Le visage de la princesse se ferme un court instant lorsque je lui rappelle qu'il va falloir qu'elle rentre. Elle a tout de même disparue une bonne demie journée donc tout le monde doit être sur les dents et cette fugue va nourrir les potins au moins quelques jours. Je devrai garder l'allure la plus professionnelle possible, éventuellement m'excuser au nom de l'armée si nécessaire histoire qu'aucun soupçon ne se porte sur moi.
Mon absence est sûrement excusée par mon intervention surprise sur l'incendie. Ils ont étés nombreux à me voir ressortir au moment ou la maison s'effondrait avec de multiples brûlures et d'autres nous ont vu sauver un par un les angelots. Je pourrai donc feindre la surprise en apprenant que nous n'avons pas retrouvée rapidement la princesse. Un alibi qui sera conforté si nécessaire par Mars'Ella. Si tout va bien on ne me posera aucune question sur mon retrait de cet après midi mais autant se couvrir par principe. Je pourrai aussi me servir de ce fiasco pour obtenir plus de moyens pour la défense des lieux stratégiques. Monter un truc en épingle, jouer sur la corde émotionnelle est toujours drôle.

Bon, je dois continuer mon cours, j'aurai du me douter que c'était la partie la plus compliquée donc lui dit :
«C'est le moment d'apprendre à réussir vos prochaines sorties et entrées. C'est la même méthode dans les deux cas. » je vois à nouveau ses yeux briller donc lui demande :
« De quoi disposez vous, là, maintenant qui pourrai vous aider ? » lorsqu'elle a fini je lui demande :
« Et de quoi auriez vous besoin ? »
Je complète et précise sur les deux points puis lui propose en résumant le tout :
« Vous avez votre déguisement et deux alliés. Parfois vous serez seule pour rentrer et là vous devrez vous donner vous même vos moyens, d'où la nécessité de prévoir avant votre fugue aussi bien comment vous allez sortir et entrer.  Ce coup ci nous allons nous servir du fait que le sergent et moi sommes intervenus sur l'incendie de ce matin et le fait que j'oublie de me reposer pour faire diversion et vous vous faufilerez au moment ou les gardes viendront voir ce qu'il m'arrive. Vous passerez pendant qu'ils s'occupent de moi et laisserai votre costume dans la première salle vide que vous croiserez. Oura'Nos viendra le récupérer peu après l'air de rien et le rendra à Mars'Ella sauf si la prochaine ronde passe avant et vous vous laisserez intercepté. Qu'en pensez vous ? Faut toujours faire simple car nous ne sommes jamais à l'abri d'un imprévu. Inutile de vous rappeler que nous ne nous sommes pas croisée n'es ce pas ? »
Je lui griffonne un plan de la rue et l'entrée du palais sur un parchemin avec la position des gardes et des sorts de détections. Je lui montre ou es ce que je ferai mon petit numéro et ou elle devrai se poster pour voir ce qu'il se passe et en profiter pour passer. Je lui précise que je ne lui ferai aucun signe pour passer et ne la chercherai pas du regard par précaution.
Une fois que nous nous sommes mises d'accord, nous passons à l'action.

Je prends mon élève dans mes bras et nous décollons du jardin pour nous poser à une dizaine de mètres du palais au moment ou personne ne passe donc juste après la dernière ronde. Je nous pose juste après ce passage et la laisse rejoindre son discret poste d'observation pendant que je décolle à nouveau en m'assurant que le ciel est vide pour...me laisser à moitié chuter à l'entrée du palais. Cette chute contrôlée attire immédiatement l'attention puis je m'accroche au mur en toussant et simule un gros vertige, le genre de truc qui arrive lorsqu'on est très fatigué.
J'entends un garde m'appeler, le laisse s'approcher avant de vaguement begaiyer comme si j'étais à court de souffle et une fois que je sent qu'il pose une main sur mon épaule retiens ma respiration et me laisse tomber sur le sol puis ne bouge plus. Bingo, il cherche mon pouls et je l'entends ordonner à son collègue de faire venir un guérisseur. Logiquement la princesse doit passer donc reprends ma respiration en toussant un peu, gémi, prends l'air perdue histoire de bien capter l'attention, d'assurer le coup et, comme lorsque j'ai un vrai malaise, commence à me relever et à minimiser ce qu'il s'est produit. Il réagi comme prévu donc en insistant pour que je reste couchée, qu'il va me porter lui même... et l'état de mon uniforme leur permet de "compléter ma mémoire" tout en se montrant rassurant. Là, c'est difficile de ne pas rire, mon hoquetement passe pour une difficulté respiratoire mais insiste pour me débrouiller, qu'il se contente de m'accompagner à mon bureau mais d'une voix faible, celle que j'ai quand j'ai un malaise... Parfait, tout se passe vraiment comme prévu...

La princesse à du largement avoir le temps de passer et soit à déposé dans une salle vide son costume, soit s'est fait intercepté par une ronde et je laisse le garde me prendre dans ses bras pour me déposer au poste de garde, en attendant le guérisseur et j'en profite pour faire une sieste flash une fois assise en bougonnant que je veux dormir pendant que je sent une main me prendre à nouveau le pouls. Comme d'habitude, on va me diagnostiquer une syncope, comme ça m'arrive de temps en temps.

Chacun jour je rêve à un lendemain auquel où je pourrais m'envoler. Sachant tristement que c'est impossible. Regardant jalousement mes congénères posséder leur propres ailes. Fermant doucement mes yeux en laissant déverser une larme. Je n'ai pas construit cette cage dorée de mes mains. Je me suis seulement enfermé de mon propre chef par mon chef d'oeuvre, mon rêve, sachant être né sans aile.
Plusieurs tableau de plusieurs champions, ce que j'idôle, ceux que je veux rejoindre. Mes mains curieuses touchant leur surface. Mes yeux bleu qui s'illument en me disant que : qu'un jour, je serais ce Masterpeace.
Armé de ma rapière ayant le même nom, je marche le long de ces tableaux, passant au jour où je caressais mon cher compagnon, mon pégase. Là où ce jour, j'ai senti des bras m'enlacer. Un chaleur inconnu, mais toujours agréable, parcourait mon corps. Une longue chevelure rousse. Elle me susurrait qu'un jour mon calvaire allait se terminer.
Un jour, quand ? Ce rôle était si lourd à endosser. Je ne pouvais pas. Je ne peux toujours pas! Elle me serre toujours plus fort contre elle, aujourd'hui même.
J'ai tellement de souvenirs... Une larme. Sur un élan de frustration, j'arrache ces tableaux! Je ne laisserai pas m'excuter en publique! Tableaux après tableaux. Larme après larme! J'allume le feu, toujours en pleure, toujours ce même fardeau. La petite branche enflammé s'envole vers les tableaux de mes héros qui jadis j'idôlatrais. *Snif* J'ai tellement fait pour eux et ils osent me faire cela. Lentement, je prend feu. Cruellement, ils osent me trahir, alors que je voulais leur offrir la liberté. Mon rapière qui tente de me protéger pendant que la moitié de mon visage brûle lentement, détruisant lentement ma tâche de naissance en forme de flèche sur ma joue. Est-ce que je devrais avoir mal ? Je crois ce qu'ils m'ont fait est bien plus douloureux. Peut-être que c'est mon erreur et que j'essayais de sauver un monde qui n'était pas en péril.
Brûlez là.
Brûlez moi...


Une opération couronné de succès. Ornëa'Naé savait de quoi elle parlait et surtout ce qu'elle faisait, comme si elle était une habituée. Notre jeune petite princesse était parvenue à se faufiler dans le palais sans se faire prendre, laisser son costume dans une salle afin qu'on aille le chercher par la suite. La seule chose qui n'était pas prévu fut la curiosité de notre jeune princesse lorsqu'elle se rendit dans une bibliothèque. Elle voulait voir quelque chose, ou plutôt, plusieurs choses. Alyssa voulait voir les livres qui s'y cachaient. Marchant dans l'une des allées, soudainement, ses cheveux furent plus long. Une autre ellipse, maintenant, elle semblait avoir 13 ans. Ce jour là, elle était dans la bibliothèque en train de regarder les livres d'histoire. Ceux qu'elle aimait bien, c'était les livres sur la géographie, les illustrations qui s'y trouvaient faisait rêver notre jeune princesse. Un autre type de livre qu'elle aimait bien aussi, c'était l'histoire des héros de ce monde. Il y en avait tant! Chacun d'eux étaient unique à son genre, leurs valeurs, leurs ambitions, leurs dévouements etc. Un jour, oui, un jour, Alyssa allait marquer son nom dans l'histoire. C'était son but le plus cher. Le nom Duskmane n'allait pas seulement être un nom de famille appartenant à la royauté.

Un léger froid. Alyssa se retourna rapidement. Une longue chevelure blonde passa derrière une rangée. Devait-il suivre cette longue chevelure ? Avalant difficilement sa salive, Alyssa décida de prendre son mal en patience. Elle se dirigea vers la dite direction.
Personne.
La longue chevelure blonde virevoltait encore à l'autre bout de cette rangée.
Hein ?
Encore une fois, elle se dirigea là bas, qui lui, se trouvait à son opposé. Comme cette vision où elle courait toute petite dans la forêt. Comme cette vision où elle se voyait mature à  la poursuite de cette rousse qui marchait de manière déterminée. La spectre tourna encore la rangée. Alyssa allait le rattraper, comme elle avait réussi à rattraper cette grande rousse dans son rêve. Rien. Tout ce qu'elle voyait, c'était un mur remplit de tableau. Ses yeux rouge défilaient afin de les admirer chacun leur tour.

Plusieurs d'entre eux se trouvait illustrés dans les livres. Pratiquement tous des Héros, tous des sauveurs dignes de respect. Ses yeux se défilaient encore, encore, encore, toujours de plus en plus admiratrice. Ses magnifiques yeux brillaient alors que derrière elle se trouvait une silhouette sans ailes était en train de faire de gestes brusques, comme si elle arrachait chacun des tableaux afin de les lancer dans le tas. Pendant qu'Alyssa était toute obnubilée par le travail de ces artistes, tant de détail, tant de talent ; la silhouette féminine était assise dans un coin, en pleur. Des yeux bleus comme la mer fantomatiques furent posé sur la jeune ange qui idolâtrait chacun de ces héros.

Finalement tout c'est passé comme prévu, enfin presque comme prévu car des imprévus ont toujours lieu mais tant que nous faisons les bons ajustements tactiques nous gardons la maîtrise de la situation. Cela fait une bonne semaine qu'à tour de rôle nous nous repoussons en plein territoire humain, chaque armée focalisée sur l'autre et nous avons enfin pu faire pencher définitivement la balance de notre côté.
Une brèche dans le peu de combattants qu'il leur reste nous a permis de les forcer à fuir : parfait. Ils amorcent leur retraite donc je contacte les pégases pour qu'ils aillent se faire plaisir, ça leur fait du bien d'alourdir le bilan en notre faveur. Je commence à connaître leur habitude donc recule aussi et vérifie que les bons ordres sont donnés car leur goût pour les retraits explosifs est connu. Ils détalent et...BOUM ! Donc fait dégager l'infanterie et constate...que quelques enfants humains s'aventurent déjà sur le champ de bataille. Mais pourquoi ? Trop dangereux ! Ca va exploser !
Pas le temps de réfléchir. Alors que l'infanterie reflue et que la cavalerie se regroupe, je décolle en hurlant vers les enfants humains en guenilles pour les faire fuir. J'hurle indistinctement, ils courent vers leur point de départ en criant de peur. Je fait mine de les charger pour qu'ils fuient plus vite. Le plus jeune tombe. Je le ramasse au moment ou tout explose...Je vois les flammes sortir du sol, je couvre au mieux l'enfant mais je suis emportée par le souffle et...



Je me réveille brutalement je ne sais où. J'ai très froid, très soif et mal au doigt, à mon ancien doigt. Je n'ai jamais compris pourquoi parfois il me fait mal et parfois non. Il fait souvent mal. J'entends qu'on chuchote à côté de moi mais ma vision est floue : des humains ? J'essaye de m'asseoir mais un vertige et mon manque de souffle  m'en empêchent puis sent des mains m'aider à me rallonger. Je ne comprends rien donc j'ai peur. Ou suis je ? Qu'es ce que j'ai raté ? L'humain me dit quelque chose que je ne comprends pas sur le coup, trop occupée à vouloir comprendre ou je suis. Je tousse, gémi, reprends ma respiration et le visage en face de moi se clarifie : c'est un jeune humain qui veut que je ne bouge pas et ne m'inquiète pas.
Je me pose beaucoup de questions ...Ou suis je ? Qu'es ce que j'ai raté ? Ou sont les autres ? Es ce que les enfants sont vivants ? Qui est cet humain ? J'ai été sauvée par des humains ? Pourquoi ?...
Pendant que je me calme et me concentre il me demande :
« Comment vous sentez vous ? Vous m'entendez ? Vous me voyez ? » Il ne me veut pas de mal. Il veut m'aider. Je suis dans une chambre, il fait jour, il est seul alors que je pensais qu'ils étaient deux.
J'ouvre la bouche pour répondre mais aucun son ne sort, je suis trop faible. Je force un peu et réponds un vague :
«Oui. » et plante mon regard dans le sien. Il s'assure que je suis bien couverte alors que je tremble de froid puis me dit :
« La guérisseuse va revenir. Cela me rassure de vous voir réveillée. Comment vous sentez vous ?
-Moi ? Euh...froid. Fatiguée. Mal au doigt. Mais...le souffle, les coups, le feu...comment ?...pourquoi ?...
Il me fait signe de me calmer et me dit :
« Notre guérisseuse vous expliquera mieux ce dont vous souffrez mais vous avez été secourue par des enfants qui m'ont dit que vous les avez effrayé pour éviter qu'ils n'explosent et avez sauvé leur plus jeune frère.
-Ils sont tous vivants ? Comment vont ils ? Et laisse couler des larmes de soulagement. Il me souri et me réponds :
-Ils vont bien, tous les quatre, même le plus jeune. Ils vous remercient ainsi que leurs parents.
-Il ne faut pas se précipiter sur un champ de bataille tant qu'on y est encore. Les démons font des retraites explosives.»
Il sèche mes larmes puis m'aide à boire un verre d'eau. Ca me fait du bien. Je me sent en sécurité mais n'ai pas toutes les réponses à mes questions, loin de là. Il me demande :
« Vous vous rappellez des enfants. Mais qui êtes vous ? Vous rappelez vous votre nom ?
-Ornëa'Naé Lagos.
-Et vous êtes ? Quelle question, ça ne se voit pas ?
-Une ange. Ma réponse le fait un peu rire. Je lui fait un regard surpris mais il précise :
-Non, votre grade, votre fonction, votre métier. Là je comprends mieux car ne voyait pas ou il voulait en venir. Il ne doit pas connaître nos grades, d'où ses questions.
-Ah oui. Générale. Je le vois me regarder avec respect puis tourne la tête vers la porte. Je rassemble mes forces pour essayer de me relever et voir ce qu'il observe lorsqu'il me demande :
- Vous êtes la générale Lagos ? J'ai entendu parler de vous.
- Oui. Comment ça ? Qu'es ce qu'il me dit ? Ou veut il en venir ?
- Vous êtes connue pour vos tentatives de résolution du conflit. Je ne savais pas que vous pouviez risquer de mourir pour quelques enfants humains. » Je commence à mieux comprendre.
J'allais répondre lorsqu'il m'aide à boire un second verre d'eau puis m'incite à me reposer, à dormir car je ne crains rien chez lui. Je suis soulagée et toujours très faible avec mon doigt manquant qui me fait mal donc je le masse pour le calmer. Il le remarque, me souri et ajuste bien ma couverture, m'en promet une autre et quitte la chambre.

Bon, j'en sais un peu plus maintenant. Le sommeil se fait trop pressant et sent que tout va s'expliquer petit à petit vu que cet humain à l'air d'avoir une forme d'admiration pour moi. Je m'endort avant qu'il ne revienne avec la couverture.

Ils m'ont tous trahit, eux à qui j'ai voué ma vie pour ce peuple. Assis contre le pied du mur, là où j'ai fais brûler toute les tableaux de cette galeries. Mes larmes qui s'écoulent le long de mes joues. Ils vont m'excuter , je le sais très bien. Alors que mon visage commence à brûler, pendant que les flammes détruisent chaque cellule de mon visage au grand désarroi de ma rapière qui tente de me protéger. Ma tâche de naissance en forme de flèche. J'entends la garde arriver. Je me rappelle les évènement qui m'ont amené à ce moment. Tout ce que je voulais c'était de les libérer de l'oppression de leur gouvernement. Un monstre avare qui ne se préoccupait pas du bien être de son peuple. Vous voulez vivre dans un monde où la peur règne avant le bien être social ? Je vais donc emporter vos héros comme vous allez m'emporte dans l'oublie.
Je sais qu'il y a des gens qui voue un culte pour moi. Je sais que des groupes me détestent. C'est ce qui ce passe lorsqu'on tente de détruire la zone de confort de certaines personne. Vous aimez votre merde, j'espère que vous aimerez aussi ce feu de trahison. Il me brûle, mais ce que j'ai vécu me blesse d'autant plus!
J'ai une vie de merde!
" J'ai une vie de merde! " Dit-elle en pleur
Huh ?
Je descend la voir, flottant près d'elle, tel un fantôme ou un ange gardien...

Brouillard.

Des yeux bleus. Un jeune homme dans un lit, un peu blessé, mais rien de bien grave. Il avait déjà vécu pire. Il sourit à celle qui avait pris soin de lui durant la nuit. Il pouvait bien aimer ce peuple. Certains humains étaient gentils, certains. Il ne fallait pas oublier de faire la nuance. Il se leva de son lit en enlevant les draps qui le couvraient plutôt. Il posa sa main sur la tête de la guérisseuse qui avait pris soin de lui. Cette dernière commençait légèrement à rougir, du moins, il faisait cet effet à beaucoup de gente demoiselle. Beaucoup le trouvait mignon et si courageux. Elles adoraient son pegase qui, lui aussi, adorait par dessus tout. C'était son compagnon, ils étaient inséparables. Azriel, Azriel, Azriel. Plusieurs jeunes femmes l'appelaient pas son prénom. Le jeune révolutionistes se retourna vers le groupe de jeunes femmes. Elles étaient saine et sauves, c'était le plus important. Il sourit en fermant les yeux avant de lever la tête.
Était-ce un rêve ? Ces images. Ces tableaux qui prenaient feux, comme s'il allait brûler son rêve. " Ma vie c'est de la merde " avait été cité en même temps. Ce n'était pas le moment de penser à cela. Sa rapière nommée ' Masterpeace ' dans sa main qui, elle, se trouvait dans son étui, il se dirigea vers une femme qui avait vu une journée plus tôt.

Celle-ci croyait qu'il était un guérisseur. Elle devait faire erreur, mais là elle ne faisait pas erreur, c'était lors de son intervention. Azriel lui était énormément reconnaissant d'avoir sauvé ces enfants. Il fallait à tout prix le moins de victime innocente que possible. Plus le chiffre était proche de zéro, plus – il posa sa main sur sa tête un instant. C'était quoi cette image. Azriel faisait comme si rien ne s'était passé. C'était dû à cette blessure, il avait dormir une journée entière. C'était sûrement cela. En tout cas, il lui fit un sourire reconnaissant. Bien évidemment, il lui était toujours aussi reconnaissant. De son côté, il avait pu sauver d'innombrable personnes lui aussi.
Une générale angélique. Finalement, certains entendaient les appels, c'était seulement ce satané Azamaëld qui faisait semblant de ne rien entendre.

- Je me nomme Azriel Highstar –

Soudainement, Azri resta droit en sentant des mains sur son épaule. Un regard écarlate posé sur lui. Les lèvres d'une silhouette à la chevelure rousse s'approchait de son oreille afin de susurrer ces mots.
- N'oublie pas pourquoi tu fais cela. Tu le fais pour la liberté du peuple , pour ces révolutionistes que tu veux libérer. Rappelle-toi de l'humiliation qu'Azamaëld t'a infligé. L'exile que tu as subit parce que tu es né sans ailes. N'oublie pas, n'oublie pas! Même si cela te coûte ton sang, mon sang! L'histoire qui sera réécrite dans 10ans!

Azriel recula aussitôt Qu'est-ce que... C'était quoi cette présence aussi soudaine. Il se retourna aussi en dégaina sa rapière. Personne, il n'y avait personne, sauf cette générale et lui. Rien. Il lâcha un profond soupir avec toutes ses excuses. Il a cru entendre quelque chose. Oui, c'était ça. C'était tout, juste un son suspect.
Ensuite, il conseillait à la générale de se reposer, mais elle pouvait assister au discour d'Azriel si elle le souhaitait.
Sa rapière en main, il reparti afin de sortir en voyant son pégase qui l'attendait dehors. Un sourire, rien de plus, rien de moins, il le caressa son museau afin de lui annoncer son rétablissement. Ses yeux bleus se tournèrent ensuite vers la foule, ses hommes, non, sa famille.

- Mes chers amis, dit-il en créant un moment de silence pour ceux qui sont tombés. Nous avons gagnés tout ceux qui sont tombés ne seront pas morts en vains! Je vous le promets. Chaque jour, nous allons repousser non ennemis et les hommes du roi Ceïc, jusqu'à entrer dans la capitale de force s'il le faut! Cette guerre civile à déjà trop duré. Je vous le jure que dans 10 –
Il reposa sa main contre sa tête, puis quelqu'un ajouta :

- Et pourquoi ne pas enclencher le Skyfall ? Dit l'un des soldats.

Azriel, attristé, ajouta afin de lui répondre.
- Car même si nous avions une quantité de mana phénoménale afin de l'enclencher afin de créer la tempête de mana la plus gigantesque de l'histoire, nous serions aussi pire que ces monstres. Écoutez mes amis! Ici! Nous ne faisons pas de victimes innocente! Ici! Nous pensons à l'équilibre et à notre prochain! ICI NOUS ALLONS CESSER LE WILD HUNT!! POUR ELLUMINÏA!!

Son bras redescendit lentement dans un silence réconfortant. Un jour, ce fardeau leur sera retirer
Je vous le promets, Disèrent-ils
Notre jeune princesse rousse en larme ayant un morceau de tissus entre les dents.
" Hnnnng!! rrrrrrrggh!!! "

Je me réveille en sursaut. J'entends deux voix, une féminine et une masculine et sent qu'on me plaque quelque chose de froid sur le bras. Je suis dans le lit dans la même chambre et ne me sent pas mieux. J'ai froid et suis vraiment très faible donc force pour ouvrir mes yeux et gémir. Je vois deux nouvelles têtes humaines. Une femme et un homme. Ils s'occupent de mon bras. La femme me dit :
« Comment ça va ? Et l'homme m'adresse un grand sourire et m'incite à répondre.
-Euh...Froid. Faible. Perdue. J'ai beau forcer, ma voix reste faible et mon souffle court.
-Vous avez frôlée la mort. Nous n'étions vraiment pas sûr de votre survie malgré les soins. Je lance un regard perplexe à al femme donc elle me dit:
-Vous avez failli cuire dans la fournaise. Vous devez bien vous reposer, boire et ne pas vous inquiéter. Vous comprenez ? Je ne les connais pas mais ils sont très content de me voir, soulagés plutôt.
-Vous êtes des guérisseurs ? Ce ne sont pas les mêmes que tout à l'heure. Tout à l'heure c'était un jeune humain presqu'aussi blanc que moi avec des cheveux aussi clairs que les miens et là une femme aux cheveux gris et un homme aux cheveux noir. Ils ont la peau plus mate, comme la plupart des paysans humains que j'ai aperçu.
-Oui, je suis herboriste et Guillhem est boutefeu. Vous étiez gravement brûlée, presque cuite. Réellement presque cuite. Vous êtes restés inconsciente quelques jours et il ne vous reste plus que le dixième de ce que vous aviez.
-Je me souviens de...que ça faisait une semaine qu'on affrontait les démons dans votre pays. Qu'ils allaient faire une de leur retraite explosive. J'ai donné l'ordre de s'éloigner car ça fait tapis de flammes et souffle explosif. J'ai vu les quatre enfants courir là ou nous partions donc je les ai chassé. Le plus jeune est tombé donc je l'ai pris dans mes bras et ensuite la très grosse douleur et.. plus rien. Je ne me souviens de rien. Ils me regardent et approuvent ce que je viens de dire : ai je confirmé ce qu'ils avaient deviné ?
-Ensuite, vous êtes restée inconsciente quelques jours durant lesquels nous avons fait le plus gros des soins et vous avez repris connaissance tôt ce matin. »
Hein ? Quoi ? Et mes anges ? Et les enfants ? J'ai vraiment failli mourir ? Ils sont sérieux là ? J'essaye de me relever mais ne parviens pas à relever ma tête ni m'appuyer sur mes bras. Je m'étouffe et suis prise dans un gros vertige. Je les sent me retenir et m'allonger. Je cherche mon souffle et ne comprends pas ce qu'ils me disent. Ma vue se trouble, leurs voix se font indistincte et plus rien.

Je me réveille tout aussi brutalement que les deux fois précédente. J'ai froid et soif. Une silhouette se penche vers moi et sur le coup je ne comprends pas sa question. Je le reconnais, c'est le premier humain et il me demande si ça va. J'ai beaucoup de questions à lui poser et ne sais pas par laquelle commencer. Bon, je vais me lancer :
« Ca va. Qui êtes vous ? Il me fait un sourire compréhensif mais pas dupe. Si j'ai vraiment failli mourir il y a quelques jours, je ne peux pas aller bien et me sentir aussi faible et perdue est normal. Je pense qu'on va se comprendre.
-Je me nomme Azriel Highstar. Un nom d'ange ? Comment ça ? Je le scrute un bon moment. Il a une peau aussi claire que la mienne mais pas d'ailles. Je ne l'ai pas vu se déplacer donc ne sait pas s'il à le même genre d'attitude que nous ou celle des humains et pareil pour sa silhouette. Un ange sans aille ? Un banni ? Un handicapé ? Les deux ? Un humain à la peau très claire adopté par des anges bannis ? Ca pourrai expliquer pourquoi je suis en vie. Je le dévisage et il me laisse faire. J'y demande:
-Vous êtes quoi ? Ange ? Humain ? Il me fait à nouveau un grand sourire. Il ne s'offusque pas de cette flagrante impolitesse. Mais je sent encore comme si nous n'étions pas seuls. J'ai l'impression qu'il y a quelqu'un d'autre et ça me stresse. Peut être que je me fais des idées.
-Un ange. Je suis devenu le héros des humains mais je suis un ange. Donc soit c'est un banni, soit il est handicapé. A t'il perdu ses ailles à cause d'un engagement politique et que l'Inquisition à réussi à faire un bon gros dossier à charge ? Est il un handicapé donc envoyé mourir ailleurs car brisant l'harmonie ? Je me rappelle du débat constant au sujet des handicaps et de leur origine ; accidentelle ou souhaitée ? Bon signe ou mauvais présage ?..et les positions tranchées que cela provoquait entre nous. Le seul handicap toléré est celui lié aux blessures à la guerre ou au travail.
J'ai perdu mon doigt il y a quelques années en combat, dans une sorte de duel avec un général démoniaque en lisière d'une bataille. J'ai fini gravement blessée et lui mort et le doigt n'est jamais revenu. Depuis j'ai du mal à bien tenir des objets. Je ne sais pas pourquoi il me fait souvent mal. Là il est calme. Je grelotte de froid en me sentant chaude. J'ai de la fièvre ?
-Pourquoi je suis là ? J'ai du mal à lever ma main vers mon visage. Ca me coupe le souffle.
-Parce que vous avez sauvé des enfants humains. Nos peuples se méfient l'un de l'autre et vous les avez sauvés alors que vous saviez que vous risquiez de mourir. Il me prends doucement la main et je vois que mon bras est enveloppé de bandelettes, y compris mes doigts. L'auriculaire est toujours absent.
-Je n'ai pas eu le temps de réfléchir. Ils allaient y passer alors que ce ne sont que des enfants. C'est tout.
-Les valoriens altruistes sont rares donc nous vous avons sauvé. Je voudrais faire votre connaissance, juste retour des choses. Es ce qu'il y aurai une opportunité intéressante pour notre combat ? Avoir un lien avec un exilé peut me servir, surtout s'il à de l'estime pour moi. Je dois m'en assurer pour ne pas commettre d'erreur.
-Moi ? Altruiste ? Je veux que notre peuple devienne libre que chacun de nous puissions réaliser nos propres projets lentement mes sûrement. Pour cela il faut expliquer au roi et aux nobles que le savoir et le pouvoir doivent être redistribué entre chacun de nous et parvenir à un accord de paix avec le royaume infernal. Je ne demande rien d'autre. Trop de contraintes et de danger gâchent nos vies donc nous devons nous en débarrasser, petit à petit mais nous devons le faire. Mais je ne peux pas m'expliquer d'avantage car je n'ai plus de souffle et une violente quinte de toux m'en empêche. Je l'entends me dire en conservant ma main dans la sienne.
-Donc vous êtes altruiste et courageuse générale. Mais vous m'incluez dans votre projet ? Je reprends difficilement mon souffle donc ma voix est presque inaudible :
-Vous êtes un ange donc l'un des notre. Les bannis restent des anges quelle que soit le motif de leur bannissement. »
Il pose ma main sur mon ventre en m faisant un grand sourire ému. Qu'es ce que je lui ai dit ? Je n'ai pas le temps de lui demander ce qui le gêne et me demande si je n'en ai pas trop dit par accident. C'est un inconnu après tout. Il m'aide à boire un verre de potion en me disant que c'est contre la douleur, puis un verre d'eau car je dois beaucoup boire puis me dit :
« Vous devez vous reposer générale. Je reste prés de vous d'accord ?
-Oui. Merci. et me met à pleurer doucement sans comprendre pourquoi.
-Vous allez vous en sortir, j'en suis convaincu. Laissez vous aller. »
Je m'endors peu après, épuisée et rassurée car suis sure d'être en sécurité ici. J'ai encore beaucoup de questions à poser.

Je suis leur championne, je suis leur espoir, moi, qui se battrai toujours pour eux. Jamais je ne vais reculer temps et aussi longtemps que je n'ai pas accompli mon rôle...
- Oh, Alyssa, je t'aime tant. Tu es la lumière de notre royaume. Dit une voix maternelle.
- Tout ce que je souhaite,  c'est d'offrir aux enfants de mon peuple, de leur famille... Tout ce veux je veux... même si je meurs... c'est qu'ils soient tous heureux...Qu'elle soit heureuse une fois libérée de ce fardeau en tant que Reine... Dit-elle en se remémorant ce triste souvenir : ' Une main sur sa rapière, ainsi que sa lame par dessus son avant bras. Un morceau de tissus entre les dents. La pression de lame laissa une coulisse de sang s'écouler de l'entaille 《 Hnnnng!! rrrrrrrggh!!! 》. La pression était-elle que la lame continuait de s'enfoncer jusqu'à ce qu'elle se rendit jusqu'à l'os. Le bout de tissu qui provenait de son uniforme royal lui empêchait de se briser les dents. Des larmes, beaucoup de larmes. Pourquoi faisait-elle cela? Alyssa se répéta qu'elle devait continuer sans abandonner. Son fardeau allait bientôt être terminé. Une fois son avant bras tranchée, Alyssa lança la main tranchée qui appartenait autrefois à son père, puis elle lança sa rapière derrière elle.
- Pourquoi tu me fais faire cela, hein ? Pourquoi !? Beloved Valkerie, pourquoi !? Répond-moi!
Un spectre d'une personne au cheveux blond se trouvait derrière notre jeune princesse en détresse psychologique. Les yeux tout grand ouvert, elle la fixait... '
- ...Leurs vie vont continuer d'aller de l'avant après que je sois morte...
Elle savait déjà qu'elle était déjà morte, autant laisser la vie de ceux qu'elle aimait de se perpétuer dans la liberté absolue.


Azriel, en souriant, se sentait vraiment soulagé que la générale soit saine et sauve. Il ne voulait pas de plus de victime lors de cette guerre ridicule. Déjà qu'il y avait une guerre civile, maintenant les démons, sérieusement ? ksst! Cela foirait vraiment sur ses plans. Azriel devait maintenant prendre en compte les démons. Un imprévu qui a failli coûter la vie à plusieurs personnes. C'était un complot ou quoi !? Assis sur une chaise, alors que la générale se reposait, il repensait à ces événements. Tout un orchestre afin de... Non! Il ne pouvait pas faire cela. Azriel leva les yeux vers le ciel. Son regard semblait terrorisé, notre jeune champion était totalement sans voix.
Un tourbillon commençait, très doucement, à se former dans le ciel. Un tourbillon de couleur bleu marin, comme un oeil de cyclone.
Phew. Un grand soupir, heureusement, il leur restait du temps, au moins une bonne semaine.
Devrait-il avertir tout le monde. C'était tellement compliqué, il ne voulait pas créer la panique, mais tout ces gens étaient sous sa responsabilité.
Un flash dans sa tête " Qui suis-je pour toi ? " Dit une rousse à un homme mystérieux.
Cela lui rappela aussitôt un souvenir qui sommeillait dans sa mémoire. " Qui suis-je pour toi, Azamaëld ? " Ce dernier lui avait sourit, il le considérait comme un frère.
Azriel leva les yeux, voyant tout ces gens qui considérait comme sa famille. Il devait les protéger de tout crainte, et ce, même s'il devait mourir pour cela.

Deux jour plus tard, sur un balcon, Azriel regardait l'horizon. Il faisait beau ce jour là, malgré ce tourbillon que ne cessait de grandir. Qui sera la cible maintenant. Il ne disait rien, car il hésitait encore sur la décision, devrait-il rester afin de les retenir jusqu'à ce qu'il ait le temps de partir ? Connaissant ses troupes, ils n'allaient pas le laisser mourir seul. Son regard se baissa vers le sol un moment, c'était un moment très, très déprimant. L'amertume le gagnait de plus en plus. Un champion pouvait se sentir aussi coincé ?
Sans regarder la générale, il ajouta.
- La guerre civil, ces démons, tout ça est mis en scène dans le but de les attirer... Je vais les retenir le moment venu afin  que vous puissez partir loin d'ici.

Était-ce la fin pour lui, non, Il n'était pas un champion pour rien. Lors que leur arrivée, ils étaient trois lors d'un jour de pluie. Azriel étendit son bras afin d'empêcher ceux qui voulait trop s'approcher. Qui c'était ces monstres ? Une armure imposante, des yeux froid comme de la glace. Le regard d'Azriel vis-à-vis ce " monstre ". Il se retourna vers quelques-uns de ses hommes. Ses lèvres bougèrent un petit moment avant de se figer dans le temps. " Fuyez " Avait-il dit. Quoi ? Il allait les retenir !? C'était du suicide. Azriel s'avançait dans la zone dédié où, pour ses troupes, le temps c'était arrêter pour Azriel. En effet, il avait arrêter de bouger.
Azriel sorti sa belle rapière en prononçant ces mots :

- En avant : Elluminïa! Diamond Phoenix!

Une silhouette féminine apparue derrière Azriel et celle-ci l'enlaça avec de ses bras. Ses yeux s'ouvrirent lentement. Cette silhouette possédait une longue chevelure rousse et ses yeux étaient rouges écarlates et brillait comme des cristaux. Plusieurs petits cristaux lévitait autour d'Azriel. De ses yeux, il vit que ses camarades avaient arrêté de bouger, mais il savait qu'il avait fuit. Parfait, il ne voulait pas que son vrai potentiel se sache. Face à la créature qui venait de géler la zone au point de gérer le temps autour d'eux. D'une voix froide et profonde :

- Un Æther. Intéressant. Tu es donc d'une lignée royale.

- Absolument pas, mais nous allons stopper la chasse ici et maintenant!

- Quel arrogance.

Azriel pointa sa rapière vers la créature en armure froide. Les mains de la silhouette féminine quittèrent son champion afin d'utiliser son potentiel.
Suite à ce combat, le chevalier de chasse tomba à genoux, puis s'écroula. Il leva les yeux vers l'un d'eux. Ces derniers le regardait avec respect, il n'avait pas seulement vaincu leur coéquipier, mais aussi tuer. D'une voix remplit d'assurance, il leur dit :
- J'ai vaincu votre capitaine d'escadron. Vous n'êtes pas autorisé vous rejoindre au combat, surtout quand votre pouvoir implique le un contre un. Ai-je tort ?

Le chevalier de chasse regarda le champion de son regard de prédateur.
- Tu as raison, jeune ange. Une fois notre capitaine vaincu, nous sommes obligés de battre en retraite, dit-il en le pointant du doigt. Mais sache qu'il n'y a rien qui n'arrête La Chasse Sauvage!

Un grand soupir de soulagement, les deux chevalier repartirent une voix qu'ils aient récoltés l'âme de leur capitaine.
Sous l'averse, Azriel baissa les yeux en se demandant s'il était destiné à èrer seul. Il devait fuir souvent, les tempête de magie se faisait de plus en plus fréquente. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il vit cette même silhouette à train d'hurler de douleur. Qu'est-ce qu'elle faisait !? Sa lame était sur son bras. Elle... elle se tranchait le bras !? Qu'est-ce qui lui prenait de faire cela !? Azriel tenta de l'arrêter. Elle se retourna en jettant la rapière. Leurs regards se croisèrent, ses yeux comme des cristaux dans les yeux bleus d'Azriel. Ce... Ce n'était pas Elluminïa. Un souvenir qui lui revenait soudainement. Comment avait-il pu oublier ?
Il était sur le balcon avec la Générale Ornëa'Naé, sa rapière dans son étui.
' Je ne sais pas trop pourquoi, mais parfois, j'ai comme l'impression de vivre plusieurs émotion en même temps, mais aussi, plusieurs idéologies. Comme si
Cette rapière me permettait d'être connecté en permanence avec ses dépositaires antérieures et ultérieures. Je me rappelle encore de ce jour où je l'ai vu pour la première fois. Je venais d'avoir cette rapière et elle était apparue dans le jardin du palais Céleste. Elle regardait l'océan de nuage comme si elle rêvait d'aller au-delà ... J'étais sans voix à la regarder. Une fois qu'elle s'était retourné, j'ai eu à peine temps de la voir qu'elle avait disparue. Tout ce que je peux ajouter, c'était qu'elle était d'une magnificence transcendante
Hahaha... Désolé, je t'en parle comme si j'en étais tombé amoureux. Ce nom : Alyssa Duskmane '
Finit ce souvenir alors que dans l'ombre, des paupières s'ouvrirent laissant place à des yeux rouge qui brillaient du même éclat que l'arche de cristal. Un regard déformé par la haine et remplit de rancoeur. 《 Je l'ai tuerai tous!! 》

Phew, Azriel se retourna afin de retrouver ses troupes, quelque peu troublé de la vision qu'il venait davoir.

J'ai passé ma semaine à dormir et faire connaissance avec Azriel. Il doit avoir à peu prés mon âge et est le champion des humains. Lui aussi connaît le roi, il arrive à l'appeler par son prénom alors que pour moi cela n'est plus possible. Il s'est tellement fait dévorer par son pouvoir, sa puissance qu'il est devenu sa fonction et à perdu son côté angélique. Il est le roi, plus que ça. Cela rends nos relations compliquées et très officielle mais j'ai beau faire un effort : il n'est plus que ça fonction et rien d'autre. Sûrement à cause des effets de sa politique sur nous, son peuple.
Mes collègues ont raison de me le reprocher car nous nous côtoyons, travaillons ensemble mais cela coince. Peu d'entre eux savent que j'ai peur de devenir comme lui à cause de ce qu'implique mes responsabilités. Si je laisse le pouvoir prendre le dessus sur moi même, je deviendrai comme lui, Azamaël, et nuirait à mon peuple. Pour limiter les risques, je dois toujours faire passer mes idéaux avant tout, cela me permet de réellement défendre et protéger mon peuple. Résultat, je prends les mêmes risques que les autres généraux mais aussi ceux nécessaire à la réalisation de nôtre idéal. Sans cette boussole, je serai une générale, plus que ça, au lieu d'être moi.
J'ai beaucoup plus dormi que discuté, surtout lorsque la fièvre et les douleurs sont parties. Le plus compliqué à été de ne pas savoir qui a survécu, qui est mort, qui est gravement blessé ou blessé...et n'ai pas pu le savoir tant que je n'arrivai pas à communiquer avec Ford'Djerk par télépathie. Un peu moins de pertes que prévu, c'était déjà ça. Il a été très heureux de m'entendre, je l'ai senti soulagé.

Les deux guérisseurs venaient plusieurs fois par jour m'appliquer les baumes et m'aider à boire les potions. Ils me donnaient des nouvelles des enfants que j'avais sauvé et un dessin de leur part. Je les rencontrerai lorsque je serai à nouveau capable de marcher, dans quelques jours.
Petit à petit Azriel et moi avons repéré nos points communs : nous combattons la tyrannie pour protéger nos peuples et les aider ensuite à se développer. Pour moi cela passera si nécessaire par un coup d'état et obligatoirement par la paix entre anges et démons. Il réponds à mes questions sur la culture des humains car les seules fois ou je les croise je les vois fuir nos combats. Pour en apprendre plus les uns sur les autres, on peut mieux faire. Je trouve très belle sa rapière, c'est Beloved Valkyrie, elle est très belle et très tranchante. Cette arme m'inquiète un peu car j'ai l'impression qu'elle à une sorte de puissance, un truc énigmatique, un truc qu'il n'y a pas dans les autres armes. Faudra que je me renseigne dessus. En attendant, je suis bien plus à l'aise avec les armes conventionnelles. J'ai déjà peur de l'étendue de mon pouvoir politique et militaire, ce n'est pas pour me retrouver avec une arme qui peut me provoquer je ne sais quoi. Quand je pense qu'il y en a qui en cherche : à quoi ça peut leur servir ? Un grand pouvoir implique de grandes responsabilité donc de sacrées prises de tête. J'en ai ma dose donc cela m'arrangerai que el roi ai une descendance à rallier à notre cause et mettre sur le trône si nécessaire.
Pouvoir petit à petit à nouveau m'asseoir, puis me lever et marcher fait du bien au moral et me permet de rassurer mes proches qui m'attendent chez nous, au pays. Je devrai bientôt être en état de rentrer donc ma dernière conversation télépathique concernait cela. Un petit escadron viendra me récupérer car voyager seule va m'épuiser à nouveau donc ralentir ma convalescence.

Je vois au loin une tempête se créer, c'est la tempête de mana et elle s'approche lentement vers nous. Azriel pense qu'elle sera là dans une semaine et j'en profite pour fixer avec lui les conditions de mon départ, histoire que cela ne lui pose aucun problème. Nous en profitons pour affiner nos points de vues et futurs plans respectifs, sans rentrer dans les détails mais au moins nos principaux objectifs et grandes lignes. Je ne lui fait pas encore assez confiance pour rentrer dans les détails : il en sait assez comme ça pour l'instant mais il sera un précieux allié que j'aiderai volontiers, au moins par des conseils car une ingérence directe des anges déclenchera me compliquera l'atteinte de mes autres objectifs..
Il a une réaction que je n'ai pas comprise lors de notre discussion sur son balcon donc quelque jours avant mon départ alors que nous regardions cette tornade approcher donc lui demandait :
« Les démons ? Nous nous retrouvons à nous affronter partout. La cause de notre guerre qui s'éternise provient des runiques. Ils sont discrets mais veulent nuire à tous les royaumes. Les deux tyrans qui occupent les fonctions royales aussi bien ici que chez nous leur rendent involontairement service. Notre ennemi sont les runiques. Vous voyez qui d'autre ? » C'est une de mes plus longues phrases depuis cette bataille mais m'essouffle encore trop vite.
Il me dit une autre chose me confirmant que cette arme me fait peur mais aussi que je dois faire des recherches dessus, une fois rentrée : elle le connecte aux anciens et futurs possesseurs de cette arme, celle ci à l'air d'apparaître ou elle veut aussi ; une rame qui à sa propre volonté et peut la faire comprendre à son détenteur ? C'est effrayant. Non merci car je tiens à mon indépendance et je lui demande :
« Vous êtes en contact voire en sympathie avec tous les autres détenteurs de beloved valkyrie ? Ce n'est pas éprouvant et déstabilisant ? Savez vous de qui il s'agit ? Leur espèce, leur caractère, leurs projets ? » Cette discussion est intéressante et ce froid, cette fatigue me la gâche beaucoup. Je me doute que nous nous reverrons mais le vis tout de même mal. Je déteste me sentir faible ou vulnérable.

Guérir est toujours long, très long or là j'ai failli rôtir : s'il ne me restais pas du mana, j'étais plus que cuite. Juste parce que j'ai sauvé des enfants innocents.
Je ne regrette pas mon geste : ils n'ont rien à voir dans notre conflit qui cause bien trop de victimes.
Je tiens informé mon hôte de la prochaine arrivée du discret bataillon donc de mon départ et convenons d'une prochaine rencontre, lorsque j'irai mieux.

Je ne suis pas folle, je veux seulement la protéger lorsqu'elle dort. De mes yeux rouge écarlate, je la vois si paisiblement endormie au point de me demander si elle me voit toujours. Et si je criais son nom, me répondrait-elle ? Et si je lui tendais la main, allait-elle me rattraper si je venais à tomber. Le fardeau que je suis pour ce monde, le fardeau que je suis pour elle, non, pour mon peuple est une obsession malsaine pour moi. La liberté que j'aspire respire l'égoïsme. De mes yeux écarlate, je la vois dormir, alors que chacun de mes souvenirs s'évapore doucement, dans un brouillard scintillants d'un couleur bleu saphire. Mes larmes ne suffise plus. Je dois me rendre jusqu'à mon point de non retour, quitte à détruire ce monde.
Je ne suis pas folle.
Je ne suis pas folle.
Je veux seulement vivre avec ceux que j'aime pour toujours, dans un monde sans guerre où la peur règne.
Alors que mes mains s'approche de sa gorge ( de Ornëa'Naé). Cela allait seulement prendre un moment. Je te rejoindrai rapidement. Je te le jure! Je te le jure! Je vais mettre fin à cette histoire et je te rejoindrai après.
Je ne suis pas un objet politique, j'ai des envies et des désirs!
Je veux seulement vivre!!! Me dis-je en aggripant sa gorge afin de la tuer.

- Elluminïa! Ne fais pas ça!

Ses yeux rouges écarlates se tournèrent vers le jeune dépositaire. Ses mains s'aggripèrent contre son crâne, puis revinrent à la gorge de la jeune demoiselle. Encore contre son crâne, à la gorge, et ce, plusieurs frois de manière saccadés. Le sceptre rougeâtre commençait à se déplacer de manière saccadé et revint à son point de départ. Main contre la poitrine, contre la gorge. Des pleurs, des larmes, sa main contre la poitrine. Des petits cris de détresse " argh! " Encore le même processus, elle déambulait toujours aussi saccadée, comme un fantôme sans raison d'être. Sa main contre sa poitrine avec un cri un peu llus intense " ARGH! ". Le spectre rougeâtre avait mal. Elle souffrait, mais pourquoi faire cela alors ? Toujours plus de larmes, toujours plus de souffrances, le spectre poussa un cri qui semblait presque mécanique " AAAAAAAARGH!! "
Azriel se réveilla par sursaut. Assis sur le lit.

- Tu es réveillé ?

- Hein ? Dit-il en se retournant à sa gauche.

Elluminïa était là, avec la rapière dans ses bras en train de carresser la lame du bout de ses doigts. Azriel fit un regard compréhensif avant de se lever avant de savoir près d'elle.

- Pourquoi as-tu fais cela ?

- J'ai fait cela pour que je puisse vivre à ses côtés pour toujours...

- Ce n'était donc pas un rêve.

- Non.

- Tu l'aime ?

- Oui. Elle est ma seule amie.

- Tu es si seule.

- Sauvez-moi...

- Quel est ton nom ?

- Alyssa Duskmane.

Les yeux d'Azriel s'écarquillèrent à la mention de ce nom " Duskmane " Cette jeune demoiselle était donc la fille de son vieil ami et maintenant ennemi juré. De plus qu'est ce que cela voulait dire ? Alyssa avait réussi à étrangler une personne durant qu'il dormait.  Elle avait réussi à interagir avec quelqu'un d'autre.
Cela voudrait dire que... non.
Impossible. Ne me dites pas que... C'est Alyssa, elle-même, qui décide ceux qui peuvent brandir la rapière !? Alyssa avait cette volonté ?
Un souvenir remonta en tête
Ce moment tragique entre lui et Azamaëld : " AZAMAËLD!! ARRÊÊÊTE!! " s'écria-t-il en fonçant dessus avec sa rapière en main.

Environs une heure plus tard durant cette nuit, Azriel resta au chevet d'Ornëa'Naé jusqu'à son réveil. Notre jeune champion avoua tout ce qu'il avait à cacher. Pourquoi il faisait cela ? Car il savait qu'il ne lui restait pas longtemps à vivre, mais aussi qu'Alyssa fixait souvent Ornëa'Naé. Elle était une carte de choix à avoir en main.
- C'est la fille d'Azamaëld, dit-il d'une voix désolée. C'est durant ce " rêve "  que j'ai appris son nom. Il y a quelque chose... de maléfique chez elle, pas comme le mal incarné, mais qu'elle est tellement obsédée par les personnes qu'elle aime... qu'elle peut faire n'importe quoi... au point de...
Sa voix était comme étouffé par l'horreur. Et notre jeune champion décida de changer de sujet.

Azriel se trouvait au chevet d'Ornëa'Naé. Il savait maintenant qu'elle allait avoir un rôle à jouer, car il avait vu le jour d'avant qu'Alyssa fixait la générale. C'était une triste histoire pour tout le monde. À quel point les Azriel souffrait, mais aussi Alyssa et Ornëa'Naé.

- Je ne peux pas vous prouver ce que je dis est vrai, car je ne serai plus en vie lorsqu'elle sera nait. Tout ce que je peux faire, c'est de la décrire une fois qu'elle sera mature. Alyssa sera une femme ange d'une grandeur moyenne d'environs 5p8. Silhouette mince proche de taille de guêpe. Cheveux roux bouclés un peu en bas des épaules. Et ses yeux deviendront rouge écarlate du jour au lendemain et ils auront une surface proche d'une pierre précieuse : le rubis. Écoutez, Mademoiselle Ornëa'Naé, je ne sais pas comment, mais peu importe comment vous voudrez l'arrêter, elle aura toujours une longueur d'avance sur vous tous... Et ce, depuis que l'arche de cristal lui a " crevé " les yeux. Alyssa a obtenu le pouvoir de " de la volonté " de son destin et lorsqu'elle a lié son pouvoir à lié son pouvoir à la rapière... Cela a affecté tout ses dépositaires précédents. Autrement dit, je suis à présent prisonniers du destin qu'elle m'a choisit. Dit-il en levant les yeux voyant une autre dépositaire portant la même rapière, celle-ci avait une rune dans son oeil.
Il continua un petit moment.
Par exemple : Dans l'univers 0, Elluminïa et moi mourront de manière tout à fait normal, et ce, jusqu'à ce qu'Alyssa trouve la rapière et se lie à nous afin de connaître notre souffrance, donc une haine incommensurable commence à naître chez elle . En faisant cela, elle crée un autre univers, univers 1,  où Elluminïa peut voir Alyssa et celle-ci peut la guider jusqu'à ça mort, si celle-ci est trop tôt, cela créer une autre univers, univers 2, jusqu'à ce que moi je puisse la voir... Ornëa'Naé, vous n'êtes pas obligé de me croire! mais il faut à tout prix qu'Alyssa reste loin de cette fille avec une rune dans son oeil. Sinon ce cycle va recommencer à l'infini!

Pourquoi pouvait-il lui avouer tout cela ? Azriel se le demandait en même temps. Est-ce qu'Alyssa voulait qu'on l'arrête finalement ? La souffrance qu'elle vivait était à une plus grande échelle lorsqu'il y réfléchissait. Cette princesse portait le fardeau de tout son peuple, mais aussi d'Azriel et Elluminïa sur ses épaules afin de créer un monde harmonieux. Combien de fois elle avait échoué pour en être là aujourd'hui ? Est-ce que le fait que cette jeune fille avec l'oeil de rune ait cette rapière était la bonne voie cette fois ?.. Alors lorsqu'elle voulait l'étrangler, c'était une vision d'une fois précédente où elle avait échoué, donc elle avait décidé de faire d'elle la prochaine dépositaire. Ksst! Comment l'arrêter !?
Demain c'était la fête qu'il avait organisé pour débusquer le " traitre " de son armée. Ce n'était pas le moment de penser à cela. Il y avait un traitre parmis ses troupes. La preuve, la bataille où Ornëa'Naé s'était blessée n'était pas sensé avoir lieu. Était-ce le destin qui lui avait été attribué ?

Quelque chose dans sa réponse éveille on attention : il s'agit d'une rapière en apparence toute banale mais qui rentre dans l'esprit de chacun de ses possesseurs et...les possesseurs sont en lien les uns avec les autres. Dans le genre flippant c'est pas mal. Sauf que cela ne s'arrête pas là car il m'explique qu'une des futures propriétaire de la rapière sera Alyssa, la fille du roi. Depuis quand le roi a une fille ? Depuis quand y pense y'il ? J'évite toute conversation du type privée avec lui car nous ne sommes pas sur les mêmes positions politiques. Les surprises ne s'arrêtent pas là : cette fille naitra après la mort d'Azriel. Depuis quand mourrons nous ? Je ne comprends pas là. Quelqu'un veut le tuer ? Et alors ? C'est aussi mon cas et ils ont essayé mais je suis toujours là. Ils essayeront encore et ne vois pas pourquoi ils réussiraient. Comment peut il être sur de mourir avant la naissance de la princesse ? Pense t'il que nous avons un destin ? Que nous ne sommes pas libre ? Pense t'il avoir lu un bout de son destin à travers les autres propriétaires de la rapière ? Non, ça n'a aucun sens et l'idée de ne pas être libre, d'être guidé par une force supérieure me dérange beaucoup. Oui, l'idée me dérange autant que celle de devoir répondre aux objectifs que ma famille s'était fixés pour moi. Pour l'instant je n'en ai réalisé qu'un : devenir générale mais pour ce qui est du reste, cela ne m'arrange pas donc ils pourront toujours attendre. Ceci dit, je ne prévoit pas ma mort, je sais juste que ce risque est plus présent pour moi que pour les autres à cause de mes choix. Mais un destin...non, ce n'est pas possible, l'idée est trop dérangeante.

La fille du roi sera rousse avec des yeux rouges, belle, grande, mince et dangereuse pour les gens qu'elle aime. Elle recevra des éclats de l'arche dans ses yeux et elle pourra à ce moment là influer sur les anciens possesseurs de la rapière. Il faut l'arrêter avant qu'elle ne fasse je ne sais pas quoi et elle a choisi la prochaine propriétaire mais elle ne doit pas la croiser parce que...parce que quoi ? De quoi il s'agit là ? En quoi est elle dangereuse cette Alyssa Duskame, fille de notre roi. Est elle aussi folle que son père ? Il en tiens une couche mine de rien et je  ne le voit pas ne père de famille. Il est roi, rien que roi et rien d'autre à côté.

Je suis fatiguée, j'ai froid et mon mal de tête s'aggrave. La fièvre ? Sûrement car il s'accompagne de ce mélange de chaud et froid. J'essaye de comprendre car je sent arriver un gros merdier sans me l'expliquer pourquoi. Cette histoire de rapière qui a eu plusieurs possesseurs mais l'une d'entre elle peut contrôler et influer sur la vie des autres me fait peur. Ajoute à ça qu'elle serai dangereuse et la fille de quelqu'un de dangereux.

J'évite de claquer des dents de froid et demande à Azriel :
« Je ne suis pas sure de bien comprendre. Comment pouvez vous être sure de mourir et ce avant la naissance d'Alyssa Duskame ? Ce n'est pas parce que nous sommes fréquemment blessés, parfois gravement blessé que nous y passeront un jour. » la preuve c'est que j'aurai du rôtir la semaine dernière et que je suis là. Pour l'instant dans un sale état mais d'ici un bon mois j'espère vraiment être guérie. Je cherche un verre d'eau des yeux car j'ai soif et en profite pour reprendre mon souffle puis je reprends :
« Vous êtes sure que le roi va avoir une fille qui trouvera Masterpiece, qui recevra des éclats de l'arche dans les yeux et que suite à ça elle pourra influencer ce que pense et font les autre porteurs de cette rapière ? Dans ce cas quand êtes vous vous même ? Ou se situe votre libre arbitre ? »
Si cette jeune fille peut contrôler des gens, il va falloir l'arrêter et si elle va naître et grandir au palais, je pourrai m'en approcher, veiller à son éducation, éviter qu'elle devienne dangereuse. Avec un tel père les risques ne sont pas exclus. Va falloir que je l'influence dans le bon sens mais je dois en savoir plus donc continue une fois que j'ai repris mon souffle et réprimer un tremblement fiévreux :
« Vous me la décrivez comme dangereuse, qu'elle aurai un coup d'avance sur nous. Dans quelle mesure est elle dangereuse ? Que compte t'elle faire ? Comment ? Dans quel but ? Quels seront ses pouvoirs ? Comment savez vous tout ça ? Et cette fille à la rune dans l'oeil ? Serai elle dangereuse ? Comment casser le cycle ?» je cesse mon flot de question car m'étouffe par manque de souffle. Je ne comprends pas tout. Plein de choses m'échappe au point que je me demande si...si ce n'est pas la fièvre qui me fait croire ça. Je tremble de froid, la douleur augmente mais sent que je dois comprendre, qu'il va nous arriver quelque chose de grave d'ici quelques dizaines d'années et doit m'y préparer. Je me recroqueville à cause du froid et tente de dissimuler mes tremblements et me concentre pour comprendre. J'ai trouvé le verre d'eau, en temps normal je l'atraperai sans difficulté mais là...il est loin. J'aimerai bien savoir le faire venir lui même à moi donc pose mon regard dessus, puis sur Azriel, puis sur le verre tout en me concentrant sur sa réponse.

Le destin... Suis-je vraiment libre, c'est une question que je me pose chaque jour que je la vois.
Moi aussi.
Toi aussi ? Pourtant, tu nous influence tous...
Parfois, je me sens comme si nous étions dans une maison de miroir, là où nos reflet son projeté l'un après les autres, et ce, à l'infini. Si je me tourne la tête, mes reflets suivrons à l'infini. Si je change un seul élément, les autres suivront.
Je la regarde sans rien dire, car je ne sais pas pourquoi, mais je me sens dans la même situation. Je me demande ce qu'Elluminïa en pense, elle. Est-ce ça le destin ? Je dirais plus que c'était ça le cycle. Il fallait détruire cette maison de miroir.
Parfois, je ressens comme des ressentiment et des désirs qui datent de plusieurs milliers d'années. Non, qui viennent de plusieurs lignes de temps. Comme –
Comme ? Dis-je alors qu'elle est assise avec ses milliers de copie qui se défilent à l'infini.
Comme si je revivais les même situations situation encore et encore éternellement. Cette fille au cheveux couleur saphir va me sauver. Me dit-elle pratiquement en larme et en détresse.
Ksst! Je ne perd jamais mon sang froid, mais là, il faut détruire ce cycle!
Dis-je en frappant le verre, laissant une claquement qui se s'étend lui aussi à l'infini...
*Crack*

Le destin était aussi fragile qu'un verre miroité, souvent, on le comparait comme un file qu'on pouvait facilement couper. Les dires de Ornëa'Naé laissait Azriel réfléchir dans sa tête. Est-ce qu'il était vraiment libre ? Est-ce que tout ce qu'il venait d'entreprendre était la volonté d'Alyssa ? Était-il destiné à trouver Masterpeace ? Beaucoup de pensées passèrent dans ses têtes. Oui, il avait déjà eu cette pensée, mais le fait qu'un autre personne ait remarqué sa détresse, cela démontrait – non, confirmait son état psychologique. Azriel Était-il vraiment lui-même depuis le début ou, encore, une fois, tout était orchestré par la fille du roi ? Pourtant, il avait été le champion de ce royaume par sa propre volonté, non ? Chaque combat, chaque décision afin de monter les échelons... C'était la volonté d'Alyssa ? Ksst! Une larme se mit à couler le long de la joue de notre jeune champion. Lui qui espérait la liberté par la paix, il n'était même pas capable d'avoir accès à une paix intérieure.
À l'aide.

Ornëa'Naé demandait c'était quoi les pouvoir d'Alyssa. Là dessus, il pouvait lui montrer, sachant qu'elle allait être importante dans le développement d'Alyssa. Azriel ne pouvait pas se permettre d'être dans une part d'ombre. Plutôt, il ne pouvait pas quitter se monde en laissant Ornëa'Naé avec ses questions. Doucement, il dégaina un tout petit peu sa rapière. Une silhouette brillante complètement rouge et écarlate apparue derrière Azriel et l'enlaça de ses bras. Ses cheveux virevoltaient mélodieusement dans les airs, comme s'ils flottaient au gré d'un doux zéphyr. Les yeux bleu de notre jeune champion se tournèrent vers cette silhouette sans y tourner la tête. Comme s'ils étaient en parfaite synchronisation, la silhouette se repositionna en s'approchant d'Ornëa'Naé. Doucement, du bout de ses doigts, la main rouge écarlate s'approcha de la générale afin de lui toucher le front afin de la guérir de plusieurs de ces mots.
Aussitôt, une vague de souvenirs surgit en synchronisation.





















Arziel lui présenta sa main pour qu'elle le suive, de toute façon, elle devrait se sentir mieu à présent. La générale avait de quoi à être fière d'elle, sans elle, ces jeunes enfants seraient probablement mort. Une fête ne serait pas une vraie fête sans elle. C'était aussi pour fêter leur victoire contre leur ennemi, mais aussi contre ces étranges chevalier glaciales comme la mort. Les liches étaient très rare, Azriel en avait seulement vue une dans sa longue vie et il pouvait confirmer qu'une liche était bien moins effrayante. Oui, lors de son combat, lors de leur échange de coups, de ses esquives, tout ça en une seule peur : Il avait peur de mourir. Ces créatures étaient extrêmement puissantes. Géler le temps autour d'eux...
Il avait triomphé en emportant avec lui un étrange noyau qui se trouvait dans son cerveau. Une étrange pierre de couleur verte, comme une émeraude. Une fois à l'endroit escompté, Azriel ouvrit la porte devant la générale.
La porte s'ouvrit lentement en dévoilant la surprise d'Azriel. Un magnifique pendantif autour d'un cou d'un mannequin. Le pendantif était doré avec une émeraude en son centre. Notre champion prit le collier pour ensuite se retourner vers Ornëa'Naé.

- Ce pendantif possède un enchantement assez intéressant. J'ai demandé à mes enchanteurs de l'analyser et devine ce que c'est...

Azriel tourna ses yeux vers le joyau qu'il avait prit du chevalier fantôme.
- ... Il s'agit d'un enchantement de protection contre les esprits. Si ma théorie est bonne, en le portant, ils te croient comme des leurs...
Ajouta-t-il en s'approchant de la générale pour se mettre derrière.

- ...Et j'aimerais que tu le porte pour que tu puisse vivre longtemps.
Finit-il en lui mettant délicatement le collier où logeait la pierre verte du chevalier fantome vaincu. Ensuite, il retourna la générale en esquissant un sourire proche de celui de la futur princesse.
En parallèle, Azriel et Alyssa ajoutèrent en même temps.
- Je vais te libérer de libérer de ce fardeau.

C'était la fête! Un grand halle où un magnifique lustre trônait au centre de la pièce. Des lumières à en plus finir. Azriel se trouvait au centre de la pièce en étant en train de refuser maladroitement les offres de ses coéquipières. Elles voulaient tous avoir une danse avec lui. Ce n'était pas surprenant, plusieurs de ses hommes étaient jaloux de son succès avec les femmes. Azri était belle homme, charismatique, fort, gentil, généreux, comme s'il venait d'un conte de fée pour enfant. Il avait même du succès avec les nobles de la capitale! Il se présenta : Azriel Highstar. Après plusieurs présentations, Azriel croisa le regard de la générale, puis il lui esquissa un sourire.
Comme quoi, elle n'avait pas tort, chacun de nous pouvions avoir notre libre arbitre.
Comme quoi, chacun avait leur rêve et Azriel n'avait jamais été si proche de le réaliser.