La peur engendre beaucoup d'émotions étranges. Comme si tout notre monde était chamboulé et que rien n'avait de sens. Ensuite survient la panique et la haine. La peur de l'inconnu ressemble à la peur de noir  Lorsque la nuit tombe, le ciel devient noir ; aucune étoile, les nuages n'existe point. Quelle beauté lorsqu'on  se rappelle de la douleur de la lumière quand on la regarde de près.
Ici, où, j'incarne maintenant l'enfant de la nuit.
Tout ce que je vois à travers mon oeil de Rune est la Peur qu'inspire l'humanité! La confiance étant aussi rare que le diamant et fragile que l'or. Ceux qui ont un coeur en or sont souvent les plus fragile. À qui pouvons-nous faire comfiance ? À qui pouvons-nous nous attachés, maintenant ?
Personne, Fuck!
Ici une histoire que je croyais en être l'héroïne. Vraisemblablement, je ne fus que la victime. Je croyais en un conte. Celui-ci m'a laissé tombé...
Mes ancêtres...

J'ai peur de beaucoup de chose maintenant. Après ce que j'ai vécu. J'ai horreur des tonnerres. Je n'aime pas ce bruit qui me fait sursauter le jour, comme si c'était le bruit d'un cri de démon qui fracassait le ciel. Surtout la nuit, ce bruit me hante. J'ai dû mal à dormir que s'en est presque maladif.  Limite à l'obsession, cette panique me monte à la tête et je perds tout mes moyens. Incontrôlable, si il y a un orage la nuit, cette nuit se résume à être une nuit blanche. Parlant de cri de démon, j'ai aussi une peur bleu de ces créatures, mais j'en parlerai pas pour des questions post-traumatiques. Ma dernière peur qui me fait frissonner, limite me paralyse sur place : les clowns. Je ne sais pas trop pourquoi. Ils sont louches ces types. " C'est pour attirer les enfants et les faire rire " qui disent, c'est justement cela qui est rendent louche justement. De plus, derrière leur sourire d'arlequin, je suis sûre qu'ils cachent quelque chose. J'en suis certaine! Ils ne peuvent pas être gentils et si niait sans y avoir une histoire d'horreur. Je ne peux pas y croire!

Une magnifique chevelure bleue saphir avec quelques mèches bleus turquoise, des iris magenta accompagné d'une tâche de naissance ᛟ dans son oeil droit. Ce jeune bébé avait tout pour être spécial. Mara, sa grand-mère regardait sa jeune petite fille dans les bras de sa fille. Malgré que sa fille n'avait cette tâche de naissance dans son oeil, cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas spéciale. Les Fuyugata était un peuple qui restait jeune très longtemps avec un résistance au froid incomparable. Cela valait aussi pour les hommes. Certe, cette tâche de naissance sautait souvent une ou plusieurs générations, et ce, seule la première fille avait des chances de naître avec cette rune. Pourtant, celle d'Ayame était un peu plus spécial. Cette rune était considérée comme perdu. Elle signifiait : héritage. Ce qui voulait dire qu'elle pouvait interagir avec ses ancêtres grace à celle-ci tout en gardant le pouvoir de voir le présent tel qui était représenté réellement. Littéralement, cette rune était annonciateur que cette jeune fille allait voir loin. Une rune perdue depuis plus de 1000 ans. Mara la voyait comme la potentielle prêtresse qui allait mettre fin à la terrible peur qu'engendrait l'une de leur ancêtre, une dénommé Ebène. Qu'elle nom allait avoir cette jeune petite fille ? Ah oui : Ayame, ce nom signifiait : Iris. Pas à cause de la couleur de ses yeux magenta, mais aussi surtout à cause de sa rune qui reposait dans son oeil. Maintenant, il était temps de dormir petit enfant. Une longue épreuve l'attendait : être l'héroïne de sa propre histoire.

Ayame vivait depuis quelques années afin de découvrir le monde. Gentille, généreux et respirant la joie de vivre, cette petite ressemblait parfaitement à la perfection. Tout le monde la trouvait mignonne lorsqu'elle calinait son ourson en peluche qui faisait près de sa taille. Oui, près de sa taille, elle avait environs 4ans. Vivant dans une famille riche, ses parents faisaient tout pour qu'elle ne manque de rien. C'était leur petite princesse après tout. À peine à l'âge de 4 ans, Ayame avait l'argent d'aller dans les meilleurs écoles du pays. À peine 4 ans, elle avait déjà une voie toute tracée afin qu'elle puisse accomplir son destin. Gâtée, mais pas trop, elle semblait parfaite, mais Ayame faisait tout de même des crises de petite fille capricieuse. Mais il suffisait de la voir serrer son ourson en peluche ou la voir sourire pour la pardonner. Elle n'était qu'une gamine après tout. Elle apprenait de la vie, tout simplement. Elle devait apprendre que c'était difficile de tout avoir, mais très facile de tout perdre.
Elle avait aussi un frère aînée nommé Kana. Un jeune garçon courageux, protecteur et avec beaucoup de leadership. Un autre garçon qui avait un avenir prometteur. Ayame le voyait énormément comme un modèle. Tout les jours, toutes les heures, ils étaient ensemble. Ils jouaient, mais aussi, surtout, ils découvraitent la vie. Kanna était toujours celui qui allait de l'avant et encourageait sa soeur sa surpasser ses peurs. Inséparables, nos deux jeunes enfants étaient complètement inséparables. Littéralement, Ayame ne se voyait pas vivre sans son frère auprès d'elle. Des jours heureux se trouvaient devant eux pour mener l'évolution de notre jeune héroïne en magnifique jeune femme qui allait voir loin et notre jeune homme qui allait la protéger de tout danger.

Plusieurs années passèrent, le jour de son anniversaire, Ayame venait d'avoir 8ans. Même si elle ne connaissait pas beaucoup de personnes, quelques-uns de ses copains se trouvait sur place afin de la fêter. Plusieurs petites activité, des jeux et une ambiance harmonieuse pour notre petite fillette à l'oeil de rune. Pour l'occasion, ses parents avaient même engagé un clown. Drôle et amusant, plusieurs enfant riaient, sauf Ayame. Ce clown le rendait fort mal à l'aise. Les autres ne le voyait pas. Ne sachant pas trop pourquoi, mais elle voyait. Littéralement, elle voyait qu'il n'était pas digne de confiance. Pourtant, lors de sa prestation, il ne faisait rien de mal. Il détendait l'atmosphère et ses sketches étaient réussis. Mais notre petite héritière ne riait pas, même, elle restait de marbre, comme une statue de cire. Après sa présentation, ce fut l'heure tant attendu, l'heure du gâteau et des cadeaux, mais pour cela, comme elle vivait dans une famille riche, Ayame alla se changer pour l'occasion. Sauf que ...
Avant cela, avant qu'elle puisse entrer dans sa chambre, un mystérieux personnage se trouvait non-loin. Il se préparait à partir. De sa rune, elle voyait celui qu'elle avait vu plutôt. Celui qui n'était pas digne de confiance. Il l'avait vue. Elle fut paralysée. Il s'approcha. Elle ne bougeait pas. " Sort, on va jouer " lui dit-il. Ayame ne voulait pas sortir et rebrousser chemin, mais elle était figée par la peur. Il s'approcha encore. Il la toucha et la complimenta. Encore figée, comme s'i avait un regard gorgonique. Touchée, tout le monde lui disait de ne pas se faire toucher là... Alors que tout à coup, son frère arriva en bousculant le clown en l'injuriant de porc dans le but qu'il parte.
Notre jeune petite se trouvait dans toutes ses états.
Depuis ce jour, Ayame su que ce monde n'était pas si rose. Elle su aussi qu'il y avait des gens méchant, ingrats.
Suite à ce moment traumatisant, notre jeune gamine commença à suivre des cours d'escrime et d'auto-défense

Un malheur ne venait jamais seul, en tout cas, c'était la conclusion qu'avait Ayame. Quatre ans plus tards, Quelque d'étrange frappa son frère aîné. Une maladie ou autre chose, mais en tout cas, il peinait à rester debout. Son teint devenait de plus en plus pâle chaque jour. Il maigrissait, c'était si horrible que notre jeune héritière d'âgée maintenant de 12ans avait peine à le regarder dans cet état. Lorsqu'elle le voyait, elle ne pouvait pas s'empêcher de pleurer. Elle le savait, il était grandement malade. Kana ressemblait à un mort, s'en était presque cauchemardesque. D'innombrables boutons apparaissaient sur son dos chaque jour et plus que ça. Une puanteur nauséabonde comme si il se décomposait. En tout cas, de sa rune c'était presque cela. Son bras droit lui faisait horriblement mal il paraissait. Chaque jour, Kana il répétait les mêmes dires : " J'étais un leader... Je te protégeais ". Ayame finissait par lui répondre " Tu l'es encore! tu es le meilleur! " avant de le prendre dans ses bras. Quel triste moment où chaque soir elle pleurait. Notre jeune héritière en tombait presque en dépression auquelle elle ne voulait plus rien faire au point d'en perdre goût à la vie. Oui, notre jeune petite cadette ne voyait pas un avenir sans son frère aîné. Plus les jours avançaient, plus son état devenait critique. Plus les jours avançaient, plus sa rune lui disait que quelque chose clochait. Une énergie bizarre émanait de son frère. Une énergie auquel elle ne devait pas faire confiance. Mais il s'agissait de son frère! Bien sûr qu'elle n'écoutait pas sa raison au point d'ignorer le pouvoir de son héritage. Bien sûr qu'elle aimait mieux renier tout ce qu'elle croyait pour sont frère, lui qui l'avait aidé et protégé tant de fois. Était-elle dépendante de lui ? Oui.
Un soir, une pleine lune, un soir où les ténèbres étaient submergés par la lumière nocturne des étoiles et de l'astre. Ce soir là, Ayame était dans sa chambre en train de prier afin de demander de l'aide. L'aide de ses ancêtres allait être cruciale. Ses iris possédaient une teinte verte. Un vert clair comme un faisceau lumineux. Un vert qui démontrait la pureté de l'âme de notre jeune héroïne. Vêtue d'une robe blanche pour couronner sa pureté, Ayame continuait quitte à prier toute la nuit. Cela permettait ainsi à sa rune de se recharger par la même occasion. Cette soirée se passait bien, ses larmes venaient de cesser de couler le long de ses joues.
Cela se passait bien ? Quelle blague, encore une fois, cet événement démontra à notre jeune apprentie prêtresse qu'elle n'était que la victime de sa propre histoire.
Un tonnerre, elle se figea. Ça y était. Notre jeune héroïne n'allait pas dormir de la nuit. Pourtant, il annonçait pas d'averse ce soir là. Pourtant, une pluie torrentielle commençait à tomber. Un bruit sourd accompagné de milliers de gouttelettes planait dans l'atmosphère. Le ciel commençait à se couvrir. Les ténèbres commençait à reprendre leurs droits cette nuit là. Ayame s'approcha légèrement afin de mieux voir à l'extérieur en ce demandant pourquoi sa chambre se trouvait aux dernière étage du manoir de ses parents. C'était pour la protéger selon leurs dires. À chaque coup de tonnerre, son anxiété augmentait, à chaque coup, elle perdait de plus en plus le contrôle d'elle-même. S'il y avait un dernier grondement, il ne serait pas impossible qu'Ayame se recroqueville sur elle-même. Un autre grondement plus fort que les précédant. Ayame n'en pouvait plus. Recroquevillée sur elle-même, elle n'en pouvait plus. Grondement de tonnerre accompagné d'un éclair qui éclaira l'entièreté de sa chambre.

- Relèves-toi Ayame, tu es plus courageuse que ça, dit cette voix mystérieuse.

- Oui, je suis courageuse... répondit Ayame gardant les yeux fermés.

- Tu es plus forte que ça, ajouta cette même voix.

- Oui, je suis forte.

- Tu te rappeles quand je t'ai aidé à vaincre ta peur des hauteurs ?

- Quoi !? Répondit Ayame estomaqué par cette remarque.

Notre jeune héritière ouvrit les yeux, il était là, au seuil de sa porte. Ses iris jaune perçait les ténèbres, peu importe l'épaisseur. Ses sclérotiques noir comme s'agissait d'un vide intersidéral. Ses iris ressemblait à une disque d'accrétion, alors ses pupille définissait l'horizon des évènements. Sombre était son regard. Une marque étrange se trouvait sur son bras, comme une marque de naissance. Celle-ci brillait d'une lueure violette. Celui qui se trouvait devant elle n'inspirait pas confiance. Celui qu'elle préférait par dessus tout, celui qu'elle voyait comme un idole. Celui auquel elle ne pouvait se résoudre à lui dire au revoir. Il se trouvait là, devant elle. Émue, Ayame le voyait debout, comme s'il était en pleine santé. Au diable son instinct! C'était Kana! Son frère... Il s'approchait pour se mettre à sa hauteur alors qu'elle venait de s'asseoir toujours recroquevillée.  Toujours dans le but de la rassurer, il toucha son visage avec un léger sourire, satisfait qu'elle venait de reprendre le contrôle d'elle-même. Ils se regardaient un court instant. Sa main passa de sa joue à son cou et il descendit jusqu'à sa poitrine. Elle ne faisait rien. Rien du tout. Pourquoi ? Avait-elle peur ?
Alors que
Soudainement, son regard changea drastiquement lorsqu'il saisit la bretelle de sa robe afin de lui arrocher. Surprise, notre jeune héritière se couvrit en panique. Ce mouvement insulta son agresseur et augmenta l'hostilité en devenant plus violent. Un cri, des pleurs. Kana prit le dessus une fois qu'elle se trouva nue afin de la violer, comme si ses cris et ses leurs l'excitait.
À chaque coup de bassin, un cri.
Chaque insulte, une larme.
Une nuit cauchemardesque sous les étoiles couvert par les nuages.


Sous les étoiles poudreuses [ Pre ]

Forêt à la beauté vertueuse
Au gré des vents
où je marche vers l'avant
Un Detroit
Qui me mène vers une fin harmonieuse.

Ta voix enjoleuse
Oubliée est ta peine
Lorsque ta douleur sera mienne
Dans un canal étroit
N'oublie pas qui ta fait boire cette douleur si creuse!

Sous les étoiles poudreuses ; je surmonterai au delà mes peurs.
L'étoile neigeuse qui te désigne, je la vois plus qu'une reine.
Le canal étroit qui nous sépare, forêt et moi, vers un nouveau domaine.
Et tu ne ressentira plus jamais cette vive douleur!

Le lendemain de cette nuit traumatisante, Ayame se réveilla dans son lit. Était-ce un cauchemars ? Cela y ressemblait énormément. Aucune trace de lutte, rien. Ce rêve était aussi étrange que cette nuit. Pourtant, elle suivait des cours d'auto-défense depuis quatre ans. Elle faisait de l'escrime. Ayame faisait se défendre! En tout cas, ce n'était pas le moment de penser à cela. Il y avait mieux à faire, comme aller voir son frère malade. Ne prenant pas le temps de s'habiller, elle alla faire son petit déjeuner en robe de nuit. La cuisine n'était son fort, mais l'important c'était qu'il mange. Une fois le tout prêt, notre jeune cuisinière amateur se rendit à la chambre de son frère. Kana s'y trouvait toujours. Là, dans son lit, presque mort. Le médecin le disait sans cesse : je ne sais vraiment pas ce qu'il le ronge, mais une chose est sûr, il devrait être mort. À chaque fois qu'elle le voyait, Ayame se voyait être à bout de ses forces. Ses larmes s'échappaient afin de glisser le long de ses joues. Il moirrait, elle ne pouvait rien faire. Arrivant en souriant, enfin, du mieux qu'elle pouvait, notre jeune héritière ouvrit les yeux.
*Crack*
Ses assiettes tombèrent aux sol. Des plaie s'ouvrirent au niveau de ses pieds. Figée, elle ne bougeait pas. Paralysée, elle en avait du mal à parler. Traumatisée, elle vit ÇA. La fameuse marque sur le bras droit de son frère. Cette marque ne se trouvait pas sur son bras la veille. No, no... Cette pensée ne pouvait pas émerger dans sa tête. Seule cette pensée était impossible! Kana avait jugé de toujours la protéger! Oui, la protéger de tout. Des larmes de paniques, des larmes de peurs, des larmes d'amertumes, car notre jeune héritière ne savait pas quoi faire. Le dire à ses parents ? et quoi encore ? Kana était malade. La réponse allait être évidente : Il peine à se tenir debout, voyons Ayame, tu hyperbole!
Pouvait-elle maintenant se sentir en sécurité maintenant ? Pourtout, Ayame n'était pas une menteuse. Seulement une anxieuse et peureuse.
Ce que notre jeune anxieuse ignorait, c'était que son frère possédait désormais un deuxième coeur qui incarnait la Malice.

Trois ans passèrent, Ayame venait d'avoir 15ans. Après trois où elle disait que son frère s'en était pris à elle la semaine avant sa mort. Ses parents étaient effondré et lui disait s'en arrêt : Tu ments! Il pouvait à peine bouger. Je n'ai pas élevé une menteuse! Honteuse, passant de la fière héritière de sa famille à la honte de sa famille. Sa mère niait les visions qu'elle avait, de ses cauchemars, tout en fait. Notre jeune rejetée comprenait que ses parents puissent être dévastés par la perte de son frère, même après trois ans. Ayame ne quittait plus sa chambre, sauf pour aller à ses cours éducatifs, d'auto-défenses et escrimes. Maintenant, notre jeune héritière ne comptait que sur elle-même pour avancer. Une " menteuse " elle était, une " menteuse " elle allait rester. Disons qu'elle ne vivait pas la meilleure des adolescences. Déjà que cette épreuve de la vie était déjà assez chiante à surmonter. Ayame vivait cette épreuve complètement seule. Cette image qu'on pouvait avoir en tête était pareil à celle d'une jeune femme assise dans un coin sombre de la pièce. C'était pareil, comme deux molécules d'H2o. Cette perte boulversait tout le monde et compris Ayame auquel elle le voyait comme son héro. Oui, ses larmes étaient dans l'incapacité de s'arrêter. Une tristesse profonde la submergeait dans un océan de douleur. Tout de même, Kana lui avait appris beaucoup. Surtout, il l'avait beaucoup protégé et surprotégé, face au clown, face à ceux qui lui disait qu'elle avait un oeil bizarre. Sans cesse, elle se rappelait ce que son frère lui disait : Tu es notre fierté, tu n'as pas à avoir honte.
Vraiment, s'en était-il vraiment pris à sa propre soeur ? Était-ce seulement un vilain cauchemars depuis ces 3ans ?
En tout cas, notre jeune femme anxieuse avait posé un verrou à la porte de sa chambre.

Perdre quelqu'un se trouvait être une épreuve éprouvante et difficile à surmonter finalement. Plus le temps passait, plus Ayame semblait aller ; le contraire surprendrait les autres. C'était le contraire. Pourtant, c'était un phénomène inéluctable de la vie. La mort en faisait bien partie. Heureusement, notre jeune femme était en vie. Il fallait être positif et voir les choses du bon côté. Leur relation fut trop fusionnel, voilà où se trouvait le problème. Alors qu'elle continuait sa vie, l'un d'eux ne respirait plus. Notre jeune héritière continuait ses cours académiques, d'auto-défenses, ainsi que l'escrime. Assez douée pour  pour les deux derniers, elle avait commencé à former des jeunes enfants en tant que bénévole. Qui disait que les riches était tout des capitalistes ? Pas Ayame en tout cas. Si elle pouvait aider ceux qu'elle pouvait sauver, elle allait le faire. Trop de gens souffrait, trop de gens avait peur dans ce monde. Il fallait seulement surmonter ses peurs pour aller de l'avant. Parfois, il valait rester dans l'ombre afin de se bâtir un cocon pour mieux en ressortir. L'évolution final d'un magnifique papillon. Cette philosophie venait de l'un des versets de son conte préféré.
Dans l'ombre, c'était là où elle restait. La descendante qu'elle incarnait vivait maintenant comme une enfant de la nuit, seule, dans l'amertume la plus profond.
La vie possédait un goût amer maintenant. Un goût fade et sans réelle épice. Sa vie ressemblait à une soupe dont les ingrédients se résumait par rien et le résultat finale : rien. Un chemin où le retour n'existait pas... Échouait-elle face à sa destinée ?

Plus les mois passèrent, plus notre jeune dépressive s'enfonçait dans un gouffre sans fond. Plus les jours avançaient, plus sa blessure devenait béante. Brûlante, douloureuse et restait toujours fraîche. Cette situation se comparait à un piège tendu par une araignée où notre jeune héroïne en pleure s'y voyait complètement coincée. Les fils sont fragiles, les fils sont fragiles, pas toujours. Surtout si l'araignée fait 3 mètres de haut. La roue tournait dans cet engrenage infernal. " Et il disent qu'il faut rester fort! se disait-elle. Cela paraît que personne n'a eu une perte si importante! " Si les larmes paraissait plus petites lorsqu'elles tombaient dans l'océan. Il fallait attendre à cette nuit.


Tu fais aussi parti de moi, hu hu.
Argh!! Je suis né avec une marque qui me brûle telle une flamme des enfers. Je n'ai que pour désir de te briser pour chaque personne qui t'est cher. Tel une vampire se cachant dans la nuit ayant pour seul but ta chaire. Chaque nuit où la nuit ne sera plus claire. Je te noyrai dans les abysses de tes cauchemars les plus amers.
[ Mes motivations me dis-tu ? Chaque jour mon désir fut de te voir grandir. Dans le but de te voir t'épanouïr, je me suis juré de protéger ton sourire. Plus je te voyais, plus je te voulais. Plus je t'espionnais, plus je te désirais. C'est dès lors que commence la chasse!
Toi, espèce de garce!
Ouais, espèce de garce... ]
Argh! Tu t'ais laissé touché pour finir souillée! Pleurant à chaud larme que ta vie était terminée! Ma marque se meurt d'envie de te dévorer! Arrachant tes entrailles pour les brûler dans les entrailles des enfers pour l'éternité! Gaargh..

Une douce pluie commençait à tomber cette nuit là. Une averse triste, mais en même temps reposante. Une chose qui était loin d'être deplaisante dans le fond. Chaque moment possédait son côté positif. Lors d'une pluie, c'était le repos. Alors que notre jeune héritière tâchait justement de se reposer en enfilant sa robe de nuit rose, elle entendit un fracas dehors. Jetant un coup d'oeil à la fenêtre, elle ne vit rien. Sûrement un chat maladroit. Cela n'était pas rare, les chats avaient toujours cette manie de curiosité de toucher tout ce qui les intriguaient, au même titre de les faire tomber. C'était maladroit, oui. N'empêche que cela la faisait sourire un peu quand même. Le fait que son frère était mort ne voulait pas dire que la Terre arrêtait de tourner. Par ailleurs, c'était le contraire, elle continuait d'autant plus. Continuant alors de se préparer, en jouant dans ses cheveux, un autre fracas la fit sursauter. Cette fois, ce bruit provenait de l'intérieur du manoir. Son coeur commençait à s'emballer rapidement. Comment quelqu'un avait-il réussi à entrer ? Aucun bruit de pas parvenait pourtant à ses oreilles. Sauf un petit rire froid et sournois :" hee hee hee... " À glacer le sang, même à une personne fiévreuse. Un bruit de pas, cette fois. Quelqu'un se trouvait vraiment dans sa demeure. Ayame mit ses mains devant sa bouche et alla se cacher à côté d'un meuble non-loin dans sa chambre. La pluie s'intensifia énormément afin de devenir torrentielle. Il ne manquait plus que cela. Cette averse tombait si intensément qu'elle laissait échapper une bruine. Le planchait craquait au poids des pas de l'intrus, ensuite la porte qui s'ouvrit doucement. La respiration de notre jeune terrorisée devenait de plus en plus saccadé. En panique, elle se voyait déjà mourir dans quelques instants. La porte se referma tout d'un coup. Personne, personne ne se trouvait dans sa chambre. Non! C'était dans la chambre de ses parents! Ayame se leva rapidement afin d'accourir dans leur chambre où un cri strident suivi d'un :  "Nous voulions seulement ton bi - " traversa l'intégralité de la demeure. Ayame défonça de tout son poids. Il n'y avait personne, sauf ses paraît. De sa rune, elle ne voyait rien d'anormal. Une forme sphérique violette apparue derrière notre jeune héroïne. Cette orbe possédait une,  pupille, ainsi qu'un iris entouré de veine oculaire. C'était bel et bien un oeil à la hauteur du torse.





Tu me touche! pourquoi moi ?
Je cris! je n'ai plus de voix...
Dis-moi pourquoi ?
Comme si j'avais le choix...