Le rôle d'assistante n'était pas un travail facile, surtout quand il s'agissait d'être l'assistante d'une liche tellement vieille que cette dernière en avait oublié le compte. Akiza faisait tout à son pouvoir et ses compétences pour être la meilleure possible dans le domaine. Perfectionniste, notre jeune sorcière voulait se montrer parfaite dans tout ce qu'elle entreprenait, même les tâches les plus facile. Elle était comme ça. Un boost d'égo ? Probablement. Ou peut-être un manque.
Pendant qu'elle rassemblait ses livres qu'elle avait loués dernièrement, Akiza se retourna vers Sazz, son larbin, son assistant, elle ne savait plus quel suffixe lui attribué. Toujours aussi étrange et louche, pourquoi il fouillait dans ses vêtements ? En tout cas, elle avait mieux à faire que perdre son temps avec lui. D'autres livres avaient attirés son attention la veille et elle venait de finir de lire ceux son l'histoire de la magie arcanique, élémentaire de feu et de l'histoire d'une autre académie. Le quatrième livre parlait de quelques races, mais bon, ce n'était pas la matière qui l'intéressait particulièrement.
Celui qu'elle avait vu, c'était une réédition d'un livre qu'elle avait déjà lu sur les artefacts. Parfois, il pouvait y avoir des ajouts. Sa curiosité la poussait à savoir si le livre en question allait rester authentique ou non.

À la bibliothèque se trouvait deux personnes qu'Akiza reconnaissait légèrement, les amis de Sazz son larbin. Elle leur fit un petit sourire de courtoisie avant de continuer son chemin en retenant sa jupe.

- Regarde, c'est Akiza.

- Encore ? Elle est toujours ici.

- C'est pour ça qu'on est là aussi, pour voir si ce que Sazz nous a dit est vrai!

Akiza devait rendre les livres qu'elle avait empruntés la semaine d'avant. Par chance et avec son crédit dans son dossier, notre jeune élève pouvait commander plusieurs livre à la fois. Le crédit était en quelque sorte des points de fidélité pour savoir si l'élève en question remettait le livre en retard ou non. Pareil s'il était ramené d'avance, cela ajoutait des points au dossier pour avoir divers privilèges. Par exemple, plusieurs livres à louer à la fois, une durée prolongée de location etc. Aki était dans le top cinq des d'élèves ayant le plus haut taux de crédit dans leur dossier de la bibliothèque. Une fois sur place, toujours en retenant la base de sa jupe avant de rendre les livres avec un léger, Akiza relâcha cette dernière pour déposer les livres sur le comptoir.
La responsable semblait être très heureuse de voir notre jeune nouvelle assistante. Elle lui demande comment allait son poste par la même occasion. Akiza se mit confortable en s'inclinant afin de s'appuyer sur le comptoir afin de tout lui raconter, mais en faisant tout de même attention pour ne pas parler trop fort.
Elles parlèrent, elles parlèrent pendant qu'Aki était inclinée sur le comptoir. Elle ne retenait pas sa jupe qui, elle, venait de remonter pour dévoiler une petite partie de ses fesses.

- Wouah! j'aimerais trop qu'elle soit ma maîtresse! Dit l'un des amis de Sazz.

- Selon Sazz, elle est insupportable..

- On s'en fout! Regarde la, dit-il en regardant la jupe d'Akiza remonter encore un peu.

Même si Sazz aimait bien passer du temps que la jeune sorcière, il était vrai qu'elle était difficile à vivre, plus que parfois ; très souvent. Il n'y avait pas un jour où elle ne lui faisait pas subir l'une de ses crises. Il n'y avait pas une seule journée où elle l'épargnait vis à vis ses caprices. Souvent, ses caprices allaient loin, massage, porter ses affaires, nettoyer sa chambre. Elle allait jusqu'à lui demander de lui frotter le dos lorsqu'elle prenait son bain. De plus, elle devait presque toujours être le centre d'attention.
Opportuniste, hautaine, égoïste, voire narcissique, impatiente, Sazz n'avait pas encore trouver une forte qualité qui pouvait démarquer sa " maîtresse " du lot. À part les qualités physique qu'elle avait, c'est à dire, ses attribues féminines, cette fille devait apprendre à être plus gentille.

Une fois entre les allées, Akiza prit aussitôt le livres en question qu'elle souhaitait depuis qu'elle l'avait vu, c'est-à-dire, la veille. Une fois celui-ci en main, elle alla aussitôt voir pour un autre livre. Cette fois, Aki aimerait bien un livre plus poussé dans la matière du fonctionnement de la magie arcanique, donc pure. C'était un sujet qu'elle voulait maîtriser à fond. Tristement, Akiza ignorait si elle avait d'autre affinités autre que le feu dans la magie élémentaire. La magie fait d'énergie pure pourrait une bonne alternative. L'invocation aussi était une matière magique intéressante. Hop, entre ses mains. Peut-être un quatrième livre allait être intéressant ? Akiza avait encore le droit d'en choisir deux, mais depuis son poste d'assistante, elle se contentait de quatre.
Notre jeune sorcière allait y réfléchir plus tard, de toute façon, elle restait toujours une petite heure à l'air de détente pour consommer ses trouvailles avant de les mettre en location.
Une fois près de l'air de détente, notre jeune sorcière vit une femme qu'elle n'avait jamais vu avec un livre qui semblait ne pas venir d'ici non plus. C'était qui cette femme blonde ? Cette dernière n'avait pas l'air d'être du personnel ? Mais si elle se trouvait là, cela voulait dire que sa magie était dans la base de donnée du système de sécurité magique détenu par AI. Étrange. Notre jeune assistante marche pour se rendre près de cette mystérieuse blonde. Près des tables ;
Akiza, curieuse, s'approcha de la mystérieuse femme. Doucement elle se pencha pour tenter de voir par-dessus l'épaule pour voir ce que lisait la femme en question.
Les deux amis de Sazz avait suivis notre jeune sorcière jusqu'à l'air de détente. L'un d'eux, le plus motivé, observait avec minutie la jupe d'Akiza remonter lorsqu'elle se pencha pour dévoiler une partie de ses fesses.

- Oh! Je crois que je la vois!

- Elle va t'entendre, dit le plus lucide des deux.

Il faisait presque un facepalm. Dans quoi il s'était embarqué.

Je venais de trouver le tome scellé du grand Azmoroth. Un hybride qui avait fait trembler les fondations du monde humain. Il y a plus de trois mille ans. Ce sorcier, autre fois d'une redoutable puissance était reconnue pour ses châtiment sous forme de malédiction. Née d'une femme elfe noir et d'un père Elder démon, il avait tout pour lui: Une ligné de puissance et une enfante relativement triste qui a exacerbé la colère de ce monstre en devenir. Ce chef d'œuvre était divisé en deux parties: L'une d'elle, son histoire et l'autre son livre de sort personnel. Pourquoi j'avais mis t'en de temps à m'emparer de ce livre? Simplement, car l'homme qui l'a caché est nul autre que Bermude. Le casse-tête digne des histoires de fantaisie les plus folle et les année de recherche sur ce sujet bien précis à mener.

Je me faisais déconcentrée par un trio d'élève. Plus par les deux impertinents qui regardait sous la jupe de la jeune Akiza qui cherchait des livres intéressantes. Elle me remarqua bien vite, suivie des deux casse-pieds. Ils font vraiment suer et ils ne sont pas subtile. Restant patiante, je continua la lecture sur l'histoire de cet hybride. C'est très intéressant. Une liste de malédiction longue comme mes deux bras. Des puissante, des terrifiante, mais aussi de terriblement étrange.

Je fermais le livre, je regardais Akiza d'un regard ennuyé. J'avais besoin de tranquillité quand je consultais des livres aussi importants.

-Salut Akiza. Pas que je ne veux pas partager ma lecture avec toi, mais sache que j'apprécierais avoir de la tranquilité quand j'étudie ce genre de sujet. C'est compliqué, même pour les mages les plus avancés.

Un lourd grognement se fit entendre, la voix du mage qui était pour le moment innaudible.

C'était ce quoi ce livre ? Il dégageait quelque chose autant malsain que de mystérieux ? Par dessus l'épaule de cette femme aux cheveux blonds, Akiza pouvait discerner quelques mots cryptiques. C'était de la théorie poussée à l'extrême. Le niveau de cette théorie devait être forcément de Grand Maître. Ses iris magenta virent l'auteur de ce livre, un dénommé Azmoroth. Ce non lui disait quelque chose, mais où ? Où avait-elle déjà lu ce nom ? Ah oui! Le nom avait été mentionné dans l'histoire de Urukiraka, un nom impronoçable. Un autre mage qui connaissait de nombreux secrets, peut-être trop même.
À peine elle avait eu le temps de lire, à peine elle comprit qu'elle ne comprenait rien en la matière. C'était un livre sur les malédiction, un domaine très difficile à étudier que même Akiza avait à peine les bases dans le domaine. La raison, seul les mage ayant les conditions requises pouvaient participer au cours de magie noir et malédiction. Les conditions : Avoir une énergie négative et parfaire l'art des arcanes presque parfaitement pour son niveau. Akiza, elle, pratiquement beaucoup mieux le feu que l'arcane...
En tout cas, ce livre, malgré que malsain, il était fort intéressant! Sauf que, le bémol dans tout cela, lire par dessus l'épaule de quelqu'un c'était très mal polie et envahissant.
Du côté des deux délinquants, surtout l'un des sournois, surveillait avec un grande attention la jupe de notre jeune sorcière. Elle remontait doucement au rythme de la lecture au dessus de l'épaule de cette femme.

- Je la vois! dit-il à bousculant légèrement son complice, Sazz avait raison!

- Hein, tu la vois !? Dit le complice pour regarder. Elle est nue sous sa jupe...

- Un jour je vais me la faire!

Le livre se referma, puis la jeune femme blonde se tourna vers Akiza avec un regard ennuyé. Notre jeune sorcière se senti en effet mal. C'était très mal polie et elle devait dégager une image exemplaire pour l'image de l'académie, encore plus depuis qu'elle  avait eu le poste d'assistante. Ne sachant pas trop quoi faire, elle se redressa aussitôt. Sa jupe redescendit pour couvrir ses fesses. Pas le choix, Akiza allait devoir s'excuser et lui dire que le livre en question piquait sa curiosité, même si la couverte très, TRÈS malsaine. Le couverture de ce livre ressemblait à une peau humaine cousue avec d'autres morceaux de peau humaine. Encore là, ce n'était pas le plus glauque, il y avait aussi un visage humain ? De quoi à faire flipper la personne le soir qui avait ce livre sinistre dans sa bibliothèque. En le voyant, notre jeune sorcière s'était pratiquement pissé dessus. Une goutte avait failli s'échapper! Bref.
Elle retenait toujours ses livres contre sa poitrine lors.
 - Je suis désolée. C'est juste que j'avais cru entre voir le nom d'auteur " Azmoroth " Un mage puissant qui s'intéressait aux arts magiques sinistres. Il a parut dans un livre que j'ai lu dernièrement.    

Un moment de silence pendant où les deux amis de Sazz observait la scène. Miss " parfaite " venait de se faire griller. C'était drôle ? En tout cas, eux ils trouvaient cela vraiment drôle. Même si ils avaient quelques cours avec l'un d'eux appréciait bien Akiza, malgré les dires de Sazz. L'autre, il l'a trouvait vraiment énervante à toujours vouloir jouer l'élève parfaite ultra superficielle. Rykart, de son nom, se tourna vers son complice. Il n'y avait plus rien à faire ici. Il était temps pour eux de s'éclipser.

- J'ai pu voir sa chatte, on a plus rien à faire ici. On s'éclipse!

Dit-il en se levant pendant qu'il était plus loin entre deux allées. Ils essayaient d'être le plus subtile et naturel possible.
Il y avait une autre personne qui trouvait le livre fortement intéressant.

J'écoutais le peu qu'elle savait de lui. Azmoroth était un mage pourtant bien plus dangereux et plus sinistre encore. Elle n'avait vue que la pointe du iceberg. En feuilletant son livre de sort, je savais quel genre d'ennemie j'aurais pu affronter. J'aurais pu avoir bien du mal avec lui. Heureusement, son esprit est enffermé dans son livre. Drole de destin pour un homme si puissant.

-Je sais, Urukiraki était son meilleur ami a l'.époque, mais les livres parlant de lui sont rare. Tu as eu beaucopup de chance de lire ca jeune dame. Je suis sur que nous pourrions partager d'énorme quantité d'information, si vous n'étiez pas l'assistante de l'homme a qui j'ai volé ce livre. Je ne suis pas membre du personnel, mais sachez que je suis la mise a jours des membres du personnel. Tu diras a Bermude que les piège dans son premier antre étaient du grand art. Il m'a pris une centaine d'Année affin d'en percer les secrets. Les combinaisons de dissipation était quelque chose de difficile. Le nombre de malédiction a dissiper effrayante et le sconditions un peu absurde. Certain sort ne pouvait être dissiper que sous certaine condition. La sécurité de l'antre de ton maître a éveillé la négligeance. Jamais je n'aurais pu dissiper autant de protection d'une antre alors que la liche y est active.

Fini de déconner. J'invoqua une sphère de lumière pour éclairer ma lecture en ouvrant le le livre a nouveau vers une liste de sort des plus effrayant.

Elgaan était un ami de Sazz depuis longtemps et il était dans les mêmes cours qu'Akiza depuis 3ans. Oui, elle avait un salle caractère qui faisait en sorte qu'elle se retrouvait souvent toute seule. Cela ne semblait pour lui déranger, car elle passait son temps à étudier. Cela ne l'empêchait pas d'avoir des sentiments avec elle. Néanmoins, le bémol ;

- Attend, Rykart, elle se repenche, elle regarde à nouveau par dessus son épaule ?

- Rien à faire, je l'ai dis qu'un jour j'allais me la faire.

Il était amoureux d'Akiza et Rykart, son ami, voulait se la faire, autrement dit, coucher avec. Elgaan regardait Akiza qui, elle, était à nouveau penchée avec la mystérieuse femme pour regarder le livre. Il voyait encore une partie de ses fesses tout en se demandant pourquoi elle était nue sous sa jupe.
Depuis que Sazz était devenu son " assistant " selon ses dires, il était plutôt un larbin, Elgaan était un peu jaloux de lui. Ça lui faisait un peu mal de toujours le voir avec elle.

Ce livre sur les secret de Azmoroth piquait grandement la curiosité de notre jeune sorcière. Inclinée vers celui-ci, cela lui rappela le jour où elle lisait le livre de Urukiraki. Donc ils étaient proches ? Ceci rendit ce livre encore plus intéressant! Nul choix, elle devait se renseigner sur le sujet de ce mage!
L'orbe de lumière lui rappelait sa flamme qu'elle invoquait pour l'éclairer dans ses lectures. Akiza était heureuse de rencontrer qui avait les mêmes intérêt qu'elle. Lire pour apprendre, lire par passion et la curiosité, elle n'était donc pas la seule et donc pas du tout bizarre. Même si elle ne comprenait rien, cela ne dura pas trop longtemps, juste le moment d'un petit coup d'oeil. Les mains derrière le dos, Akiza se redressa en retenant sa jupe pour ensuite s'asseoir près d'Ysondre. Par un mystérieux phénomène, le grimoire de notre jeune assistante apparue sur la table de l'air de détente.

Un peu plus loin, Rykart était parti un peu plus loin pour regarder des livres. Qu'est-ce qui en avait à faire de la lecture ? Elgaan, lui, fut témoins de l'apparition soudain et étrange du grimoire d'Akiza. Ce grimoire, elle l'avait toujours sur elle pourtant ? Se demanda-t-il. Pas toujours, maintenant il savait pourquoi elle l'avait toujours sur elle. Il était apparue par un petit torrent de flammèches. Est-ce que Sazz faisait ses recherches à propos de ce livre ai moins ?

Akiza replaça sa longue chevelure rose pour ensuite mettre son grimoire un peu plus de côté. Elle ne comptait pas lire ce dernier alors qu'elle allait mettre quelques livres en location. Autant en lire un peh pour voir si elle les aimait biens.

Je regardais la jeune fille venir s'Assoire près de moi. Ce genre de lecture n'était pas pour les jeunes esprits. J'aurais pu fermer le livre et la chasser, mais bonjours la confiance. Puis, Akiza semblait bien entourer, sauf pour ce qui est de cette liche qui veille dans son ombre et dans le secret. Ca, c'Est si la liche ne l'observait pas a distance a l'aide d'un sort. Je savais qu'il y avait deux possibilités: soit un sort visant la jeune fille qu'elle n'aurait pas remarquée, sois un sort de voyage astral permettant a l'esprit de la liche d'observer a distance.

Déjà, il n'utilisait pas de voyage Astral. J'aurais senties l'énergie du sort et la présence de sa conscience. Ensuiite, un sort sur la jeune fille? possible. Un sort avec si peu d'énergie qu'il en serait pas ou peu perceptible devrait aisément être dissiper a l'aide d'une dissipation conventionnel. Si jamais je me le permétais, il sserait surement sur mon cas. Ou alors, il s'en fiche et pas qu'un peu. Je lanca la dissipation sur Akiza, dissipant les sorts (même caché) puis m'expliqua:

-Je n'ai rien contre le fait de te faire lire ce genre d'ouvrage, cependant, avec cette liche qui pourrait te surveiller a l'aide de sort divers, j'aime mieux ne prendre aucun risque. Maintenant, nous pouvons parler plus librement.

En effet, pas que j'avais peur de lui, mais je n'appréciais pas les espions qui pouvait utilisé mon travail pour son profit. Surtout avec l'énergie qu'il donnait pour caché son travail. Avec un peu de maturité, il pourrait comprendre cette mesure.

Les pages du livre de sort traitait de nombreuses malédiction, certaine bizarre, d'autre complètement dévastatrice. Je passa les pages des pires sorts volontairement en expliquant a la jeune fille:

-Ce n'est pas que je ne t'apprécie pas, mais j'aime mieux faire ta connaissance avant de te montrer ce genre de chose. J'ai participé a de nombreuses recherches sur le sujet. D'ailleurs, si tu lis les livres en bonne quantité, tu dois surement me connaitre par mon prénom. Je me nomme Ysondre. Si jamais tu devais te montrer assez mature pour apprendre sans idée malsaine, je pourrais t'en montrer beaucoup plus. Pas autant que Bermude, mais sa serait surement moins toxique.

J'arrive à la bibliothèque et retrouve le livre sur lequel je comptai travailler aujourd'hui après avoir poliment salué l'archiviste et lui demander de me prévenir lorsque ce sera l'heure de filer à la réunion car je perds toute notion du temps lorsque j'étudie, ou affine mes plans, ou me plonge dans l'instruction d'un dossier. Comme je ne peux pas continuellement être accompagnée par ma secrétaire car elle n'a clairement pas que ça à faire, cette complicité tacite m'aide beaucoup.

Je remarque la présence d'Ysondre à une table et lui fait une discrète salutation mais ne suis pas sûre qu'elle l'ai remarqué. N'ayant pas envie que notre lien puisse se deviner dans un lieu aussi truffé d'espions que cette académie, je continue ma route sur le même rythme et m'installe à ma place préférée donc à la table du fond et de façon à avoir la vue sur l'ensemble de la pièce.
J'allais entamer ma lecture lorsqu'un bruit me dérange. Plus précisément de petits bruits répétés et persistants me dérangent et je ne supporte pas d'être sortie de mes recherches sans raisons valables. Je lève lentement les yeux de mon livre à peine ouvert et remarque un quatuor de lycéen composé de la fille humaine superficielle qui n'a aucun sens de l'hygiène et du jeune démon qui la suit partout comme si c'était son toutou (que je soupçonne d'être à la fois masochiste et amoureux) mais aussi de deux autres qui gloussent débilement comme de vulgaires mâles en rut incapables de gérer leurs pulsions sexuelles. Ca va durer longtemps leurs conneries ?

Je préfère me mettre à travailler mais rien à faire, leurs bruits me déconcentre et en plus ils sont venus empêcher ma disciple de travailler. Comment fait elle pour rester calme ? A sa place je les aurai vite envoyer balader mais elle se met à discuter avec cette insupportable bombe bactériologique ambulante avec un égo démesuré et superficielle. Il vaut mieux que je nous en débarrasse toutes les deux donc prends le livre sous le bras pour éviter que qui que ce soit puisse savoir sur quoi je bosse, simple précaution au cas où, et m'approche tranquillement du quatuor pour m'arrêter au dernier moment derrière ma protégée et leur dire d'un ton sec et professionnel :
« Vous trois là. Oui, les trois mâles en rut qui se croient discrets et inteligents. Vous n'avez aucun respect pour vous même où vous considérez vous comme de simples attributs sexuels masculins ? Sortez vite d'ici et n'y revenez plus tant que vous ne saurez pas vous gérer ou vous entendrez parler de moi. Pitoyables être indigne de tout respect au point que je me demande qui a pu vous payer des études. Continuez ainsi et je vous garanti qu'elles se termineront vite. Ne me remerciez pas, vos cerveaux bourrés de testostérones vous empêche de comprendre où je veux en venir. Foutez le camp avant qu'il me prenne l'envie de m'entraîner sur vous.»

J'ai honte de me l'avouer mais ça fait du bien. Comme j'ai enfin l'occasion de remettre l'autre bombe bactériologique ambulante à sa place je vais prolonger le plaisir donc enchaîne aussitôt :
« Quand à vous, mademoiselle l'assistante, savez vous qu'on peut vous suivre à la trace ? Je parle des horribles traces moches et dégueulasse que laissent vos muqueuses un peu partout dans l'académie. Pensez à protéger vos arrières en portant des sous vêtements avant de vous faire accuser de propager je ne sais quelle maladie contagieuse et létale, telle la bombe bactériologique que vous êtes. Foutez moi le camp d'ici et ne revenez qu'une fois que vous aurez mis des sous vêtements et une tenue digne de vos fonctions. Vous savez ou est la sortie ou votre égo surdimentionné vous rends aveugle ? »
La méthode militaire fait toujours effet vu leurs têtes. C'est violement pédagogique et fait du bien.

La liche la surveillait, mais pourquoi ? Akiza n'était pas du genre à cacher des trucs à supérieur. Quel manque de confiance! Cela en était presque insultant. Sauf que, si la liche la surveille depuis le premier jour, cela venir dire qu'il est au courant pour... les soirs où s'abandonnait à son plaisir... Elle n'osait même pas y penser! Cette idée la faisait rougir de honte. Un sort comme ça devrait être interdit dans l'enceinte de l'académie! surtout si cette personne en question ne faisait pas partie du personnel de sécurité. Cela allait à l'encontre de sa vie privée et cela la mettait légèrement en colère. Tout ce qu'elle avait entrepris, cette liche le savait, de l'attaque du dragon et de la tempête de mana dans le royaume elfique à un trop aussi banale que de nettoyer un bureau avec sa jupe remontée, parce que Sazz avait décidé que c'était à ce moment qu'il voulait utiliser sa récompense de caresser ses fesses.
Bref... Cela la rendait un peu insécure de savoir cela.
Au moins si un sort il y avait, il n'était plus.

La dame se présenta au nom d'Ysondre. C'était elle ? Son nom figurait dans certains documents de l'académie, mais elle l'avait jamais vue, ou, plutôt, elle ne prêtait pas attention. Akiza, aussi, était du genre à travailler seule dans son coin en ayant la tête dans les livres. Elle n'était pas une légende, mais elle était bien connue de l'académie. Donc cette femme connaissait forcément très bien la directrice et la nouvelle cheffe du secteur de sécurité, AI ? Personne ne savait pourquoi cette androide magique portait le nom de AI, mais bref, c'était un autre sujet. Mais c'était clair qu'un jour, Akiza allait lui demander. Surtout le fait qu'elle était une androide runique. C'était comme un artéfact, non ?

- Vous devez donc savoir qui je suis, alors!    Dit-elle avec un enthousiasme hors du commun suivis d'un sourire.  Je suis Akiza Hainamida, fille adoptive de l'ancienne Directrice de cette académie. Je vis ici depuis 14ans. Avec mes connaissances dans la matière magique qu'ils soient théoriques ou pratiques m'ont values une place en tant que présidente du conseil des élèves. Avec ce titre, j'en ai profité pour en faire un groupe de recherche pour les artéfacts runiques  avant de devenir l'assistante de la Liche.

Elle aussi voulait un peu se vanter de ses exploits dans l'académie, un lieu où chacun pouvait venir apprendre ce qu'il voulait. Même si la personne en question n'était pas inscrite, cette même personne pouvait entrer en tant que visiteur! Bien sûr, avec quelques conditions, mais c'était tout de même possible. Il fallait juste payer une petite somme de pièce d'or et la personne pouvait passer la journée dans l'académie. Ce système avait été mis au point par sa mère adoptive et Akiza en était fière! Cela la faisait sourire chaque fois qu'elle mentionnait sa mère dans un sujet. Notre jeune assistante devait trouver un moyen de la retrouver...
Parlant du mode visiteur, une ange vint interpeller notre jeune sorcière sur sa mauvaise habitude de notre pas mettre de sous-vêtements, et ce, devant Ysondre et les autres. L'humiliation totale. C'était le devoir d'une générale ça ? Elle se prenait pour qui celle là ? Cette ange n'avait aucun pouvoir dans l'académie et la première personne qui devait le savoir c'était bien elle, Ornëa'Naé Lagos. Akiza se leva en retenant sa jupe, frustrée et humiliée par le manque de " savoir vivre " de la générale.
La raison de sa mauvaise habitude allait bien plus loin que : L'oublie ou qu'elle n'avait pas juste envie d'en porter. Elle avait vécu dans une forêt, seule, avec plusieurs créatures magiques durant 4ans. Avec peu de vêtements, c'était ainsi qu'elle c'était habituée de vivre.
Ses Iris se rétractèrent pour ressembler à ceux d'un serpent, de plus, elle se mit à grogner étrangement.
Une ange! J'ai toujours détesté les anges. Quoi que... Je me suis toujours amusé avec eux, huhuhu... N'est-ce pas, ma chère ? Que vas-tu faire maintenant ?
Mes lèvres s'approchait de son oreille pour lui sussurer mes intentions. Montrant ma seconde paire de crocs derrière mes lèvres envoûtantes.
Vas-tu faire une scène ? Cette une ange, tu les déteste non ? huhu.
Cela me rappelait bien des souvenirs, me dis-je, ces moments où moi et Haros allions voir Azamaëld. Il se méfiant tellement de nous, hu hu hu.
Sa colère était telle que la température autour d'elles commençait à augmenter de plus en plus.

- De quoi je me mêle!? Dit-elle alors que deux paires de canines venaient de se former. Pour rappel, tu es ici en tant que visiteur! Autrement dit, tu n'as aucun droit de me dire quoi faire et aucun ordre à me donner! Vous n'avez rien de mieux à faire que de regarder sous la jupe des filles ? L'armée Céleste est devenue bien basse... Vous n'aviez pas un génocide à préparer ?

Finit-elle sa plainte en roulant ensuite les yeux et en croisant les bras sous sa poitrine.

Les trois mâles en rut ne demandèrent pas leur reste et déguerpirent. Pour l'insupportable bombe bactériologique, il y avait visiblement une chance sur deux qu'elle tente de s'imposer. La montée brutale de la température fit passer cette chance à deux sur trois donc resta impassible, n'émis aucun signe lorsque je vis pointer de nouvelles canines et ne fut pas surprise de la voir répondre hors sujet. Normal, il s'agit d'une ado et elle sait qu'elle est en tort. A son âge j'aurai fait pareil. Les adolescents ont besoin de se trouver et trouver leur place dans le monde donc la meilleure façon de les aider est de favoriser leur curiosité mais aussi leur placer les limites. Elle espère se trouver avec le rôle de prostituée intellectuelle outrageusement professionnelle. Cela ne me gênerai pas de la laisser tomber de haut sur sa soi disant importance plus tard si elle ne constituait pas une brèche dans la défense sanitaire de ce chouette lieu de savoir.
Je lui répondis simplement :
« Avez vous une idée de ce que les visiteurs viennent chercher par ici ? Des connaissances et de bonnes conditions pour les acquérir or les bruits que vous et vos toutous en rut faites constituent des nuisances à faire cesser. Vous considérez les visiteurs comme des moins que rien mais je vous rappelle que nous payons donc contribuons à ce que vous ayez de meilleures conditions d'études et si ceux ci sont prestigieux ou connus, cela participe au rayonnement de l'académie. En échange de cette aide financière et diplomatique, nous sommes légitime à voir votre établissement nous garantir un accès à la connaissance et ce dans les meilleure conditions possible. Ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui, je ne m'attendais pas à subir de tels désagréments. Par conséquent je suis fondée à vous rappelle ces limites et soyez contente que je contribue gratuitement à votre enrichissement personnel car vous ne semblez pas avoir compris en quoi vous êtes une bombe bactériologique ni en quoi vous pouvez mettre ce chouette lieu de savoir en danger à votre insu. »
Je marque une petite pause pour être sûre que la première partie de mon message passe et me rends compte que j'éprouve de la pitié. Je déteste ce sentiment car il limite ma capacité d'action. Je sent que le fait qu'elle puisse m'attaquer ne m'empêche pas d'en ressentir et ça m'ennrve. J'aimerai bien qu'elle ne se contienne pas car cela me permettrai de lui apprendre l'intérêt d'avoir un vrai self contrôle, pas une simple posture. Je repris sur le même ton :
« Comme vous appréciez autant que moi la connaissance, vous devriez savoir que ne pas couvrir vos parties génitales fait que vos muqueuses dégoulinent partout et laissent de petites gouttes de mucus sale partout. Quand je dis partout c'est vraiment partout et n'importe quel œil aiguisé va les voir. Il n'est pas impossible que le groupe de mâle en rut les suivent à la trace soit en les voyant soit en les sentant car oui, les fluides corporels laissent aussi une odeur. Ces tâches odorantes sont en soit inesthétique mais elles sont aussi potentiellement dangereuse car vous pouvez contracter une maladie qui va se loger en vous, ne pas forcément vous rendre malade mais profiter de cette sale habitude pour contaminer la personne qui se sera assise sur la chaise après vous, où celui qui aura fait une glissade et atterri sur une de vos tâche sur le sol. Le risque bactériologique est invisible mais dans les lieux ou il y a beaucoup d'êtres vivants il peut causer de lourdes pertes. Donc à moins que vous planifiez un génocide et prenez l'académie comme un formidable lieu d'entraînement et de propagation, vous devriez le savoir et cesser de vous comportez en bombe bactériologique. »

Préparer un génocide : sa remarque puérile est franchement drôle. Ma stratégie consiste à tout faire pour obtenir un triaté de paix durable avec nos ennemis quels qu'ils soient avant que nous ayons atteint la puissance suffisante pour rayer définitivement leur espèce de l'univers donc avant d'être en mesure de commettre un génocide. Je n'ai pas pour habitude de faire dans la demie mesure et ne vois pas l'intérêt qu'un peuple aurai à subir un conflit qui s'éternise. Mais là, je lui prête plus d'intelligence qu'elle n'en a car est en mode provocation donc ne se rappelle pas que chaque mot à un sens précis.
A voir comment elle va réagir car n'attends aucune reconnaissance de sa part pour ce cours impromptu d'hygiène.