite du roi était prévisible mais je ne pensais pas qu'il adopterai une telle approche. Excusez le, il était clairement contrarié et inquiet mais trop imbu de sa personne pour communiquer clairement et posément. » puis il se reconcentre sur sa sœur d'arme, recommence à la stimuler sachant qu'elle réagi plus vite à l'ensemble des stimuli. Son réveil serai t'il imminent ?

Une querelle entre la reine et le gros pigeon! Au vue de la configuration, je ne mise pas gros sur l'oiseau. Pour moi, sa fa mal finir, je ne sais pas a quel point la reine va s'imposé chez elle devant son semblable, mais voila. Il n'est pas chez lui et fait l'idiot, c'Est typique des haute personnalité du monde connu ca!

Une heure de tension, j'ai eue le temps d'offrir mon cadeau, c'Est triste de voir une ambiance de merde a ce point se développer. Un moment, la médecin Vien me voir pour me dire que je devrais consulté. Hors de question, surtout que je sais déja quel mal m'affecte

-Je sais déjà quel mal m'affecte, il est inutile de prendre votre temps pour moi, de toute façon, je venais juste donner le cadeau diplomatique aux anges de ma part et je retournais voir mes parents! Vraiment, innutile de prendre votre temps a me surveiller. Vraiment!

J'alla voir le roi qui avant des menottes, lui souriant, le regardant de très bas, normal, ce gaillard était plus grand que moi. Je lui dis avec une ironie quasiment méchante, mais taquine:

-Chanceux! La reine vous a offert de jolie bracelet! Je suis jalouse! Je ne savais pas que vous aimiez ce genre d'ornement messire, je notes pour la prochaine foi hihi!

Nous volons pour appâter la dragonne...nous la coinçons dans un arbre...nous la criblons de coups et flèches...elle se libère et nous poursuis...elle nous envoie de gros coups de pattes...elle est à nouveau bloquée et rebelote...Elle me saisi, me charcute...la douleur...les crocs...la douleur...la peur...le froid...des voix qui parlent doucement...la douleur...le froid...la peur...la soif...la douleur...

Je reprends brutalement connaissance, j'ai très très mal partout, du mal à respirer et les voix se sont tues. J'ai tellement mal et froid que je galère à ouvrir les yeux. J'entends la voix de Ford et une autre que je ne connais pas. Ford me parle ? Etrange. Je me force à ouvrir les yeux et l'effort me fait gémir. Je vois trouble et il y a plusieurs silhouette qui me regardent. Il y a quatre personnes autour de moi ? J'ai mal, peur et froid aussi. Je ne sais pas ou je suis. J'attends que ma vue s'éclaircisse car si je suis encore sur le champ de bataille je ne dois pas me faire repérer. J'essaye de bouger: mauvaise idée car non seulement je n'y arrive pas mais ça fait super mal. J'essaye d'étouffer le hurlement de douleur, quelle idée débile et dangereuse. Faut que je m'en sorte donc doit rester discrète sinon l'ennemi va m'achever. D'abord comprendre.

Je vois mieux. Ford me parle doucement :
« Orn ? Tu m'entends ? Cesse de bouger. Respire lentement. Calme toi. Tu m'entends ? Tu me vois ?
C'est sa voix et je le distingue enfin. Il me fait un grand sourire soulagé. J'ai l'impression qu'il a pleuré mais n'en suis pas sûre. Que fait il ici ? Je suis dans une salle que je ne connais pas, ou suis je ? J'ai mal et peur. Je ne comprends rien. Je réponds à Ford par un long gémissement et pleure.
-Orn ? Tu me reconnais ? Tu est en sécurité maintenant. C'est fini. Calme toi s'il te plaît. C'est bien lui. Je cesse de pleurer et gémir et veut lui poser toutes mes questions mais le seul son qui sort est :
-Fo...Ford ?...Ou..et manque brutalement d'air. Respirer est compliqué. Je me sent très faible.
-A l'hôpital. Tu as survécu. Economise toi et réponds aux questions de la guérisseuse. Il me montre une elfe assise de l'autre côté qui me tiens le poignet. Elle me souri. Je ne la connais pas et me sent très vulnérable donc me fige. Je ne comprends rien donc j'ai peur donc me fige. Elle me dit d'une voix douce et rassurante:
-Je suis Areva, je suis guérisseuse. Calmez vous et respirez sinon vous allez vous évanouir. Restez réveillée le temps que je vous ausculte. D'accord ? Economisez vous, c'est important. J'y réponds dans un souffle :
-Oui...puis pousse une série de gémissement pendant son auscultation. Ford pose sa main sur mon front et me dit :
-Tu as fait le plus dur Orn. Serre les dents. Tiens le coup et tout va s'arranger. Puis elle fait signe à quelqu'un de s'approcher. Je reconnais derrière Ford la reine elfique et la jeune professeur dröw. Elles ont suvécu et vont bien, comme ça me fait plaisir je leur fait un grand sourire avant de pleurer à nouveau de soulagement puis rapidement de peur car ne vois pas mon cousin ni mes anges.

J'entends une douce mélodie qui ressemble à une berceuse mais dont je ne comprends pas les paroles. Je sent aussi des odeurs inhabituelles. Je vois aussi surgir devant moi ma tante qui me fait un grand sourire et me dit en me soulevant doucement :
-Je suis là Orn. Tout va bien. Et me serre doucement dans ses bras. J'ai un gros vertige donc elle y va plus lentement et la sent s'asseoir tout en me gardant dans ses bras. Ma tante arrive à me rassurer et cette berceuse elfique m'intrigue donc pose mon regard sur la guérisseuse qui la fredonne. Elle cesse et me fait boire une potion avec un goût étrange cuillèrée par cuillérée en me disant :
-Vous aurez moins mal avec ça. Ensuite vous mangerez votre bouillon. Doucement, ne vous étouffez pas...vous êtes à l'hôpital et mes collègues et moi sommes là pour vous soigner...les soins seront longs mais vous devriez vous en sortir. D'accord ? » J'y réponds avec de brefs clignements d'yeux, c'est plus simple car respirer, avaler et parler en même temps est épuisant.

Si j'ai bien compris je suis dans un hôpital chez les elfes. Ma tante et Ford sont venus me voir et je suis gravement blessée. Je déteste copieusement ses sensations ainsi que toutes les questions effrayantes qui vont avec. N'étant plus en danger, je bois doucement la potion en fixant à tour de rôle la guérisseuse et Ford en laissant ma tante me bercer doucement en me disant de respirer lentement et profondément, que tout va s'arranger. Si j'ai bien compris je vais sauvagement douiller ces prochaines semaines mais tout va s'arranger.

La générale commence à s'agiter, elle bouge difficilement la tête, ses paupières tremblent et elle émet de petits gémissements. Le général Greënwitch lui parle doucement, lui demande d'ouvrir les yeux, serrer sa main, de respirer profondément. Cela fait une petite heure qu'elle à l'air plus réactive, ce qui est rassurant. Il est possible qu'elle commence à entendre et sentir donc lui dit doucement :
« Vous m'entendez générale ? Si vous m'entendez ouvrez doucement les yeux.Je fait un sourire complice à son homologue qui ne cesse de la stimuler, clairement pressé de la retrouver. Comme j'ai du mal à savoir si ses battements de paupières correspondent à une tentative de réponse ou un réveil, je lui demande :
- Si vous m'entendez générale, serrez moi doucement la main. » et sent un petit mouvement de ses doigts, vraiment petit car les bandages lui compliquent la tâche mais aussi sa propre faiblesse. Là aussi à relativiser car elle m'a déjà touché la main plusieurs fois ces dernières heures. Son homologue se détends un peu et me dit :
-Ces deux réactions ne sont pas une coïncidence docteur. Elle va se réveiller d'un instant à l'autre. » Et se remet à lui parler doucement entre deux contacts télépathiques.

Sa reprise de connaissance est franchement douloureuse, cela saute aux yeux. Elle fait un gros effort, souffre beaucoup mais s'accroche. Elle pousse quelque chose qui devrait être un hurlement si elle n'était pas aussi faible lorsqu'elle essaye de bouger à la fois ses mains et ses pieds. Je lui envoie de quoi l'apaiser par peur qu'elle ne s'évanouisse à nouveau et lui dit doucement :
« Tout va bien. Prenez votre temps. Et entends le général lui dire :
-Orn ? Tu m'entends ? Cesse de bouger. Respire lentement. Calme toi. Tu m'entends ? Tu me vois ?
J'ai l'impression que c'est le cas car elle pose son regard sur lui, le fixe puis gémi, pleure et à l'air d'avoir peur. Son frère d'arme pleure doucement tout en lui souriant, soulagé de la retrouver donc continue de lui dire :
- Orn ? Tu me reconnais ? Tu est en sécurité maintenant. C'est fini. Calme toi s'il te plaît. Je souri lorsqu'elle cesse de pleurer et gémir pour tenter de répondre :
-Fo...Ford ?...Ou...mais stoppe brutalement car manque d'air. Le général lui réponds :
-A l'hôpital. Tu as survécu. Economise toi et réponds aux questions de la guérisseuse. Puis il me montre du doigt. La générale le suit du regard et me voit. Je lui souri et lui serre la main. Elle se fige en me fixant du regard. Elle a peur. Son regard passe de son collègue à moi et elle cesse de respirer. Je lui dit :
-Je suis Areva, je suis guérisseuse. Calmez vous et respirez sinon vous allez vous évanouir. Restez réveillée le temps que je vous ausculte. D'accord ? Economisez vous, c'est important. Elle reprends sa respiration et articule dans un souffle :
-Oui..Elle nous entends, vois et comprends, c'est très bon signe. La peur est logique vu ce qu'elle à vécu.

Je l'ausculte Elle est tellement multifracturée, remplie de longues et profondes plaies qu'elle ne cesse de pousser de gros gémissements. Au moins elle sent chaque bout de son corps, c'est bon signe aussi. Nous devons finir de réparer ses différents organes Nous lui avons refermé en urgence un poumon, le coeur et un rein et depuis travaillons principalement sur son estomac, ses intestins, foie et pancréas. Elle sera définitivement hors de danger une fois ces principaux organes réparés même s'il ne faudra pas traîner pour son pancréas, sa rate et sa vésicule biliaire (le moins urgent).
Pendant ce temps, son collègue essaye de la rassurer :
-Tu as fait le plus dur Orn. Serre les dents. Tiens le coup et tout va s'arranger.
Sa tante arrive pour se glisser à côté du général et lui fait un grand sourire. Il a du la prévenir par télépathie. Je m'attends à voir arriver la lieutenant générale Ysondre et Sol et j'espère qu'il a eu la présence d'esprit de ne pas réveiller son cousin ou autre soldat car ont tous besoin de dormir.

A la fin de l'auscultation je fais signe à Saéline et Aleyra de se rapprocher, d'apapraître plus franchement dans le champ de vision de ma patiente. Elle les reconnais, leur adresse un grand sourire et pleure. Je demande à sa tante :
-Prenez la doucement dans vos bras, que je puisse lui donner sa potion. Sa tante me souri et la prends doucement, délicatement, comme si elle avait l'habitude de le faire en lui disant sur un ton maternel :
-Je suis là Orn. Tout va bien.
Elle fait de courtes pauses dés que sa nièce gémi ou se raidi. Comme ce trop plein d'émotions peut être contreproductif, j'entame une petite berceuse elfique et m'arrête lorsqu'elle pose sur moi un regard curieux et intrigué tout en tremblant de fatigue et peut être de froid, dans les bras de sa tante. Elle a cessé de pleurer et j'ai capté son attention donc lui fait un sourire encourageant auquel elle me réponds par un léger sourire. Son regard est dur mais trahi un reste d'inquiétude et sa grande souffrance. Je lui donne sa potion cuillérée par cuillérée en lui expliquant :
-Vous aurez moins mal avec ça. Ensuite vous mangerez votre bouillon. Doucement, ne vous étouffez pas...vous êtes à l'hôpital et mes collègues et moi sommes là pour vous soigner...les soins seront longs mais vous devriez vous en sortir. D'accord ? » Elle me réponds par clignements d'yeux à chaque fin de phrase. Sa tante la berce doucement et elle à l'air de vouloir se blottir dans ses bras, laisse couler quelques larmes et sa tante continue de la rassurer. Son frère d'arme doit être en pleine discussion télépathique vu qu'il s'est concentré et ne lui parle plus, se contente de lui carresser le front ou une joue avec un petit sourire rassuré, soulagé.

Je lui explique pendant que je lui donne son bouillon :
« Vous êtes restée trois jours dans le coma. Nous avons tout de même pu vous refermer un poumon et un rein et bien avancé la réparation des autres organes. Maintenant que vous avez repris conscience nous pourrons continuer ce travail plus sereinement puis ressouder l'ensemble de vos fractures et plaies. Vous comprenez ? Elle me réponds en clignant des yeux et sa tante me confirme :
-Elle comprends, continuez s'il vous plaît. Toujours entre deux cuillérées de bouillon je lui explique :
-Vous êtes très faible car avez perdu presque tout votre sang. Nous vous reconstruisons les organes petit à petit sachant que reconstruire un organe est épuisant en soi. C'est pour ça que vous allez rester très faible au moins deux ou trois semaines, le temps que vous arriviez à recosntituer tout ce que vous avez perdu. Nous vous aiderons à vous reposer entre deux soins et serez étroitement surveillée. Vous comprenez ? Elle cligne à nouveau des yeux. Sa tante ajoute :
-Si tu as mal ou peur, froid ou fatigué ou quoi que ce soit tu dois nous le dire. N'essaye pas de jouer la dure comme ça t'arrive parfois car tu va ralentir ton rétablissement. Elle cligne à nouveau des yeux donc je lui souri à nouveau et lui dit :
-Vous avez prouvé votre courage. Maintenant il ne faut pas hésiter à nous aider à adapter vos soins, c'est très important. Ne négligez ni votre souffrance morale, ni physique afin de guérir plus vite. 
Je vois des larmes perler puis couler doucement. Sa tante accentue son bercement et conclu en lui disant :
-Vous avez de la visite générale, vous ne serez pas seule face à cette épreuve. Je lui montre à nouveau Saéline et Aleyra, sa tante l'aide à se tourner un peu plus vers elles et la générale leur fait un sourire puis pose à nouveau son regard sur moi et me dit après avoir avalé sa dernière cuillère de bouillon :
-Merci. » je lui fait un sourire et l'incite à s'intéresser à ses proches même si je sent qu'elle ne va pas tarder à s'endormir car elle se rassure un peu. Si aucun d'entre eux ne déclenche une inquiétude, elle pourra enfin se reposer.

Je viens de sortir les ordures. Ce roi céleste, il se prend pour qui? Peu importe, il y a de la visite agréable, pas besoin de s'occuper de lui plus qu'il faut Je retourna auprès du duo de généraux. Orn se réveilla peu plus tard. Au vue de leurs division politique, elle aurait pu rire. Dommage qu'elle n'ai rien vue. Je laissa de l'espace a Ford et Areva a son réveille. Pas qu'elle ne m'intéressait pas, mais ils sont les principaux intéressés. Je sourira a Orn une foi qu'elle eu un peu d'Espace. Je voyais qu'elle reprenais conscience et je dis a Ford a ce moment.

-Excusez-moi, j'ai du sortir les ordures.

Référence a ce gentil Azamaeld. Je regarda ensuite la petite Drow. Ce n'Est pas elle qui a purger la tempête avec les 10 druides? Pourquoi elle a fait ca? Elle soulève bien des question et son cadeau diplomatique... Il ne Vien pas des ailes d'or du roi céleste? C'est quoi cette histoire de fou? elle a eu ca comment? Pas qu'il m'en faut une, de toute manière, je pourrais lui en prendre de force si jamais l'envie m'y prenais, mais je n'y vois aucun intérêt. Cependant, ce n'est pas un peu chaud d'offrir ca, comme ca a deux général? Et pourquoi a ses généraux? Elle les connait? si oui, de ou exactement? C'est un peu trop non commun comme histoire. Je regarda Areva qui semblait me fusiller du regard. J'aurais pu rire, mais je sais pourquoi. Le lit vide a coté du général, c'Est supposé être le mien. Moi, entre temps, je suis encore en train de travailler. Je décida donc de l'écouter et de me coucher sur ce lit. Loin d'être aussi confortable que le mien. Je devais, selon elle, me reposé.

Si j'ai bien compris je suis dans un hôpital chez les elfes. Ma tante et Ford sont venus me voir et je suis gravement blessée. Je déteste copieusement ces sensations ainsi que toutes les questions effrayantes qui vont avec. N'étant plus en danger, je bois doucement la potion en fixant à tour de rôle la guérisseuse et Ford en laissant ma tante me bercer doucement en me disant de respirer lentement et profondément, que tout va s'arranger. Si j'ai bien compris je vais sauvagement douiller ces prochaines semaines mais tout va s'arranger.

J'essaye de comprendre ce qu'il se passe. Il y a pas mal de monde en fait. Ma tante veut me rassurer mais je n'y arrive pas, pas vraiment car j'ai besoin d'informations. Qui est mort ? Qui est blessé ? Je fini difficilement les dernières cuillérées du bouillon. Je ne connaissais pas ce goût mais il est bon.
J'essaye de parler mais aucun son ne sort. Ma tante me demande de me reposer. Je veux comprendre. Que font les gardes personnels du roi ici ? Ou est le roi ? L'un d'entre eux se rapproche, sûrement parce que je le regarde tout en tremblant de froid et fatigue dans les bras de ma tante qui me dit que tout va s'arranger.

Autre info importante : la reine elfique sort les ordures. Spécificité locale ? Elle le fait même lorsqu'elle est blessée ? Elle s'éloigne lorsque Ford lui réponds :
« Merci. Nous ferons le ménage dés que possible. » avec un sourire complice. J'ai du mal voir. J'ai très mal et me pose trop de questions. Pourquoi la reine elfique et Ford organiseraient un truc ensemble ? Qui pourrai être leur cible ? Le drôw qui a libéré Bloodish ? Bloodish lui même ? Ou est il lui ?
La reine s'est éloignée, un des gardes du roi s'est rapproché. J'ai plein de questions à poser. Je demande à Ford :
« Ménage ? J'entends presque pas ma voix. Que va t'il comprendre ? Il me souri et me réponds :
-C'est fait Orn. Il faut que tu te détende.
-Qui ? Pourquoi ?
-On parlait d'Azamaëld. Il est venu te voir et s'est montré extrêmement désobligeant avec la reine. Il est en prison. Mais...Orn ? Orn ! Respire !
Je suis sidérée par ce que j'entends. Quoi ? Notre roi en prison ? Dans combien de temps la reine va nous faire subir la même chose ? Je veux parler mais cherche mon air. Ma vue se trouble. J'entends mal et sent qu'on s'agite. Je cherche de l'air. On me recouche rapidement et on m'en donne.

Ma vision se stabilise, j'entends normalement. La guérisseuse dit :
« Elle respire à nouveau. Expliquez lui doucement et ne la stressez plus.
-Orn ? Tu m'entends ?
-Oui.
-Nous ne risquons rien toi, moi et nos anges. Si elle voulait rompre les négociations, elle vous aurez tous laissé mourir. Azamaëld à agi avec elle de la même façon qu'il le fait avec nous. Il a voulu s'imposer et demander des comptes. Je lui souri, je comprends mieux ce que j'ai vu et pose mon regard sur le garde royal qui est à côté de ma tante. Ford continue :
- Vu sa façon de s'exprimer, il aurait préféré que tu y passe et en aurait profité pour ruiner nos efforts. Si la reine s'était contenté de temporiser, il aurait très bien pu s'imposer lors des négociations et les saboter. Elle l'a écarté, cela nous facilitera la tâche. Je prends de l'air et dit :
- Ca...ça lui fera du...du bien. »
Nous sommes pris d'un fou rire nerveux. Enfin surtout Ford car j'étouffe à nouveau. La guérisseuse me donne à nouveau de l'air et Ford me demande de l'excuser. Ma tante se lève en me disant qu'elle va voir si son fils est réveillé. Oura'Nos est vivant, ça me rassure donc lui fait un grand sourire.

Le garde du corps royal nous dit :
« Comment pouvez vous dire ça général ? Notre roi ne faisait que son travail. Ou veut il en venir ? Je l'ai choqué ? Ford lui réponds :
-Certes mais il n'a pas choisi la bonne approche. Il aurait du demander conseil avant de s'exprimer ainsi. Il aurait aussi pu s'inquiéter pour la générale Lagos au lieu de mettre une telle pression, quitte à agraver son état. Puis il me dit : Tu dois dormir. Tu en as besoin. On s'occupe du reste.
-Vous allez devoir le libérer général. Il s'agit de notre roi. Notre prestige en prends un coup.
-Cela va de soi. Je trouve ça plus que dérangeant moi aussi car il nous fait passer pour des branquignoles.
-Sauf votre respect général. J'ai l'impression que cela vous arrange.
-J'ai surtout eu peur qu'il ait réussi à saboter les négociations en un temps record. Il nous donne du travail supplémentaire car nos divisions internes sont plus qu'apparues au grand jour et aussi parce que par principe nous ne pouvons pas le laisser privé de liberté longtemps. Ca reste un roi malgré tout Par contre nous pourrons  négocier plus sereinement et nous assurer qu'il sera bien traité puis assurer son retour sain et sauf chez nous. Sur un plan strictement éducatif, il saura enfin ce que c'est que de passer un séjour en prison.
-Mais mon général. Comment pouvez vous dire ça ? Ou ne serai ce que le penser ?
-Vous dramatiser beaucoup soldat. La générale et moi même avons souvent fait des séjours en prison et nous sommes toujours en vie. Nous avons expérimenté plusieurs fois les séances de torture et nous sommes toujours en vie et oppérationnels. Notre roi ne pourra plus faire semblant de ne pas savoir ce qu'il inflige à ses sujets. Comptez sur nous pour que l'expérience ne s'éternise pas et qu'il soit bien traité. J'émet un léger rire puis lui sourit. Le garde royal fuit mon sourire et maugrée :
-M'est avis que vous trouvez ça très drôle et avez envie qu'il y passe le reste de sa vie.
-Continuez comme ça et vous partagerez son expérience. Puis il me dit : Dors Orn, tout est sous contrôle.
Je ferme les yeux car veut dormir. Je me sent très faible, ça me fait peur ça aussi. J'ai mal et froid donc somnole plus qu'autre chose, le temps de reprendre un peu de force en laissant couler quelques larmes que quelqu'un essuie.

Ford'Jerck Grëenwitch:

J'allais dire à ce garde idiot et dépourvu de tact de disposer lorsque la reine nous invita à la suivre dans le couloir où elle me facilita la tâche en un temps record. Elle se montra directe et menaçante. Cela fit son petit effet vu qu'il ne comprenait pas mes explications et je me retins juste de ne pas rigoler nerveusement pour me contenter de lui dire :
« Nous nous sommes renseignés. Elle tiens ses promesses et moi les miennes mais ça vous le savez déjà. Il me lance un regard effrayé. Je n'aime pas qu'on me regarde comme ça en temps normal car n'apprécie pas effrayer mes subordonnés. Je préfère leur expliquer les choses, les conseillers, les soutenir en cas de difficulté mais ce coup ci, cela ne me fait ni chaud ni froid, je m'en tamponne littéralement le coquillard avec une plume de cacatoès. C'était quoi son truc ? Haute trahison ? Sabotage ? Les deux ? L'inquisition tranchera. Il me bafouille un vague :
-Elle est assassin général. Elle va me tuer ? J'y réponds de façon neutre :
-Seulement si vous récidivez mais il n'y a aucune chance que ce soit le cas.
-Merci pour votre confiance.
-Ne bougez pas, pas d'un poil. Je reviens. » et rejoins la reine tout en demandant par télépathie au capitaine de procéder à l'arrestation, que je lui expliquerai les motifs précis dans les plus brefs délai mais que c'est grave.

La reine m'explique les motivations de son geste. J'apprécie les personnes humbles, compétentes et franches car c'est beaucoup plus simple de travailler avec elles. Je lui adresse un sourire compréhensif avant de préciser :
« Nous avons l'habitude d'expliquer les choses à nos subordonnés avant de sévir et je ne pouvais pas laisser éclater la tension à côté de la générale. Finir cette discussion plus loin m'a rendu service. Je ne sais pas ce qu'elle a compris mais me doute qu'un échange de menaces voire une arrestation à côté d'elle l'affaiblirai ou la tuerai.
J'entends le capitaine signifier son arrestation au garde royal donc en profite pour demander :
-Pouvez vous nous prêter uen autre cellule ? Il a commis un acte de haute trahison donc l'Inquisition doit venir le récupérer. Au passage, pourrez vous faire libérer notre roi dans les heures qui suivent ? » puis parti expliquer au garde royal décontenancé :
« Vous êtes accusé de haute trahison car vos propos pouvaient nous faire eprdre la confiance de nos alliés. Que ce résultat soit atteint ou pas ne change rien à la gravité des faits. Vos allez être pris en charge par l'Inquisition dans les plus brefs délai. Enfermez le au terrier en attendant.
-Quoi ? Haute trahison ? Mais général...
-Je vous conseille de prévenir votre avocat afin de ne pas aggraver votre cas par accident. Comptez sur moi pour que vous soyez correctement traité et faire respecter vos droits. » puis fit signe aux soldats de l'emmener.

Je retourna rapidement auprès d'Orn. Je ne sais pas si elle dort ou si elle est inconsciente donc m'assied doucement à son chevet et lui chuchote en cachant mon angoisse:
« Tiens le coup. Laisse moi gérer et tiens le coup. La voix douce de la guérisseuse me dit :
-Elle s'est endormie, son état se stabilise.
-Je n'aurai pas du m'éloigner mais j'ai du travail.
-Faites votre travail. Sa tante à fait tout ce voyage pour veiller sur elle. Elle revient d'ailleurs, son fils doit être rassuré. Je tourne la tête et voit Dame Lagos revenir, poser son regard sur sa nièce avant de demander, inquiète et perplexe :
-Elle dort ?
-Oui. Avez vous rassuré votre fils ?
-Il s'est rendormi une fois que je lui ai promis de le prévenir à son prochain réveil. Il se sent responsable de son état, c'est compliqué. Je lui cède ma place en lui disant :
-Oura'Nos à un sens des responsabilités très développé, tout comme votre fille et votre nièce. Faites moi prévenir si l'un ou l'autre se réveille. J'ai du travail. »

Je fit rassembler les troupes devant l'hôpital pour leur expliquer :
« Au cas où cela aurait échappé à quelqu'un, nous nous trouvons à un tournant de notre histoire. Ces prochains jours vont être déterminants pour nos deux peuples c'est pourquoi aucune incartade au règlement, aux procédures et à l'étiquette ne sera toléré et tombera sous le coup du sabotage ou de la haute trahison voire les deux. »
Les anges me regardent tous, tendus. Mon intro ayant fait on petit effet je poursuis :
« J'attends donc de vous que vous fassiez comme à chaque fois que nous avons essuyé de grandes pertes : vous protégez les blessés, tous les blessés, jusqu'à leur rapatriement. Vous ne devez strictement rien faire d'autre et surtout pas commenter ou critiquer tout ce qu'un dignitaire angélique ou elfique pourra dire ou faire. Je parle aussi bien de mes agissements que ceux de la reine que ce de notre roi après sa libération que ceux d'un proche de la reine. Tout ce qui touche de prés ou de loin à la diplomatie requiert votre discrétion et absence d'intervention. Me suis je bien fait comprendre ? »
Ils se regardent tous mais aucun ne pose de question donc leur demande de disposer puis alla prévenir par télépathie l'Inquisition avant de visiter nos blessés, les rassurer comme je peux...