Quelle humiliation! Vas-tu te laisser faire ? Vas-tu tous les envoyer dans le royaume infernal, huhu ?
Lequel de mes pouvoirs Vas-tu utiliser ? Le feu envieux ou l'éruption de l'orgueil ?
Hu hu, tu le sais autant que moi. TU es à moi. Ton orgueil t'empêche d'avouer tes tords. Ta colère monte comme une éruptions volcanique. Tu es envieuse de beaucoup parfois, même si ta paresse domine par fois. Elles ont beau pointer du doigt ta mauvaise habitude ; alors qu'elles ignorent que c'est une infime partie du pouvoir de la luxure. Tu aimes être le centre d'attention non ? Même si tu as honte de ta gourmandise pour nourrir ton pouvoir, mais surtout, tu es AVARE! d'où la source même de ta soif de connaissance incommensurable! Tu as mal, huhu ?
argh..
Tu veux que j'arrête ?
argh!
Répond-moi, pourquoi te laisse-tu écraser ainsi ?
argh!
Laisse-toi envahir par mon emprise. Laisse-toi ensevelir par le pouvoir des flammes infernales.
argh..
Tout d'eux, je pourrais les envoyer dans le coeur infernal... Haros ne sera pas là pour m'empêcher.
Même Azamaëld redoutait notre pouvoir!
C'était l'ère infernale!
C'était nous qui dominions tout!
Et cette ère va revenir, Akiza!

Notre jeune assistante tourmentée semblait revenir rapidement à elle ? Combien de temps tout ce monologue avait-il duré ? On dirait qu'il C'était écoulé une seule et minuscule seconde. C'était tellement... étrange. Encore cette voix dans sa tête. Akiza avait eu l'impression pendant une moment que sa tête était coincée dans un étau, que sa poitrine était écrasé par une violente pression mystérieuse. C'était un sentiment tellement inconfortable et stressant que s'en était terrifiant. Cette chose approchait de plus en plus, et ce, de manière alarmante. Ce n'était plus des simples terreur nocturne, mais des illusions auditives. Reste calme, se disait-elle. Déjà là que deux paires de canines venait de pousser et que ses pupilles s'était rétractées. Elle le savait trop bien, c'était comme cette dernière fois... Sa colère était telle qu'elle montait la température de l'atmosphère autour d'eux. Si elle ne se calmait pas, cette " aura " allait alerter les sentinelles. Respire, se disait-elle.
Elle continuait de l'insulter sur sa mauvaise habitude. Cette générale la comparaît à une prostituée ou quoi ? Ses iris commençait doucement à changer de couleur au rythme de son monologue.
argh!
Rougeâtre. Rouge. Rouge écarlate. Ses yeux venait de changer pour une rouge vif et éclatante. Notre jeune Apprentie en grognant à voix basse avant de s'écrier :

- Assez! Dit-elle d'une voix d'outre-tombe et infernale.  Vous, céleste, vous vous prenez pour le centre du monde depuis bien trop longtemps! Cette époque est révolue. Cette fois, cette époque appartient à l'académie de la capitale de Headlegh! De qu'elle droit osez-vous de vous en prendre à une assistante qui à même pas un dixième de votre âge !? Votre égo est si fragile et fébrile qu'il vous faut humiliée une élève pour vous remonter dans votre estime ?
Cette voix étrange... Ses iris se rétractèrent et fit un sourire inquiétant qui n'avait rien à voir avec celui de notre jeune assistante.
Une bombe bactériologique. Faites moi rire. À votre place, je m'inquiéterais plus pour l'épée que nous venons de perdre, n'est-ce pas ?  
Elle s'approchait doucement de la générale. De toute façon, si elle lui faisait de quoi. Cette dernière serait immédiatement neutralisé.
Sanguinium possède sa propre volonté. Non-seulement cela, elle semble posséder un autre pouvoir autre que corrompre l'esprit des gens et ses alentours.  
Elle le savait grâce à ce jour où Akiza avait vu cette épée maudite. Elle, Kaiza, avait senti cette magie maudite, mais aussi celui de son ancien marie : Haros. C'était donc cela le pacte qu'il avaient eu ? Sanguiminum se nourrissait aussi de la magie de son porteur. L'une des raison pourquoi elle n'avait pas pu ressentir sa présence chez les elfes ; alors qu'avant, sa magie était si intense qu'elle en était pesante. Encore plus fou, ceux qui possédait ceux qui avait une quantité faible en magie ne pouvait même pas la ressentir et commençait en avoir des nausées.
Si vous pensez qu'il aura toujours un pas devant vous, vous faites fausse route. Cette partie est déjà terminée pour lui, il est déjà entre de jouer la deuxième manche alors que vous, vous êtes encore en train de réfléchir pour jouer votre tour alors que c'est sans issue. Le possesseur de cette épée à déjà sa cible en tête et qui de mieux que la descendance d'Azamaëld pour le détruire de l'intérieur ?
Continua-t-elle de parler avec sa voix froide.
[...] Il...
C'était inquiétant. La menace runique n'était pas seulement de détruire une nation.
[...] voit...
Ce n'était pas un secret pour personne. La princesse céleste était à l'académie et, effectivement, elle était une cible de choix pour, non-seulement détruire les céleste, mais aussi de tâcher leur nom pour ensuite donner raison aux humains de s'avoir méfier d'eux pendant des siècles pour ensuite se rebeller contre eux!
[...] Grand!!.

Il avait sûrement préparé cette éventualité qu'elle le sache tôt ou tard.
Bientôt, la fin d'une époque allait survenir. Kaiza avait hâte d'en être témoin. Soudainement, la voix d'Ysondre survint, Akiza posa sa main contre son visage. Encore une fois, sa tête semblait d'être dans une étau qui augmentait sans cesse la pression. Nausée, affaiblissement, tout aussi soudain, Akiza commença à saigner du nez. Ses doubles paires de crocs étaient toujours là. Encore cette sensation de malaise. Elle en avait marre, vraiment marre!

- Je comprends... Dame Ysondre... Je suis désolée de m'avoir emporter... Je — 

Avoua-t-elle en ayant sa main contre sa tête. Une fatigue ommense l'envahissait.

Ysondre nous fait sortir de la bibliothèque. Je ne comprends pas pourquoi sur le coup mais la suit car ne suis pas sûre que la bombe à compris sa dangerosité vu sa réaction hostile. Je vais devoir me montrer plus claire pour qu'elle se décide à mettre des sous vêtements et ensuite irai signaler la gravité de la situation à la directrice. Une chose après l'autre.
Ysondre m'explique que chez les civils les usages sont différents. J'avais remarqué ça mais vu la gravité de la situation (une épidémie peut se déclencher n'importe quand) à part la bonne vieille méthode consistant à alerter tout en commençant à réprimer était adéquate. Ils font comment eux en cas d'urgence ? Le temps d'aller dans un bureau, puis un autre...la bombe à le temps d'exploser.
Le second problème est que cette méthode enferme dans un coin discret le subordonné avec son supérieur or, sans témoins, les abus de pouvoirs sont possible. Mes frères d'armes civils m'en ont rapporté plein. Comment prouver qu'on a été victime de menace, intimidations, chantage voire agression donc ces conditions ? Ca arrive bien plus souvent qu'on ne le pense donc notre méthode est plus saine car une blessure à l'égo se soigne bien plus vite que celles causées par un abus de pouvoir.

Je réserve l'entretien individuel aux interrogatoires ou si un subordonné à une question qu'il souhaite me poser en privée et dans ces cas aussi je ne suis jamais seule car par les temps qui court il faut rester prudent. Les civils sautent cette étape et passent directement à l'entretien individuel, c'est témoigner d'une naïveté qui rends service aux nombreux individus en manque de pouvoir et de puissance qui évoluent dans le monde. Ainsi je réponds :
« Les civils sautent la première étape pour des raisons que j'ignore mais c'est dangereux car rester isolé avec un supérieur en colère est la porte ouverte à tous les abus de pouvoirs possibles et imaginables. L'humiliation publique comme tu l'appelle, peut éventuellement être assorti d'un séjour au trou et d'une enquête ou seulement d'une enquête voire, si ce n'est pas grave, de rien du tout est bien plus saine car protège à la fois le supérieur et le subordonné par la présence de nombreux témoins. Ensuite ce seront aux différents soldats d'aider leur frère d'arme ou de se liguer avec lui contre le supérieur. Je fait une courte pause en jettant un oeil sur mes deux interlocutrice avant de continuer:
En acceptant naïvement de s'isoler seul à seul, les risques pèsent sur le subordonné car à ce moment le seul dont la parole et les actes sont libres est le supérieur. Le subordonné ne pourra prouver ce qu'il se sera passé ou dit. dans le cas ou il serai obligé de signer un papier dans lequel il reconnaîtrait être coupableun acte qu'il n'a pas commis ou en cas de violences, ce subordonné ne pourra pas se défendre car ce sera sa parole contre celle de son supérieur. Ce genre de chose arrive bien plus souvent qu'on ne le pense. Le monde civil est rempli de pièges discrets à un niveau cosmique car manque cruellement de procédures. »

A peine ai je répondu à ma disciple que la bomba bactériologique continua de changer car après les doubles canines se sont les pupilles de ses yeux qui se rétractèrent et ses iris virèrent au rouge puis celle ci se dévoila. Elle me menaca clairement. Je fait du bon travail à ce point là ? Je trouve ça flatteur donc lui fait un grand sourire et acquiesce lentement avec un grand sourire en écoutant ces mises en garde. Elle me parle de Sanguinium qui va se faire enlever et du prochain règne des runiques. Comment une élève humaine assoiffée de connaissance, prisonnière de sa crise d'ado et n'ayant aucune notion d'hygiène peut être au courant de ça ? La réponse me glace sur place : ce n'est pas une élève mais une ennemie, une infiltré dans ce lieu de savoir soi disant neutre. Tout le monde le sait que les lieux étiquetés neutres sont des champs de bataille discrets et feutrés, de vrais nids d'espions et j'en tiens une. Pendant ses menaces, je met mon bouclier puis la prends par les bras et la colle doucement mais fermement contre le mur de façon à ce que ses pieds ne touchent plus le sol et lui dit une fois qu'elle à fini son monologue :
« Merci, je suis flattée. Comme tu apprécie les huis clos je vais te prouver à quel point c'est la porte ouverte aux abus en tout genre. Tu va gentiment répondre à mes questions car j'ai de quoi mettre fin à ta dangerosité et à ta carrière. Bombe bactériologique. »
Maintenant que je sais que son acte est volontaire, je vais passer à l'interrogatoire d'une espionne infiltrée attendant le bon moment pour déclencher une épidémie mais là il me faut un bureau ou une salle de classe vide. Je pose Akiza sur le sol tout en lui faisant une clé de bras pour l'imobiliser le temps de mettre ses mains dérrière le dos. Avec l'autre je détache sa ceinture pour lui attacher solidement les mains derrière le dos en lui expliquant sur un ton professionnel :
« Tu bénéficie pour l'instant du statut de prisonnier de guerre. Allons tirer ça au clair. » et avance dans le couloir en testant toutes les portes jusqu'à ce qu'une d'entre elle s'ouvre.

Bermude

Des expériances bizarre, dangereuse ou flippante. T'en de chose à faire. Malheureusement, le savoir de l'académie ne me servait pas a grand-chose. J'avais mon propre savoir et mes propres notes. D'ailleurs, plusieurs me reprochaient de ne rien partager. Avec raison d'Ailleurs. Je suis un enfoiré de première. Ceci dit, j'ai sussi de bonne raison. La maturité des mortels, déja qu'ils ont du mal avec leurs propre savoir, que va t'ils faire avec le mien en plus? Clairement, je ne vais pas donner à ce point a des idiots. Les sentinelles me donnaient le droit de surveiller cette casse-pied de Akiza. Pour cause, je devais forger son esprit. J'en n'avais pas envie, mais bon... ce n'est qu'un contre-temps. Cette jeune avait beau être brillante. Elle n'était pas mieux que les autres. Toujours à vouloir se sauver la face envers et contre toute logique. je regardais son conflit avec le général Lagos. Mais... salope, change-toi et ferme-là! C'est quoi le but de juste la défier sinon de prolonger un reproche qui n'a de base, aucun sens.

D'ailleur, ce général, je dois lui faire comprendre quelque chose. Sa classe social, j'en ai rien a faire. Je me transforma en elfe, avec des yeux bleues luminéscent. Personne n'avait vue, ici, cette forme de mon vivant. Me téléportant dans la salle de classe ou orn avait décidé de mené une arrestation saus aucun droit.

Aucune parole, autre que la langue arcanique, celle utilisé pour les sort. Un cristal de glace apparu au centre de la pièce et une chaine en sortis a une vitesse hors norme pour atirer a lui le général Lagos tansisqu'Une comète de glace vint s'abattre sur elle a une précision chirurgicale. Endomageant son bouclier a plus de 80 pourcent. Pourquoi? ce n'était qu'un avertissement. Mon regard meurtrié se dirrigea vers Akiza.

-Toi... Tu vas apprendre a respecter le minimum demandé par une communauté! Attend que je termine de préparé mon sort, tu vas en avoir pour ton argent...

Son regard se dirrigea vers Orn. Il appliqua un sort de terreur sur elle. Sans lui dire qui il était.

--Vous... Sachez une chose: L'académie n'est pas un champ de bataille. Ni un terrain sous votre juridiction. VOtre arrestation est criminelle. On appel ca un enlèvement. Laissez-moi éduquer votre esprit général: ICi, les visiteurs viennent voir le personnel en cas de problème. Ils n'agissent pas d'eux-mêmes. De plus... Je sais que vous n'êtes pas la seule responssable, mais, sachez que si je retrouvés un espion pour le conte des céleste, tenez-vous pour avertis: Je ferais le grand ménage. Tous les tuer jusqu'au dernier et me beigner dans leurs sang et leurs os gelé. Ton bouclier est fragile, ton corps l'est tout autant et ton savoir ne représente absolument rien ici.

Visiteur numéro 579c31 : Accès, accepté. Coût, 1 pièce d'or et 50 pièces d'argents.
Visiteur numéro 274h01 : Accès, accepté. Coût, 1 pièce d'or et 50 pièces d'argents.
Visiteur numéro 291c98 : Accès accepté. Coût 1 pièce d'or et 50 pièces d'argent

J'entends cela tout les journées, toujours à voir le notre d'accès des Visiteur et de programmer mes sentinelles à les surveiller pour éviter qu'ils le fassent trop de dommage à l'académie. Ce " système " de visite libre a pour but d'entretenir l'académie. Il serait contre productif que le résultat soit le contraire. Déjà, je ne suis pas fan de ce système. À la base, j'étais contre depuis le tout début, mais je n'étais pas la responsable en chef du secteur de sécurité. Maintenant, oui, disons que j'ai un peu augmenter la surveillance sur les visiteurs. Surtout sur une personne en particulier.
Pour moi, cette personne sera toujours un visiteur à mes yeux...

L'oeil d'une sentinelle regardait la personne en question. Une personne qui aimait beaucoup la sorcellerie avec une curiosité hors norme. Une personne considérée comme tabou pour son entourage, mais cette personne s'en foutait, tant qu'elle avait apprise quelque chose de nouveau dans sa journée, celle-ci était vue comme réussie. Puis, la sentinelle parti pour continuer sa patrouille pour laisser place à une Sentinelle Gardienne afin de surveiller cette dite personne.
Pas trop observé, se dit AI ayant son visage appuyé contre sa main.
Un soupir pendant que d'autre image défilaient via sa magie de cartographie. Une magie très intéressante, oui, mais très dure pour la tête en tout cas.

Visiteur numéro : 739An87, Accès accepté.
Une ange ? Je me tourne vers l'écran en question via ma magie. C'est bien le numéro Générale Lagos. Que viens-tu faire ici ?
Coût, 1 pièce d'or et 50 pièces d'argents.
Si ce serait de moi, avec ton salaire, tu paierais le double!
Quelques boutons pour une série de code. La prochaine fois qu'elle allait venir, le coût allait être doublé. Pourquoi ? Soupçons d'espionnage. Professeur Alerya lui avait tout raconté, au point que le Roi Azamaëld en personne avait intervenu. AI n'était pas dupe.
Retournons à nos moutons, vers cette " personne " tabou en question.
AI savait qu'elle savait qu'elle était surveillé.
Tu ne te sens pas trop surveillé, Bermude ? Me dis-je.
AI n'avait aucune confiance en cette Liche, et ce, depuis le début et ses craintes avait été redoublé le jour où ce monstre avait piraté le système de sécurité.

Les heures passèrent, jusqu'à qu'une petite alors retentit, attirant l'attention de la cheffe. Une augmentation de la température dû à la magie. Cette magie, c'était celle d'Akiza. Encore une " crise " ? AI avait lu dans son dossier que cela arrivait de temps à autre, surtout lorsqu'elle était en colère. Cet étrange grimoire runique en était la cause visiblement. Sa mère, l'ancienne Directrice, avait tout fait pour le scellé. Sauf que... AI le savait, seul les matériaux runique pouvait influer sur ces derniers. Autrement dit, des magies runiques ( Donc possédé autres artefacts ) ou magie ancienne pouvait les sceller.
C'était normal de savoir ça, étant elle-même une androïde runique. Aussi, c'était normal de tenter de trouver des solutions pour aider sa fille adoptive. Triste histoire.
Sur l'écran, dans son dossier, l'estimation de fusion d'âme était de 70%. Mis à jour, il y a deux ans. Akiza allait bientôt être fusionné avec l'âme qui se trouvait dans ce livre.
Est-ce que AI pouvait sceller ce livre ?
Oui, mais cela allait prendre du temps et de l'aide, car elle maitrisait peu la magie standard.
Bermude, Orn, voilà ce qui était intéressant. Les deux personnes qu'elle aimait le moins était réuni dans le même endroit : la petite salle commune, près de la grand salle de commune centrale.

Code d'Urgence ; annihilation de particules magiques. Mode ; " Silence " activé.
Les pièces se déplaçaient étrangement à la vue de plusieurs utilisateurs de la bibliothèque. C'était l'un des raisons pourquoi il y avait 5 hexagones dans la bibliothèque, cela servait à ne pas trop mélanger les rangées. C'était une tactique ingénieuse de AI avait pensée peut après son poste en tant que cheffe du secteur de sécurité. Pendant un moment La section B allait être dans le secteur de sécurité, mais bon, les utilisateurs allait devoir être patient. C'était une occasion en or à ne pas manquer. Une porte s'ouvrit où on pouvait voir une longue botte blanche avec des pantalon noir et une longue cape. Une entrée assez sublime digne de la cheffe du secteur de sécurité. Beaucoup la regardaient autant que d'autres essayaient d'éviter son regard.
Bermude et Ornëa'Naé étaient plus loin alors qu'Akiza, elle, saignait du nez. L'autre femme, selon sa signature magie : Ysondre.
Pas de nom de famille ? Il y avait toujours des secrets, n'est-ce pas ?
Bizarre.

Un ange essayait bien évidemment de s'interposer. Comme quoi, en plus de toujours y avoir des secrets, encore certains restaient idiots. Sa main s'approcha du front de celui-ci, ses doigts l'un par-dessus l'autre. *poke*
Une pichenette sur le front de ce dernier, celui-ci fut bousculé sur son confrère.
- Celui qui ose encore s'approcher de moi, je l'enferme dans une pièce sans magie, sans porte ni fenêtre. Me suis-je bien fait comprendre ?
L'androïde runique avait une force plus qu'extraordinaire.
Puis son regard numérique se tourna vers la générale pour observer sa signature magique. Son aura est toujours active, mais pas son bouclier. AI n'avait pas besoin de mentir, de toute façon, de plus, la générale était pour le moment sans défense.
- Ornëa'Naé Lagos, j'ai malheureusement entendu parlé de vous. Depuis cet heureux incident avec le Professeur Alerya. Je suis surprise que vous êtes toujours dans le cadre de vos fonction après tout ce stratagème mesquin pour nous espionner afin de retirer des informations. À l'inverse de Dame Keisera qui est le cerveau de l'académie ; je suis ses yeux et ses oreilles et son arme. Je suis aussi beaucoup moins clémente, au point d'être dans la tentation de vous mettre dans une liste spécial en tant que " threat " et/ou potentielle menace pour la sécurité de l'académie. Déjà que je ne suis pas fan de ce système de visiteur, je me suis permise de doubler votre coût d'entrée, sachant que plusieurs de vos hommes n'ont sûrement pas les moyens de payer la leur aussi souvent.
Le code de l'académie m'en empêche et aussi mon programme, mais rien dans ma programmation m'empêche de le faire à moindre mesure. Pour aujourd'hui et le reste de ce mois, considères-toi comme banni de l'académie. Si dans les 10 prochaines minutes tu n'es pas retourné d'où tu viens, je te considérerai comme une menace pour la sécurité de l'établissement.

Finalement, son monologue fut terminé, ensuite, elle se tourna vers Akiza et Ysondre, puis enfin vers la liche. Ses yeux se plissèrent en voyant cette dernière. Toujours avec cette méfiance.
- Toi, j'ai à TE parler plus tard. Je t'interdis de toucher à nos élèves. Ne fait pas genre que j'ignore l'existence de ton phylactère. Dame Keisera et moi allons nous occuper d'Akiza.

J'allais commencer l'interrogatoire de ce qui s'avère être une pure bombe bactériologique espionnant au service soit des démons soit des runiques, soit des deux car les doubles espions existent aussi. Je vais lui faire croire que je suis un général normal donc porté sur les abus de pouvoir, histoire de la faire coopérer plus vite vu que je lui expliquait que les plans huis clos sont des portes ouvertes aux abus de pouvoir.

Ca c'était le plan initial, j'avais oublié cet enfoiré de facteur H. Je me retrouve tout à coup ligotée par une chaine de glace et trainée au bon milieu de la salle et me reçoit un grand coup de comète de glace sorti de nulle part et détruisant presque mon bouclier. Pas moyen de comprendre ce qu'il se passe : j'ai trop peur. Beaucoup trop peur. Faut que je me sauve de là...vite...très vite. Sauf que ça me retiens et qu'un elfe me dit je n'ai pas bien compris quoi. C'est qui ça ? Un prof ? Il essaye de me faire la morale sauf que là faut que je me sauve car c'est trop dangereux. IL est trop dangereux. Le prof n'a rien compris et se trompe d'ennemi tout en étant très dangereux... Le froid mordant de la glace me rappelle vaguement un truc que j'aurai plus que voulu oublier mais n'y arrive pas. N'y arriverai jamais car il me ré attaque toujours lorsque je suis en difficulté :
Nos armées s'affrontent...on se fait geler sur place...le froid mordant et paralysant...Non. Pas de ça maintenant. Fuir et revenir avec des renforts. Je n'ai rien compris à ce qu'il me veut mais le saurai plus tard.

Je brise la chaîne et commence à reculer lentement vers la porte sans perdre du regard ni le prof ni l'élève lorsqu'un androïde apparaît en espérant m'impressionner. Décidément c'est vraiment dangereux par ici. Vu son regard, je sais déjà dans quel camp il est donc lance un appel télépathique à Ysondre et Ford :
« Je suis dans une salle de classe à l'académie. Ils sont à trois contre moi. » et pointe mon arme vers le nouveau truc louche venu qui...est visiblement bête comme ses pieds car me considère d'office comme un ennemi sans avoir creusé la question. La réponse de Ford ne se fait pas attendre :
« Bat en retraite. On se retrouve dans ton bureau. »
Ce truc va surement m'attaquer vu qu'il me voue une haine irrationnelle. Il vaut mieux que je reste sur l'idée de départ : battre en retraite mais pas sans laisser un petit message :
« Mais vous êtes quoi vous ? Vous vous prenez pour quoi ? Ca vous arrive de vous renseigner avant d'agir ? Sérieusement, vous croyez que je m'amuse à attaquer des élèves ? J'ai enfin mis la main sur votre bombe bactériologique et tenté de régler le problème mais il s'avère qu'elle n'est pas qu'une simple élève donc suis passée à l'étape suivante. »
Je me prépare à me manger un coup car je m'avance de plus en plus prêt de l'autre cinglée et continue à lui dire :
« Rien ne m'oblige à aider des alliés. Rien ne m'oblige à rendre des comptes sur mes propres manœuvres diplomatique et rien ne m'empêchera de faire ce qui me semble être juste en espérant que vous serez assez intelligente pour désamorcer vous même cette bombe bactériologique avant qu'une épidémie se déclare. Tenez vous le pour dit, brute sans cervelle. »

Une fois dans le couloir je pique un sprint direction la sortie mais hésite une fois à hauteur de l'escalier. J'ai une envie plus que brulante d'alerter immédiatement la directrice. Elle doit connaître la gravité de la situation, c'est la moindre des choses. Oui...ça ne va pas lui faire plaisir mais je n'ai pas le choix. Avant d'éventer leur brèche, je dois leur laisser une chance de la colmater. Ils sont censés être des alliés même s'ils ne le savent pas encore. Cette histoire de neutralité...juste une blague qui ne fonctionne qu'avec les esprits les plus demeurés et permettant une lattitude intéressante pour tout le monde. Je grimpe l'escalier, sourire aux lèvres car me montrer tolérante et magnanime est plus dans mes habitudes et préviens Ford :
« Je vais prévenir la directrice. Ils ont une bombe bactériologique à retardement qui s'avère aussi être une espionne démoniaque ou runique ou les deux. Je la pistai depuis un bon bout de temps et c'est en essayant de lui expliquer la gravité de son acte qu'elle s'est révélé.
-Chaque chose en son temps. Rentre et on affine le plan.
-Et si je suis malade ? Genre si elle m'a contaminée ?
-Je préviens Mars'Ella. Elle t'attendra dans ton bureau. Si tu as peur, évite de croiser qui que ce soit. Tu lui rendrait service et on prends contact par écrit.
-Tu as raison. Je rentre. »

Je redescends et contacte télépathiquement Ysondre pour lui dire :
« Le sbire écervelé servant de responsable de la sécurité ne supporte pas les célestes. Soit vigilante durant les années à venir car il est porté sur l'abus de pouvoir. Autre chose : la bombe bactériologique travaille soit pour les démons soit les runiques donc ne la laisse plus s'approcher de toi et de tes recherches et va voir un médecin avant de rentrer chez nous. Je crains qu'elle n'attaque plus tôt que prévue. Quand à l'académie, ils vont devoir choisir leur camp s'ils ne veulent pas devenir un champ de bataille.»
Quelque chose me dit que les démons ou les runiques l'utiliseront comme tel d'ici moins d'un petit siècle. Quand à moi...je n'aurai pas du essayer de leur rendre service. Quoique si en fait, j'ai déclenché un bon gros bazar qui forcera chacun à choisir son camp. Cette pensée me rassure donc quitte l'académie avec un petit sourire aux lèvres.