Oura'Nos et moi réconfortons Ysondre comme nous le pouvons. Elle encaisse coup dur sur coup dur, ça à l'air sans fin. La mort d'un parent est longue à soigner et je suis bien placée pour le savoir, la perte de l'ange de sa vie aussi. Les deux en un siècle font beaucoup. Nous devons prioriser la mission donc doit lui faire comprendre qu'on la soutiendra le temps qu'il faut et qu'elle s'en sortira donc résume la chose :
« Vous êtes une femme forte, pleine de ressources. Ca prendra du temps mais vous vous en sortirez, comme d'habitude.  Faut pas traîner, l'expérience à déjà commencé.»
La réponse qu'elle fourni à mon cousin me glace sur le coup : moi aussi cela m'arrive de me demander si mes parents auraient agi comme moi. Je ne sais pas pourquoi je me pose cette question car nous étions très souvent en conflit à cause de mes idées. Par moments nous passions tout de même de bons moments...tant qu'on discutai économie et pas politique. Malgré ces conflits réguliers le trou béant est toujours présent. Je le gère beaucoup mieux qu'au début mais il reste là. J'ai appris à vivre avec.
Lorsque je me pose cette question inutile (ils sont morts donc ne le saurait jamais) je l'élude en me rappellant que même si je suis le fruit de leur union je suis une personne distincte donc ne peut compter que sur moi même pour faire mes choix. Ca n'apporte pas la réponse mais me débarrasse d'une question insoluble. Le meilleur service à lui rendre et de l'aider à s'émanciper à nouveau, ce coup ci du souvenir de son père donc lui dit :
« Ysondre, vous n'êtes pas que le fruit de l'union de vos parents mais une personne unique. Vous devez tracer votre propre route en toute indépendance. C'est en la traçant que vous saurez s'ils sont fiers de vous et que vous en êtes dignes. Ce que je dis est valable aussi bien lorsque nos parents sont vivants que morts. Vous partagerez toujours des points commun avec votre père mais vous ne pourrez jamais être sa copie conforme. Avec le temps vous comprendrez que vous en êtes déjà digne, une fois que vous aurez tracé votre voie en toute sérénité. »

Nous reprenons notre route et réfléchi à la meilleure option : le ramener chez nous, dans une de nos geôle et composer une équipe de recherche uniquement angélique ou filer chez les elfes, composer une équipe issue de nos deux peuples ?
Dans le premier cas l'éccueil sera culturel et politique car le roi et une partie de l'état major seront réticents à ce que sans prévenir je ramène quelque chose de dangereux et vu mes positions politiques pourront tenter de m'écarter des résultats ou m'accuser de mettre le royaume en danger avec cette expérience. Jouer sur la peur et les capacités de nuisance économique et militaire de mon orga sera facile. De plus, si la peur prends le dessus : mèneront ils réelleemnt les recherches ? J'ai du mal à leur faire confiance.

Dans le second cas, je connais mal leur culture et sais qu'ils ont une petite exprience sur le sujet. J'aimerai inviter le roi Draight à rejoindre notre équipe. Je ne peux pas savoir comment ils réagiraient à l'idée d'avoir sur leur sol une personne clairement crrompue car même avec cette petite expérience veulent t'ils prendre le risque d'accueillir des recherches sur quelqu'un de bien plus atteint ? Il y a une chance sur deux d'essuyer un refus. Pour avoir leur accord je mettrai en avant que nous avons le même ennemi, que nous avons une alliance militaire et médicale donc que nous devons nous unir pour comprendre et trouver un remède à la corruption, arme fréquemment utilisée par un ennemi commun. Ayant prouvé ma valeur au combat et ma droiture, cela facilitera la tâche. Espérons que la peur ne prendra pas le dessus. Pour gagner de temps je contacte la reine Saéline par télépathie :
« Reine Saéline ? Ici la générale Lagos. Excusez moi de vous déranger mais nous avons quelque chose qui pourrai nous aider à combattre les runiques. Un de nos officiciers s'est sacrifié pour nous permettre d'étudier la corruption. Nosu l'avons maîtrisé et sommes en route. Pouvez vous nous recevoir ? Nosu arrivons dans quelques heures. C'est une occasion imprévue et unique à ne pas rater qui rendrait service à nos deux peuples. »

Pour faire tout le trajet en quelques heures, nous prenons quelques portails et nous posons au poste frontière elfique. Là les choses se compliquèrent car notere cobbaye, bien que solidement attaché et endormi, respire la corruption. Es ce que le fait que j'ai dit la vérité a agravé le problème ? Possible.
J'accepte uen première fouille, me montre la plsu rassurante possible, rappelle que nous sommes attendus, accepte de voir leur supérieur qui me fait le même numéro. Au bout d'une heure je me demande si un passage en force ne va pas s'imposer avant de trouver qu'il y a bien plus simple et que j'aurai pu le faire depuis trois bons quarts d'heure mais ne voulait pas leur manquer de respect. Ils sont casse pieds mais ne font que leur boulot donc fait un second appel télépathique à la reine elfique :
« Reine Saéline ? C'est encore moi. Vos gardes frontière sont trop consciencieux et ont peur donc nous sommes bloqués à la frontière depuis une heure. Pouvez vous les rassurer qu'ils nous laissent passer ? »

Une fois cet obstacle franchi, un autre éccueil apparu : progresser dans leur forêt. Pas facile de savoir comment être sûrs de ne pas se perdre ni de ne pas se faire attaquer par les nombreux fauves et oiseaux de proie qui nous observent. Heureusement que j'ai déjà fait cette route donc arrive à m'y retrouver et explique aux autres que si nous nous contentons d'avancer en regardant les fauves dans les yeux ils ne nous attaquerons pas. Si les oiseaux de proies voient les fauves tenus en respect, ils n'attaquerons pas non plus.
Le dernier eccueil prendra quelques jours : s'assurer que nos recherches se passeront dans de bonnes conditions sans provoquer de déstabilisation du pays car la peur est contagieuse et les gens effrayés très manipulable. Une fois celui ci réglé, nous pouvons enfin travailler sereinement.