Je devais retrouver des frères d'armes pour faire le point sur nos dernières trouvailles et croiser nos infos pour vérifier que nous ne tombions pas dans un piège lorsque je reconnu l'odeur caractéristique d'un incendie. Je ralenti et regarde en bas pour repérer quelle maison brûle puis échange un rapuide regard avec Oura'Nos, mon cousin avant de foncer en piquée sur ladite maison. Je vois les gens paniquer, appeler des gardes et la maison s'embraser rapidement. Une fois à quelques dizaines de mètres, je distingue avec horreur que des enfants sont affolés à l'intérieur alors que des poutres tombent et que les premiers seaux d'eau arrivent.

Je rentre par le toit, la fumée me pique les yeux et surtout m'étouffe mais attrappe rapidement un des trois enfants et remonte prendre l'air dans le ciel pour le déposer devant une vielle femme. Le temps qu'elle comprenne, je suis à nouveau dans le ciel et Oura'Nos dépose une petite fille devant cette même dame. J'entends des poutres s'écrouler et n'entends plus le troisième angelot. Je dois vite le sortir de là. J'espère qu'il n'est pas déjà mort. Je rentre à nouveau dans la maison et là...pire que prévu : un autre jeune garçon et un bébé. J'étouffe rapiddement et vu les craquement, la maison ne va pas tarder à s'éffondrer. Oura'Nos est au dessus de moi donc attrappe rapidement l'angelot semi conscient et lu lui donne. Il remonte dans le ciel et à peine je l'entends me dire :
« Vite, ça va s'écrouler. » que je reçois une poutre brûlante sur mes ailles. J'hurle de douleur et fait un bond en direction du bébé qui...de là ou je suis il est inconscient. Pas le temps, je l'attrappe et sent que le toit va s'éffondrer pour de bon mais aussi sent les vertiges en plus d'étouffer de plus en plus. Je vais me retrouver asphyxiée et sous des gravats d'ici quelques secondes.
Dehors on m'appelle par mon grade. Le sgardes doivent être inquiets. On m'appelle de partout ce qui ne m'aide pas à m'orienter mais à ça urge donc fonce dans le mur qui brûle le plus proche et fait un bond dehors au moment ou la maison s'éffondre pour de bon. Je reçois quelques planches qui m'étourdissent mais arrive à me jetter vers les gardes qui lancent les seaux d'eau, bien dans les seaux d'eau pour arrêter de brûler.

Je suis trempée au bon milieu de la rue, ça brûle et le bébé est inerte. J'entame le bouche à bouche et suis soulagée lorsqu'il tousse, puis respire. Oura'Nos et une ange se précipitent vers moi. Je comprends que c'est la mère des enfants donc lui donne le bébé en lui demandant :
« Vous allez bien ? Connaissez vous quelqu'un qui puisse vous héberger ?
-Ils m'ont dit que vous avez sauvé mes enfants. Merci beaucoup. Ca va aller maintenant.»
Je vois arriver un guérisseur donc en profite pour m'écarter et laisser les gardes gérer l'incendie.

Oura'Nos me dit :
« Tu nous a fait peur. Tu as de sacré réflexes. Tu est sure que ça va ?
-Ces brûlures sont superficielles. J'ai eu bien pire, ça ira. Et toi ? Et conclu avec une grosse quinte de toux. J'ai du avaler pas mal de fumée. Ca passera d'ici quelques heures.
-C'est douloureux mais gérable. Un bon cataplasme ne sera pas de refus. »

Nous décollons avec difficulté car nos ailles sont brûlées. C'est tellement douloureux que nous nous contentons de nous repérer et repérer l'échoppe du guérisseur le plus proche avant d'attérir. Je repère la maison de Mars'Ella, ma cousine guérisseuse. Je ne sais pas si elle est chez elle mais de toute façon il y a largement de quoi se soigner. Même marcher est douloureux, surtout pour moi qui suis restée le plus dans cette maison. Mon cousin veut me soutenir et me tends son bras, je refuse car ne veut pas agraver ses brulures. Il insiste mais ne change pas d'avis. Franchement, à t'il oublié que j'ai vécu pire ?

Je m'arrête net lorsque je vois arriver en face de nous la princesse Alyssa. Que fait elle dehors ? Elle a fui ? Je ne l'ai plus revue depuis longtemps car le roi l'isole du monde, de la vraie vie car il veut la protéger et m'a reproché notre discussion d'il y a quelques années. Une discussion et des reproches ahurissants. Nosu avons souvent des dialogues de sourds mais là je n'ai pas compris son truc, pas du tout. En si peu de temps, je le vois mal avoir changé de méthode vis à vis de ses filles donc m'avance vers la princesse car si elle croise un garde, elle aura des ennuis, de très gros ennuis. C'est l'occasion de savoir comment elle va et ce qu'elle devient car il me semble qu'elle avait apprécié notre rencontre.

En arrivant à son niveau je me rends compte que trempée avec des pans d'uniforme brulés et les plus  grosses brûlures visibles je ne suis pas présentable, vraiment pas et dois faire peur. C'est assez gênant cette sensation et m'attends à ce qu'elle fuit lorque j'arrive à son niveau et lui demande :
« Princesse ? Que faites vous ici ? » puis après une grosse quinte de toux, remarque qu'elle est blessée et lui dit :
« Vous êtes blessée. Allons chez une guérisseurse, une amie à moi.» et la prends doucement par son bras valide et continuons notre route.

Si seulement je pouvais sauver ce monde. Voir le soleil d'un jour nouveau sous un nouvel angle. Chassant une souffrance sauvage pour vivre dans un monde que je cherchais à me plaire... Je brûle, je brûle en voyant mes idéaux être différents des autres. Je pleure, je pleure en réalisant que mes défauts ne sont qu'une arme.
J'essaie, j'essaie à tout les jours d'attraper cette flamme, une lueure d'espoir...
... un espoir d'être libre de mes propres ailes.

Une forêt. J'essaie à chaque jour de te rattraper, toi, mon fantôme. Elle a les cheveux long, si long. Est-ce moi ? Elle a les mêmes couleurs de cheveux. Elle est grande et belle, elle est sublime. Ses cheveux d'une magnificence volent au gré du vent, alors que moi j'essaie encore de m'y retrouver. Je sais que je vais gagner, je ne sais juste pas comment. Si seulement je pouvais voir l'avenir. Si seulement je pouvais avoir des codes de triches. Si seulement mes défauts n'étaient pas une armes. Je m'arrête, je regarde aux alentours pour voir où elle est. Nulle part. Plusieurs feuilles coloré passent devant mes yeux pour me montrer la voie. Des fleurs, aussi belle que ceux du jardin. Le vent me guide je le suis, c'est ma voie, j'en suis sûre. À mon tour, mes cheveux vole au gré du vent. Il est vrai qu'enfin libre, mes cheveux semblent si long, si léger, si libre. Je — je me sens suivis, par une petite aura, mais je ne peux pas m'arrêter, ma voie se trouve devant moi. Je ne peux pas voler, dépourvue de mes ailes, je ne peux que marcher. Plus loin, dans cette forêt où je suis cette lueure, cette petite flamme dorée qu'est ma destiné, je me vois entendue sur le sol. Un oiseau, un aigle passe au dessus de moi. Suis-je endormie ? Je tiens une magnifique rapière où le manche est posé sur ma poitrine et sa lame longe mon corps. Je brûle, lentement, ayant une larme qui glisse le long de ma joue angélique. Un tombeau de fleur rouge, comme mes cheveux. Mes yeux, aussi rouge et éclatant que des rubis, observent en pleur ma victoire et la liberté qui m'attend une fois ce cercueil fermée.
Je me retourne dans le but de quitter les lieux en réalisant que je ne peux pas esquiver ses yeux. La petite fille qui me suit depuis le tout début a la même couleur de cheveux que moi. Ce même regard que j'avais avant.
Je disparais dans l'espoir d'être un jour libre de mes propres ailes.

Alyssa ouvrit les yeux, c'était le matin. C'était quoi ce rêve bizarre ? Si seulement sa mère pouvait être encore là. Peut-être qu'elle aurait eu la réponse, car ce n'était pas son père qui allait lui donner. Enfin bref, ce n'était qu'un petit désagrément, cela n'allait pas l'arrêter de vouloir voir le monde. Ce n'était rien à comparé de son rêve! Notre petite princesse avait des idéaux et elle voulait les réaliser! Ses petites ailes se mirent à battre afin de se dégourdir. Ah. Cela faisait du bien. Son petit corps se mit à quitter le sol un petit instant avant de retomber doucement. Qu'allait-elle faire de cette journée ? Sûrement pleins de trucs qu'elle ne voulait pas faire. Il n'y avait aucun pari à faire au risque de le gagner trop facilement.
Tout ce qu'il fallait savoir en ce moment, c'était que sa conscience lui rappelait la souffrance qu'elle vivait chaque jour en ce levant.
Était-ce elle le problème ?
Ou elle était trop intelligente pour son jeune âge ?
Croyons plutôt qu'elle avait des idéaux bien différents des autres.

Alyssa voulait apprendre à voler de ses propres ailes, et ce, depuis bien longtemps. Si elle pouvait le faire 10ans avant tout le monde, elle allait le faire s'il le fallait! Si c'était possible 15 ans plus tôt, aussi! Cela avait value une blessure, cela saignait, mais elle allait connaitre bien plus qu'une petite éraflure. C'était une égratignure, rien de bien grave. Notre jeune princesse se tourna, seule, dans la ville. Personne. C'était rare. Ses petits yeux se levèrent vers le ciel. Un incendie, elle se retourna encore ; en paradoxe, elle vit un ciel de feu, un ciel embrasé par des flammes rouges comme ses yeux. Aussitôt cette image métaphorique terminé, le ciel redevinrent normal. Ses yeux lui jouaient des biens vilains tour parfois. Un rêve étrange, un ciel de feu maintenant. Qu'est-ce qu'il se passe Alyssa ? Tu as un drôle de destin qui te frappe, n'est-ce pas ?
La fin arrive bientôt.
Saurais-je finalement heureuse ?

Notre princesse ne pouvait pas aller voir, aussi curieuse soit-elle. Il était claire qu'elle allait se faire prendre. Tu parle d'une coïncidence, le jour où elle voulait sortir, il y avait un incendie. La majeure partie de la garde se trouvait là bas, parfait pour fuir, c'était une parfaite diversion. Ses yeux se tournèrent, sa voie se trouvait devant elle. Ce n'était pas le temps de regarder en arrière. Elle devait se rappeler qu'un aigle avançait toujours vers son but, même si laisser cette maison  brûler l'attristait. Pour une fois qu'elle refusait de se battre. Notre petite princesse Céleste rêvait de liberté avant tout. Était-ce égoïste ? Probablement, mais si elle ne se donnait pas de liberté, qui allait lui donner au final ? Son père ? Il ne fallait pas rêver, il avait du mal à laaisser sortir dans le jardin. Alyssa le savait, elle devait se battre pour sa liberté et se battre égalait également  désobéir à son père, le roi Céleste.
Continue d'avancer ma petite princesse, cours jusqu'à cet océan de nuage. Rêve, rêve d'aller plus haut et plus loin chaque jour.

Soudainement, Alyssa entra en collision avec quelqu'un. Comment ça il y avait quelqu'un alors qu'il y avait un feu là-bas ? Elle gonfla déjà les joues, déjà  prête à répliquer. Les gardes étaient tous fainé — Ses yeux se levèrent au moment en voyant que c'était la générale Ornëa'Naé.
- Orn!

L'expression de son passa aussitot de boudeuse à jovial. Ses yeux pétillants, un grand sourire de bonheur au moment où elle sauta pour enlacer son bassin. Alyssa avait quand même un peu grandit depuis la dernière fois qu'elle l'avait vue. Notre jeune fugueuse était si contente de la revoir après tout ce temps. Ouvrant les yeux, notre jeune princesse vit que les ailes de la générale avait des brûlures, elle ne semblait pas bien grave à première vue, mais Alyssa n'était pas une guérisseuse, donc elle ne savait pas. Son seul réflexe fut de toucher l'une des plumes de la générale blessée dans le but de soigner ses brûlures. Son pouvoir était bien plus efficace que la dernière fois et cela se remarquait, Alyssa était même capable de rendre plus de force que la dernière fois pour couronner le tout. Les ailes de la générale brillaient lueure dorée, aussi brillant que les idéaux de notre jeune princesse. Ses soins étaient tellement pratiques. Pourquoi lui empêcher de s'exercer ?

- Faites attention à vos ailes. Vous allez être bien triste si vous perdez leurs usages, dit-elle en faisant battre ses petites ailes. hihihi
Finit-elle avec un sourire digne d'une princesse.

La générale avait vu qu'Alyssa était blessé, malheureusement, Alyssa ne pouvait pas se soigner elle-même. Pas encore du moins, elle ne s'entraînait pas assez pour maîtriser son pouvoir, malheureusement. Par conséquent, la générale invita notre petite princesse à aller voir sa cousine qui, elle, était vraiment une guérisseuse. Est-ce qu'Alyssa pouvait s'inviter ainsi ? De toute façon c'était la princesse. Elle avait le droit non ?
Alyssa hocha la tête approbations.
- Okidoki! Dit-elle étant contente de voir de nouvelle personne. Ensuite pourra-t-on aller voir l'océan de nuage ?

Un si grand rêve qui entrait en divergence avec son titre nobilière. Un rêve soit trop grand pour son petit corps, soit trop petit pour ses ambitions. Sa petite main dans celle de la générale, elle la suivait jusqu'à la destination. Ses yeux se retournèrent voyant que cette " flamme " qu'elle essayait d'attraper lui avait encore échappé. Un espoir qui lui avait encore échappé entre les doigts. Alyssa se promit un jour de trouver cette espoir de pouvoir être libre comme elle le souhaitait.
Chaque jour, pleurant mon mal être.
Chassant la souffrance sauvage qui m'encombre. Rampant pour sortir de ma cage dorée.
L'histoire d'une jeune princesse qui rêvait avant tout de liberté.

La petite princesse est heureuse de me revoir et moi aussi. Je la serre dans mes bras, émue et surprise que ce plaisir soit autant partagé. Elle en profite pour soigner mes ailles et ça fait un bien fou puis me donne un conseil de prudence auquel je réponds :
« Merci. J'ai beau être coriace, je ne suis pas à l'abri d'une blessure handicapante. Ceux qui les ont perdues arrivent à vivre sans car nous sommes inventifs mais ça complique le quotidien.  Lorsque vous pourrez voler vous comprendrez. »
Oura'Nos regarde autour de nous puis je me rappelle qu'Alyssa n'a pas le droit de sortir donc profite qu'elle soit dans mes bras pour m'élever dans le ciel en lui disant :
« Et voici un petit avant goût de ce qui vous attends. Puis à Oura'Nos : Rejoins nous chez ta soeur.»
Je vole le plus rapidement possible chez ma cousine en évitant de croiser qui que ce soit avec la petite en fuite dans mes bras donc bifurque dés que j'aperçois quelqu'un. J'en profite pour lui donner les noms des quelques quartiers et le rôle des quelques bâtiments importants que nous survolons. Je lui donnerai les conseils de base pour fuir moins dangereusement une fois arrivée. Autant lui permettre de s'amuser un peu. A sa place je passerai mon temps à étouffer donc à chercher mon air donc à m'enfuir. Si elle veut parfaire elle même son éducation, je dois lui fournir les bases car elle n'aura pas toujours autant de chance.

Je la sent heureuse dans mes bras donc ralenti pour prolonger ce chouette moment. Mes parents m'ont plusieurs fois amenés voler puis l'ai fait moi même avec mes frères et sœurs une fois que j'ai pu voler à mon tour. Je ne connaissais pas encore ce qu'est l'émerveillement de l'angelot et je comprends pourquoi mes parents le faisaient souvent avec chacun d'entre nous. Seul bémol, nous étions bien plus jeune. Je ne comprends pas l'intérêt de priver la princesse de tout un pan de son éducation. De toute façon le roi à des lubies étranges que je n'ai jamais comprises et cela ne me donne pas envie de prendre sa place.
L'effort combiné à la fumée avalée me déclenche de fréquentes quintes de toux, j'économise mon air pour éviter qu'elles n'attirent l'attention vers nous donc nous attire des ennuis car nous ne volons pas en direction du palais. La princesse n'aura pas deux fois cette chance des débutants. Je vérifie que la rue est déserte lorsque je me pose avec douceur dans le jardin de Mars'Ella et tappe notre code à la porte. Ma cousine ouvre et me dit :
« Il était temps Orn. Nous nous inquiétions. Entre. » puis ferme derrière nous. Je dépose la princesse dans le hall et allait m'excuser en la lui présentant lorsqu'elle me coupe en me reprochant :
« Tu n'en rate pas une hein ? Oura'Nos est arrivé et toi...tu traîne avec un angelot recherchée et tes brûlures ? Et son regard acéré se pose sur celles qui zèbrent mes jambes. J'avais rendu ces douleurs gérables en volant et me concentrant sur ce que je faisais mais là elle augmente brutalement, me faisant grimacer. Je lui montre le bras d'Alyssa en lui disant :
« 0]]Je me suis assurée que nous croiserions personne. Peut tu t'occuper de cette égratignure ?[/b] »
Mars'Elle s'accroupi en face d'Alyssa et lui dit :
« Je suis contente de vous rencontrer en chair et en os. Orn m'a parlé de votre don. Pourrez vous me le montrer ?
-Elle a progressé, elle à soigné mes ailles. Il ne reste plus que celles là.
-Tu as réellement marché dans une maison en feu ?
-Oui. Nous avons sauvé les quatres angelots.
-De ce que m'a dit Oura, tu t'en sort bien. Venez. Puis demande à Alyssa : Je vais t'enlever ça de suite. Pourra tu me montrer ton don sur la générale ?  »Et nous amène dans la chambre du fond ou Oura'Nos fait ses fumigations.
Elle fait s'asseoir la princesse dans un fauteuil et me demande de m'allonger sur le lit puis observe la blessure d'Alyssa et la guéri en moins d'une seconde en posant sa main dessus et lui dit :
« Ce n'était rien, vraiment rien. Vous voulez un chocolat chaud ? Ca soigne le moral. »
Ma quinte de toux attire son attention donc elle me dit en rigolant:
« Tu en veux ? Reste couchée.
-Bien sûr. Il est très bon.
-Comme d'habitude, après les soins. » puis examine mes brûlures pendant que mon cousin explique ce que nous faisions à la princesse.

Je ne suis pas un objet politique, je suis une personne tout à fait normale! J'ai des rêves, des idéaux, des ambitions! Pour tout ces révolutionistes – non, mon peuple. Je dois leur offrir une vie qu'il mérite. Même si je meurs, même si demain de meurs, pour leur liberté, je dois continuer à avancer avec courage. Pour un avenir prospère auquel tout le monde pourra vivre en paix. Si vous pensez que je vais vivre dans le silence, n'importe quoi!
En tant que descendante d'Elluminïa, à travers cette faille ; mon nom est Alyssa Duskmane et je vous dis ceci : [...]

Des retrouvailles un peu trop joyeuse pour ce qui venait d'arriver, mais comment contenter de garder sa joie lorsque une jeune fille en peine libre retrouvait une grande amie ? C'était impossible, surtout qu'Alyssa faisait tout pour voir la vie du bon côté à son jeune âge. Elle ne comprenait pas tout, mais elle était tout de même intelligente, un peu plus de la moyenne. Cela suffisait largement. Ornëa'Naé semblait aussi surprise, mais surtout heureuse de revoir la petite princesse au sourire angélique. Les rumeurs comme quoi son sourire était capable de réchauffer les coeurs n'était pas volées. Alyssa se présenta à la troupe, quoi que, ils savaient déjà qui elle était cette jeune fillette.

Il vint le moment où la troupe se sépara de la générale qui, elle, prit Alyssa dans ses bras afin de lui faire un petit tour de vol. Il ne fallait pas grand chose pour rendre notre jeune princesse Céleste heureuse. Un petit tour dans le ciel et hop, elle était obnubilée par la vue depuis les airs. C'était magnifique, Alyssa, les yeux tout grand ouvert, pouvait voir l'horizon. L'océan de Nuage semblait presque infini! C'était donc cela la liberté ? Voler à sa guise là où Ornëa'Naé lui disait que son tour allait un jour venir. Un de ces jours, Alyssa pourrait voler aux côtés de ses congénères, de son peuple. Chaque jour faisait en sorte qu'elle était plus impatiente que la veille. La générale présenta ensuite les bâtiments important telle que l'ambassade et la caserne, la bibliothèque et les archives etc. Toujours aussi obnubilée par cette vue, même sol s'agissait de trucs qu'elle avait déjà vue depuis le sol.
Son plus grand rêve était de voler de ses propres ailes.

- C'est tellement beau! C'est magnifique!

La générale se posa doucement au sol afin de déposer notre jeune princesse. Cela avait été le plus beau moment de sa vie, sans se mentir. Alyssa avait espéré que ce moment ne finisse jamais. Maintenant, son petit cerveau avait de la matière à rêver la nuit. Des environs aussi riche que son sourire lorsqu'elle réchauffait le coeur des gens. Une fois ses petits pieds adapter au sol, vint la cousine d'Ornëa'Naé d'apparaître. Elle se faisait présenter à sa cousine ensuite. Sa demande était assez singulier, ce n'était qu'une simple égratignure qu'elle s'était fait au bras. À moins si Ornëa'Naé ne souhaitait pas qu'un prince ait une princesse avec des cicatrices. De toute façon, rien de tout cela intéressait notre jeune princesse. S'engager dans ce genre de chose allait encore plus la restreindre dans son rôle " d'objet politique ". Comme notre jeune fillette rousse voulait voir le monde, les cicatrices en faisait partie, donc elme voulait aussi les voir.
Ses petits yeux se levèrent vers la générale lorsqu'elle vanta le don de la princesse. Elle pouvait sûrement essayer, malgré l'interdiction émise par son père.

Hop. Alyssa s'assit sur le fauteuil. La guérisseuse regarda la ensuite l'égratignure à son bras. Elle mit sa main dessus et pouf* la blessure disparu aussi rapidement qu'elle était apparue. Les yeux d'Alyssa s'écarquillèrent rapidement. Elle ne savait pas faire cela !? se dit-elle aussitôt. Après moins que notre jeune fugueuse se sous-estimait. La générale. Alyssa avait une cobaye, elle l'avait déjà fait une fois, elle pouvait le refaire. Une grande respiration. Notre jeune petite princesse descendit du fauteuil pour rejoindre la générale etendue sur le lit.
...
Elle n'était pas assez grande, elle devait prendre un banc pour gagner quelques bons centimètre. Ses mains ouvertes, au-dessus de l'autre aile de la générale, cette dernière commença rapidement à briller. Des petits faisceaux de lumières commençèrent à se dégager des plumes d'Ornëa'Naé. Au même moment, la main d'Alyssa au-dessus de la poitrine de la générale, le même effet, une lumière commença à se dégager au niveau de son buste. Notre jeune princesse ne savait pas si cela allait fonctionner mais autant essayer. Si son feu sacré pouvait réparer les tissus brûlés par la fumée, ce serait déjà bien. Un moment, un autre moment, l'aile de la générale cessa de scintiller suivie de sa poitrine qui, ses poumons, venait d'être régénérés. En plus, dû au pouvoir du feu sacré d'Alyssa, les ailes et les poumons d'Ornëa'Naé étaient revigoré. Autrement dit, leur énergie était restaurée.
Notre jeune princesse lâche une petite respiration après cette concentration excessive.

- Phew...

Assise sur le fauteuil, avec son chocolat chaud en main, notre jeune princesse relaxait afin de reprendre ses forces. L'aile n'avait pas été un problème, c'était visiblement les poumons qui lui avait posé problème. Au moins, après quelques gorgées de son chocolat chaud, il était vrai que son moral recontait, et cela, ne coûtait pas de magie.

- Dis, dis Orn! Est-ce qu'on pourra voler bientôt !? Dit-elle en posant la tasse qu'elle avait déjà bu d'une traite.

Je sent la magie de la princesse guérir mes dernières blessures. Le niveau de douleur descends lentement et ça me fait un bien fou. Je sent qu'elle va plus profondément que la dernière fois, elle s'attaque aux poumons. Réparer les organes est plus complexe que les muscles ou les os. Mais elle arrive tout de même à le faire. Son don sera tellement pratique, lui ouvrira de bonnes opportunités surtout si elle veut se démarquer de son père. J'espère qu'elle ne deviendra jamais comme lui, trop la honte ses lubies et délires. Je ne dois pas me faire d'illusions : c'est sa fille donc on a une chance sur deux qu'elle devienne comme lui.
La courte discussion que j'avais eu avec sa nourrice à propos de son don me revient en mémoire. Personne ne pourra officiellement l'aider à le développer. Elle est condamnée à rester enfermée dans une cage dorée parce que son père à des lubies étranges.  Je respire beaucoup mieux. Parfait. Je pourrai reprendre mon boulot comme si de rien était. Je remercie la princesse, commence à me relever pour m'endormir aussitôt.

A mon réveil, j'entends Mars'Ella expliquer à Alyssa comment elle pourrai utiliser son don et le développer. Je sent surtout une bonne odeur de chocolat donc me frotte les yeux, m'étire car ça fait un bien fou et dit dés qu'Oura'Nos me regarde :
« Désolée. Je n'ai pas fait exprés. Il se moque de moi, rit sans retenue mais ma cousine me dit :
-Tu pense à dormir de temps en temps ? C'est quoi cette question ?
-Bien sûr. Es ce qu'il reste du chocolat ?  Oura'Nos rigole plus discrètement mais Mars'Ella insiste
-Combien d'heures ? Combien de nuits par semaine ? Etant à peine réveillée je commence à compter..et à me demander ou elle veut en venir alors qu'elle non plus ne les fait pas toutes donc lui rétorque :
-Et toi ?
-Je dormai lorsqu'Oura est venu me prévenir. » elle est maligne.
Nous nous regardons en chien de faïence et nous cessons lorsque j'entends mon cousin dire à la princesse :
« Elles ont trop de responsabilités pour dormir correctement. Rien de grave. Puis me provoque :
Puis je finir le chocolat ? Il reste une tasse sur le poêle là bas. » et montre le poêle
Je bondi la saisir avec un air provocateur et m'assied avec eux, mon sourire devenant moqueur fait échos à celui de mon cousin.
A peine ai je humé mon chocolat que la princesse me demande si on peut retourner dans les airs. Je me rappelle qu'elle est en fuite et n'a aucun réflexe donc lui réponds :
« Une fois que je vous aurai expliqué comment on passe inaperçue ? Oui. Ces conseils vous seront utiles. Une fois que j'ai captée son attention commence à lui expliquer :
Lorsqu'on doit s'extraire ou s'infiltrer, tout doit être prévu à l'avance : comment on sort sans attirer l'attention, comment on va d'un endroit à l'autre en passant inaperçu et comment on rentre dans le lieu sans se faire remarquer. Chaque étape compte sinon tout tombe à l'eau et dans votre cas la surveillance se renforcera donc compliquera vos prochaines fugues mais dans la majorité des cas c'est mortel. »

Je prends ensuite son cas particulier pour mieux la conseiller, notamment passer entre deux rondes, prendre de quoi se couvrir les cheveux et modifier sa tenue, éviter de regarder les gens en face à cause de ses yeux et modifier son accent lorsqu'elle parle mais aussi avoir toujours l'air de savoir ou elle va. Les premiers conseils de base.
Je réponds à ses questions, histoire qu'elle soit sûre de comprendre et puisse préparer correctement ses prochaines sorties puis lui précise des choses comme savoir ou se replier si jamais elle risque de se faire attraper donc la nécessité d'avoir quelques amis sûrs chez lesquels se réfugier mais ne jamais utiliser le même deux fois d'affilé pour ne pas l'exposer aux représailles, ne jamais utiliser deux fois la même tactique pour rentrer et sortir du palais...ce type de conseils de base. De quoi préparer ses prochaines fugues et durant celles ci de les consolider.
Je réponds à ses questions puis lui dit :
« On fait une pause ? Ensuite on verra comment vous allez rentrer. Puis lui montre la maison et lui dit : Trouvez vous de quoi vous cacher les cheveux et modifier votre apparence et envolons nous. » et évite de poser mon regard sur les serviettes ou les châles. Voyons comment elle réussira ce premier exercice.

- Ouah! Ouah!
- Regard ma cherie. C'est notre fille...
- Comment on l'appelle ?
- Alyssa, je promet de toujours te protéger.
- Ouah Ouah...
Des fragments de rêves, c'est tout ce qui me reste. Un puzzle qui me manque une pièce. Une pièce écrite " princesse " dessus sûrement. Mon mal intérieur, je l'ai garder, toujours garder en moi. Personne ne sait ce cache en mon être. 《 Je te soignerai, autant de fois que tu le veux 》《 Laissez-la tranquille! ...Oaargh! 》Las,  
J'ai passé ma vie à me dévouer pour la libération de mon peuple. Las, est-ce que mes idéaux sont trop grands pour une simple fille comme moi. Las, mes ambitions sont probablements trop grandes pour moi. Las, Tout ce que je sais, tout ce que je sais... J'ai passé ma vie à me dévouer à la libération de mon peuple.
Je veux voler à nouveau de mes propres ailes. Tel est mon rêve, tel est ma raison de vivre.

Cette petite fille partait au loin. Le cycle allait recommencer encore et encore. Elle allait revenir, âgée comme moi, poursuivie par cette petite curieuse. Je me retourne, voyant mon propre corps étendue dans les fleurs, ma rapière contre moi. C'est donc comme cela que je vais finir. Je ne deviendrai pas vieille comme cette vieille dame que j'ai rencontrée. Ni aussi mature qu'Ornëa'Naé. Un trou dans la poitrine au niveau du coeur. Ça me revient maintenant... " connectée " je levai mes yeux. Mon regard de mort intérieure, le sourire que j'avais lorsque j'étais une enfant — n'existait plus. Je ne voulais qu'une seule personne en finisse avec moi.
Je ne pouvais pas me défendre, de toute façon, je ne voulais pas me défendre. J'étais un fardeau trop lourd. Je savais éperdument que j'étais allée trop loin... Tout ce que je pouvais faire...
C'était de lui rendre son honneur... dans ses bras une dernière fois...
Je n'avais plus la force de la soigner une dernière fois. Je tombe à genou, pleurant ma triste destinée qui m'attend. L'histoire allait se répéter, Azriel avait raison.
La jeune fillette maintenant mature s'accroupit près de moi. De mes yeux, je la vois, même sans la regarder. Ses yeux tout grand ouvert. Ses lèvres s'approchent de mon oreille. " Que fais-tu ? Relève toi. As-tu oublié pourquoi fais-tu tout cela ? As-tu oublié l'exile de ta mère ? La trahison d'Arziel, les milliers d'innocents de la ' chasse ' , ksst elle me grimace. Tu sais ce que tu dois faire pour notre liberté, MA liberté. On ne peut pas reculer en volant. Tu dois continuer d'avancer. Même si des gens meurent, même si tu meur. Relève toi. Relève toi! "
Elle me dit cela. Alors qu'elle aussi viendra son tour de voir sa destinée. Peut importe ce que je vais faire... le cycle va recommencer...

Ornëa'Naé semblait tellement se sentir impliquée dans la situation de notre jeune princesse. Alyssa ne se sentait pas coincée pour rien et la générale le voyait très bien. Alyssa avait une vie de merde. Il n'y avait que les monstres qui détruisaient les rêves d'autruis ainsi.
Un chocolat chaud. Il ne fallait pas grand chose pour rendre la petite fugueuse heureuse. Un petite tasse rt hop, le tour était joué. Son père n'avait aucune conscience du malheur qu'il faisait vivre à sa fille. À croire qu'elle était née dans le mauvais corps. Parfois, elle se disait vouloir être une simple paysanne lambda. Tenir une petit boutique et rien ça pour se nourrir. Ce n'était pas grand chose, mais au moins elle était libre de faire ce qu'elle voulait. Ses petits yeux regardèrent sa tasse vide. Elle aurait tant aimé avoir un remplissage. Son titre de princesse devait servir à quelque. La cousine de la Générale ne pouvait pas vraiment lui refuser, surtout qu'Alyssa était trop mignonne lorsqu'elle souriait, surtout à pleine dent.
Une gorgée, deux gorgée, si seulement elle pouvait être assez libre pour boire ce qu'elle voulait en tout temps. Cette foutu diète équolibrée qu'elle suivait pour avoir la ligne parfaite à sa taille. Pouah! C'était si délicieux. Alyssa pourrait en boire à l'infini.
Un petit mal de ventre commençait à  travailler dans son petit estomac. Alyssa en avait trop bu à son grand bonheur. Elle attend le réveille d'Ornëa'Naé.

Pendant ce temps, notre petite princesse observait les travaux de la guérisseuse. Si son don pouvait vraiment la démarquer de son père. Pourquoi pas ? Elle ne ressemblait pas à son père et ne voulait surtout pas être comme lui.
Je ne suis pas comme mon père! J'ai juré de te rendre [...] Oaaaargh!
Quelques petits démonstrations de notre princesse aux doigts de fées. Une petite lumière jaillissait de la main d'Alyssa. Son pouvoir n'arrêtait pas là, elle pouvait aussi élargir la zone, mais aussi lui donner une forme, comme une plume. Notre petit princesse espiègle offrit la plume dorée à la guérisseuse accompagnée d'un sourire. Est-ce qu'Alyssa pouvait aussi soigner des blessures qu'elle n'avait jamais soigné, par exemple une aile brisée ? Ses mains se posèrent près de l'oiseau blessé. À plusieurs reprise, notre petite se disait à plusieurs reprise que le petit oiseau allait se remettre à voler. C'était une promesse, elle allait lui rendre sa liberté. L'oiseau se mit à briller comme une petit soleil. Une fois le processus terminé, L'oiseau ouvrit grandement ses ailes. Elle esquissa à nouveau un grand sourire. Alyssa se retourna vers Orn qui s'était réveillée.
- Je promets de te rendre ton doigt un des ces jours!

Après quelques instant, la générale expliqua à notre petite princesse comment fuguer sans se faire prendre. Il compliciter commençait à se créer entre eux. Elle allait faire un autre tour de vol ? Cela rendit Alyssa aussitôt encore plus heureuse. Ses ailes était trop petite pour qu'elle puisse voler toute seule, mais Ornëa'Naé avait avait la méthode parfaite pour lui donner cet avant-goût. Il fallait qu'elle cache ses cheveux. Qu'est-ce qui pourrait bien cacher ses cheveux ? Notre petite princesse vit un morceau de tissus. Elle l'enroula autour de son petit visage. De ses petites mains, elle remonta le tissus pour le mettre au dessus de sa tête en disant " Bouh! " en ricanant. Cela ne donnait pas l'effet escompté. La guérisseuse arrangeait à son tour l'accoutrement un peu ridicule de la princesse pour la rendre présentable. Un nouvel accoutrement, un genre de bandana sur la tête, Alyssa avait l'air d'une jeune paysanne qui travaillait dans les fermes.  
- Je suis prête pour l'Océan de Nuage!

Un sourire angélique se dessina sur son visage. Un sourire qui allait se faire de plus en plus rare au fil des années jusqu'à ce qu'il disparaîsse totalement...

La petite princesse à vite compris comment se déguiser et aussi le côté amusant de la chose. Pour que je passe inaperçue je dois poudrer mon horrible cicatrice qui me défigure et ne surtout pas montrer ma main gauche, celle où il manque le doigt. C'est plus que visible vu que la princesse m'a proposer de le faire repousser. En temps normal je préfère la dissimuler dans ma poche ou dans la cape ou sous la table ou le bureau car ce manque de symétrie est moche mais ne peut pas constamment maquiller cette cicatrice. Pendant qu'elle se prépare, je me regarde dans le miroir et essaye à nouveau de la cacher sous une grosse mèche. Elle sinue et balafre trop pour se dissimuler entièrement.
Une fois qu'Alyssa est prête et souriante, nous sortons dans le jardin puis décolle en la prenant dans mes bras. Je lui rappelle :
« La seule chose que vous ne pourrez pas cacher est votre regard. Si nous croisons un garde, regardez ailleurs et respirez lentement et profondément sinon il va sentir votre gêne. » puis me dit qu'il faudra aussi qu'elle apprenne à parler comme les gens du peuple, qu'elle évite les tournures qui n'ont cours que dans notre milieu mais chaque chose en son temps. D'abord voler, ensuite le reste.

Nous volons vers les quartiers nord de la ville, nous nous éloignons encore plus du palais et des bâtiments officiels donc l'architecture devient plus simple, le style plus épuré. Je la sent heureuse donc flâne pour lui laisser le temps d'observer d'en haut car la ville est magnifique. Je fais attention à ne bousculer personne car même si on a de la place, si nous sommes deux à regarder en bas, on se télescope quand même. J'esquive à la dernière minute deux anges amoureux donc qui ne nous ont pas du tout vus. Avec mon uniforme un peu brûlé et mon grade, je ne risque pas de passer inaperçue mais ça tombe bien car je veux vérifier si la princesse est bien dissimulée, qu'elle soit motivée à faire mieux la prochaine fois donc nous enfonce vers des rues commerçantes l'air de rien. Le fait qu'il y est du monde sur le sol et d'autres qui vole attire son regard partout à la fois et comme je n'ai pas souvent le temps de chiner, oublie un moment ce que je voulais faire et observe les étals d'étoffes car je n'ai pas souvent l'occasion de m'acheter quoi que ce soit de beau. Pas par manque d'argent mais de temps. Autant profiter que la princesse soit heureuse, qu'elle rayonne dans mes bras pour repérer les boutiques qui sont le plus intéressantes.

Je suis troublée par un vif courant d'air et une voix qui me dit :
« Générale ? Ca va ? Donc relève la tête et voit une patrouille qui me fixe. L'un des gardes me dit pendant que l'autre continue d'avancer :
-Nous avons failli vous rentrer dedans. Puis me file un coup de stress partagé par la princesse que je plaque instinctivement contre moi lorsqu'il plisse les yeux puis ouvre la bouche pour me demander pendant que je m'assure de passer d'un air ahurie à une attitude professionnelle :
-Vous êtes sûre que ça va ? Respire lentement et profondément...votre uniforme...qu'es ce qu'il vous ai arrivé ?
- Rien de grave, j'ai aidé sur l'incendie de tout à l'heure. Je vous laisse.
-A oui, c'est vrai. Bonne journée générale. »
Ouf...l'état de mon uniforme à dévié son attention. J'ai quand même eu chaud donc me met en vol stationnaire quelques mètres plus loin et demande à Alyssa :
« Ca va ? Vous n'avez pas eu trop peur ? Puis me met à rire, histoire d'évacuer le stress et lui dit :
-Il ne vous a pas remarqué alors que vous êtes recherchée. Ce petit incident est un bon début. »
C'est tout de même très pratique de ne pas avoir à justifier mes faits et gestes. Je me demande si je n'aurai pas du leur demander des nouvelles des recherches mais suis aussi connue pour ne pas trop mettre la pression et faire confiance donc il ne se doute de rien. Quoi qu'il en soit je me rappelle que je risque gros si je me fait chopper donc je n'ai plus envie de chiner et part au dessus des bidonvilles des quartiers pauvres.

A nouveau le style change du tout au tout, c'est clairement des petites maisons faites de bric et de broc et on voit des mendiants dans la rue. J'explique à Alyssa :
« Et voici les quartiers dans lesquels vivent les véritables héros. Sans eux, pas de soldat pour nous défendre, pas d'artisans pour produire nos objets et armes divers et variés, pas d'herboristes ou de guérisseurs. C'est simple, sans eux vous et moi ne serions rien, ne servirions à rien et n'existerions même pas. »  Je ne cache pas mon admiration pour eux, je les estime sincèrement et c'est pour eux que je me bat, pas pour la nation, le roi, le prestige ou autres futilité. Je suis là pour les protéger eux, me bat pour améliorer leur situation donc lui explique :
« Le roi, la plupart des conseillers, des généraux et autres personnes influentes ne les respecte pas. Ils les sacrifient si besoin pour leur prestige, leur bien être comme s'ils n'étaient que des pions sur un échiquier, sur leur échiquier. Je ne sais pas pourquoi ils ont perdu de vue que sans eux notre pays n'existerai pas donc que si nous les perdons, nous n'existerions pas. Peu de personnes détenant du pouvoir se le rappelle et cela pose de gros problèmes. » j'arrête la mon explication car ma voix oscille entre tristesse, colère et dégoût et commence à rebrousser chemin tranquillement. Je ne peux pas entrer dans les détails sans la choquer et encore moins lui expliquer comment son père et son homologue humain s'amusent avec, ni...non, elle est trop jeune pour ce type de précisions.

- C'est ma fille, Alyssa Duskmane,  Votre petite princesse. Traitez la bien, Elle ne mord pas.
Je ne suis pas un simple objet politique qu'on peut lancer à la mer une fois qu'on en a plus besoin. Je me sens comme une martyr assassinée sur une place publique. Cette même martyr exécutée pour avoir amener ce monde... une merveilleuse fin de monde miraculeuse. Pourquoi couvrir vos yeux pour ne rien voir ?  Pourquoi couvrir vos oreilles sans vouloir y croire ? si vous venez d'un monde parfait, pourquoi vous paralysez, pourquoi vous rendre idiots... par la corruption.
Courez, J'arrive! .
《 Je ne veux pas mourir. Tout ce que je voulais, c'était de vous libérer de ces chaînes du destin 》.
Ainsi, lancez-moi à la mer, aujourd'hui...

Cet océan de nuages était si magnifique. Encore une fois, je regardais l'horizon avec envie d'aller plus loin, toujours plus loin. Qu'est-ce que qu'il y avait plus loin ? Me disais-je lorsque je n'étais qu'une petite princesse ailées. Un soupir. Lorsque je l'ai découvert, j'étais toute heureuse, mais en même temps effrayée. Je savais que j'allais gagner, je savais que mon coeur allait m'amener jusqu'ici. Triste destin. Je ne veux pas mourir. Je voulais seulement vous libérer de vos chaînes du destin! Je regarde à ma gauche. Je vois moi, petite, et Ornëa'Naé lorsqu'on regardait ce même océan de nuage. Il est vrai que c'est mon endroit préféré du royaume. Donc cette petite... Lorsqu'elle quittait la forêt et revenait adulte... Ensuite je venais ici pour me revoir. Soupir. Ce souvenir est si frais dans ma mémoire que je risque de l'amener dans ma tombe... Une fois la petite princesse disparu... Je lève mes yeux vers Ornëa'Naé. Mon regard attristée et remplit de honte par ce que j'ai fait. Je tombe à genoux en lui disant tout. Absolument tout afin de me vider le coeur. Je ne veux pas mourir le coeur plein. Elle doit savoir et je dois savoir.
C'est dans ses bras que je me rappelle que : Dogs eat dogs, Gods eat gods. Non...
Est-ce qu'ils ont de la peine pour moi ?

Bouh! Il fallait rajuster son accoutrement. Ses petites main mal habile ne pouvait pas tout faire. À cet âge, la dextérité était encore difficile à développer. Cela allait venir rapidement avec le temps à force de détermination et de pratique. Un merveilleux sourire lorsque son accoutrement était finalement fait. Wow. Elle ne se trouvait pas mal. Pas mal du tout. Notre petite princesse se foutait pas mal de se voir comme une princesse, même, elle aimait bien avoir l'air d'une petite fille normale. Alyssa avait l'air d'une simple petite gamine lambda, comme si ses parents étaient des marchands ou des fermiers normaux. Devrait-elle touver un autre nom ? Ce n'était pas comme si Alyssa ne lui plaisait pas. Comment pouvait-elle s'appeler. Elle y réfléchissait un moment. Hmm... Abigæl, elle avait toujours bien ce nom et le nom commençait par A aussi. Ce prénom allait être son prénom d'ange libre.

... Je ne suis pas libre...

Elles prirent leur envole, encore une fois, les yeux de notre jeune princesse étaient tous obnubilés par la vue qui s'offrait à elle. Du haut de leur altitude, le peuple avait l'air à de toute petites fourmis. C'était mignon à voir. Le monde et les perceptions de chaque personne. C'était complètement fou de voir qu'ils étaient tout petit et pouvait bouger du haut de leur pied. Vice versa, Alyssa devait être toute petite de là-haut. Le seul hic dans l'histoire, ses cheveux roux ne volait pas au rythme du vent. Le sentiment de liberté. Un sentiment de légèreté rarement égalée chez elle. Ses yeux se tournèrent ensuite vers l'océan de nuages, elle ne voyait pas plus loin. Il allait jusqu'à où cet océan. Si haut et pourtant toujours rien. Ses yeux se tournèrent encore une fois, mais cette fois à l'opposée, des montagnes volantes. Wow! Finalement ils sont gigantesque. Surtout, elle se demandait comment ces montagnes faisaient pour flotter dans les airs. C'était de la magie ? Un jour elle allait peut-être le savoir.

Des anges survolaient les alentours près de Ornëa'Naé. Celle-ci cacha la petite princesse dans ses bras. Sa tête contre la poitrine de la générale. Soudainement, c'était plus fort que elle. Deux petites perles transparentes sortirent de ses yeux. C'était quoi cette chaleur. C'était quand qu'Alyssa avait senti cette chaleur plutôt. Un calin que même son père ne lui donnait jamais, ni sa mère disparue...
Leur envole prit ensuite moins d'altitude. Les gens n'avaient plus la taille de fourmis, mais de gens. Elles étaient vraiment loin ou Alyssa n'avait pas souvenir d'avoir déjà été ici. Ces habitations étaient bien moins belles de ceux de la capitale. Ornëa'Naé lui dit ensuite que c'était eux les vrais héros. Ce n'était pas faux. Ses yeux observait les enfants jouer. Ils jouaient librement dans la rue! Sans permission ni rien. Un sentiment d'envie l'envahissait, voire une léger sentiment de jalousie. Notre jeune princesse Céleste n'avait pas cette chance de jouer. Son titre de princesse était vraiment une épine, non, un clou dans son pied. Une vraie malédiction ce titre.

Une journée bien longue et épouvante, mais elle voulait tellement aller voir l'océan de nuages. Notre jeune princesse Céleste s'était endormie dans les bras de la générale durant leur envole. Ce pseudo entrainement avec sa magie l'avait aussi épuisée. Rien de plus normal, elle s'en servait tellement peu de fois qu'elle ne pouvait même pas s'adapter un minimum. Ses petit yeux endormis, Alyssa dormait en respirant doucement. À quoi elle rêvait pendant son sommeil ? Les rêves d'une petite fille innocente qui demandait seulement à s'amuser et vivre normalement. Courant dans un champ de fleur de toute sorte, elle courait pour rejoindre l'océan de nuages avec des amis. Si seulement elle avait ce droit à des amis. Évidemment, à voir ces images en tête. Elle en riant, comme si demain n'existait pas. C'était évident que c'était un rêve. Un rêve de liberté, lorsqu'elle leva les yeux en voyant les autres voler de leurs propres ailes.
Qu'est-ce ce que les autres faisaient pour elle au final ?
《 Je ne veux pas mourir. J'ai fait tout cela pour vous afin de vous libérer de vos chaînes du destin 》.
《 Prend garde, princesse, cette route que tu prends te mènera vers l'obscurité 》.
《 Personne ne sait quelle tristesse se cache en moi 》.
Parallèlement, on pouvait la voir à l'âge de maturité dans les bras d'Ornëa'Naé pendant un cour instant, puis, toute petite, la princesse dit en dormant sur la générale.

- D'accord.. je jouer... la méchante... la prochaine...fois...maman.

... qui est véritablement la victime dans cette histoire ?

Sentir la joie de la petite princesse me fait du bien, je m'assure qu'elle puisse prendre le temps de tout voir et retourne lentement jusqu'à chez ma cousine pour prolonger ce plaisir partagé. Je n'aurai jamais pensé qu'elle serai aussi heureuse, j'ai l'impression de faire ce qu'auraient du faire ses parents. Comment est elle élevée ? Je ne me suis pas beaucoup penchée sur la question car elle relève de la vie privée mais de ce que m'ont dit les généraux les plus proches du roi, Gil'Naë et Roll'Ntroll, elle ne sort vraiment jamais de ses appartements. Tout comme moi ils trouvent cette façon de faire inquiétante.

Depuis ma première rencontre accidentelle d'il y a quelques années et la rencontre glaciale avec sa nourrice, j'ai eu confirmation de mes craintes et du mal à ne pas m'inquiéter pour notre pays si nous tuons le roi et que la princesse n'est pas correctement éduquée et a des tares à cause de son enfermement. C'est tellement connu que l'enfermement rends fou. Sa cage est dorée et elle ne manque de rien sur le plan matériel mais la folie la guette tout de même. Je n'ai pas d'autres choix que de lui apprendre à s'exfiltrer et s'infiltrer pour qu'elle puisse compléter ne serai ce qu'un peu son éducation et limiter les dégâts sur sa santé mentale. Il faudra que je profite de cette fugue pour en rediscuter avec son père l'air de rien, au détour d'un couloir.
Si on m'avait dit que je me sentirai proche d'un angelot, je me serai ouvertement moquée de cette personne et encore pire si on m'avait prédit que j'apprendrai quelque chose d'illégal à un adorable angelot. Je repousse ce désagréable sentiment en me rappelant que le légitime passe au dessus du légal lorsque l'intérêt du peuple est en jeu et avoir une future reine cinglée est contre notre intérêt donc je reprendrai mon cours une fois arrivée chez ma cousine.

Bon, va falloir rentrer pour de bon car elle s'est endormie dans mes bras. Je vole à vitesse normale et descends vers le sol en la serrant bien contre moi. Une patrouille vole dans ma direction, ce n'est pas la même que tout à l'heure donc ne modifie pas ma trajectoire. Croiser deux fois la même en continuant de porter un jeune enfant aurait été suspect. Changer de trajectoire aussi mais moins. Là la question ne se pose pas donc arrive à leur niveau et leur demande sur un ton professionnel :
« Avez vous retrouvé la princesse ?
-Pas encore générale.
-Ca commence à s'éterniser non ?
-Oui. Elle doit bien se cacher ou bien bouger.
-Elle ne restera pas cachée éternellement. Retrouvez là avant qu'il ne lui arrive quelque chose.» et repart sur le même rythme avant qu'ils ne posent trop leurs regards sur l'angelot qui dort dans mes bras. Ne pas avoir de compte à rendre, ou presque pas, est extrêmement pratique.
Je reprends ma route puis me fige lorsque j'entends la petite marmonner dans son sommeil. Elle parle à sa mère ? Elle a disparu depuis longtemps... De quoi se rappelle t'elle ? Je sais qu'elle n'est pas morte grâce à mon don mais enquêter dessus est compliqué. Je ne peux pas demander du soutien de façon officielle sur cette affaire vu que c'est le roi qui est derrière.
Je me pose doucement dans le jardin de Mars'Ella et rentre.

L'odeur de plantes fraîches me fait comprendre qu'elle prépare quelque chose dans son atelier au lieu de dormir. Dans le genre faites ce que je vous dit mais pas ce que je fais, elle à son niveau. Oura'Nos m'accueille en faisant un tendre sourire en voyant la petite endormie dans mes bras. Nous la mettons dans le lit puis je lui résume ma sortie. Ma cousine nous rejoins et nous discutons à voix basse.
Mes deux cousins pensent que nous prenons des risques et ils ne me cachent pas leur crainte car si cela se sait, nous tombons tous les trois. Moi d'abord mais eux ensuite. Leur rappeler que nous sommes membres du RAC donc les plus exposés à une chute mortelle ne relativise pas vraiment le risque, il s'agit d'un risque de plus tout de même. Notre boussole reste l'intérêt du peuple mais Mars'Ella déteins sur moi car la santé mentale d'un angelot c'est aussi précieux donc elle accepte de servir de point de chute en cas de besoin pour ces deux motifs et renforce mon désir de lui créer ses points de chute. N'importe quel enfant blessé ou malade peut venir chez elle sans attirer l'attention. Faut juste que ce soit durant son jour de repos. Elle retourne piler ses herbes et Oura'Nos refait du chocolat pendant que je réfléchi. Quelques noms de frères d'armes me viennent en tête, deux guérisseurs, un couple de paysans... Ils devraient accepter et je vois mal où elle pourrai aller. Il faudra qu'elle se fasse son propre réseau, ça complétera celui que je vais tenter de lui créer. Je me rends compte que j'ai rapidement convaincu mes cousins et frères d'armes plus vite que ce que je craignais. En fait nous avons clairement plus longtemps discuté des écueils que du risque en lui même.

Le rire de la petite me sort de mes réflexions car je vois Oura'Nos lui passer une tasse de chocolat chaud devant le nez puis la poser en rigolant sur la table.
Je rit à mon tour puis lui demande:
« Vous avez bien dormi ? J'ai apprécié notre petite escapade. Qu'en avez vous retenue ? »
Oura'Nos me donne une tasse de chocolat et Mars'Ella nous rejoins avec quelques gâteaux aux herbes. Un vrai délice. Une fois le goûter avalé je passe au cours suivant et explique à la petite comment on doit faire pour rentrer et sortir d'un lieu et aussi l'importance de changer de technique. Je réponds à ses questions puis lui demande :
« Il va falloir rentrer. Comment comptez vous vous y prendre ? »

Cet océan de nuage qui me faisait rêver lorsque j'étais toute petite. Je nous revois en train de visiter tout les lieux auquel nous avions visités. Le plus beau moment de ma vie, honnêtement. Je revois mon sourire de jeune fillette innocente en me disait que si j'avais rien su : est-ce que j'aurais été plus heureuse finalement. Je me retourne, en voyant le mal que j'ai fait... Pourquoi ai-je fait cela ? Est-ce que... non. Je ne devais pas penser à cela. Je devais penser à l'avenir. Il y avait divers endroits qui avait été visité avec Ornëa'Naé. Au sommet des montagnes suspendus dans le vide. J'étais assise à leur côté, elle était toujours émerveillée par l'horizon qui s'étendait ENCORE plus loin. Son sourire, mon sourire, me réchauffait en quelque sorte le coeur. Ce sourire me rappelle qui je suis au final : une fille qui rêve de liberté.
Non loin, une forme nébuleuse se tenait derrière Alyssa. On pouvait vague distinguer ses traits afin de reconnaître cette personne. Ses yeux qu'on pouvait à peine discerner se baissèrent vers celle-ci.
- Donc... Finalement, tu vas le faire ? Malgré ce que tu m'as dis.
Je me levai en me retournant vers celui-ci en lui déjà que j'étais déjà morte de toute façon. Il fallait bien que quelqu'un s'y colle.
- Je suis un fardeau. Je dois le faire. Je vais actionner le Skyfall...
Au prix qu'elle me déteste. Il ne disait rien, c'était ma décision. C'était le destin qui m'était attribué au grand malheur de tous...

Ce voyage avait été très fatiguant pour notre jeune princesse Céleste. Elle s'était endormie dans les bras de la générale pendant l'envolé. Elle rêvait à toute sorte de chose. Elle se voyait déjà en train de voler dans un avenir proche.
Après un petit moment, Alyssa se réveilla doucement. Une petite sieste ne faisait jamais de mal à personne. Une fois assise sur le lit, elle démontrait son envir d'avoir elle aussi un chocolat chaud. Une gorgée réconfortante. Un bonheur transcendant se voyait sur son visage. C'était cela le paradis! Ensuite vint le temps où Ornëa'Naé lui demanda ce qu'elle avait retenue de cette sortie en dehors de sa cage dorée. Même si elle s'était endormie, Alyssa avait retenue beaucoup de trucs, en fait, ce qu'elle avait vue. La tasse se posa sur ses genoux. Douce chaleur.

- Oui-oui! C'était extraordinaire! Dit-elle en s'exclamant à haute voix. Le paysage vu de là haut est si!... euh. Tout le monde ressemblait à des petites fourmis!

Alyssa n'avait pas de mot concernant le paysage pour décrire ce qu'elle  avait vu et ressentis. Le vent dans ses cheveux, une caresse sur ses joues, il n'y avait que cela qui donnait un vrai sentiment de liberté. Si cela pouvait être toujours comme ça, si seulement chaque jour qu'elle vivait pouvait ressembler à celui-ci. Le jardin de fleur de la cour, l'océan de nuage... Wow! Le monde était un endroit magnifique, la nature se surpassait chaque jour. C'était cela qu'elle retenait de son excursion hors de ses chaînes de noblesse. Ses yeux pétillaient à chacun de ces souvenirs qui remontaient à la surface de sa mémoire. Un jour, Alyssa allait pouvoir voler de ses propres ailes. À cette seule pensée, ses petites ailes se mettaient à battre toute seules. L'impatience rendait ce moment insoutenable. Elle se mit à sourire après avoir bu la dernière gorgée de chocolat chaud.

- Je sais aussi qu'il ne faut jamais utiliser le même déguisement deux fois d'affiliés, et toujours prendre un chemin différent pour se sur rendre chez soi, hihi!

Il ne fallait pas oublier d'éviter de regarder les gens des les yeux. Cela pourrait la trahir, mais sa curiosité faisait que c'était plus fort que elle. C'était une chose qu'elle devait travailler. Un petit défaut de rien du tout. Il fallait bien quelques petits défauts afin de pouvoir s'améliorer! Une journée qui allait rester graver dans sa mémoire pour longtemps. Elle espérait qu'elle allait bientôt retourner voler — Aaa-aaaah-aaaargh!! Ses ailes arrachées. Alyssa secoua la tête. C'était quoi ça ? Ses petits pieds retombèrent au sol. Son triste devoir l'appelait à sa plus grande tristesse. Notre jeune princesse devait maintenant trouver un moyen d'entrer dans le palais sans être vue et faire comme si elle n'avait jamais quitté les lieux. Un stratagème fourbe, mais fort amusant.

Des livres. Des livres d'histoire. Des livres. Des livres sur la géographie. Des livres.
Ses cheveux avaient poussés.

... J'ai tellement été dessus lorsque j'ai apprise que ce monde était remplit de pourriture qui ne pensait qu'à leur gueule!