Je me réveille au petit matin. Comme je suis malade, je commence par grogner puis constate que je ne suis pas seule. Mon cousin et chef d'état major est à mon chevet et lisait un livre. Il me sourit puis me dit en se moquent :
« Tu grogne au réveil ? C'est ta façon de dire bonjour ? J'y maugrée
-Seulement lorsque je suis malade ou blessée.
- Je vois ça. Tu as bien dormi ?
- Je ne suis pas guérie donc...pas assez bien à mon goût.
- Tu sais que ça prendra du temps, ce 'est pas la première fois que ça t'arrive.
- Tu est dans le coup ? Il à l'air surpris alors qu'il aurait du s'attendre à cette question.
- Orn ? Moi ? Non voyons. Ta servante m'a demandé de te faire boire ça.
- Merci. Désolée pour l'humeur. »

Il ne me ment pas. Il n'est pas dans le coup. Il a envie de me tuer depuis presque un siècle mais sais que ma mort causera un gros chagrin à notre tante, celle qui essaye de remplacer nos parents respectifs à Phil et moi. Tant que personne ne la tuera il ne pourra pas envisager de me tuer, ni Mars'Ella ou Oura'Nos. Ca tombe bien, notre tante n'a aucune responsabilité militaire ou politique donc ne s'est pas attiré d'ennemi quelconque. Elle risquerai éventuellement un enlèvement mais guère plus. Je bois lentement ma tisane dépurative en me demandant ce qui me vaut cette visite. C'est probablement lié au scandale que nous avons fait éclater depuis deux jours. Ou alors il est inquiet pour ma santé mais il n'a pas l'habitude de venir m'apporter son soutien de façon aussi directe.

Il récupère ma tasse vide et la pose sur ma table de chevet. Je lui souri et lui demande :
« Qu'es ce qu'il se passe ? Depuis quand est tu ici ?
-Depuis l'aube, je n'ai attendu qu'une heure grand maximum. J'ai beosin de toi sur un scandale que tes services ont déclenché. Je lui réponds avec un sourire fier :
-Ca nous arrive de temps en temps. Il s'agit de quelle affaire ?
- L'affaire des enlèvements de paysans pour faire des expériences dessus.
- A oui. Que sait tu as ce propos ?
- Que cela met l'armée dans l'embarras. On parle d'un membre de l'état major et son cousin colonel. La confiance du peuple va se désagréger rapidement.
- Pour Rtan'Heinz propose un vote de destitution puis envoie le en cours martiale. Dans la foulée fait dégrader son cousin complice. Les faits sont bien trop graves pour qu'ils conservent une forme quelconque de responsabilté.
- Sauf que jusqu'à maintenant ils n'ont rien avouer. Etes vous sûrs de vous ?
- J'ai confiance en mes services et nous avons toute l'éternité devant nous.
- Je le sais mais le temps politique n'a rien à voir avec le temps judiciaire.
- Il te faut des aveux ou une confirmation indirecte. Peut tu m'aider à me dissimuler dans une salle d'interrogatoire ?
- Si tu te sent à rentrer dans un tonneau qu'on pose dans la salle d'interrogatoire avec les instruments de torture posés dessus ? Oui. Tu en aura la force ?
- L'idée me plaît. Elle va m'épuiser mais tant que je suis en arrêt je peux me le permettre. J'ai aussi besoin de faire poser deux autres questions, qu'on avance sur l'autre enquête en même temps.
- Sur quelle affaire ?
- Les enquêteurs pensent que notre tentative d'assassinat est en lien avec cette affaire. Ils pensent que Ford'Jerck et moi avons entendu un truc que nous n'aurions pas du entendre.
- L'hypothèse se tient. Es ce qu'il t'est revenu quelque chose qui pourrait étayer ça ?
- Je n'en suis pas sûre mais j'ai entendu ce trio discuter de cette expérience mais sans comprendre qu'il s'agissait de celle menée en cachette dans la forteresse donc n'est pas prêté attention. Ils onrt du se dire que nous avions entendu car je me rappelle que Ford et moi sommes passés à côté d'eux pour nous dirriger vers le buffet à ce moment la.
- Ce serai l'occasion de faire d'une pierre deux coups. Je te laisse en parler avec tes services ? Tiens moi au courant.
- Pas de soucis. Je ferai au mieux. 
- Je suis désolé de te demander ça alors que tu as besoin de repos.
- Les dossiers sont trop brûlants, je serai prudente. Tu me connais.
- Oh oui. Je m'attendais à ce que tu accepte mais franchement soit prudente, ne met pas ta santé en danger.
- Je te tiens au courant. Je te recontacte.
- Pense à prendre soin de toi. » puis il me quitte.

Une fois mon petit déjeuner avalé, je contacte par télépathie la capitaine Lyn'Kail Ghôl et le lieutenant Maäl'Kav Bagdad pour les inviter à prendre un thé avec moi dans deux heures. Cela me donna le temps de prendre mon bain et me préparer. Je m'installa au salon et ils arrivèrent pile à l'heure, comme d'habitude. Une fois qu'ils se sont assis dans le canapé en face de moi je leur fit part du plan. La capitaine souleva un point auquel je n'avais pas pensé :
« Si vous avez besoin qu'il mente rapidement, il y a de fortes chances que nous soyons obligé de le passer à la question. Tiendrez vous le choc ?
-Je sais survire et ne rien avouer sous la torture donc oui.
-Je veux dire, vous n'appréciez pas du tout cette procédure, faites tout pour l'éviter et souhaitez son interdiction. Là vous risquez d'y assister sans possibilité d'intervenir.
-Cela va être éprouvant mais si ça s'arrête dés qu'il ment, je devrait y arriver. Le lieutenant me précise :
-Vous faites partie des anges ayant souvent subi cette procédure. Le général Rtan'Heinz fait partie des personnes que vous côtoyez très souvent. Etes vous sûre que vous arriverez à supporter de le voir subir ça tout en restant discrète ? A oui, ils ont raison de s'inquiéter. Pas garanti car jamais fait. Beaucoup de souvenirs de séances de torture ressurgissent et j'ai du mettre du temps à répondre car j'entends la capitaine me demander :
-Générale ? Vous allez bien ? Ca ne va pas ?
-Euh...Si. Je vais bien. Pourquoi ?  Puis remarque que Lyn'Kail est à ma gauche et Maäl'Kav à ma droite alors qu'ils étaient assis en face de moi.
-Vous avez brutalement pali puis sembliez ailleurs. Etes vous sûre que vous tiendrez ?
-Je pense que si je m'y prépare oui, je pourrai. Je préfère que vous cessiez net dés qu'il aura fait son premier mensonge, je n'ai pas besoin de plus. Un mensonge par question.
-Si vous vous sentez mal, prévenez nous par télépathie. Nosu le ramènerons en cellule et on vous extraira.
-Logiquement il mentira rapidement donc si vous stoppez à ce moment là pour le remettre en cellule ça devrait aller. L'idéal serait qu'il mente avant, que vous fassiez un interrogatoire normal mais il est autant entraîné que moi. » Nous finissons de préparer ça en buvant notre thé puis alla méditer dans le jardin pour m'aider à me préparer.